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Dernière modification par cependant (19 décembre 2024 à 17:33)
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cependant a écrit
Salut,
Il y avait déjà une discussion sur ça.
La naloxone risque d'accentuer et rendre encore plus abrupt les symptômes de sevrage !
En plus sa durée d'action étant limité, tu risque surtout de souffrir !
Et malheureusement je ne vois pas les effets positifs que tu pourrais avoir en faisant cela...
Pour rappel, la naloxone est un antidote aux opiacés qui chasse des récepteurs. Elle ne peut pas par définition améliorer les symptômes du manque, au contraire ça les augmente...
Bonsoir, merci pour votre réponse. Je suis désolée, je n’ai pas trouvé de forums spécifiques à ce sujet.
Oui, je suis bien consciente que la naloxone, en tant qu’antagoniste opioïde, est principalement utilisée pour contrer les surdoses. Je sais également que son administration chez une personne dépendante physiquement aux opioïdes intensifie les symptômes de sevrage.
Mon objectif serait justement de m’en administrer dans une démarche similaire à une désintoxication ultra-rapide aux opioïdes. L’idée serait de provoquer temporairement une intensification des symptômes de sevrage pendant l’action de la naloxone, afin que les symptômes résiduels soient ensuite atténués. Cela fait déjà 8 jours que j’ai arrêté la méthadone (35 mg), donc les effets des symptômes de sevrage sous naloxone ne devraient pas être critiques pour ma santé vitale.
Je m’attends tout de même à ressentir des symptômes de sevrage assez désagréables. Afin de limiter la souffrance, je prévois de consommer des médicaments similaires à ceux utilisés en anesthésie pour mieux supporter ce processus.
Si quelqu’un a une avis sur cette potentielle procédure, ou si quelqu’un peut m’indiquer où trouver plus d’informations sur ce sujet, ça me ferait plaisir !!!
Cordialement
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Zoombabouew a écrit
Si quelqu’un a une avis sur cette potentielle procédure, ou si quelqu’un peut m’indiquer où trouver plus d’informations sur ce sujet, ça me ferait plaisir !!!
Hell'O
Je vais être honnête avec toi, c'est idiot de mon point de vue, sauf si tu veux souffrir!
Le naloxone est un antidote pour les surdoses aux opiacés agonistes pur, donc je ne vois pas d'où cela devrais améliorer tes symptômes de sevrages.
. D'ailleurs, tu veux dire quoi par résiduels? tu dois savoir que la méthadone à une demie vie vraiment longue.
AMHA 8 Jours d'arrêt ce n'est rien et je ne sais pas combien tu prenais de mg par jour en méthadone, ni depuis combien de temps, mais pour ma part, cela fait longtemps que je fais en sorte, d'avoir un stock de sécurité en gélules pour tenir de longues semaines sans renouvellement de mon TSO, pour ne plus connaitre ces symptômes, qui sont pires avec un sevrage cold turkey ,et je me souviens que c'était crescendo et donc cela devenait encore plus dur après 1 semaine (entre 40 et 60 mg /j ) ou j'étais en panne de métha ou dans un endroit ou je ne pouvais pas faire autrement que de subir cette souffrance!
Si tu souhaites faire un sevrage, alors fais-le de manière dégressive , en diminuant progressivement (Comme la méthode chinoise)
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meumeuh a écrit
Zoombabouew a écrit
Si quelqu’un a une avis sur cette potentielle procédure, ou si quelqu’un peut m’indiquer où trouver plus d’informations sur ce sujet, ça me ferait plaisir !!!
Hell'O
Je vais être honnête avec toi, c'est idiot de mon point de vue, sauf si tu veux souffrir!
Le naloxone est un antidote pour les surdoses aux opiacés agonistes pur, donc je ne vois pas d'où cela devrais améliorer tes symptômes de sevrages.
. D'ailleurs, tu veux dire quoi par résiduels? tu dois savoir que la méthadone à une demie vie vraiment longue.
AMHA 8 Jours d'arrêt ce n'est rien et je ne sais pas combien tu prenais de mg par jour en méthadone, ni depuis combien de temps, mais pour ma part, cela fait longtemps que je fais en sorte, d'avoir un stock de sécurité en gélules pour tenir de longues semaines sans renouvellement de mon TSO, pour ne plus connaitre ces symptômes, qui sont pires avec un sevrage cold turkey ,et je me souviens que c'était crescendo et donc cela devenait encore plus dur après 1 semaine (entre 40 et 60 mg /j ) ou j'étais en panne de métha ou dans un endroit ou je ne pouvais pas faire autrement que de subir cette souffrance!
