d'abord vous commencer à couler du nez;un goutte à goutte qui devient un filet puis ce filet grossit en même temps que vos espoirs de vous lever de ce padoc puant s'amenuisent...pas d'espoir parce que pas de
came en vue!
comme le nez coule, la peau elle se rétracte sous les flots de sueurs puantes puis les tremblements de froids qui lui donnent la chair de poule..cela de façon successive...chaud - froid; chaud -froid....intenable litanie d'un corps qui se vit comme en voie de décomposition...
Les jambes elle, n'obéissent plus qu'à elle même ; ells vont et viennent dans des mouvements désordonnées, elles s'élancent vers des voiens lointaines qui nous font croire qu'elles vont y aller sans nous
et le ventre!!! lui se tord et se retord...il vous secoue et participe de la débacle générale pour vous jeter d'urgence sur les wc qu'il faut impérativement laisser libre sous peine de se voir souiller ses jean's , ses pieds, le sol bref, une horreur de plus ...sans parler de l'odeur qui semble venir du trou des toilettes et non du votre!!!
Et alors ce mélange délictueux venant de soi, de ce corps soulevé, transperçé de douleurs , de crampes, de maux de toutes sortes, de maux rampants sous la peau, les os comme brisés, les gestes rendus impuissants , ce corps disais je , deviens notre temple de la haine! Haine de soi, haine de celui qui n'a pas voulu avancer la dose qui nous aurait sauver de ce terrible naufrage, haine aussi de ce produit qu'on aime tant: notre
héroine!
heroine de notre vie, de nos rêves ,de nos humeurs.....
Sans Elle, sans l'
héro, nos corps se meurt
sans Elle, notre âme s'étiole
Sans Elle, nous gisons là , les yeux dans un vide sidérant, en attendant la prochaine salve du corps, qui lui se bat, se défend, se déchire , contre l'ami ennemi qui n'est pas là au rendez vous
mais
soudain la sonnerie du portable chante.....
Dernière modification par bighorsse (23 février 2010 à 14:49)