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Dernière modification par Equipe de PsychoACTIF (03 février 2019 à 19:19)
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D'autres opérations sont prévues afin d'assurer la sécurité des mobilités des usagers en train.
Comment se réjouir d'un tel bilan ? A part pour les statistiques de cette unité qui a plusieurs cas d'ILS résolus pour le coup.
C'est plutôt l'insécurité pour les millions de consommateurs de cannabis, leur famille, leurs amis et au passage pareil pour les usagers d'autres substances.
Cette insécurité fait basculer le bon citoyen en un instant dans la catégorie des parias en quelques secondes.
Communication stupide ! Quelle bande de nazes de s'enorgueillir de ce gâchis d'argent publique.
Cela montre l'inutilité de la prohibition.
Que dire d'un état qui harcèle et exclut des millions de français ?
Le mouvement des gilets jaunes cache bien des raz le bol peu exprimés, j'en veux pour preuve la France des banlieues qui ne s'exprime pas ou qui n'a pas la force d'exprimer son désaccord et qui est très impactée d'un point de vue socio économique par exemple.
Sécurité aussi pour les usagers de drogues !
Pour mieux comprendre la politique du chiffre :
Pour bien comprendre la politique de répression de l’usage de drogues, et l’obsession de la police pour la chasse aux usagers, il est nécessaire de décrypter la logique de rentabilité qui anime et pervertit l’activité policière.
L’usage de stupéfiant est un délit mineur, sans victime, sans plaignant, sans danger pour autrui, sans incidence sur la résolution des enquêtes de trafic, sa répression n’est pas dissuasive, mais elle constitue néanmoins une proportion déraisonnable de l’activité policière.
La politique du chiffre est le moteur de l’activité de la police. À la qualité du travail accompli, l’administration préfère et exige de la quantité. C’est un système pervers et toxique dont les perdants sont la sécurité et le service public.
La sécurité étant un levier électoral et un outil de communication politique de premier choix, peu importe le sacrifice du qualitatif, il faut lui associer un plan com' efficace : c’est le chiffre de la délinquance. Celui-ci doit être lisible et sembler explicite pour l’opinion, et exprimer un état des lieux - dont la réalité importe moins que ce qu’on veut lui faire dire - mais en même temps, ces statistiques doivent être d’une conception suffisamment complexe pour décourager d’y regarder de plus près. On y trouve une juxtaposition de faits constatés et faits élucidés, des atteintes aux personnes et aux biens, des infractions avec et sans violence, des infractions avec et sans victime, les plaignants, auteurs et victimes sont mélangés dans la même soupe de chiffres, etc, autant de données qui de toute façon seront très peu exploitées par la police, tant la politique du chiffre est tenace, et rafle la mise face à toute stratégie cohérente à long terme de sécurité publique et de lutte contre la délinquance.
La police doit donc être en mesure de faire état de sa productivité. Comme une usine. Or la sécurité, ce que la police est censée vendre, c’est précisément quand il n’y a rien à compter. La prévention, par exemple, n’est pas comptabilisable alors qu’elle est le meilleur atout contre l’insécurité et la criminalité. Elle est efficace mais pas "rentable". Du coup, on n’en tient peu compte, elle est négligée, les flics oublient que répression et prévention jouent un équilibre juste, et sont les deux composantes indispensables du service public qu’est la police.
Le mot même a disparu des discours politiques sécuritaires. La prévention est tombée en désuétude - comme le gardien de la Paix devenu une anxiogène "force de sécurité" - et à la présence policière s’est substituée une police d’intervention.
Alors au lieu de fabriquer de la sécurité, la police fabrique des infractions et des délinquants.
C’est ce qu’on appelle les infractions révélées par l'action des services (IRAS).
Par opposition aux infractions constatées (homicides, cambriolages, etc, et plaintes enregistrées) qui feront l’objet d’enquêtes avec un taux d’élucidation incertain, les IRAS représentent la part proactive de l’activité policière.