Si tu souhaites faire un sevrage, alors fais-le de manière dégressive , en diminuant progressivement (Comme la méthode chinoise)
Merci pour vos réponses.
Je comprends vos réserves concernant l’utilisation de la naloxone dans le cadre d’un sevrage. Toutefois, ce que j’envisage ressemble à une procédure connue sous le nom de UROD (Ultra-Rapid Opioid Detoxification, tu iras lire là dessus si ta l’intérêt).
Pour expliquer simplement, l’UROD consiste à administrer un antagoniste des opioïdes, comme la naloxone ou la naltrexone, pour provoquer un sevrage accéléré et forcer le système nerveux à s’habituer rapidement à l’arrêt d’opioïdes. Cette méthode est généralement utilisée sous anesthésie ou sédation forte pour atténuer les souffrances liées au processus. L’idée est que, même si les symptômes de sevrage sont très intenses pendant une courte période, ils sont censés être plus rapidement surmontés par la suite.
Dans mon cas, après 8 jours sans méthadone (35 mg/j avant l’arrêt), comme indiqué auparavant, je me demande si une méthode inspirée de l’UROD, mais adaptée à domicile avec des molécules comme le témazépam, la prégabaline, barbituriques voir même propofol pour limiter la souffrance, pourrait être une option pour réduire considérablement les symptômes résiduels qui me rendent la vie insupportable.
Je suis conscient(e) que l’UROD est risqué, même dans un cadre médical strict, et que la naloxone peut intensifier brutalement les symptômes de sevrage. Mais je me demande si, dans mon cas, cela pourrait m’aider à “passer un cap”, tout en considérant mon 8 jour d’arrêt.
Je serais intéressé(e) de savoir si quelqu’un a déjà expérimenté ou entendu parler d’une démarche similaire. Je ne prends pas cette décision à la légère, mais j’ai du mal à supporter la durée interminable des symptômes résiduels, autant souffrir pour une courte période (sans parler des gabaergique par dessus).
Merci pour vos avis, même s’ils diffèrent du mien.
Amicalement,
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Non, mais je connais l'UROD , d'ailleurs il y a des témoignages à la pelle sur PA
et ce n'est pas trop ce que tu veux faire, cette diablerie d'UROD c'est se faire administrer un maximum de naloxone pour atteindre un pic dans le symptôme de sevrage aigu et sous AG (et en payant des milliers d'euros si c'est fait en Israël).
Et gare au réveil et surtout la question du retour dans son environnement, c'est à cela qu'il faut réfléchir, alors que c'est faisable en "douceur"...
Sevrage des Produits psychoactifs [Psychowiki]
Arrêter la Méthadone [Psyhowiki]
Amicalement
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meumeuh a écrit
Non, mais je connais l'UROD , d'ailleurs il y a des témoignages à la pelle sur PA
et ce n'est pas trop ce que tu veux faire, cette diablerie d'UROD c'est se faire administrer un maximum de naloxone pour atteindre un pic dans le symptôme de sevrage aigu et sous AG (et en payant des milliers d'euros si c'est fait en Israël).
Et gare au réveil et surtout la question du retour dans son environnement, c'est à cela qu'il faut réfléchir, alors que c'est faisable en "douceur"...
Sevrage des Produits psychoactifs [Psychowiki]
Arrêter la Méthadone [Psyhowiki]
Amicalement
Salut à tous,
Merci encore pour vos réactions, elles m’aident beaucoup à affiner ma réflexion.
Cela fait désormais environ 10 jours que j’ai arrêté la méthadone (35 mg/j), et j’ai déjà dépassé la phase aiguë du sevrage. Mon objectif avec l’utilisation de la naloxone, comme déjà mentionné, serait d’éliminer les symptômes de sevrage résiduels, qui dureront certainement encore 1 mois et plus, au détriment d’une souffrance sévère durant 2h30.
Mon parcours global me pousse à penser que les symptômes sous l’effet de la naloxone seraient probablement moins intenses que dans une procédure UROD classique. Cela s’explique par ma consommation relativement courte d’opioïdes (environ un an malgré le fait que je me suis retrouvé à 16mg d buprenorphine) et le fait que j’ai déjà traversé les pires moments du sevrage initial. Bien sûr, je reste consciente que cette méthode comporte des risques importants.
