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aurelia16 a écrit
Je suis enceinte de 10 semaines et j
Salut,
Je te conseille surtout pas de vouloir arrêter au début d'une grossesse.
Amicalement
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aurelia16 a écrit
Merci de tes réponses, je dois arrêter quand d après toi? Je suis à 2 mois de grossesse. Merci
Tu es sur un forum d'entraide entre usager de drogues, pas des professionnels de santé. On va pas te conseiller d'arrêter ou de faire quoi que ce soit, tout simplement parce qu'on est pas qualifié pour.
Il faut que tu trouves un médecin 1. Compétant dans cette problématique, 2. Non jugeant et qui puisse te suivre tout le long de ta grossesse. Avec lui, il faudra que tu considères toutes les options qui s'ouvrent à toi :
1. Garder le même dosage de tramadol.
2. Diminuer progressivement la dose de tramadol.
3. Switcher vers un opiacé qui est recommandé en cas de grossesse.
4. Arrêter tout.
Je n'ai aucune idée de laquelle des options tu dois choisir. Mais si tu ne consultes pas déjà dans un CSAPA, ça serait peut-être une bonne idée de le faire. Tu pourrais leur demander des conseils pour trouver un médecin qui puisse avoir les caractéristiques suscitées.
Je suis enceinte de 10 semaines et j essaie d arrêter car je ne veux pas que mon bébé ai un syndrome de manque à la naissance
Le syndrome de manque a la naissance est maintenant bien géré, on a plusieurs exemples sur le forum. Ce n'est pas un problème en soi. Le problème, c'est que les propriétés des molécules diffèrent. Le tramadol et la codéine ou la morphine ce sont des antidouleurs, mais ils ont des mécanismes d'actions différents du tramadol et il y a plus de données au niveau de la sureté pendant une grossesse que pour le tramadol. C'est pour cela qu'il te faut une personne compétente qui puisse te prendre en charge.
Même si nous ne sommes pas médecins, je rejoins Meuhmeuh et Marco. Arrêter sur un coup de tête 10 ans de tramadol à haut dosage, ça ne nous apparaît pas comme une bonne idée du tout. Outre le fait que tu en chies, ça pourrait même être néfaste pour ton bébé. Peut-être que l'idéal est de switcher niveau molécule, codéine ou morphine, ou alors réduire les dosages doucement, ou alors ne rien toucher. Sans dire que ton médecin actuel est incompétent, je pense que d'avoir un avis différent de la part d'un médecin qui connaît ce genre de cas t'aiderai à voir plus clair. Tu peux d'ailleurs demander au médecin : "combien de personnes avez-vous gérées dans mon cas" par exemple.
Dernière modification par g-rusalem (24 juillet 2022 à 09:45)
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g-rusalem a écrit
Le syndrome de manque a la naissance est maintenant bien géré, on a plusieurs exemples sur le forum. Ce n'est pas un problème en soi.
Hormis l'atroce souffrance pour un nourisson de naître avec des symptômes de manques non c'est vrai que c'est pas un problème en soi dans le sens où il ne mourra probablement pas, très cynique...
Je cite : "De 50 % à 75 % des nouveau-nés d’une mère qui prend des opioïdes devront être traités à cause de symptômes de sevrage aux opioïdes. En général, ces symptômes se manifestent peu après la naissance, la majorité se déclarant de 48 à 72 heures après l’accouchement. Certains rapports semblent indiquer une présentation plus tardive des symptômes, de cinq à sept jours après l’accouchement, après l’exposition à la méthadone ou à la buprénorphine. Les premiers symptômes aigus peuvent subsister plusieurs semaines (de dix à 30 jours), alors que les symptômes plus légers, tels que l’irritabilité, les troubles du sommeil et les difficultés d’alimentation, peuvent persister de quatre à six mois(...)"
https://cps.ca/fr/documents/position/op … -grossesse
Il est aussi vrai à mon sens que cette question doit être soulevé auprès d'un professionnel et surtout ne pas se lancer dans un sevrage ou une diminution sauvage mais il est important d'informer sur la souffrance physique d'une naissance en manque d'opioïde qui à mon sens soulève un problème fondamental, 1000mg de tram par jour c'est pas comme un traitement de métha stabilisée qui lui ne me choquerai pas. Chaque femme à droit à la maternité mais aussi à l'information.
La seule décisionnaire reste celle concernée.
Cordialement.
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Doo-J a écrit
g-rusalem a écrit
Le syndrome de manque a la naissance est maintenant bien géré, on a plusieurs exemples sur le forum. Ce n'est pas un problème en soi.
