[ Première fois ]

Gestion SPEED/TRAVAIL

Salut,

je crois que ça dépend vraiment de chacun (y compris son équilibre neurobiologique, ex si troubles de l'attention, etc) car personnellement le speed ce n'est pas du tout, du tout ma drogue de prédilection en contexte de "performance" et encore moins pour les tâches intellectuelles !

Sur moi, le speed, ça me speede justement, j'arrive pas trop à tenir en place et en conséquence pas du tout à me concentrer sur une tache genre écrire, lire, penser, coder, etc.
Par contre, ça me donne une pêche de ouf pour bouger, parler (avec l'impression d'avoir les idées assez claires et arriver à m'expliquer), mais j'ai une bonne tendance à l'éparpillement et à la précipitation (j'ai fait quelques conneries en faisant des réparations sous speed, par exemple).

Le côté coupe faim et anti-sommeil est assez prononcé sur moi, alors difficile le conjuguer à un rythme de travail "normal" en plus, car même si les effets euphoriques s'effacent assez vite sur moi l'effet plateau et de tension (nerveuse, musculaire, etc) prends du temps à partir.

C'est pour quoi c'est une drogue que j'aime bien en festif (concerts, soirées, etc) ou en travaillant par exemple dans la restauration (service au bar /cuisine) dans des tâches assez répétitives et avec besoin de parler aux autres...

Ne sachant donc pas les effets que ça peut avoir sur toi (car en effet, il y a aussi des gens qui témoignent d'une meilleure concentration et d'une impression de performances intellectuelles plus élevés) je te déconseille d'essayer avant une épreuve importante ou dans un contexte où t'as des enjeux importants liés au travail que tu dois faire.
Il serait mieux, à mon avis, de tester dans un contexte sans impératifs pour voir ce que ça donne.

Après ça doit dépendre des doses aussi, j'avoue je ne sous-dose pas, peut-être que des microdoses peuvent avoir des effets plus concentrant ?
En tout cas, la Rdr conseille toujours de commencer par des petites doses au début et possiblement tester son matos (tests colorimétriques, en CAARUD, etc) pour avoir une idée de ce qu'on va prendre (mais j'avoue, moi ça ne m'arrive que rarement, mais bon c'est souvent par des gens qui ont déjà testé le produit et peuvent me dire si c'est particulièrement fort ou pas).

Je ne peux pas donc te conseiller de dose, d'autant plus que je ne connais pas ton produit

Et encore un point. Pour moi le speed ça me donne la pèche, mais je le paye après avec une redescente où je perds toute énergie (voire je déprime, ça dépend aussi si je couple à l'alcool, mais bon). Du coup, pour une utilisation au taf, gaffe au fait que ça pourrait donner envie d'y revenir à cause de la fatigue post-conso...

Et naturellement, même si ça coupe la faim, le fait de manger aide à garder des bonnes performances intellectuelles, alors il vaut mieux pas oublier de bouffer (même peu, de préférence quelque chose de sain qui passe bien) et de s'hydrater correctement.

Voilà, voilà pour mon expérience :)

Yop
Je t'apporte témoignage de mon expérience
Je prends régulièrement des amphétamines dans un but d optimisation, ou parfois juste pour réussir à tenir dans des périodes d épuisement professionnel. Je suis un cadre ressemblant aux conseils donnés ci dessus: manger, s hydrater, dormir, maintenir ces 3 réponses a des besoins fondamentaux. J évite les prises tardives en journée si pas nécessaires. Pour ma part, ça me permet de pas dormir si je veux ou ai besoin, par contre ça m empêche pas de m endormir si je veux me coucher, alors que d autres Stim me laissent une stimulation résiduelle m empêchant le sommeil. En cela, je trouve l amphétamine plus fonctionnelle que d autres stims
J ai une tolérance élevée, et pas envie d' indiquer mes dosages ici. Ce qui m aide à tenir le cadre c est d avoir une qualité de speed constante, et des "fenêtres" de vacances où se reposer lâcher prise.

Quand les périodes de conso sont longues, j arrive à redescendre en dosage assez finalement, mais arrêter juste quelques jours plus difficilement, les symptômes majeurs de sevrage chez moi sont l irritabilité et la dépression, pas de manque qui aurait un rapport avec un sevrage opiacé. D ou l importance pour moi d avoir une "fenêtre" de repos en vue pour les périodes d arrêt quand devenu trop régulier. Et finalement, l'importance de mon environnement social pour que je puisse agir sur mes consos. Après c est plus pour faire baisser la tolérance et réduire les risques toxiques liés à la conso chronique et l augmentation de la tolérance. Je consomme plus ou moins régulièrement depuis maintenant longtemps, et n'ai pas de souhaits d arrêt définitif à ce jour.
Un risque pour moi pour qui voudrait rester occasionnel de cette association intellect (travail, sexe, ...)+amphet est un ressenti de performance (car le gain objectif est plus hypothétique) et/ou d émulation peu retrouvable sans les amphétamines, ce qui amène à renouveler l expérience. . Mais j y trouve aussi indéniablement des bénéfices, et remercie cette molécule de m avoir permis de faire des choses que je ne me serai jamais autorisé ou que je n' aurai jamais pu faire sans elle, et que je ne regrette pas.
Quelque part entre l hédonisme et l autoprescription thérapeutique, mais clairement dans la dépendance

StimHead

Dernière modification par Plotchiplocth (30 novembre 2021 à  14:56)