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Ar75 a écrit
Bonjour à toutes et à toutes,
Je suis la pour avoir un peu de conseils et du réconfort,
Je suis actuellement en sevrage progressive de la buprenorphine suite à 4 ans d’addiction au tramadol entre ( 400/800)/j je suis suivi en CSAPA j’ai commencé à 2 mg du bup puis monter à 7 mg pour me defoncer ( vraiment con ) suite à ça je me suis rendu compte que j’étais entrain de m’enfoncer de plus en plus donc declic je décide d’arrêter et de baisser progressivement je suis passer en 1 mois environ a 0.8mg/j et la je dors plus et morale a 0 ,
J’ai besoin de quelque conseil ou même un peu de soutien cela me ferait beaucoup de bien et je me demande aussi que si c’est plus facile d’arrêter le tramadol ou la buprenorphine car j’ai vu sur ce forum que la bup ça accroche beaucoup
Merci de vos réponses
Salut
Ton sevrage est beaucoup trop rapide passer de 7 mg à 0.8 mg en 1 mois c'est très très difficile à titre d'exemple j'étais à 8 et je baisser de 1 par mois mon sevrage a la buprénorphine à duré 8 mois exactement.
Oui le subutex est dur à arrêter car c'est un tso qui normalement est un traitement de substitution au opiacés généralement les gens le garde à vie comme la methadone.
J'ai entamé mon sevrage avec une prescription de laroxyl anti depresseur, je sais pas si ça m'a aidé mais actuellement je prend plus rien depuis presque 3 mois.
Javais essayé plusieurs fois d'arrêter à la dur quand je consommais de la codéine.
J'ai foiré 3 fois et oui le sevrage a la dur est pas fait pour moi .
A voir ton parcours tu va trop vite ça ne m'étonne pas que tu te sente pas bien .
Mon conseil serait de reprendre ta buprénorphine à un dosage ou tu te sens bien et si tu le désires de diminuer très très lentement.
Bon courage à toi .
Dantes
Dernière modification par @Dantes@ (26 mars 2025 à 08:23)
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Dernière modification par Zazou2A (11 avril 2025 à 16:12)
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filousky a écrit
Le conseil que te donne @Dantes@ est excellent. Depuis 16 ans que je suis modérateur substitué à la méthadone, nous avons eu dans l'équipe plusieurs modérateurs qui étaient un peu trop pressés dans la diminution en vue de l'arrêt du Subutex ou de la méthadone ou bien dans un mésusage mettant par terre les bénéfices espérés par ce TSO.
Comme nous nous voyons physiquement 2 fois par an pour un gros WE (du vendredi au lundi matin) ces rencontres permettent des échanges poussés entre modérateurs. Pierre en est témoin, j'ai à plusieurs reprises retrouvé le (la) copin(e) dans un état déplorable, anxieux, démoralisés, d'une négativité très forte. À chaque fois, il y avait un gros souci, soit de vitesse de diminution, soit de mésusage, soit d'envie d'arrêter sans aucune raison valable.
J'ai donc pris dans un coin pour une petite demie-heure, le (la) collègue en mauvais état, discuté avec de la qualité de la motivation ainsi que du côté auto-punissant de leur mal-être. 9 sur 10 m'ont écouté et ont remonté leur dosage jusqu'au palier auquel tous les effets secondaires de la diminution trop rapide s'estompent de suite.
Je me souviens très bien de trois et oublie certainement quelques une(e)s.
Le conseil était de rester à ce plateau stabilisé pendant quelques mois, de reprendre la réflexion sur les avantages et les inconvénients engendrés par ces TSO et si la volonté (souvent disparue) de diminuer pour aller vers un sevrage était encore présente, ils ont changé le calendrier pour une descente très douce ou bien une acceptation de la maintenance sans objectif de sevrage.
Quelques un(e)s sont restés des amis fidèles et beaucoup ont reconnu que mon intervention les avait sorti de l'ornière douloureuse dans laquelle ils se trouvaient.
Souvent, ces usagers étaient de 30 à 40 ans plus jeunes que moi et certain(e)s considéraient les TSO comme des joujoux avec lesquels on peut s'amuser ! Grossière erreur, au moins dans les débuts, même si une fois compris et inclus dans le fonctionnement physiologique du corps, il y a toujours moyen de se faire du bien.
Les remontées ont été à chaque fois de l'ordre de 10 mg de méthadone flippé > 40 mg minimum et voir le sourire revenir dans un visage que je n'ai connu que fermé et froid, ça me fait chaud au cœur.
Avec ces traitements TSO qui n'existaient pas en France avant 1996 je crois, nous sommes passés du côté des puds ayant la chance de porter un parachute et un parachute de secours en cas d'amour foudroyant pour l'opium et ses dérivés (j'en fais partie).
Les addictologues prescripteurs ne peuvent pas connaître comme nous, usagers qui avons exploré toutes les dimensions et conséquences du confort que ces produits nous amènent.
Amicalement
Fil
J'espère pouvoir participer un jour à un de ces week-ends!
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Ar75 a écrit
Bonjour tout le monde alors je suis enfin stabilisé à 0,8 et je compte baisser encore ,
Je me pose des questions sur la fin du traitement et je le dis de passer sur un opioide faible par exemple repasser au tramadol faible dosage ou à la codéine pour adoucir le manque j’aurais besoin de vos conseils
Salut
Moi pour descendre le plus bas possible sur la fin je mettais 0.4 mg de buprénorphine avec 20 ml de sérum psy dans un spray nasal cela correspond à 20 pulvérisations que tu peux enchaîner sur 2 jours 10/jours et ainsi de suite .
Dantes
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