Le vertige de la première cigarette, vous l'avez aussi ?

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Anodine. femme
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Bonsoir, j'espère que vous allez bien. Je fume par moment 3 cigarettes par jour, d'autres 10. Bizarrement je fume plus chez moi qu'au travail.

Mais depuis un temps, je remarque que j'ai un vertige chaque matin après ma première cigarette de la journée ou tout simplement après un manque, après ne pas avoir fumé pendant plusieurs heures (4 par exemple)

C'est très fluide, mais assez violent dans la façon dont ça arrive. Je ne bouge pas d'un pouce quand je ressens ce vertige, sinon je pars en couille dans mes mouvements, et je tombe en gros. Mon frère m'a déjà vu après avoir fait ce vertige. Il pensait que j'étais complètement bourre et que je picolais en cachette.

Je ne peux pas parler de façon succincte, non plus. Ça dure 15 secondes. Toujours le matin ou après de nombreuses heures sans avoir fumé. Donc j'aimerais savoir si je suis là seule à avoir ce petit vertige, qui ressemble clairement à rien et qui fout la honte plus qu'autre chose quand ça arrive pendant ma pause, dehors après 4h sans avoir fumé. C'est pas un vertige en mode "je perds connaissance" puisque je sais totalement ce qui m'arrive, et que je me dis même que c'est quand même sacrément la honte. C'est juste que c'est un vertige ou il vaut mieux ne pas bouger, rester assis et attendre 10 petites secondes.

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Anonyme1919
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Salut
J'ai ça avec le tabac dans mes joints pourtant je vapote tout les jours. Je sais pas si c'est propre à une molécule contenue dans la fumée de tabac ou simplement la nicotine.
C'est effet était 10x plus fort lors des premières fois où j'ai fumé et quasiment inexistant après que je fume depuis plusieurs mois.
Le corps s'y habitue assez vite j'ai l'impression.
 

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Marco 68 homme
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Oui, j'avais pareil quand je fumais.
Maintenant avec la vape, j'ai ça au premier taf

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BerniEeEeE homme
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Salut, même sensation pour moi quand je fume pas pendant au moins 24h, c'est la tolérance

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BerniEeEeE homme
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Salut, même sensation pour moi quand je fume pas pendant au moins 24h, c'est la tolérance à la nicotine qui doit vite redescendre avec le temps. Mais bon c'est pas si désagréable quand ça arrive, j'ai l'impression d'avoir fumé sur un petit joint. :)

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LeCorbeau_G homme
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Salut , Idem quand des fois le samedi soir que ta plus clope jusqu’à lundi et que tout fièrement tu vas au tabac sort ton paquet de blond et craque une clope l’impression d’avant tiré sur un joint encore pire si tu t’es pris une caisse ou si t’es à jeun .

Lcg , amicalement

:)

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Mister No homme
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Je me souviens de mes premières claques de nicotine. Je me souviens de cette sensation d anesthésie ou d'engourdissement de mes lèvres, des sensations physiques mais aussi du côté de la psyché, sans pouvoir décrire plus en avant ces effets loins dans le temps.
Sympa. Cette sensation, je la ressens encore un peu quand je fume mon café clope du matin, mais c'est sans commune mesure avec mes premières clopes.
Ma première première claque de nicotine m'a fait mal, mais j'étais très jeune, 12 ou 13 ans et j'ai appris à fumer sur un énorme joint après quelques rafales de tequila paf et autres joyeusetés avant.
Le tabac, dans mon histoire perso est plus addictif que la coke, l'héroïne l'alcool ou le speed. Je ne pense pas que pour moi, c'est en raison de la légalité, cela reste une des drogues les plus "fonctionnelles" pour le quotidien.
Quoique les opis ou les stims restent des produits qui ne perturbent pas mon "fonctionnement" comme l'alcool ou le LSD par exemple.
Je mets fonctionnement entre guillemets, car je trouve le LSD fonctionnel également, mais moins pour le travail ou certaines tâches.
Bref je m'égare. boulet