Hormis l'atroce souffrance pour un nourisson de naître avec des symptômes de manques non c'est vrai que c'est pas un problème en soi dans le sens où il ne mourra probablement pas, très cynique...
Je cite : "De 50 % à 75 % des nouveau-nés d’une mère qui prend des opioïdes devront être traités à cause de symptômes de sevrage aux opioïdes. En général, ces symptômes se manifestent peu après la naissance, la majorité se déclarant de 48 à 72 heures après l’accouchement. Certains rapports semblent indiquer une présentation plus tardive des symptômes, de cinq à sept jours après l’accouchement, après l’exposition à la méthadone ou à la buprénorphine. Les premiers symptômes aigus peuvent subsister plusieurs semaines (de dix à 30 jours), alors que les symptômes plus légers, tels que l’irritabilité, les troubles du sommeil et les difficultés d’alimentation, peuvent persister de quatre à six mois(...)"
https://cps.ca/fr/documents/position/op … -grossesse
Il est aussi vrai à mon sens que cette question doit être soulevé auprès d'un professionnel et surtout ne pas se lancer dans un sevrage ou une diminution sauvage mais il est important d'informer sur la souffrance physique d'une naissance en manque d'opioïde qui à mon sens soulève un problème fondamental, 1000mg de tram par jour c'est pas comme un traitement de métha stabilisée qui lui ne me choquerai pas. Chaque femme à droit à la maternité mais aussi à l'information.
La seule décisionnaire reste celle concernée.
Cordialement.
Merci je vais aller voir l avis d un autre médecin compétent.
Je vous tiendrais informer
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g-rusalem a écrit
aurelia16 a écrit
Merci de tes réponses, je dois arrêter quand d après toi? Je suis à 2 mois de grossesse. Merci
Tu es sur un forum d'entraide entre usager de drogues, pas des professionnels de santé. On va pas te conseiller d'arrêter ou de faire quoi que ce soit, tout simplement parce qu'on est pas qualifié pour.
Il faut que tu trouves un médecin 1. Compétant dans cette problématique, 2. Non jugeant et qui puisse te suivre tout le long de ta grossesse. Avec lui, il faudra que tu considères toutes les options qui s'ouvrent à toi :
1. Garder le même dosage de tramadol.
2. Diminuer progressivement la dose de tramadol.
3. Switcher vers un opiacé qui est recommandé en cas de grossesse.
4. Arrêter tout.
Je n'ai aucune idée de laquelle des options tu dois choisir. Mais si tu ne consultes pas déjà dans un CSAPA, ça serait peut-être une bonne idée de le faire. Tu pourrais leur demander des conseils pour trouver un médecin qui puisse avoir les caractéristiques suscitées.
Je suis enceinte de 10 semaines et j essaie d arrêter car je ne veux pas que mon bébé ai un syndrome de manque à la naissance
Le syndrome de manque a la naissance est maintenant bien géré, on a plusieurs exemples sur le forum. Ce n'est pas un problème en soi. Le problème, c'est que les propriétés des molécules diffèrent. Le tramadol et la codéine ou la morphine ce sont des antidouleurs, mais ils ont des mécanismes d'actions différents du tramadol et il y a plus de données au niveau de la sureté pendant une grossesse que pour le tramadol. C'est pour cela qu'il te faut une personne compétente qui puisse te prendre en charge.
Même si nous ne sommes pas médecins, je rejoins Meuhmeuh et Marco. Arrêter sur un coup de tête 10 ans de tramadol à haut dosage, ça ne nous apparaît pas comme une bonne idée du tout. Outre le fait que tu en chies, ça pourrait même être néfaste pour ton bébé. Peut-être que l'idéal est de switcher niveau molécule, codéine ou morphine, ou alors réduire les dosages doucement, ou alors ne rien toucher. Sans dire que ton médecin actuel est incompétent, je pense que d'avoir un avis différent de la part d'un médecin qui connaît ce genre de cas t'aiderai à voir plus clair. Tu peux d'ailleurs demander au médecin : "combien de personnes avez-vous gérées dans mon cas" par exemple.
Merci des conseils, je vais commencer à prendre rdv chez un voir deux autres médecins compétents car mon médecin ne m aide pas je trouve et quand je n ai plus de tramadol je dois attendre en pleins manque jusqu’à ce qu’elle accepte de me refaire une ordonnance et je souffre trop physiquement et mentalement après et je n aime pas rester trop longtemps comme ça, même aux urgences ils me connaissent ils ne veulent plus me donner les ordonnances que j ai besoin et je suis coincée j habite dans un trou perdu je ne sais même pas m en procurer dans la rue ou quoi que ce soit je suis toujours en manque. Je souffre trop je suis dépassée je ne sais plus ou me tourner. Si vous pouvez me conseillee c’est bien merci ☺️
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Hormis l'atroce souffrance pour un nourisson de naître avec des symptômes de manques non c'est vrai que c'est pas un problème en soi dans le sens où il ne mourra probablement pas, très cynique...
