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Sepulcher a écrit
Bonjour/Bonsoir à tous et à toutes!
Voilà, je crée ce post dans le but de vous faire part de ma première tentative de sevrage "à la dure" de subutex (je suis normalement à 4mg/jour depuis avril de cette année).
J'ai fini par prendre 2mg, il y a une heure, parce que le manque commençait à me rendre fou (beaucoup trop d'anxiété, peur de l'échec amplifiée, difficulté à dormir, nausée, crampes, et j'en passe des vertes et des pas mûres, la classique en fin de compte, vous connaissez sûrement la musique).
Dans le titre de mon sujet, j'ai écrit le mot "échec", mais je ne vois pas cette tentative (un peu désillusionnée, je vous l'accorde) comme un échec en fin de compte.
Si j'arrive à rester à 2mg pour le moment, c'est même une victoire pour moi. On verra demain.
Quoi qu'il en soit, je suis passé par beaucoup d'états négatifs mentalement, et la chose qui revenait le plus pour mon cas, c'était un sentiment de culpabilité. Et pourtant, maintenant que j'ai pris un cachet, je me dis que c'est déjà un pas énorme que j'ai franchis, sachant que la prochaine fois que je compte entreprendre un sevrage, je vais demander une hospitalisation si possible, je pense avoir besoin d'un cadre (je vis solo, et normalement je discute pas mal via discord avec mes potes, ces 4 derniers jours, c'était impossible, même pas la "force" de regarder une série ou quoi, j'étais seul face à moi-même sans avoir d'autres options).
Je crois que du coup, la raison pour laquelle je fais ce post, c'est surtout pour faire part de mon expérience à ceux qui voudraient aussi arrêter/réduire leur consommation pour la première fois, et pour vous dire que de ne pas y arriver d'un coup (peu importe la méthode), c'est pas grave.
Vous avez la volonté? Souvenez-vous de ce sentiment, et gardez le près de vous, j'suis sûr qu'on peut y arriver si on s'y prend bien (je considère que ce que j'ai fait était un peu trop brusque et qu'on ne doit pas s'y prendre de la sorte) avec cette fameuse volonté (malgré les difficultés qui m'angoissent rien que d'y penser, en ce moment où je vous écris, je me dis qu'en étant entouré par des bons médecins et avec l'envie de bien faire les choses, c'est faisable à terme, peu importe le nombre d'essais).
Ah et puis aussi, si vous avez stoppé votre conso (ou même juste essayé), comment vous avez géré de votre côté pour tous les effets de manque qui sont ultra violents? C'est possible sans médicament à côté? J'fume plus d'shit (comme Pop-Hip, lel) mais j'ai pris du CBD, ça m'a un peu aidé (pas de ouf, mais ça m'a un peu aidé tout de même, je le reconnais), mais je me dis qu'en temps normal, pour pouvoir dormir dans cet état, il faut bien autre chose à côté non?
Enfin bref, merci d'avoir pris le temps de me lire, prenez soin de vous et merci d'avance pour vos retours!
Salut !
Tout d’abord je tiens vraiment à te souhaiter plein de réussite dans le projet de sevrage que tu entreprends, si tu considères que c’est la meilleure solution pour ton « mieux être » mais ton post me donne envie de réagir. Je ne pense pas qu’on puisse te donner ici de conseils pour prendre tel ou tel produit dans telle ou telle quantité pour soulager ton manque… Ça dépend de la personne, du degré de dépendance… de plein de facteurs… Tu parles d’une hospitalisation et de le faire dans un contexte médical c’est peut être une bonne piste.
Je n’ai pas été dépendant aux opiacés, j’ai été dépendant à la cocaïne et à l’alcool. Je commençais à ressentir les effets de la dépendance physique pour l’alcool, des signes très clairs m’a donné mon corps. J’ai réussi à arrêter de boire. Je ne m’interdis pas de faire 1-2 soirées par mois mais sinon zéro alcool et quand je bois je m’arrête avant d’être KO, largement avant.
Je te cite:
« Vous avez la volonté? Souvenez-vous de ce sentiment, et gardez le près de vous, j'suis sûr qu'on peut y arriver si on s'y prend bien (je considère que ce que j'ai fait était un peu trop brusque et qu'on ne doit pas s'y prendre de la sorte) avec cette fameuse volonté (malgré les difficultés qui m'angoissent rien que d'y penser, en ce moment où je vous écris, je me dis qu'en étant entouré par des bons médecins et avec l'envie de bien faire les choses, c'est faisable à terme, peu importe le nombre d'essais). »
Alors là je suis pas de cet avis pour ce qui est la « volonté ». Il y a mille facteurs, conscients et inconscients, qui entrent en jeu quand on décide d’arrêter totalement la consommation d’un produit. La question de la « volonté » c’est très réducteur. Il y a des facteurs, sociaux, professionnels, tout un processus qui mène à l’arrêt définitif. Je ne crois pas trop au sevrage à la dure avec le recul que j’ai sur mes addictions passées à la cocaïne ou à l’alcool. Vu tout ce que j’ai traversé avant de pouvoir dire que j’ai arrêté c’est pas une question de volonté. Enfin y’a des gens qui voient ça comme ça, je peux respecter mais c’est un peu réducteur. Avec toutes mes bonnes vibes :) amicalement,
Morefreedom
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Sepulcher a écrit
Vous avez la volonté? Souvenez-vous de ce sentiment, et gardez le près de vous, j'suis sûr qu'on peut y arriver si on s'y prend bien
Oui mais juste la volonté ne suffira jamais. Et cela est bien plus complexe que réduire cela à la volonté ou juste au produit licite ou illicite.
CF.DEBUNKAGE LA VOLONTÉ NE SUFFIT PAS... par Morning Glory
D'ailleurs perso, j'ai commencé à prendre des produits pour en tirer des bénéfices comme une automédication... même si je ne nie pas qu'en parallèle je peux avoir parfois des effets secondaires avec mon tso.
Amicalement
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