Dernière modification par Mister No (08 février 2022 à  21:07)


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Anodine. femme
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Mister No a écrit

Je me souviens de mes premières claques de nicotine. Je me souviens de cette sensation d anesthésie ou d'engourdissement de mes lèvres, des sensations physiques mais aussi du côté de la psyché, sans pouvoir décrire plus en avant ces effets loins dans le temps.
Sympa. Cette sensation, je la ressens encore un peu quand je fume mon café clope du matin, mais c'est sans commune mesure avec mes premières clopes.
Ma première première claque de nicotine m'a fait mal, mais j'étais très jeune, 12 ou 13 ans et j'ai appris à fumer sur un énorme joint après quelques rafales de tequila paf et autres joyeusetés avant.
Le tabac, dans mon histoire perso est plus addictif que la coke, l'héroïne l'alcool ou le speed. Je ne pense pas que pour moi, c'est en raison de la légalité, cela reste une des drogues les plus "fonctionnelles" pour le quotidien.
Quoique les opis ou les stims restent des produits qui ne perturbent pas mon "fonctionnement" comme l'alcool ou le LSD par exemple.
Je mets fonctionnement entre guillemets, car je trouve le LSD fonctionnel également, mais moins pour le travail ou certaines tâches.
Bref je m'égare. boulet

Le sevrage lie à la nicotine ne représente pas de manque physique douloureux et insurmontable. Il est carrément possible de pouvoir continuer à maintenir une vie sociale, pro, et perso de façon normale même en plein sevrage, même sans substitut. (je pense que le sevrage lie a l'héroïne occasionne tout de même beaucoup de douleurs et difficultés).

Je représente le manque de nicotine comme un grand vide dans l'organisme. J'ai essayée d'arrêter et c'est comme si il y avait un vide certain en moi, sans pour autant ressentir le fait que mon corps me le réclame en m'occasionant des douleurs. Je ne comparerais donc pas une addiction à la cigarette aussi puissante qu'une addiction à l'héroïne.

Mais c'est aussi un piège, laddiction lié au tabac. La cigarette ne détruit rien de notre vie, sociale et environnementale. Au contraire, elle l'améliorerait presque (ne serait qu'à voir, au boulot, entre fumeurs, la cigarette est également un moyen de communication, de dialogue. Les nons fumeurs rejoignent très rarement les fumeurs pendant leur pause clope et donc, de façon inconsciente, se mettent en retrait pendant que les fumeurs, eux, vont parler en fumant pendant leur pause à l'extérieur) Elle ne change rien, ne représente pas de destruction massive quant à notre propre personne, liens sociaux, dignité, morale. Avec ou sans, notre vie ne changera pas. Et c'est justement là, l'autre difficulté. On ne voit pas (et je ne le perçois pas encore) les bénéfices d'un arrêt de tabac, directement. Bien sûr, ça régénère notre santé et forme, mais ce sont des points qu'on ne voit pas directement.


Un alcoolique ou tout autre toxicomane, aura besoin de motivation, c'est certain. Mais il y aura également d'autres points, qui seront là clé d'une motivation plus poussé : il n'y a QUE des bénéfices à arrêter une addiction à une drogue dure. (sur le plan pro, social, morale etc)

Or, ces bénéfices là, on ne les ressent pas quand il s'agit juste d'un arrêt de cigarette. Car, elle ne détruit rien d'autre que notre santé et, un peu notre argent, également mais, comme toute personne dépendante à la cigarette "Tant que je vais bien, je peux continuer".

La cigarette est une compagne quotidienne. Et je peux comprendre tout à fait pourquoi, et en quoi, des anciens alcooliques, heroinomanes, etc n'ont pu arrêter la cigarette : Sur le plan moral et social, la cigarette n'altère rien de notre vie.

