Comme un malaise...

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Lauresse femme
Nouveau Psycho
France
champi vert0champijaune0cxhampi rouge0
Inscrit le 04 Jan 2018
51 messages
Bonjour
Apres avoir arrêter l'héroïne fin 2018, avoir "subi" le sevrage avec subite, xanax, seresta... et beaucoup d'alcool. Une tentative après rdv cspa avec la methadone. Une tentative de suicide suivi d'un coma en 2019.
Aujourd'hui j'ai tout arrêter. Sauf l'alcool.
J'ai déménager, je ne revois plus aucune de mes anciennes connaissances à part une vieille amie ce qui me fait sentir bien seule...
En couple depuis fin 2018 avec un homme qui ne savait rien au début de mon addiction,  mais qui n'as jamais toucher à la drogue donc ne comprend pas. D'ailleurs on n'en parle jamais. Mais il bois aussi.
J'ai quitter mon métier de base pour fuir ses horaires et ses fréquentations, pour travailler dans un supermarché,  métier que je déteste mais que je fais parce qu'il faut bien payer le loyer. Mais il faut bien boire quelque verres pour s'en remettre après...
Je suis heureuse d'être sortie des opiacés, mais je me dis, cela valait t'il vraiment le coup ? Une addiction pour une autre?
La meilleure solution aurais sûrement été de ne jamais tomber dedans...
Bonne soiree

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cependant
Modo bougeotte
champi vert42champijaune0cxhampi rouge0
Inscrit le 25 Mar 2018
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Salut,

j'ai envie de te répondre parce que moi aussi je me pose pas mal de question quant au bien être psy et la conso d'opis en ce moment...

Je n'ai pas exactement le même parcours que toi, je consomme des opiacés régulièrement depuis 7 ans environ, après une grosse phase de dépression/anxiété généralisée. Jusqu'à y a peu de temps, j'avais réussi à éviter la dépendance physique (même si celle psy a été là dès très tôt), maintenant mes consos deviennent trop régulières pour ne pas avoir des effets de manque.

Pourtant,

Lauresse a écrit

La meilleure solution aurais sûrement été de ne jamais tomber dedans...

je ne partage pas cette réflexion pour moi. Même si ce n'est pas facile maintenant, j'ai l'impression que je n'aurais pas pu me passer de ce que mes consos d'opis m'ont apporté, au moins sans souffrir. J'ai peut-être tort, et mon analyse de ma situation est certainement bornée, mais j'ai comme le sentiment que ça aurait été trop dur pour moi de vivre sans conso pendant tous ces années. J'ai l'impression que je n'ai jamais vécu une période "dorée", avant consos, où j'étais bien.

Au contraire, il me semble de ne jamais avoir été bien sans conso, même pendant mon enfance...

Je ne sais pas si ça apporte quelque chose ma vision des choses...à part peut-être de se déculpabiliser face à ses consos !

C'est difficile d'évaluer rationnellement ses consos, je comprends très bien que tu te poses la question si ça a valu le coup. Si tu l'a fait, certainement ça valait le coup de suivre ce dont tu avais envie ! Et d'y réussir en plus ! Par contre, c'est clair que ça pose la question du prix à payer et de la façon dont on veut vivre...

Perso j'ai l'impression que bosser dans un taf qui ne me satisfait pas, avec un rythme auquel j'arrive pas à m'y faire, avec des objectifs de vie normés...ne me convient pas. Ça me fait péter les plombs, ça me met mal et finalement...ça amplifie mes consos.

Je n'ai pourtant pas de solutions, car vivre toujours en précaire dans la précarité c'est loin d'être rigolo tous les jours et ça fait vivre des situations de merde. Je suis bien loin d'y voir clair moi-même et d'avoir une quelconque solution...

Si ça peut te rassurer de te dire que tu n'es pas la seule à te poser ce genre de question, voilà peut être mon témoignage sera un peu utile !

En tout cas, bon courage pour tes choix


fugu kuwanu hito niwa iwaji

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