Ces infractions, parmi lesquelles on trouve entre autres les infractions à la législation sur les stupéfiants (ILS), celles au séjour des étrangers, les faux papiers, port d’armes prohibées, sont pour la plupart relevées lors de contrôles d’identité. Elles ont l’avantage comptable de présenter un taux d’élucidation de 100% : aussitôt constaté, le délit est élucidé. Et il n’y a ni enquête ni victime. Faisant partie du chiffre global de la délinquance, les IRAS boostent celui-ci en relevant la moyenne de l’élucidation : une plainte contre X pour viol + une boulette de shit = un taux d’élucidation de 50%, ce qui est une excellente "performance"…
Sur l’État 4001 tableau compilant l’ensemble des crimes et délits (sauf routiers) ce taux peut même dépasser 100% pour les ILS…
De la pure dopamine mathématique pour la politique du chiffre.
http://police.etc.over-blog.net/2018/10 … iants.html
Dernière modification par Mister No (01 février 2019 à 08:21)
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stephyweedy a écrit
Petit exemple :
J'ai 46 piges ,ex consommateur d'héro pendant une quinzaine d'années , maintenant stable sous méta .
Un week end récent un pote passe avec un putain de récolte..."allez je v me faire un petit plaisir ce week end".
Je fume quelques bédos que je kiffe grave.
Je venais de retrouver un taf ( chauffeur) qui me faisait me lever à 5 h du mat , du coup bonne hygiène de vie.
ET le mardi qui suit : 9 h du mat , je rentre du taf . Une putain de patrouille me serre prétextant un usage de téléphone au volant ,(ce qui est totalement faux ), et du coup j'ai droit au test salivaire. Paf dans ma gueule : positif.
Et voilà... finie la réinsertion sociale . La prime d'activité venait de m’être accordée et j'espérais enfin pouvoir sortir la tète de l'eau.
Là j'attends les résultats définitifs et la convoc chez les keufs pour me voire notifier mon retrait qui sera trop long pour que je puisse garder mon taf... Vraiment là je me dis quel pays de cons...Désolé mais je vois rien d'autre à dire.
Putain ça fou la haine..bon courage
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stephyweedy a écrit
Petit exemple :
J'ai 46 piges ,ex consommateur d'héro pendant une quinzaine d'années , maintenant stable sous méta .
Un week end récent un pote passe avec un putain de récolte..."allez je v me faire un petit plaisir ce week end".
Je fume quelques bédos que je kiffe grave.
Je venais de retrouver un taf ( chauffeur) qui me faisait me lever à 5 h du mat , du coup bonne hygiène de vie.
ET le mardi qui suit : 9 h du mat , je rentre du taf . Une putain de patrouille me serre prétextant un usage de téléphone au volant ,(ce qui est totalement faux ), et du coup j'ai droit au test salivaire. Paf dans ma gueule : positif.
Et voilà... finie la réinsertion sociale . La prime d'activité venait de m’être accordée et j'espérais enfin pouvoir sortir la tète de l'eau.
Là j'attends les résultats définitifs et la convoc chez les keufs pour me voire notifier mon retrait qui sera trop long pour que je puisse garder mon taf... Vraiment là je me dis quel pays de cons...Désolé mais je vois rien d'autre à dire.
Triste illustration du fait que la prohibition nuit plus socialement que l'usage des produits.
Ils ont clairs et sans détours PCP.
Vous, collègues, qui en avez assez d'appliquer une loi qui ne sert à rien, qui n'a fait baisser ni la consommation de drogues, ni la criminalité et l'insécurité liées au trafic et au marché noir. Une répression que vous savez au service de la politique du chiffre et des taux d'élucidation, qui prend un temps fou de votre activité, alors que vous savez qu'il y a délinquant plus dangereux qu'un fumeur de shit. Vous qui n'êtes pas entrés dans la police ou la gendarmerie pour partir à la chasse à l'insignifiance et aux délits sans victime, qui préféreriez avoir les mains libres pour consacrer du temps à la vraie criminalité de vos secteurs. Vous qui êtes persuadés que la consommation de drogues, licites ou non, relève de la santé publique et non de la répression pénale, et qu'au fond ce n'est pas votre problème dès lors que la sécurité d'autrui n'est pas en jeu, rejoignez notre collectif, soutenez notre démarche, et lisez nos arguments.
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Mister No a écrit
Police contre prohibition a réagi à cette honte qui ne cache qu'une épaisse connerie certainement. ^^
D'autres opérations sont prévues afin d'assurer la sécurité des mobilités des usagers en train.
Comment se réjouir d'un tel bilan ? A part pour les statistiques de cette unité qui a plusieurs cas d'ILS résolus pour le coup.
C'est plutôt l'insécurité pour les millions de consommateurs de cannabis, leur famille, leurs amis et au passage pareil pour les usagers d'autres substances.
