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https://www.egora.fr/actus-medicales/medicaments/24960-les-benzodiazepines-contre-indiquent-desormais-la-conduite
Les benzodiazépines contre-indiquent désormais la conduite
Par Marielle Ammouche le 22-03-2017
Les benzodiazépines doivent apposer sur leur boite un pictogramme de niveau 3, le plus élevé, alors que les opioïdes sont au niveau 2.
Le Journal Officiel a publié le 18 mars une actualisation du système nerveux central (SNC) nécessitant l’apposition, sur leur boite, d’un pictogramme de vigilance concernant la sécurité routière. Il s’agit de l’arrêté du 13 mars 2017 modifiant l’arrêté du 8 août 2008.
Selon APMnews, la nouvelle liste comprend 237 molécules indiquées dans un trouble du SNC dont 72 molécules ont fait l'objet d'une révision ce qui a donné lieu à une modification du pictogramme pour 15 d'entre elles. Il s'agit en particulier des benzodiazépines anxiolytiques, qui sont passées du niveau 2 "Soyez très prudent. Ne pas conduire sans l'avis d'un professionnel de santé", au niveau 3 le niveau le plus élevé "Attention, danger : ne pas conduire. Pour la reprise de la conduite, demandez l'avis d'un médecin". A noter, que les opioïdes, dans leur grande majorité, bénéficient d’un niveau 2 !
Certaines molécules ont, en outre, été ajoutées : la dihydroergotamine (solutions pour pulvérisation nasale), les antiépileptiques stiripentol (Diacomit), lacosamide (Vimpat), rétigabine (Trobalt) et pérampanel (Fycompa), ou encore les antipsychotiques quétiapine (Xeroquel), aripiprazole (Abilify), palipéridone (Trevicta).
Les laboratoires ont 6 mois pour appliquer ces changements.
http://ansm.sante.fr/S-informer/Actualite/Points-d-information-Points-d-information/Etat-des-lieux-de-la-consommation-des-benzodiazepines-Point-d-Information
La consommation de benzodiazépines expose également à une augmentation du risque d’accidents de la route. Des études internationales montrent une augmentation de 60 à 80% du risque d’accidents, ce risque étant multiplié par 8 en cas de consommation concomitante avec de l’alcool. Toutes les benzodiazépines sont désormais classées en « niveau trois » de danger depuis le 13 mars 2017, se traduisant par une incompatibilité majeure avec la conduite automobile.
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Dernière modification par Recklinghausen (11 avril 2017 à 23:18)
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Niveau 3
« Attention, danger : ne pas conduire. Pour la reprise de la conduite, demandez l’avis d’un médecin. »
Les effets du médicament rendent la conduite automobile dangereuse. Avec les médicaments de cette catégorie, l’incapacité à conduire est souvent temporaire, mais majeure.
En raison d’un éventuel effet résiduel, le patient doit consulter son médecin traitant avant de conduire à nouveau.
Pour une personne comme moi qui n'a aucune tolérance, si je prend certains cachets bien dosé (bzd) , même une unité, cela suffira largement a rendre "ma conduite dangereuse" donc je ne trouve pas ça dingue. Surtout si j'ai bu un demi-verre lors d'un repas..
Si c'est juste un avertissement, pourquoi pas?
sinon psychocrack je crois que
parentérale= injecté
entérale = voie orale
a+
Dernière modification par groovie (11 avril 2017 à 23:31)
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prescripteur a écrit
Je pense qu'une jurisprudence va se construire. En cas d'accident mortel le conducteur en cause aura un prélévement sanguin et la mise en évidence de BZD
C'est mon avis aussi, et si l'ordonnance prévoit une durée de traitement de 4 semaines -comme ça devrait toujours être fait- alors que ça fait deux mois, qu'on a pris un quart de Lexomil un mauvais jour et qu'on dégomme deux enfants contre une porte de garage (exemple au hasard) c'est l'homicide involontaire qui sera requis. Voire l'homicide volontaire, personne n'aura forcé la personne à prendre la BZD.
Ce qui est sûr, c'est que les guignols comme moi qui prennent des benzos RC devront se tenir encore plus à carreaux, surtout s'ils développent des tests discriminant les différentes molécules.
Stay safe
Mecru
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prescripteur a écrit
Il ya ce procès d'une conductrice de bus d'enfant (passage à niveau forcé) qui est en cours. Elle prenait des somniferes et l'avocate a mis en cause son médecin.
Donc, probablement, premiere jurisprudence à venir.
Amicalement
Oui, histoire atroce... La pauvre conductrice était sous zopiclone pepuis 4 ans, elle ne s'est jamais remise de la mort de son père...
En revanche même si dans tous les cas c'est elle qui va tout manger la SNCF a certainement une part de responsabilité, mais on n'attaque pas la SNCF avec succès (cf. l'accident de Brétigny, on a pris un pauvre jeune cheminot comme bouc émissaire alors que tout le personnel savait qu'il y avait danger).
Enfin quoi qu'il se passe c’est vraiment pourri. Récemment une émission d'enquête sur ce drame a été diffusée, effectivement la conductrice semble avoir fait un peu n'importe quoi mais le directeur d'enquête lui-même avoue qu'il n'a rien de concret à charge de la SNCF (des techniciens sont passés vérifier le passage à niveau avant la maréchaussée, qui n'y connaît rien.)
Stay safe
Mecru
Dernière modification par Mecrupulent (06 juillet 2019 à 20:17)
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Mascarpone a écrit
Et ben! C'est pas trop tôt! Il leurs en a fallut du temps pour percuter le danger des benzos au volant......
C'est clair !
Mais pour ceux qui sont tolérants , ça n'a pas beaucoup d'effet... un peu la mémoire.. peut être les réflexes, quelques 0,1sec de plus... pour eux par contre c'est moins chouette
j'espère qu'il y aura une distinction entre prescription courte (x<3mois) = pénalité
et ceux qui "ne sont pas défoncé au volant car devenus tolérants" (x>3mois) = rien
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En cas de traitement chronique, ne prenez jamais l’initiative de modifier la posologie ou les horaires de prise (à jeun, lors des repas, au coucher, etc.) Les conséquences pourraient être plus préjudiciables que celles liées aux médicaments. Seul votre médecin peut décider dans quelle mesure votre traitement doit être modifié.
Ne consommez ni alcool (même modérément), ni drogues.
https://ansm.sante.fr/var/ansm_site/sto … 3ab688.pdf
Je pense qu'il y a une différence essentielle de risque entre l'usage chronique stable et les situations à risque (début ou modifications de traitement, associations de psychotropes, poussée de problème psychiatrique etc..). Mais cette distinction n'est pas validée par l'ANSM (mais le texte précédent d'Amélie le reconnait entre les mots). Je souhaite que la jurisprudence installe cette distinction pour des medicaments consommés par un grand nombre de français. En 2015 13% des français en ont utilisé au moins une fois dans l'année.
http://www.addictauvergne.fr/consommati … es-france/
Amicalement
Dernière modification par prescripteur (19 janvier 2020 à 08:08)
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