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Dernière modification par pierre (10 août 2023 à 12:18)
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SasukeSasu a écrit
J+22 depuis ma baisse de 16 à 4mg.
Pas d'effets spécialement négatifs.
...
Car j'ai très mal.
Salut,
J'ai du mal à comprendre...ou au contraire je vois très bien
En fait, t'as pas l'air d'un extraterrestre...tu dis quand même de sentir les effets négatifs du sevrage...
Sauf qu'en effet, selon les situatuations qu'on traverse on peut plus ou moins se focaliser dessous et peuvent être plus ou moins supportables à des moments.
Perso, en faisant quand même des yoyos parfois car je vise une gestion de conso de came et non pas l'arrêt, je sais que j'ai traversé des moments où les symptômes de sevrage étaient tout à fait supportables.
Et d'autres où le moindre frisson/éternuement me donnait juste envie de reconsommer.
Ce que j'ai remarqué c'est surtout que dans les baisses tranquilles sans symptômes je n'avais pas spécialement d'envie de ressentir le bien être opiacé. Par contre, dès que c'était un peu trop brusque, même si supportable sur le moment, surtout comme tu dis en faisant autre chose, ça m'amenait vers l'envie de ressentir à nouveau un moment de soulagement défoncé.
Je ne me suis jamais mise en situation d'arret sec, alors je n'ai jamais ressenti de manque hardcore. Mais le peu que j'ai pu vivre m'enduit à comprendre le sens d'une baisse douce pour ne pas avoir de contrecoup.
En outre, je remarque des effets aussi sur le moral ce qui n'est pas rien. Et j'ai vu des effets de paws sur certaines personnes avec dépression persistante qui ne le donnent pas envie de m'egager sur cette voie là.
En plus, et ce n'est pas pour te décourager, j'ai vu une personne souffrir pendant plusieurs mois en passant de 0.4mg à 0. Là, tu as fait 16 > 4mg, ce qui est beaucoup, mais qui n'est pas non plus un passage à rien du tout, ce que je trouve le plus redoutable.
Alors oui, je comprends ton objectif, mais si en plus t'accompagnes ça d'un double sevrage aux benzos, je te conseille juste de faire attention à ne pas se faire du mal inutilement ! Souffrir pour souffrir pour se punir de ses conso ça n'a jamais été une solution efficace sur le long-terme (au vue des expériences perso, sur le forum et scientifiques !).
Après tant que tu te sens bien, c'est ça qui compte...
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SasukeSasu a écrit
Bonjour à tous,
Je suis un ancien polytoxicomane (même si je prends parfois du LSD de temps en temps, mais c'est une autre catégorie pour ma part).
J'ai commencé au début du lycée: Cannabis, LSD, keta Taz etc
jusqu'à tomber dans l'hero avec un pote plus âgé.
J'ai rapidement été accro et j'ai du commencer un traitement subutex après le lycée.
J'ai commencé à 16mg et ça fait 10 ans (je suis brièvement passé à la méthadone à cause d'un abus d'alcool et puis je suis revenu au subutex qui me donne plus d'énergie et surtout m'a permis de retrouver mon poids d'origine, il y a rien de pire que d'être "soigné" dans un corps qui ne nous plaît pas a cause d'un médoc selon moi).
Le subutex m'a tout de même sauvé.
J'ai travaillé après le bac, ensuite, repris mes études. BTS licence école d'ingénieurs, il m'a permis de couper avec le monde de la drogue.
Mais l'addiction n'était jamais très loin. Surtout que j'ai consommé pendant longtemps d'énormes quantités d'alcool depuis que je travaille.
Après avoir pris un trip je me suis rendu compte du ridicule de la situation.
Et du jour au lendemain j'ai arrêté de boire. J'ai dit à mon mec complètement tripé: "c'est bon cette merde de Sky c'est finis ça me fait que du mal".
Et aujourd'hui je ne bois que très très modérément (famille ou restaurant) et je ne bois plus seul, la semaine. Et je me sens tellement mieux et le cerveau libéré.
Étant un grand anxieux j'ai toujours eu un traitement au benzo, et surtout au valium que je prenais à 40mg par jour il y a encore un an.
Pareil voulant reprendre le contrôle de ma vie j'ai stoppé à la dure mais avec du veratran une benzo a demi vie courte pour les moments de craquage.
Ça peut sembler contre intuitif mais l'avantage c'est que j'ai vite récupéré mes rêves (et donc mon cerveau a vite récupéré).
Et je me suis vite senti mieux, parfois même euphorique.
Même si le manque de valium et la plus grosse torture que j'ai eu de ma vie. Aujourd'hui il me reste un peu de veratran. J'ai toujours quelques crises d'angoisse et des effets physiques.
Mais j'ai bon espoir que ça passe et en vrai même si parfois je suis dans un brouillard mental je trouve aussi que j'ai une meilleure lucidité.
Aujourd'hui je suis chargé d'affaires, un boulot a responsabilité avec beaucoup de déplacements en Europe, j'adore ce que je fait, ma vie a évolué d'une manière que je n'aurai jamais cru cela possible au lycée (autant dire n'écoutez personne, avec de la volonté et une pincée de chance aussi, tout est possible).
C'est aussi pour le travail que j'ai choisi de faire ça. Pour encore plus performer (raison qui peu sembler bancale).
Et je trouve que le sevrage quand on bosse permet de nous obliger à nous lever a faire avec les symptômes les angoisses et ne pas trop penser aux effets négatifs.
En septembre je vais au Japon. Et je souhaite ne pas prendre plus de 80mg de subutex.
J'ai donc diminué il y a 20 jours de 16 a 8mg de subutex et il y a 16jours je suis passé à 4mg.
J'ai eu un passage où j'avais mal au dos. Le passage classique des bâillement nez qui coule fatigue que je connais bien et qui arrive toujours a la fin du deuxième jour sans sub.
Mais mis a part quelques douleurs au ventre, une certaine irritabilité et insomnie jusqu'à avant hier.
Je trouve que physiquement ça va. Je ne comprend pas pourquoi.
Est ce que le pire est a venir où est ce que je dois m'attendre à pire?
J'ai juste eu quelques coup de chaud quand je me levais avec impression de presque tomber par terre la semaine d'avant (j+7) et aussi parfois j'ai des impressions d'étouffement quand je parle longuement.
Même si je pense que c'est lié a l'angoisse.
Et le truc c'est que je me retrouve en quelque sorte avec un double sevrage.
Pour ceux qui ont stopper le sub peuvent il me dire si ce que je vis est normal.
Car pour moi je pensais que ça aurait été encore plus dur. Je dirais pas que c'est light mais avec la torture que j'ai eu en passant de 40 a 0 de valium sur 3 semaine de vacances ou les effets de sevrage sont si puissant et variés que je peu même pas tout décrire
À termes a mon retour du Japon je veux stopper tout car ça me sedate mes émotions je trouve.
Merci par avance pour votre retour. J'espère que c'est compréhensible, écrivant sur mon portable par discrétion.
Bonne journée à tous
Bonjour, tu as pu rentrer sur le territoire Japonais avec du subutex ?
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