Cette insécurité fait basculer le bon citoyen en un instant dans la catégorie des parias en quelques secondes.
Communication stupide ! Quelle bande de nazes de s'enorgueillir de ce gâchis d'argent publique.
Cela montre l'inutilité de la prohibition.
Que dire d'un état qui harcèle et exclut des millions de français ?
Le mouvement des gilets jaunes cache bien des raz le bol peu exprimés, j'en veux pour preuve la France des banlieues qui ne s'exprime pas ou qui n'a pas la force d'exprimer son désaccord et qui est très impactée d'un point de vue socio économique par exemple.
Sécurité aussi pour les usagers de drogues !
Pour mieux comprendre la politique du chiffre :Pour bien comprendre la politique de répression de l’usage de drogues, et l’obsession de la police pour la chasse aux usagers, il est nécessaire de décrypter la logique de rentabilité qui anime et pervertit l’activité policière.
L’usage de stupéfiant est un délit mineur, sans victime, sans plaignant, sans danger pour autrui, sans incidence sur la résolution des enquêtes de trafic, sa répression n’est pas dissuasive, mais elle constitue néanmoins une proportion déraisonnable de l’activité policière.
La politique du chiffre est le moteur de l’activité de la police. À la qualité du travail accompli, l’administration préfère et exige de la quantité. C’est un système pervers et toxique dont les perdants sont la sécurité et le service public.
La sécurité étant un levier électoral et un outil de communication politique de premier choix, peu importe le sacrifice du qualitatif, il faut lui associer un plan com' efficace : c’est le chiffre de la délinquance. Celui-ci doit être lisible et sembler explicite pour l’opinion, et exprimer un état des lieux - dont la réalité importe moins que ce qu’on veut lui faire dire - mais en même temps, ces statistiques doivent être d’une conception suffisamment complexe pour décourager d’y regarder de plus près. On y trouve une juxtaposition de faits constatés et faits élucidés, des atteintes aux personnes et aux biens, des infractions avec et sans violence, des infractions avec et sans victime, les plaignants, auteurs et victimes sont mélangés dans la même soupe de chiffres, etc, autant de données qui de toute façon seront très peu exploitées par la police, tant la politique du chiffre est tenace, et rafle la mise face à toute stratégie cohérente à long terme de sécurité publique et de lutte contre la délinquance.
La police doit donc être en mesure de faire état de sa productivité. Comme une usine. Or la sécurité, ce que la police est censée vendre, c’est précisément quand il n’y a rien à compter. La prévention, par exemple, n’est pas comptabilisable alors qu’elle est le meilleur atout contre l’insécurité et la criminalité. Elle est efficace mais pas "rentable". Du coup, on n’en tient peu compte, elle est négligée, les flics oublient que répression et prévention jouent un équilibre juste, et sont les deux composantes indispensables du service public qu’est la police.
Le mot même a disparu des discours politiques sécuritaires. La prévention est tombée en désuétude - comme le gardien de la Paix devenu une anxiogène "force de sécurité" - et à la présence policière s’est substituée une police d’intervention.
Alors au lieu de fabriquer de la sécurité, la police fabrique des infractions et des délinquants.
C’est ce qu’on appelle les infractions révélées par l'action des services (IRAS).
Par opposition aux infractions constatées (homicides, cambriolages, etc, et plaintes enregistrées) qui feront l’objet d’enquêtes avec un taux d’élucidation incertain, les IRAS représentent la part proactive de l’activité policière.
Ces infractions, parmi lesquelles on trouve entre autres les infractions à la législation sur les stupéfiants (ILS), celles au séjour des étrangers, les faux papiers, port d’armes prohibées, sont pour la plupart relevées lors de contrôles d’identité. Elles ont l’avantage comptable de présenter un taux d’élucidation de 100% : aussitôt constaté, le délit est élucidé. Et il n’y a ni enquête ni victime. Faisant partie du chiffre global de la délinquance, les IRAS boostent celui-ci en relevant la moyenne de l’élucidation : une plainte contre X pour viol + une boulette de shit = un taux d’élucidation de 50%, ce qui est une excellente "performance"…
Sur l’État 4001 tableau compilant l’ensemble des crimes et délits (sauf routiers) ce taux peut même dépasser 100% pour les ILS…
De la pure dopamine mathématique pour la politique du chiffre.