Tu confonds cynisme et pragmatisme (même si je crois qu'on partage exactement le même avis étant donné que tu répètes après ça la même chose que moi et les autres personnes qui ont répondu sur le thread). Les cas les plus graves ont l'air de conduire à ça https://pubmed.ncbi.nlm.nih.gov/9794682/ :
Objective: Opioid withdrawal has been associated with poor fetal growth, preterm delivery, and fetal death. We sought to evaluate the safety of antepartum opioid detoxification in selected gravidas.
Aurelia, pour te donner un peu plus d'information, un site nous a été récemment fourni par un médecin qui est modérateur sur ce forum (son pseudo prescripteur, il passera peut être par ici) : http://www.lecrat.fr/articleSearchSaisi … e=tramadol
ETAT DES CONNAISSANCES
Aspect malformatif
Les données publiées chez les femmes enceintes exposées au tramadol au 1er trimestre de la grossesse sont très nombreuses et aucun effet malformatif particulier attribuable à ce médicament n’est retenu à ce jour.
Le tramadol n’est pas tératogène chez l’animal.
Aspect néonatal
Le tramadol passe le placenta. Les concentrations néonatales et maternelles sont équivalentes.
En cas de traitement prolongé jusqu’à l’accouchement, le tramadol peut entraîner un syndrome de sevrage néonatal aux opiacés (irritabilité, trémulations, cri aigu et hypertonie), dans les jours qui suivent la naissance. Ce syndrome peut survenir à dose thérapeutique usuelle, en dehors de tout surdosage ou de toxicomanie maternels.
EN PRATIQUE
Découverte d’une grossesse pendant le traitement
Rassurer la patiente quant au risque malformatif du tramadol.
Si un traitement antalgique doit être poursuivi, l’utilisation du tramadol est possible quel que soit le terme de la grossesse, en limitant la durée au strict nécessaire.
Si un traitement chronique est poursuivi jusqu’à l’accouchement, en informer l’équipe de la maternité pour lui permettre d’adapter l’accueil du nouveau-né (cf. Etat des connaissances).
Traiter une femme enceinte
L’utilisation du tramadol est possible quel que soit le terme de la grossesse, en limitant la durée du traitement au strict nécessaire.
Si un traitement chronique est poursuivi jusqu’à l’accouchement, en informer l’équipe de la maternité pour lui permettre d’adapter l’accueil du nouveau-né (cf. Etat des connaissances).
Allaitement
Dans les 4 jours qui suivent l’accouchement, le passage dans le lait du tramadol et de son métabolite actif est faible. Pendant cette période l’enfant reçoit environ 3% de la dose maternelle (en mg/kg) et aucun événement particulier n’a été observé chez les enfants allaités.
Au-delà, il n’y a pas de dosage dans le lait permettant de calculer la dose reçue par l’enfant, ni de suivi d’enfants allaités, mais à ce jour aucun évènement particulier n’a été rapporté chez des enfants allaités par des mères traitées.
En pratique, au vu de ces éléments :
Dans les 4 premiers jours qui suivent l’accouchement l’utilisation du tramadol par voie orale est possible chez une femme qui allaite.
Au-delà de cette période, on préférera utiliser un autre antalgique (cliquez ici).
Si toutefois un opiacé faible s’avère indispensable, un traitement par tramadol peut être envisagé chez une femme en cours d’allaitement à condition qu’il soit bref (de l’ordre de 2 à 3 jours) et à la posologie la plus faible possible.
Je pense que tu peux utiliser cette ressource et l'amener aux médecins que tu va consulter, pour trouver la meilleure marche à suivre. Ça devrait te rassurer, une grossesse sous tramadol à l'air d'être envisageable sans risque de malformations, mais c'est avec ton médecin que tu devras en parler (niveau dosage et tout ça) et il faut que tu trouves une médecin plus compréhensible qui ne te laisse pas en rade comme tu le décris, et que tu retrouves une stabilité.
Bon courage et tiens-nous au jus ! :)
Dernière modification par g-rusalem (24 juillet 2022 à 19:54)
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g-rusalem a écrit
Hormis l'atroce souffrance pour un nourisson de naître avec des symptômes de manques non c'est vrai que c'est pas un problème en soi dans le sens où il ne mourra probablement pas, très cynique...
