1
Dernière modification par pierre (02 mars 2020 à 16:21)
Hors ligne
Viaflie a écrit
Dans le cas où on a déjà été accro physiquement a des opiacés, je crois que la dépendance physique revient beaucoup plus vite.
Exact! Je l'ai toujours dit, le corps n'oublie jamais...
C'est aussi pour ça que les sevrages sont ressentis comme de plus en plus durs au fil des années. Et c'est aussi pour ça que j'ai toujours dit : JAMAIS 2 jours à la suite quoi qu'il arrive.
Autant les 1eres fois, il peut s'écouler des années sans connaitre le moindre manque physique, même si on fait des cessions balaises à 30 jours de suite (et oui! Je l'ai vécu! 3 shoots/jour de blanche plus que correcte pendant près d'un mois et du jour au lendemain, plus rien du tout et...AUCUN manque physique), autant quand on a connu son 1er sevrage douloureux, il faut se dire que c'est fini à jamais...A partir de là, le manque apparaitra de plus en plus vite. C'est ce que j'ai vécu, moi, et beaucoup d'autres...
Je pense que c'est dû au fait que cela s'inscrit dans les neurones et la mémoire, même inconsciente. Ainsi, même après 15 ans d'abstinence, si on reprend ne serait ce que 2 jours de suite, on a toutes les "chances" le 3eme de se réveiller avec les 1ers signes du manque (vécu). Inconsciemment, le corps est aux aguets et le moindre frisson, la moindre larme, le moindre inconfort seront attribués (à tort ou à raison) à des indices de sevrage naissant.
"Si je prend tous les deux/trois jours est ce que je l'eviterai ?"
Je ne pense pas, non...Le plus sûr est d'espacer au max les cessions et qu'elles soient le plus courtes possibles...Ce qui peut être valable AVANT d'avoir connu son 1er sevrage, ne l'est, hélas plus, APRES. Avis et expérience perso.
Amicalement
Dernière modification par Mascarpone (01 février 2020 à 09:49)
Hors ligne
Dans le cas où on a déjà été accro physiquement a des opiacés, je crois que la dépendance physique revient beaucoup plus vite. J'ai cherché sur les forums mais y aurait il des gens qui auraient une idée de a quel point ça peut revenir vite exactement ?
Du coup aussi, ça peut être un apprentissage pour que le manque ne se produise plus.
Le psychisme est tellement puissant qu'une crise de manque peut surgir sans raison biologique. B nous avait dit qu'en sortant de prison totalement sevré, il a fait une grosse crise de manque le jour de sa sortie et est parti pécho direct. Des semaines qu'il n'avait plus de symptômes.
Prudence du coup, c'est ce que je me dis aussi.
Mas à raison espacer c'est bien, le plus possible c'est le mieux surtout si tu oublies le produit entre deux.
Hier on m'a filé quelques traces de bonne came, j'attends un bon set and setting pour les consommer.
Je sais que je ne prends pas le risque d'addiction, depuis les années 80 j'ai appris à les gérer et ils n'ont plus jamais été problématiques jusqu'en 92 ou 93. ce qui me préoccupe le plus c'est de bien fractionner ma poudre pour trouver la dose qui me va sans trop gerber.
Cela fait des années que je n'ai pas consommé et je ne suis pas obsédé par cette poudre qui m'attend sagement dans le tiroir. Pas trop disons.
Bon ya le fait aussi que je préfère un peu de morphine qu'une poudre qui contient à minima de la caféine même si je trouve que l'héro est plus mieux.
J'ai pas test hier pasque j'avais un apero de prévu, mais j'attends le moment opportun pour me permettre ce doux plaisir.
D'ailleurs à cause de ce foutu cannabis, je n'ai pas pu boire avec excès hier et je sens mon envie de came s'évaporer ce matin.
Le week end prochain ou dans 5 minutes ?
Ce matin, je l'ai bien écrasée pour évaluer la taille et le nombre de lignes, mais je me suis pas fait de paille, je l'ai sentie pour m'assurer de l'odeur caractéristiques, puis je l'ai rangée.
De la morphine, j'aurais pris mon petit dej avec, direct, par contre, je connais mon dosage au mg près, très peu, ces 10 dernières années j'ai du prendre 3 g de kratom. Me faut pas grand chose pour kiffer.
Une petite dose sera bonne, euphorisante et avec les effets prévus à tous les étages, mais sans tolérance difficile avec un produit pas titré ou évalué, c'est pas évident.
Je me demande même si de la morphine ne suffirait pas à combler cette envie d'extra.
Dernière modification par Mister No (01 février 2020 à 09:11)
Hors ligne
Mascarpone a écrit
Viaflie a écrit
Dans le cas où on a déjà été accro physiquement a des opiacés, je crois que la dépendance physique revient beaucoup plus vite.
Exact! Je l'ai toujours dit, le corps n'oublie jamais...