CQFD
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stephyweedy a écrit
6 mois :
Un bilan s'impose!!!!
Merci la came sponso par le jupiter.....
Et oui , nos dirigeants n'aiment pas leur peuple ,
Ils les exploitent.
S'ils te jugent inapte : ils te dégagent.
Elles sont loin mes belles motivations de profiter d'une vie"normale" ,
libre se tout esclavage chimique.
Et pourtant , à un moment j'y ai vraiment cru . Bon , là ça y est,
retour à la réalité...
Heureusement que la qualité de la meuh est pas trop mal ici ,ça aide à faire passer tout ça...
la france est toujours un pays de cons désolé.
J'ai relu ce que tu avais posté en février Stephyweedy, ça me met en rage pour toi... Courage...
Dernière modification par Isoretemple (15 août 2019 à 11:10)
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Recklinghausen a écrit
Salut,
C'est étrange... Pendant longtemps, je pensais que j'étais en sécurité dans un train en raison de la présence du contrôleur ( qui fait ch..r quand il/elle demande le ticket, quoi que c'est comme ça que des mariages commencent ).
C'est d'ailleurs l'autorité à bord du train, et il en assure la sécurité .
Apparemment, les mœurs changent !!!
Les usagers ne sont donc plus en sécurité dans ce transport en commun ?
Apparemment, oui...
Bah, parait que l'opinion publique " n'était pas solidaire des cheminots "...
Ben aujourd'hui, c'est une des conséquences de ce que devient la SNCF, après " cette bataille perdue ".
Est ce que les Lois de la République ne prévoient-elles pas la libre circulation ?
Je me pose des questions quand je vois ce genre d'opération.
J'ai l'impression de revoir des gamins descendus du bus avec vigueur pour " leur bien ", en les traitant tous en tant que coupable présumé.
La présomption d'innocence ne serait plus de mise pour la simple populace ?
J'espère que pour le respect de la constitution, au contraire, ce genre d'opération, qui doit coûter bien cher ( à moins que les personnes de la SUGE s'ennuient ? ) et qui mêlent étrangement une autorité d'État et une autorité privée, ne recommencera pas.
Je pourrais presque avoir le sentiment que les lois " pour combattre le terrorisme " sont appliquées " à tous les citoyens "...
Et paraissent détournées de leur essence, ce qui ne grandit personne, au final.
À une époque noire, pas si lointaine, les personnes étaient contrôlées également " en masse "... Pour leur sécurité.
C'est un peu angoissant, non ?
@ +
Reck.
Ne confondons pas les contrôleurs (qui ne font pas que contrôler soit dit en passant mais assistent le conducteur dans les situations perturbées), et la SUGE (sûreté ferroviaire), qui elle est en quelque sorte la police du ferroviaire..
Un contrôleur ne peut pas fouiller un passager et il n'a pas de mission "antidrogue" (contrairement à la SUGE).
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Dextro a écrit
Ne confondons pas les contrôleurs (qui ne font pas que contrôler soit dit en passant mais assistent le conducteur dans les situations perturbées), et la SUGE (sûreté ferroviaire), qui elle est en quelque sorte la police du ferroviaire..
Un contrôleur ne peut pas fouiller un passager et il n'a pas de mission "antidrogue" (contrairement à la SUGE).
Merci de cette précision.
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stephyweedy a écrit
et je ne crois plus à la" belle vie ".
(Bienvenue dans la vraie alors
psychic a écrit
il y a du progrès
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psychic a écrit
https://www.20minutes.fr/faits_divers/2583467-20190814-havre-plus-tonne-cocaine-saisie-valeur-estimee-74-millions-euros
il y a du progrès
Vous pensez à ce qu'il pense?
Dernière modification par krash (17 août 2019 à 06:02)
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krash a écrit
psychic a écrit
https://www.20minutes.fr/faits_divers/2583467-20190814-havre-plus-tonne-cocaine-saisie-valeur-estimee-74-millions-euros
il y a du progrèsVous pensez à ce qu'il pense?
Image : https://www.psychoactif.org/forum/uploa … /index.jpg
"Cut here"... Hey mais t'es un troll toi en fait ! Pouaaah tu peux prévenir hein tu sais !
edit : pourquoi t'es pas ban ? tsss
Dernière modification par kityratmaze (17 août 2019 à 08:34)
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Dernière modification par krash (17 août 2019 à 20:47)
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