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Mymya a écrit
Bonsoir à tous,
Voilà je vous résume ma situation globale. Je suis une femme de 26ans, juriste, marié avec un enfant de 1an edemi.
Le problème est que j’ai eu de soucis de santé depuis mon adolescence pour des pb de dos et que dès lors mon médecin traitant a commencé à me prescrire du tramadol 50 (T50) 3f/j lors de consultations ponctuelles.
Le soucis c’est que pendant mes études de droit en 2015, souffrant de plus en plus mon médecin m’avait prescrit du T50 pour un mois que je n’avais pas pris depuis quelques mois.
En n’en prenant, plus aucunes douleurs, sensations de bien être, plus de stress des exams et une vivacité a toutes épreuves. Pensant d’abord que c’était pcq je n’avais plus de douleurs, j’ai continue à en prendre et sans le savoir j’étais en train de découvrir les effets détournés du T.
Sauf que les doses ne suffisant plus à me soulager, j’ai augmenté. Jusqu’à ce que les prescriptions d’un mois ne dure plus un mois.. et que sans le savoir je commençais à être en état de manque pensant au début que j’avais simplement une grosse grippe puisque mon médecin ne m’avait pas informe des dangers de dépendance et ce même quand je suis retourné le voir pour des pb de constipation.
Le temps passe, je ne prends plus, puis les douleurs reviennent donc je retourne voir mon médecin qui me refait toujours des prescriptions de T50 pour 1mois. Puis seconde expérience de « grosse grippe » et je découvre alors que je suis en sevrage et que c’est le T qui me procure les effets que je pensais n’être que le soulagement des douleurs.
Resultat : je suis dépendante depuis mtn 6ans au T et en je suis arrivé à 30comprimes de 100mg par jour plus 10 alprazolam le soir pour dormir et cela fait 6ans que je me bats pour arrêter. D’abord plusieurs sevrages brutaux les premières années mais des rechutes à cause de la dépression qui suit les 4j de sevrage physique, puis en prenant entre 10 à 15 comprîmes de dafalgan codéine de 30mg car j’ai découvert qu’il m’évitait d’avoir un sevrage physique sans développer de dépendance à ce produit que je ne supporte pas car contrairement au T il me shoot.
En parallèle, lorsque mon compagnon a découvert ma dépendance, en même temps que moi, il m’a forcément dit d’arrêter et m’a assisté lors de mes sevrages brutaux des premières années car incapable de faire quoi que ce soit seul. Puis, échecs après échecs j’ai été obligé de lui cacher pour ne pas le décevoir ( car en dehors de cela notre couple va parfaitement bien nous nous aimons autant depuis 11ans mtn ) sauf qu’il le découvrait à chaque fois et qu’il avait même contacte mon médecin traitant pour le prévenir et lui demander d’arrêter de me prescrire du T. le médecin a dit qu’il le rappellerai mais ne l’a jamais fait et a continuer à m’en prescrire en commençant un sevrage progressif à 10 T50/J sauf qu’il m’a tjrs fait des ordos d’un mois renouvelable 2fois et que dans ma dépendance je lui disais à chaque fois je suis à 10 et il me refaisait une ordo par oublie ou négligence je ne sais pas. J’ai alors au l’importunité d’augmenter mes doses en m’en faisant prescrire par mes proches d’abord en y allant avec leur carte vitale, puis en reproduisant la même ordo et en allant dans différentes pharmacies sans ma carte vitale juste avec mon attestation CMU que j’avais car j’étais étudiante sans le sous. Puis, j’ai oublié l’histoire de sevrage, lui aussi apparement, et on est alors passé à du T100 2fois par jour plus codéine 30mg 3/j et 1 alprazolam 50 le soir. Je précise que pour mes ordos je n’avais même plus besoin aller en rdv, je l’appelais directement 30min avant, il me faisait la même ordo renouvelable 2fois, je toquais à son carreau pendant ses consultations, il me passait l’ordo et moi ma carte et à la prochaine donc je sais qu’il sait que je suis dépendante et aussi depuis peu je fais des fausses ordos qui sont l’identiques des siennes car il y a quelques mois, pour la première fois, une pharmacienne a eu un doute car je sais pour quelle raison j’avais changer ses coordonnés donc je l’ai appelé devant elle et il lui a bien confirmé qu’il m’a reçu à telle date et qu’il m’avait bien fait cette prescription et l’a autorisé à me donner le traitement alors qu’elle lui a précisé que les coordonnés n’étaient pas les bonnes.. il a juste dit « C’est bizarre » mais ne m’en a jamais reparle et me fait toujours les ordos.