J’ai accès à des molécules comme le propofol, les barbituriques, la prégabaline et les benzodiazépines… ce qui pourrait aider à gérer temporairement les souffrances liées à ce processus. Si je décide de tenter cette approche, ce sera avec une grande prudence et en m’appuyant sur toutes les ressources disponibles pour limiter les risques, en imitant aussi un sédation normalement fait en millieu hospitalier.
Je ne suis pas encore totalement sûre de passer à l’action, mais si je le fais, je partagerai mon expérience pour contribuer à mieux comprendre cette option.
Merci pour vos avis, même divergents. Ils me permettent de mieux peser le pour et le contre.
Amicalement,
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Zoombabouew a écrit
en imitant aussi un sédation normalement fait en millieu hospitalier
Salut,
Je t'invite quand même à la plus haute prudence dans l'"imiter" une sédation comme en milieu hospitalier !!
L'anesthésie générale n'est quand même pas un truc qu'on peut reproduire à la maison...
Même si je suis pour se réapproprier des savoirs et pour la de médicalisation, faire une anesthésie général en dehors du contexte d'hôpital où tout est milliletré et contrôlé, je ne le ferais pas !
En plus, j'entends ce que tu dis, mais je ne comprends pas : la naloxone a un effet bien plus court que la metha, je ne vois vraiment pas comment ça t'aiderait à éliminer les effets résiduels...
À la rigueur et encore, viser sur des diurétiques ou plantes censées éliminer les prods dans le corps pourrait peut être accélérer le processus...mais encore !
Car quand il n'y aura vraiment plus d'opiacés dans le corps, ça sera là que les cellules crieront famine d'opiacés...et comme ça a été dit maintes maintes fois et répété par des milliers de témoignages, une chose c'est dépasser l'horrible sevrage physique, mais une autre c'est faire face au possible PAWS et à la désillusion, créé par cette doxa prohibitionniste, quand on se rend compte que souvent la vie clean n'est pas meilleure !!
Bref, UROD et compagnie peut-être ça fait rêver, mais ça reste illusoire dans la plupart des situations.
Si on a commencé à ne pas pouvoir se passer d'une molécule, ce n'est pas parce qu'on est bêtes et on a pas assez de volonté pour s'arrêter, mais car cela nous amène des vrais bénéfices ! Et tant qu'on ne reconnaît pas cela, je vois ça difficile de s'en passer en un claquement de doigt, d'autant plus par des procédés pas très fiables déjà en milieu hospitalier, mais encore plus incertains et possiblement dangereux si reproduits sans les moyens nécessaires pour en assurer la rigueur (déjà toute relative à la base, comme je disais).
Bon courage, renseigne toi bien avant de te lancer dans des procédés douteaux !!
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cependant a écrit
Zoombabouew a écrit
en imitant aussi un sédation normalement fait en millieu hospitalier
Salut,
Je t'invite quand même à la plus haute prudence dans l'"imiter" une sédation comme en milieu hospitalier !!
L'anesthésie générale n'est quand même pas un truc qu'on peut reproduire à la maison...
Même si je suis pour se réapproprier des savoirs et pour la de médicalisation, faire une anesthésie général en dehors du contexte d'hôpital où tout est milliletré et contrôlé, je ne le ferais pas !
En plus, j'entends ce que tu dis, mais je ne comprends pas : la naloxone a un effet bien plus court que la metha, je ne vois vraiment pas comment ça t'aiderait à éliminer les effets résiduels...
À la rigueur et encore, viser sur des diurétiques ou plantes censées éliminer les prods dans le corps pourrait peut être accélérer le processus...mais encore !
Car quand il n'y aura vraiment plus d'opiacés dans le corps, ça sera là que les cellules crieront famine d'opiacés...et comme ça a été dit maintes maintes fois et répété par des milliers de témoignages, une chose c'est dépasser l'horrible sevrage physique, mais une autre c'est faire face au possible PAWS et à la désillusion, créé par cette doxa prohibitionniste, quand on se rend compte que souvent la vie clean n'est pas meilleure !!
Bref, UROD et compagnie peut-être ça fait rêver, mais ça reste illusoire dans la plupart des situations.