Et il est très très difficile d'arrêter sans motivation, aucune. J'ai essayée 7 fois. Et, ne voyant aucun changement, avec ou sans, je me dis toujours que "boh, je suis jeune, je peux arrêter plus tard". Il y aussi la dépendance type : ne plus savoir ce que c'est que d'être non fumeur.

Je dirais que donc, le sevrage lié à la nicotine n'est en rien la chose la plus insurmontable et difficile qu'il soit. Je doute même que le corps en ait besoin. Il nous rend pas malade quand on est en manque, on peut même l'oublier en s'occupant, et il est plutôt aisé de contourner l'envie en étant occupé et juste "heureux" en profitant du moment présent. C'est juste ce putain de vide organique, qui est très compliqué (selon moi). C'est surtout inconfortable, gênant et bizarre.

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Loumaispasqueue femme
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Salut à vous !

Quand je fumais, clope ou pétard d'ailleurs, j'avais le matin des chutes de tension, des fourmis dans les mains.. la salive qui me remplissait la bouche et limite la nausée perso...gerbe

En vrai le tabac c'est méga fort punk-headbang

C'est carrément pas anodin, je pense qu'on se prend une concentration chimique en mode booster par la fumée..

Mais je me souviens d'un shaman qui m'avait expliqué o combien la plante était castaude et c'est pourquoi elle était utilisée dans certains rituels de purification entre autre .. mais que nous européens, on fumait ça comme on bouffe des petits pains. Bien que la plante consommée ici soit un tant soit peu différente que celle des rituels.
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Très juste No

L'éloge de la nuance

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Mister No homme
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Le sevrage lie à la nicotine ne représente pas de manque physique douloureux et insurmontable

Entièrement d'accord, mais selon mon expérience et mon vécu, l'enfer, c'est pas le manque physique, c'est la suite, le manque dit psychologique. Avant les traitements de substitution, les usagers en sortant de prison risquaient de classer d'OD et pourtant le manque physique avait disparu depuis des semaines.
Je ne dis pas que le manque physique ne peut pas représenter pas un écueil insurmontable, bien entendu. Et cela ne concerne que le constat de ma vie. Je gère mes consos y compris en ne consommant pas, tout sauf le tabac.
La mère de les gosses et ma fille aussi gérent une conso de clopes en pointillés, pas quotidienne.
Nos relations avec les substances changent d'une personne à l'autre. En terme de douleurs physique, le manque d'opi c'est peanuts face aux douleurs post et avant op que j'ai pu affronter, tout comme le manque.
Mais pour les opis, je ne connais que le manque des semi synthetiques ou naturels.
Je n'ai jamais eu à me sevrer du tram, du sub, de la methadone ou d'un autre synthétique et avec des durées d'imprégnation assez courtes.
Se sevrer par exemple de la methadone paraît compliqué pour la partie physique, mais est-ce raisonnable de se sevrer d'un traitement de maintien ?


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Anodine. femme
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Loumaispasqueue a écrit

Salut à vous !

Quand je fumais, clope ou pétard d'ailleurs, j'avais le matin des chutes de tension, des fourmis dans les mains.. la salive qui me remplissait la bouche et limite la nausée perso...gerbe

En vrai le tabac c'est méga fort punk-headbang

C'est carrément pas anodin, je pense qu'on se prend une concentration chimique en mode booster par la fumée..

Mais je me souviens d'un shaman qui m'avait expliqué o combien la plante était castaude et c'est pourquoi elle était utilisée dans certains rituels de purification entre autre .. mais que nous européens, on fumait ça comme on bouffe des petits pains. Bien que la plante consommée ici soit un tant soit peu différente que celle des rituels.

Y a qu'a voir ce qui y a comme produits chimiques dans une clope et y a de quoi avoir la nausée. Étant fumeuse, pourtant j'éprouve un dégoût quand je sais ce que je fume.

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