Puis après de nombreuses tentatives de sevrage, je suis tombé enceinte en 2019 et au bout du 3Eme mois de grossesse, prenant conscience que je portais la vie, j’ai réussi à arrêter pendant 6mois. J’ai accouché en mai 2020 sauf que j’ai eu accouchement horrible avec déchirure, dents cassées, coccyx fissuré.. fin l’horrreur et donc au bout d’un mois de souffrance je me suis fais represcrire du T100, Codo et alprazolam et c’était reparti sauf que là Conso était devenue plus forte donc c’est à ce moment là que j’ai dépassé les 20 T100/j. Après plusieurs tentatives de sevrage et mettant de nouveau faite démasqué par mon compagnon car la tête et les yeux qui tombent le soir, la perte de poids et surtout la sudation en permanence nous avons décidé, il’y a un mois de contacter un numéro vert anonyme à qui j’ai raconté mon histoire et qui m’a orienté vers une association pour addiction. J’y ai vu un addictologue qui m’a prescrit du seresta et m’a redonné rdv dans 1mois.
Ayant fini ma Conso de T j’ai décidé de prendre le traitement mais le pb c’est que cela ne m’a Pas soulagé du tout et le sevrage physique était trop horrible. Du coup, j’y suis retourné avant pour avoir autre chose mais le centre étant saturé on m’a envoyé chez sos médecin. La bas on m’a prescrit du Valium 10mg mais pareil, vu ma conso rien en me soulageait donc j’ai repris du T que je comptait continuer à prendre jusqu’à mon prochain rdv avec l’addicto. Or, mon compagnon la découvert donc embrouille et obligé cette fois ci de tout jeter et de m’enfermer chez moi ( avec consentement bien sûr ) pour ne pas être tenté d’en reprendre ( je précise que je suis en télétravail ) et je lui ai fait croire que je prenais le traitement de l’addicto mais je continuais à prendre du T. Re cramer, il m’a donc fait m’isoler chez ma belle mère pour me sortir de mon environnement habituel, loin du stress, du travail, des tâches ménagères et d’avoir une aide de garde pour ma fille. La bas, j’étais censé prendre que le valium mais j’avais quand même pris ma réserve de codéine et alprazolam car je savais que le sevrage serait trop brutal
Et c’était pendant les fêtes nouvel an donc j’avais pas envie de souffrir et profiter de ma famille.. sauf qu’il l’a redécouvert donc a jeté tous mes comprîmes car il ne comprend pas que le sevrage physique est insupportable. Je suis donc parti en urgence chez sos médecin pour qu’on me prescrive quelque chose pour me soulager mais qui, cette fois contrairement à l’autre médecin que j’avais vu dans le même établissement ,a dit ne pas avoir le droit d’en prescrire et m’a envoyé chez un généraliste qui a refusait de me faire prescription après avoir été trop honnête concernant les fausses ordonnances que j’avais dû faire et donc là je me retrouve sans aucun cachet.
Je suis donc depuis deux jours a l’hôpital où je me suis rendu en urgence et où on m’a encore proposé du valium qui ne me soulage pas et où il n’y a apparement pas de service addicto et où je suis en sevrage quasi brutale.
Je suis finalement tombé sur un médecin qui a fait des pieds et des mains pour contacter des centres d’addiction qui sont surchargé à ce qu’il m’a dit et qu’il n’est pas censé pouvoir me donner autre chose que du valium mais qui a réussi à me faire prescrire une initiation à un TSO au subutex pour la première fois dans leur service et qui m’a pris un rdv pour dans 5jours ou une addicto va me recevoir.
Le pb c’est que tous mes proches dont ma belle sœur infirmière et même le médecin précité, à part les addicto ( vu ma Conso ), me disent où me déconseillent de ne pas prendre de subutex en me disant que c’est pire et que je me lance dans un truc horrible ou j’en ai pour des annees, que c’est pire et étant donné que je suis une femme et que je serai confronté à un environnement de toxicomanes ( même si j’en suis dans les faits puisque je prends du T) mais que je suis insérer socialement, que j’ai une vie tout à fait normale, que je suis juriste et physiquement tout à fait normal.. et que fin bref ça ne se devine pas selon dire de tous.
Personnellement, je veux juste arrêter toute consommation, récupérer ma liberté et ma santé et je suis prête pour sa à entrer dans un centre de cure et à prendre un TSO mais que je ne veux pas prendre en dehors d’un centre pour justement ne pas tomber dans dérive et me retrouver confronté à de « vrais toxicomanes » avec tout mon respect et mon empathie bien sur et me retrouver avec toutes contraintes d’encadrement que cela implique en dehors d’un centre et également d’afficher au grand jour mon statut de « toxico » ..
Donc voilà, j’aimerais avoir un avis objectif sur ma situation pour m’en sortir.