Si on a commencé à ne pas pouvoir se passer d'une molécule, ce n'est pas parce qu'on est bêtes et on a pas assez de volonté pour s'arrêter, mais car cela nous amène des vrais bénéfices ! Et tant qu'on ne reconnaît pas cela, je vois ça difficile de s'en passer en un claquement de doigt, d'autant plus par des procédés pas très fiables déjà en milieu hospitalier, mais encore plus incertains et possiblement dangereux si reproduits sans les moyens nécessaires pour en assurer la rigueur (déjà toute relative à la base, comme je disais).
Bon courage, renseigne toi bien avant de te lancer dans des procédés douteaux !!
Bonjour,
Merci beaucoup pour votre avis ! Je comprends votre scepticisme, car je le partage en partie. Ce n’est pas pour rien que cette conversation existe, et je ne prends pas cette décision à la légère. J’aimerais pouvoir trouver une autre méthode pour atteindre un état confortable rapidement.
Pour information, il y a tout de même une différence entre un UROD en milieu hospitalier et ce que je souhaite pratiquer. La différence réside dans le fait que je n’ai plus de méthadone dans mon organisme : le sevrage aigu est derrière moi. J’envisage aussi également un potentiel PAWS (syndrome de sevrage prolongé), d’où mon intérêt pour tenter cette méthode. Mon objectif est d’induire une réaction brutale dans mon organisme afin qu’il puisse mieux fonctionner par la suite. Je ne souhaite, ni ne peux, pratiquer une anesthésie générale chez moi ; mon objectif est de m’approcher d’une sédation forte.
Pour ceux qui ne connaissent pas la différence entre une sédation forte et une anesthésie générale :
- La sédation forte réduit significativement la conscience (comme avec la kétamine ou d’autres sédatifs/dissociatifs, où l’on se sent dans un état proche du rêve).
- L’anesthésie générale, en revanche, entraîne une perte totale de conscience et nécessite une assistance médicale pour surveiller et maintenir les fonctions vitales, comme la respiration et la circulation sanguine.
Enfin, vous avez raison : cette méthode visant un arrêt brutal et durable des opioïdes est malheureusement utopique pour la majorité des personnes souffrant d’un trouble lié à l’usage des opioïdes (TUO).
Pour ma part, je consomme principalement par ennui. Mon intérêt pour un sujet ou une personne s’estompe rapidement, bien trop vite. Je ne suis certainement pas le seul sur ce forum à être à haut potentiel intellectuel (HPI) et à consommer par ennui. Stimuler directement son système de récompense peut sembler efficace à court terme, mais c’est une solution qui mène au vide. Cela entraîne souvent une consommation accrue de substances pour éviter de se sentir mal, au prix d’une solitude croissante et d’un isolement insoutenable qui ne vous aidera pas à arrêter !!
Heureusement, je suis encore jeune et j’agis avec l’espoir d’un futur moins ennuyeux et plus enrichissant. Pour y parvenir, je dois finir mes études. La méthadone, malheureusement, ne me permettait pas d’avoir ce rythme de vie. En effet :
- Elle entraînait des symptômes de sevrage après 18 heures (prise à jeun).
- Elle m’obligeait à me rendre presque quotidiennement à la pharmacie, qui n’ouvre qu’à 9 heures, à cause d’un médecin peu compréhensif.
- Je n’avais pas d’autre choix viable, car la buprénorphine me provoquait des nausées constantes.
Cette situation était incompatible avec mes objectifs. Aujourd’hui, j’ai la motivation d’arrêter et de passer à autre chose, pour me stimuler dans un travaille qui m’intéresse!!
Merci encore pour vos remarques très pertinentes !!
Amicalement,
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Zoombabouew a écrit
J’aimerais avoir vos avis sur l’auto-utilisation de la naloxone dans le but d’atténuer ou d’éradiquer les symptômes de sevrage résiduels. J’ai à disposition du prégabaline, du témazépam, du chlordiazépoxide, de la clonidine… Je peux même me procurer facilement du propofol et des barbituriques.
Salut, j'ai par le passé fait un sevrage de 12mg de méthadone en clinique, je vais t'apporter mon témoignage.
