Salut,
Oui en effet, l'impact de la drogue va avoir un effet totalement différent selon l'individu. Pour quelqu'un de normal/heureux cela lui permettra de s'amuser notamment en soirée, quand l'individu malheureux y verra un secours dans son malheur et donc il verra en la drogue un aspect vital.
Je ne sais même pas quand j'ai commencé le
Tramadol, cela doit remonter à 10 ans. Quand j'avais des forts maux de tête, parfois je prenais des
paracétamol dans le placard de mes parents, parfois ça. Je n'y voyais là qu'un doliprane like. D'ou venait le plaisir selon moi ? Du fait que ma migraine disparaissait, je croyais alors me sentir beaucoup mieux suite à ça. Quoi que ça ne marchait pas toujours.
Ça doit faire 4 ans que je connais le mot
Tramadol, quand je me suis rendu compte que l'ixprim était plus qu'un simple médicament j'ai juste lu la boîte
tramadol/paracétamol. Je me suis jamais soucié du jargon médical et de ces mots que je jugeais insignifiant mais ensuite je me suis intéressé à cette substance, j'ai ensuite fait la connerie d'en prendre plus et d'en demander à mon psy. Du
Tramadol pur bien entendu, afin de ne pas s’abîmer le foie avec du
paracétamol. Il a parlé d'un faible risque de dépendance, m'a demandé si ça me stimulait. Je pense qu'il ne mesurait pas non plus l'importance de ce médoc.
Ce genre de drogue n'a pas un aspect effrayant comme l’héroïne et sa seringue, pour moi ce n'était qu'un doliprane like dans un placard.
Et pourtant voilà, certains se retrouvent bien accrochés sans le voir venir.
Je te souhaite de te remettre vite de ton sevrage si tel es ton but. Tu finiras par te sentir mieux petit à petit, jusqu'à ce que ça passe.
Viendra ensuite l'après, le plus dur à mon sens, mais ça dépend de tout un chacun smile
Merci.
Je vois tout à fait ce dont tu parles, le manque psychique. Je connais ça parce que ce n'est pas mon premier
sevrage de
Tramadol, je m'étais déjà sevré de cette substance il y a plus de deux ans et j'ai passé plusieurs mois sans en consommer. Le
sevrage physique était très facile, cette fois là, et pourtant j'avais baissé les doses sur 4 mois.
Puis ensuite..
Atroce bien entendu, aucun plaisir à faire quoi que ce soit et ou que ce soit, ne ressentir que de l'ennui qu'importe l'activité et aucun plaisir à converser, un mort vivant un peu.
Cependant, je ne me souviens plus vraiment du bien être physique qu'apporte le
Tramadol à ce jour, car même si je dis avoir baissé les doses sur 15 mois, ma dernière véritable prise récréative remonte à mai 2019.
Les doses que je prenais ensuite était quasiment nul et n'apportaient aucun bien être physique.
En cela j’espère que mon futur manque psychique sera moins conséquent qu'en 2018.