Et ensuite, j’ai une grosse crainte car les médecins commencent à s’interroger sur la manière dont je me procurerais ma Conso.. le pb comme expliqué précédemment, c’est que je reproduisait en une dizaine d’exemplaires mon ordonnance renouvelable du médecin et que j’allais dans différentes pharmacies en donnant une attestation et dans lesquelles jetais enregistré et j’ai tjrs eu la cmu et j’ai peur que l’un des médecins à qui je me suis confiés me dénonce face un signalement ou qu’une enquête soit faite suite à mon hospitalisation en cure et/où à la prescription de subutex et d’être condamnée pénalement ce qui entraînerait pour moi une interdiction d’exercer ma profession juridique et qui me condamnerait à rembourser une somme que je n’ai pas.. fin je suis en panique.
J’en appelle donc à votre expérience, vos connaissances et surtout votre bienveillance si quelqu’un a eu le courage de lire ma longue histoire et à l’envie d’aider une âme en détresse.
Mes merveilleuses vœux à tous au passage et prenez soin de vous et de vos proches en cette période plus que difficile.
Mya
Salut j’ai tout lu et comme tu demande un avis objectif je vais essayer de t’en donner un.
Alors pour le cas des 20 T par jours c’est plutôt chaud on va pas se mentir 2 g de T par jours alors qu’en général je crois c’est 400 mg «max par J c’est très dangereux a long terme.
Après les benzodiazepine peuvent aider à la re décente du T, même si ils agissent sur les meme récepteur m.
Un traitement au subutex ( pour en avoir eu un ) ai je pense nécessaire au vu de ta situation compliqué, certe sans te mentir on « vend » ça comme des petit pains, ça aide à gérer le manque ça c’est clair mais c’est clairement un transfert d’addiction à une autre, en l’occurrence T vers subutex, et c’est pénible car moi le premier je pensais me débarrasser de l’addiction en prenant du subutex genre 2 mois mais au final ça a durer 3 ans.
T’es proches qui te disent que c’est compliqué d’arrêter le sub, je les comprends car les miens disaient pareils et c’est vrai que c’est pas tâche facile il faut vraiment une grande volonté de vouloir arrêter ( tu a l’air de l’avoir ) et être prêt à prendre sont temps et ne pas être frustrer car ça ne met pas 1 mois à arreter.
Pour ce qui est de y’a relation avec ton mari, je le comprend, que penserai tu si par exemple vous inversiez les rôles ?
Je pense qu’il s’énerve pour ton bien car au fond de lui il veut que tu sois bien, pour votre relation et pour celle avec votre bébé !
Ce qui moi même ferait peur et peut être c’est ce qu’il pense ou non, c’est que (CE N’EST QUE MON AVIS) les personnes ayant des tendances addictive ont tendance à beaucoup plus mentir pour avoir ce qu’il veulent et combler un vide et peut être à t’il peur que cela arrive .
Hélas le sevrage brusque n’est pas meilleure solution et c’est même très dangereux ( crise suicidaire,mal être intense, dépression etc…)
Et enfin pour les ordonnances, ça va faire moralisateurs et c’est pas grave car au fond moins je suis honnête avec moi, mais jouer à un jeu dangereux est dangereux comme ça l’indique et sois tu n’aura de problème car il ne juge pas cela important ou sois au contraire ça peut prendre d’autre dimension que je ne connais pas mais qui existe.
En d’autre Terme au vus de ta situation rien ne sera toujours meilleure que d’être vus par qu’elqun de former dans ce domaine, un addictologue/psychiatre peut aider à poser certaine pierre à l’édifice pour essayer de comprendre et trouver des solutions pour t’en sortir.
Je ne suis personne pour te dire de faire telle ou telle chose, mais sache juste que pour ma part le combat contre les opiacés a durée un temps non négligeable selon moi et je te conseille d’y réussir malgré que cela sera dur, mais si j’ai réussis tu peux le faire !
Je te souhaite un bon courage dans ta situation
.
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Dernière modification par marvin rouge (07 janvier 2022 à 18:04)
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Dernière modification par Yoran (09 janvier 2022 à 20:19)
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Dernière modification par Pio (10 janvier 2022 à 13:07)
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vAmp nAt slAy a écrit
le fais de combiner benzodiazépines et opioïdes c'est pas le top
Oui c'est ce qu'il se dit ... mais dans la réalité beaucoup même énormément de personnes sous TSO, ont des bzd à côtés.
C´est mon cas !
méthadone ~100 et oxazepam 50mg x3
mais j'en prends dans un but thérapeutique , entre 25 et 150mg /j
Et ce n'est pas faire de la RdR de lui dire de se détacher de ce combo...
Mais avec de la volonté tu pourras y arriver j'en suis sur.
Avec de la volonté ?? :)
Tiens jette un œil ici :
https://www.psychoactif.org/forum/2021/ … 427_1.html
Amicalement,
MM
Dernière modification par meumeuh (11 mai 2022 à 12:14)
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