Lors de mon passage dans la clinique, on m'avait prescrit quelques médicaments pour atténuer les symptômes mais aucun n'a vraiment bien fonctionné. (Paracétamol, Catapressant, Loxapac, Tercian, Thiocolchicoside, Vogalène, Imodium)
Pour mon retour chez moi on m'avait fait une ordonnance de DAFALGAN, ADARTREL, ZOPICLONE & TERCIAN, je prenais les médocs, mais sans voir de réelle différence.
Ce que je peut en conclure de ma propre expérience, c'est que rien ne fonctionne vraiment, je prenais les médicaments pour "prendre quelques choses" c'était plus psychologique qu’autres choses...
J'ai donc attendu 6 mois que les symptômes résiduels disparaissent, mais ils n'ont pas disparu, et j'avais le pressentiment qu'ils ne disparaîtrait jamais. Ne souhaitant pas vivre le restant de mes jours à prendre plus de médicaments qu’initialement, (parce que oui, à la base je prenais 1 gélules de méthadone par jour et après mon sevrage je prenais 4 fois plus de médicaments...) j'ai pris la décision de demander à mon médecin de me re-prescrire de la methadone.
Tous mes symptômes ainsi que le PAWS ont été atomisé par la prise de 1 gélule de méthadone !
Je sais bien que ce n'est pas la réponse que tu attends, tu cherches une solution pour te soulager, mais personnellement, la seule solution qui fonctionne à 100% c'est la prise d'un TSO et particulièrement la méthadone.
kaneda
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Zoombabouew a écrit
- Elle entraînait des symptômes de sevrage après 18 heures (prise à jeun).
Est-ce que tu as fais une méthadonemie résiduelle ? C'est un examen médical (une prise de sang) faite 24H après la dernière prise de méthadone, qui mesure le taux sanguin de methadone.
Au dessous d’un certains seuil, tu resent les symptômes de sevrage.
Moi j'étais à 125μg/L après 24H, je suis metaboliseur rapide, je dois prendre ma methadone en 2 fois. La fourchette thérapeutique est comprise entre 400 et 500μg/L.
Vu que les médecins ne nous croient pas toujours (euphémisme) et ne prennent pas nos ressenti sérieusement, si tu es metaboliseur rapide, la méthadonemie leur clouera le bec !! C'est très important d'avoir la bonne posologies, perso je milite pour la généralisation de la méthadonemie pour tout PUD prenant un TSO methadone.
kaneda
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Zoombabouew a écrit
- Elle entraînait des symptômes de sevrage après 18 heures (prise à jeun).
- Elle m’obligeait à me rendre presque quotidiennement à la pharmacie, qui n’ouvre qu’à 9 heures, à cause d’un médecin peu compréhensif.
- Je n’avais pas d’autre choix viable, car la buprénorphine me provoquait des nausées constantes.
Salut,
Si ta motivation pour arrêter est dans la volonté de dépasser des contraintes logistiques, je crois qu'il y a bien d'autres solutions que le sevrage abrupt.
Certes, tout dépend du prescripteur/centre.
Ça fait combien de temps qu'on te prescrivait de la metha ?
Car même si c'est "normal" qu'il y a une induction avec une délivrance quotidienne, celle ci ne devrait durer qu'une semaine environ...
Ce n'est pas du tout normal qu'après ce temps, on t'oblige à une devivrance quotidienne. Et les médecins/i fermiers devraient entendre que cela n'est seulement bien chiant, mais c'est aussi incompatible avec bien des tafs.
Je crois qu'il faut se sentir légitimes à avancer des besoins de ce type ! Les csapa n'ont pas à nous infantiliser avec des délivrances non adaptées, sous prétexte qu'un'"tox" ne sait pas se contrôler...
Après certes, si on demande deux fois sur trois un chauvauchement le médecin peut s'interroger si le tso convient (et si c'est au bon dosage), mais pour moi mettre des bâtons dans les roues aux gens ne devrait pas faire partie de l'accompagnement.
Mais encore une fois, j'ai remarqué que si on part "coupables", c'est bien plus difficile faire entendre calmement ce qui devraient être non seulement des droits, mais également les bases pour une alliance thérapeutique saine.
J'ai vu des structures faire preuve de flexibilité, en cherchant des solutions, même en contexte rural où c'est le désert médical etc, pour que la délivrance convienne à la personne...mais cela souvent ne marche que si on est " droits dans ses bottes", dans le sens que dans mon expérience j'ai vu que si je n'étais pas la première à me croire légitime à avancer des demandes, ça ne marchait pas...