C'est aussi pour ça que les sevrages sont ressentis comme de plus en plus durs au fil des années. Et c'est aussi pour ça que j'ai toujours dit : JAMAIS 2 jours à la suite quoi qu'il arrive.
Autant les 1eres fois, il peut s'écouler des années sans connaitre le moindre manque physique, même si on fait des cessions balaises à 30 jours de suite (et oui! Je l'ai vécu! 3 shoots/jour de blanche plus que correcte pendant près d'un mois et du jour au lendemain, plus rien du tout et...AUCUN manque physique), autant quand on a connu son 1er sevrage douloureux, il faut se dire que c'est fini à jamais...A partir de là, le manque apparaitra de plus en plus vite. C'est ce que j'ai vécu, moi, et beaucoup d'autres...
Je pense que c'est dû au fait que cela s'inscrit dans les neurones et la mémoire, même inconsciente. Ainsi, même après 15 ans d'abstinence, si on reprend ne serait ce que 2 jours de suite, on a toutes les "chances" le 3eme de se réveiller avec les 1ers signes du manque (vécu). Inconsciemment, le corps est aux aguets et le moindre frisson, la moindre larme, le moindre inconfort seront attribués (à tort ou à raison) à des indices de sevrage naissant.
"Si je prend tous les deux/trois jours est ce que je l'eviterai ?"
Je ne pense pas, non...Le plus sûr est d'espacer au max les cessions et qu'elles soient le plus courtes possibles...Ce qui peut être valable AVANT d'avoir connu son 1er sevrage, ne l'est, hélas plus, APRES. Avis et expérience perso.
Amicalement
Merci pour ces infos de qualité. Je comprends mieux pourquoi la dernière fois c'est revenu en 48h... Alors que je n'ai même pas eu d'effets positifs, seulement des doses médicales
Mister No a écrit
Dans le cas où on a déjà été accro physiquement a des opiacés, je crois que la dépendance physique revient beaucoup plus vite. J'ai cherché sur les forums mais y aurait il des gens qui auraient une idée de a quel point ça peut revenir vite exactement ?
Du coup aussi, ça peut être un apprentissage pour que le manque ne se produise plus.
Le psychisme est tellement puissant qu'une crise de manque peut surgir sans raison biologique. B nous avait dit qu'en sortant de prison totalement sevré, il a fait une grosse crise de manque le jour de sa sortie et est parti pécho direct. Des semaines qu'il n'avait plus de symptômes.
Prudence du coup, c'est ce que je me dis aussi.
Mas à raison espacer c'est bien, le plus possible c'est le mieux surtout si tu oublies le produit entre deux.
Hier on m'a filé quelques traces de bonne came, j'attends un bon set and setting pour les consommer.
Je sais que je ne prends pas le risque d'addiction, depuis les années 80 j'ai appris à les gérer et ils n'ont plus jamais été problématiques jusqu'en 92 ou 93. ce qui me préoccupe le plus c'est de bien fractionner ma poudre pour trouver la dose qui me va sans trop gerber.
Cela fait des années que je n'ai pas consommé et je ne suis pas obsédé par cette poudre qui m'attend sagement dans le tiroir. Pas trop disons.
Bon ya le fait aussi que je préfère un peu de morphine qu'une poudre qui contient à minima de la caféine même si je trouve que l'héro est plus mieux.
J'ai pas test hier pasque j'avais un apero de prévu, mais j'attends le moment opportun pour me permettre ce doux plaisir.
D'ailleurs à cause de ce foutu cannabis, je n'ai pas pu boire avec excès hier et je sens mon envie de came s'évaporer ce matin.
Le week end prochain ou dans 5 minutes ?
Ce matin, je l'ai bien écrasée pour évaluer la taille et le nombre de lignes, mais je me suis pas fait de paille, je l'ai sentie pour m'assurer de l'odeur caractéristiques, puis je l'ai rangée.
De la morphine, j'aurais pris mon petit dej avec, direct, par contre, je connais mon dosage au mg près, très peu, ces 10 dernières années j'ai du prendre 3 g de kratom. Me faut pas grand chose pour kiffer.
Une petite dose sera bonne, euphorisante et avec les effets prévus à tous les étages, mais sans tolérance difficile avec un produit pas titré ou évalué, c'est pas évident.
Je me demande même si de la morphine ne suffirait pas à combler cette envie d'extra.
Anecdote très intéressante pour B... J'entends souvent ce discours qu'apprendre a se gérer se fait aussi dans la durée, en apprenant a se connaître. J'ai envie d'essayer de consommer dans un certain contrôle, donc en l'occurrence jamais deux jours de suite, et espacer de le plus de jours possibles entre deux. Ça me paraît carrément possible, ça peut être très instructif merci pour vos conseils en tout cas
Dernière modification par Viaflie (01 février 2020 à 11:47)
Hors ligne
1
[ Forum ] Arrêt & Sevrage - Mon manque physique disparaît...Mais,
|
3 | |
3 | ||
[ Forum ] Arrêt & Sevrage - Témoignage d'une consommation d'héroïne sans manque physique
|
30 |