Bah nous ne sommes pas médecins addicto ni psychiatres donc ici nous ne pouvons que t'apporter des témoignages et des infos recoupées.
L'utilisation du
Tercian à de tels dosages (300 mg) pour un
sevrage d'
opiacés est surtout (uniquement ?) utilisé en milieu psychiatrique. Je ne sais pas si le
Tercian à lui seul, même à ces dosages, est réellement efficace pour faire aboutir un
sevrage. Les critiques sont parfois virulentes sur le
Tercian. Il est certain que c'est un
neuroleptique qui, à des dosages plus faibles, et associé à une ou des benzo, (et pas n'importe lesquelles) peut aider. Ses effets sédatifs peuvent combler les troubles du sommeil.
Quelques liens à lire sur le forum et ailleurs :
http://www.rvh-synergie.org/troubles_ps … omanie.htmhttp://www.psychoactif.org/forum/viewto … 691#p49691http://www.psychoactif.org/forum/viewto … 120#p54120http://www.psychoactif.org/forum/viewto … 089#p17089Les interventions de "prescripteur" à ce sujet confirment bien l'utilisation du
Tercian à forts dosages en milieu psy. Reste à savoir ce qu'on propose à ton ami à sa sortie comme suivi thérapeutique et psychologique ?
En outre si le
Tercian à de faibles dosages n'est pas incompatible avec les
opiacés dont la
buprénorphine, à 300 mg (et combien de Sub ?) je pense que c'est très risqué qu'il s'injecte son
Subutex. Perso, j'ai eu du
Tercian (en période d'HP à raison de 2-3 x 25 mg par jour maximum, pendant quelques jours seulement, et pour un
sevrage de
Valium) ; ensuite sur plusieurs mois à raison de 50 puis 25 mg par jour ; le tout en étant sous
méthadone. Je n'ai eu aucun souci. Le
Tercian à ces dosages m'a aidé durant ma courte hospitalisation. Lorsque je suis sorti, j'en prenais déjà moins. En tant que
neuroleptique antipsychotique, il a rempli son rôle au niveau de l'anxiété, de l'agitation, des pensées, etc.
Sorti de ces considérations, il n'empêche que si ton ami a toujours envie de taper, ce
sevrage semble être un échec. D'autant plus cuisant s'il doit par la suite se sevrer du
Tercian. Avis perso qui n'engage que moi. Il faudrait l'avis d'un psychiatre ayant déjà pratiqué ce genre de traitement pour nous éclairer et l'avis de prescripteur sur la question.
Tout dépend également quelles sont ses motivations et les causes de cette hospitalisation dans son ensemble... Est-ce qu'il serait envisageable qu'il passe sous
méthadone pour la compulsion au shoot ? D'avoir un traitement complémentaire ?
Et pour finir (désolé pour la longueur), je pense qu'il serait important qu'il parle de ses envies (non réalisées, donc il n'y a pas péril, mais en restant circonspect bien sûr pour éviter une camisole chimique encore plus lourde et pas forcément efficace) aux soignants. Si l'objectif de l'hospitalisation n'est pas atteint, c'est que quelque chose n'a pas fonctionné.