Concernant la durée des effets, je ne peux que rejoindre Kaneda.
Sinon, concernant l'ennui et les bénéfices que tu trouvais dans la conso, as-tu consulté par rapport au diagnostic de HPI ? Est-il en lien avec un TDH ? Car je sais vie que parfois les opis sont une merveilleuse solution à des problèmes qu'à la base n'ont rien à voir et ça serait illusoire pour moi penser de se "débarrasser" des opis sans apporter d'autres réponses
Et par rapport à ta demande initiale, j'aurais envie de dire que c'est un vieux sujet. Pleins de personnes révéraient d'un processus miraculeux pour ne pas vivre le manque. Mais hors discours vendeur de rêves comme l'UROD (à propos de son efficacité, pas vraiment de preuves !), celui-ci n'existe pas vraiment, sinon on le serait.
Par contre, il y a pas mal de témoignages sur l'utilisation de la ké dans le sevrage d'opis. Sans forcément aller en sédation profonde, certaines personnes remarquent une vraie amélioration de leurs symptômes/moral etc (je te laisse chercher).
Voilà voilà
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Zoombabouew a écrit
a écrit
- Elle entraînait des symptômes de sevrage après 18 heures (prise à jeun).
- Elle m’obligeait à me rendre presque quotidiennement à la pharmacie, qui n’ouvre qu’à 9 heures, à cause d’un médecin peu compréhensif.
- Je n’avais pas d’autre choix viable, car la buprénorphine me provoquait des nausées constantes
Salut
Oui à moi aussi le sub m'a donné des nausées alors que je taper 2gr mini de brown par jour mais ça n'a duré qu'une période mais je pense que tu devrais écouter kaneda pour faire une Méthadonemie résiduelle pour être sûr si tu a un métabolisme rapide ou pas. Si oui une prise fractionnée pourrait être une solution hors sevrage.
Amicalement
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kaneda a écrit
Zoombabouew a écrit
• Elle entraînait des symptômes de sevrage après 18 heures (prise à jeun).
Est-ce que vous avez fait un test de méthadonémie résiduelle ?
Moi, j’étais à 125 μg/L après 24 heures, étant un métaboliseur rapide, je dois prendre ma méthadone en deux prises. La fourchette thérapeutique se situe entre 400 et 500 μg/L.
Vu que les médecins ne nous croient pas toujours (euphémisme) et ne prennent pas nos ressentis au sérieux, si vous êtes métaboliseur rapide, la méthadonométrie pourra les convaincre !
kaneda
Non, malheureusement je n’ai pas fait ce test ! Et pour ce que vous dites dans votre message précédent, je comprend parfaitement ce que vous voulez dire. Si l’utilisation de mes nombreuses prescriptions pour l’effet de sevrage doit persister pour le maintien de mon fonctionnement, je réessaierai certainement un TAO. Mais après deux semaines de sevrage, je me sens déjà beaucoup mieux, du moins pour les symptômes physiques !
Quant à vous, après six mois, certains de vos symptômes de sevrage persistaient-ils ? Lesquels ? J’imagine que, comme mentionner par vous, c’est le côté psychologique qui est derrière tout cela ? Il me semble que le sevrage aux opiacés doit forcément s’arrêter après l’arrêt que cela prennent 1 ou 3 mois ! Peut être que c’est la durée de la prise d’agoniste opioides qui détermine cela ?
Enfin, Keneda, vous qui métabolisez trop rapidement la méthadone et qui avez dû diviser vos prises, pouvez-vous me dire si il suffit de diviser le même dosage en deux, ou s’il est nécessaire d’augmenter le dosage quotidien total en plus d’augmenter le nombre de prises ? Merci pour ton témoignage, cela pourrait m’être bien utile !!!
cependant a écrit
Certes, tout dépend du prescripteur ou du centre.
Cela fait combien de temps que vous êtes sous méthadone ?
Car, même si c’est “normal” d’avoir une induction avec une délivrance quotidienne, celle-ci ne devrait durer qu’environ une semaine. Ce n’est pas du tout normal qu’après ce délai, on vous oblige encore à une délivrance quotidienne. Les médecins et pharmaciens devraient comprendre que cela est non seulement contraignant, mais aussi incompatible avec beaucoup de métiers.