Tu confonds cynisme et pragmatisme (même si je crois qu'on partage exactement le même avis étant donné que tu répètes après ça la même chose que moi et les autres personnes qui ont répondu sur le thread). Les cas les plus graves ont l'air de conduire à ça https://pubmed.ncbi.nlm.nih.gov/9794682/ :
Merci beaucoup je vais trouvé un médecin plus compréhensif comme tu me le suggères je pense que ça m aidera car je ne peux plus supporter de rester dans cet état de manque. Je connais le site du crat mon gynécologue me l avait donné, lui aussi me dit qu’il n’y a pas de problème à prendre le tramadol à dosage moins fort pendant toute la grossesse mais il faut que je trouve vraiment un médecin qui me comprenne et qui accepte de me faire les ordonnances que j ai besoin.
Bien sûr je vous tiens au courant en même temps ça laisse un témoignage pour une personne qui comme moi cherchera de l aide ;-)Objective: Opioid withdrawal has been associated with poor fetal growth, preterm delivery, and fetal death. We sought to evaluate the safety of antepartum opioid detoxification in selected gravidas.
Aurelia, pour te donner un peu plus d'information, un site nous a été récemment fourni par un médecin qui est modérateur sur ce forum (son pseudo prescripteur, il passera peut être par ici) : http://www.lecrat.fr/articleSearchSaisi … e=tramadol
ETAT DES CONNAISSANCES
Aspect malformatif
Les données publiées chez les femmes enceintes exposées au tramadol au 1er trimestre de la grossesse sont très nombreuses et aucun effet malformatif particulier attribuable à ce médicament n’est retenu à ce jour.
Le tramadol n’est pas tératogène chez l’animal.
Aspect néonatal
Le tramadol passe le placenta. Les concentrations néonatales et maternelles sont équivalentes.
En cas de traitement prolongé jusqu’à l’accouchement, le tramadol peut entraîner un syndrome de sevrage néonatal aux opiacés (irritabilité, trémulations, cri aigu et hypertonie), dans les jours qui suivent la naissance. Ce syndrome peut survenir à dose thérapeutique usuelle, en dehors de tout surdosage ou de toxicomanie maternels.EN PRATIQUE
Découverte d’une grossesse pendant le traitement
Rassurer la patiente quant au risque malformatif du tramadol.
Si un traitement antalgique doit être poursuivi, l’utilisation du tramadol est possible quel que soit le terme de la grossesse, en limitant la durée au strict nécessaire.
Si un traitement chronique est poursuivi jusqu’à l’accouchement, en informer l’équipe de la maternité pour lui permettre d’adapter l’accueil du nouveau-né (cf. Etat des connaissances).
Traiter une femme enceinte
L’utilisation du tramadol est possible quel que soit le terme de la grossesse, en limitant la durée du traitement au strict nécessaire.
Si un traitement chronique est poursuivi jusqu’à l’accouchement, en informer l’équipe de la maternité pour lui permettre d’adapter l’accueil du nouveau-né (cf. Etat des connaissances).
Allaitement
Dans les 4 jours qui suivent l’accouchement, le passage dans le lait du tramadol et de son métabolite actif est faible. Pendant cette période l’enfant reçoit environ 3% de la dose maternelle (en mg/kg) et aucun événement particulier n’a été observé chez les enfants allaités.
Au-delà, il n’y a pas de dosage dans le lait permettant de calculer la dose reçue par l’enfant, ni de suivi d’enfants allaités, mais à ce jour aucun évènement particulier n’a été rapporté chez des enfants allaités par des mères traitées.
En pratique, au vu de ces éléments :
Dans les 4 premiers jours qui suivent l’accouchement l’utilisation du tramadol par voie orale est possible chez une femme qui allaite.
Au-delà de cette période, on préférera utiliser un autre antalgique (cliquez ici).
Si toutefois un opiacé faible s’avère indispensable, un traitement par tramadol peut être envisagé chez une femme en cours d’allaitement à condition qu’il soit bref (de l’ordre de 2 à 3 jours) et à la posologie la plus faible possible.Je pense que tu peux utiliser cette ressource et l'amener aux médecins que tu va consulter, pour trouver la meilleure marche à suivre. Ça devrait te rassurer, une grossesse sous tramadol à l'air d'être envisageable sans risque de malformations, mais c'est avec ton médecin que tu devras en parler (niveau dosage et tout ça) et il faut que tu trouves une médecin plus compréhensible qui ne te laisse pas en rade comme tu le décris, et que tu retrouves une stabilité.
Bon courage et tiens-nous au jus ! :)
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