Vous avez raison, c’est totalement dérisoire de demander à quelqu’un de se rendre à la pharmacie cinq jours sur sept. Mon médecin pouvait me laisser repartir avec ma méthadone, mais seulement pour deux jours maximum par semaine, ce qui n’a aucun sens. Je pense que tout patient cherchant un TAO veut simplement pouvoir gérer sa vie sans devoir chercher des solutions non médicalisées. Les médecins ont du mal à comprendre que l’objectif n’est pas de se défoncer, mais de se stabiliser, ont peut tout dé défoncée d’une manière ou d’une autre !!
Concernant la durée de mon précédent TAO, cela faisait environ 10 mois que je prenais de la méthadone (35 mg), et avant cela, j’étais sous buprénorphine pendant plus d’un an. L’échec de la buprénorphine pourrait expliquer l’attitude restrictive de mon médecin. Cependant, j’ai demandé de la morphine à libération prolongée pour limiter les effets secondaires, mais cette demande a été rejetée. Je comprends les doutes des médecins face à un patient présentant un TUO, mais je trouve que rendre un traitement plus difficile ne fait qu’aggraver la situation.
Concernant mes raisons de consommation, mon HPI est diagnostiqué et j’ai des traits de TDA, bien que non suffisants pour un diagnostic clair. Je comprends mes raisons et je suis suivi par des experts. Je sais que ce ne sera pas facile d’arrêter, mais c’est nécessaire.
Je vais aussi explorer les effets de la kétamine et d’autres dissociatifs pour le sevrage des opioïdes, comme vous l’avez suggéré. Merci toujours aussi pertinent !!
meumeuh a écrit
Oui, moi aussi le Subutex m’a donné des nausées, alors que je prenais 2 g minimum de “brown” par jour, mais ça n’a duré qu’une période. Je pense que vous devriez suivre l’idée de Kaneda et faire un test de méthadonémie résiduelle pour être sûr de votre métabolisme rapide ou non. Si c’est le cas, une prise fractionnée pourrait être une solution, hors sevrage.
Amicalement
Je trouve que ce sont des produits tellement favorisés par certains médecins (méthadone et buprénorphine) qui font partie des pires opioïdes, surtout la buprénorphine… Oui, l’idée de Kaneda est vraiment intéressante. J’espère que si je retourne vers un TAO, l’échec simple de la méthadone sera suffisant pour me proposer un autre traitement. Mais je garde ça en tête, car avec eux, on ne peut jamais savoir !
Merci pour votre aide et vos conseils pertinents !
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Zoombabouew a écrit
Quant à vous, après six mois, certains de vos symptômes de sevrage persistaient-ils ? Lesquels ? J’imagine que, comme mentionner par vous, c’est le côté psychologique qui est derrière tout cela ? Il me semble que le sevrage aux opiacés doit forcément s’arrêter après l’arrêt que cela prennent 1 ou 3 mois ! Peut être que c’est la durée de la prise d’agoniste opioides qui détermine cela ?
Salut, non le sevrage ne prend pas forcément fin après 1 ou 3 mois. Après 6 mois le symptôme qui persistait était le PAWS = Post Acute Withdrawal Syndrome ou en Français dans le texte : le Syndrome Prolongé de Sevrage.
C'est un ensemble de symptômes à supporter H24, qui étaient pour moi :
- Fatigue +++ (même avec 12H de sommeil)
- Energie variable
- Anxiété
- Jambes sans repos
- Anhédonie
Bref, une vie sans intérêt qui m'obliger à prendre pleins de médoc pour essayer de contrer ces effets mais sans aucun succès...
Je ne sais pas si la durée de la prise d'opiacés est en corrélation. Il y a longtemps, bien avant d'avoir un TSO, après un énième arrêt, j'avais déjà les mêmes symptômes mais à l'époque le PAWS n'était pas reconnue.
C’est d'ailleurs toujours le cas en France, c'est moi qui ai parler du PAWS à mon médecin et non l'inverse comme la logique le voudrait.
C'est pour ça que je n'ai jamais rien attendu des médecins addictos, hormis ma prescription de méthadone, je préfère gérer moi-même ma vie.
Zoombabouew a écrit
...pouvez-vous me dire si il suffit de diviser le même dosage en deux, ou s’il est nécessaire d’augmenter le dosage quotidien total en plus d’augmenter le nombre de prises ? Merci pour ton témoignage, cela pourrait m’être bien utile !!!
Ça dépend de chacun, mais si tu veux un exemple :
Quelqu'un qui prends 100mg le matin mais ça tient pas 24H. Une solution peut-être de prendre 60mg le matin et 20mg le soir ou 60mg le matin et 40mg le soir.
kaneda
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Zoombabouew a écrit
J’espère que si je retourne vers un TAO, l’échec simple de la méthadone sera suffisant pour me proposer un autre traitement.
Salut! Tu pensais à quoi comme alternative ?
Perso j'ai de la morphine comme TSO et je m'y retrouve, sachant que c'était mon opioïde de référence avant prescription, donc on peut parler de substitution du marché noir par la prescription, et c'est clair que ça apaise de pas avoir à courir après du prod
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Zoombabouew a écrit
Je trouve que ce sont des produits tellement favorisés par certains médecins (méthadone et buprénorphine) qui font partie des pires opioïdes, surtout la buprénorphine…
Aïe ! Cette phrase stigmatise toutes les personnes qui ont un Traitement de Substitution au Opiacés (TSO) et qui prennent quotidiennement ces médicaments pour vivre normalement.
S'il te plaît, évite les phrases du genre : "les pires opioïdes" ; pour moi c'est l'inverse, la méthadone fait partie des meilleurs opioïdes disponibles sur le marché des TSO.
kaneda
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kaneda a écrit
Zoombabouew a écrit
Je trouve que ce sont des produits tellement favorisés par certains médecins (méthadone et buprénorphine) qui font partie des pires opioïdes, surtout la buprénorphine…
Aïe ! Cette phrase stigmatise toutes les personnes qui ont un Traitement de Substitution au Opiacés (TSO) et qui prennent quotidiennement ces médicaments pour vivre normalement.
S'il te plaît, évite les phrases du genre : "les pires opioïdes" ; pour moi c'est l'inverse, la méthadone fait partie des meilleurs opioïdes disponibles sur le marché des TSO.
Kaneda
Pour moi, c'est surtout le Subutex (Buprénorphine) qui m'a permis, il y a environ 15 ans, de reprendre ma vie en main et de retrouver une vie "normale". En effet, après 7 ans à consommer de la rabla (sauf quand je montais aux pays, la plupart du temps elle était coupée à un point où 1 g me faisait 2 à 3 traces), avec ''Les pires opiodes'' je n'avais plus besoin de courir à droite et à gauche, et aussi pour anticiper afin de ne pas me retrouver à court de came
Ce n'était pas facile, à cette periode sutout quand j'avais un CDI, une petite amie qui voulait s'installer dans mon appartement et qui n'aimait pas les toxicos meme si elle aimait bien taper ma coke ...
Donc, que ce soit les pires opioïdes que tu aurais eu okay mais s'il te plait n'en fais pas une généralité car pour moi ce fut tout le contraire!!
Amicalement
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Merci Grenado pour cette info.
J'avais lu, il y a fort longtemps, sans retrouver malheureusement la source d'une utilisation abusive en contexte répressif de la naloxone aux US : la naloxone était administré pour voir si la personne était dépendante des opiacés. Ceux qui ne l'étaient pas, ça ne leur faisait rien, alors que les autres ça les mettait grave en manque.
Aurais-tu des infos sur cette utilisation (que dans mon souvenir était plutôt en gardav dans les années "héroïne" 70/80) ?
Comment serait il utilisé dans les post-cures ?
Car le Vivitrol c'est plutôt de la naltodextrone, qui est préconisé, même si pas tellement utilisé, en France aussi pour la dépendance aux opis et à l'alcool...
Dernière modification par cependant (27 décembre 2024 à 14:00)
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Salut,
En France aussi en Caarud par ex. Mais j'ai vu qu'au US/Canada des personnes ont bien en vue un kit naloxone (d'ailleurs pas systématiquement en psycht nasal, parfois en IM comme le prenoxad) dans la rue.
À PA on se bat pour l'accès facile à toutes les formes de naloxone!
La naltrodextrone c'est plutôt pour le maintien de l'abstinence plus que pour le sevrage en soi, en mode "dissuasif" (mais effectivement qui diminuerait l'envie aussi).
Mais on s'éloigne un peu de la discussion sur l'utilisation de la naloxone –pour moi assez kamikaze – afin d'accélérer le sevrage...
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