[ Arrêt & Sevrage ]

Cold turkey

Hey!!!

Je suis content que tu viennes avec ces questionnements car c'est ce que j'ai expérimenté pour me sevrer ça n'a pas été simple mais je suis ravi de le partager avec toi.

Dis-toi qu'avec le temps qu'il te reste c'est carrément possible.
Se sevrer en arrêtant subitement et totalement les prises c'est se torturer, j'ai essayé à plusieurs reprises et à part beaucoup de souffrances ca ne m'a pas amené grand choses. Donc déjà c'est une bonne démarche de baissé doucement.

J'ai été extrêmement têtu par rapport aux avis des infirmiers et medecins qui me suivaient au moment de mon addiction. On me disait "Tu vas devoir te stabiliser" J'entendais "Tu vas passer ta vie sous méthadone" Je sais pas pourquoi j'étais très réticent à cette idée. J'ai accepté quand même d'en prendre pour éviter de trop souffrir mais intérieurement je me disais que ca ne durerai pas.

Si je te parle de la méthadone c'est parce que j'ai essayé de me sevrer avec de l'héroine. Je me disais ok on va faire ça bien. Je me prends quelques grammes et je diminue tranquillement et on en parle plus. Je sais pas quel mode de consommation tu utilises mais personnellement avec l'IV j'ai vraiment pas été capable de respecter ce que je m'étais dit. Car pour faire baisser sa tolérance il faut diminuer les doses et diminuer les doses ca veut dire ne plus en prendre pour le plaisir. Car le plaisir, le rush c'est quand tu tapes au dessus de ton niveau tolérance. Sinon les effets sont faibles.
Si tu es prêt à consommer sans te faire plaisir et à ne strictement pas dépasser le seuil qui te fera remonter ta tolérance c'est jouable.

Donc moi après cette expérience je me suis dit c'est pas possible comme ça. Il faut que tu passes par la méthadone. Mais pas comme les médecins addicto te disent tu vas le faire en dégressif accéléré. Avec cette belle idée et résolution je suis parti au centre qui m'aidait à ce moment là. (CSAPA de Clermont-Ferrand ils ont été adorables avec moi!!) Le médecin qui me suivait à soutenu ma démarche et avec les infirmières on a fait un plan pour descendre les doses sur plusieurs semaines. Je me rappelle au dernier RDV je suis reparti de là avec je sais plus combien de boite de méthadone et je leur ai dit ciao !
Et après c'était à moi de jouer. Respecter mon plan. Garder ma ligne directrice.

J'ai pas vraiment respecté les paliers prescrits par les infirmières j'en ai fait qu'à ma tête jusqu'au bout. J'ai fait au feeling en fait. Les premiers jours et surtout les premiers jours j'ai gardé le dosage élevé je voulais pas avoir les symptômes de manque physique trop fort.
Puis j'ai descendu parfois de 10mg en un jour. C'est vraiment beaucoup étant donné que j'étais pas à un dosage élevé. Mais écoute c'est passé. Ca m'est arrivé une fois ou deux de reprendre un chouilla de sirop pour me remettre bien.

Et voilà cette expérience s'est fini en moins de deux semaines. Etonnamment je me suis senti vraiment bien physiquement au jour sans aucun opiacé dans mon corps. Je m'attendais pas à une récupération aussi rapide. Mais bon voilà après deux semaines avec le dégressif j'avais plus grand chose dans mon organisme. Ca a suffit

J'ai eu des rechutes après mais cette expérience m'a tellement marqué et traumatiser aussi quelque part que quand je reprenais j'avais comme une sécurité en moi qui me disait "tu peux pas retourner où tu es allé" "tu peux te faire revivre ce que tu as vécu" alors du coup je me suis toujours limité dans mes prises après mon gros sevrage. Et puis après finalement avec le temps et en me tournant vers d'autres choses dans ma vie, ca s'est de plus en plus éloigné de moi. Mais entre le moment de mon gros sevrage et ma dernière prise il s'est bien passé 1 an et demi 2 ans je pense.

Et comme tu le soulignes à la fin, c'est le retour à la vie "ordinaire" le plus dur. Réapprendre à apprecier les choses simples de la vie, sans drogue. Il faut beaucoup de temps pour ca.

Si tu as des questions, besoin de plus de détails hésite vraiment pas je suis heureux de pouvoir partager mon expérience si ca peut te venir en aide de quelque manière.

bonsoir a tous  voila comment  tu peux procéder  tu veux te débarrasser des symptômes physique ?  je parle pas de maintenance  ! 12 jours de traitement par la buprenorphine  a une dose suffisante pour calmer les symptômes physique de sevrage  te permettra de passer le cap  le plus sévère l héroïne  que l ont trouve en France et souvent très coupé avec il faut pas l oublier des concentrations de 10 % en moyenne . utilisé ainsi la buprenorphine  ne pose pas de problème de dépendance surtout prendre le comprimé en sublingual  c'est très important  je pense que 2 mg te permettra de calmer efficacement ton système nerveux . tu peux te faire prescrire un peu de codéine (paderyl) comprimés 19.5 mg a prendre pour les moments difficiles  après l arrêt de la buprenorphine sa aide vraiment . les symptômes physique de sevrage de l héroïne qui ne l oublions pas ne sert qu'à rendre la morphine plus lipophile et donc mieux pénétrer dans le tissus cérébral  dure 8 jours avec un pic a 3 jours sincèrement ne fait pas de blocage sur des préjugés la buprenorphine et une molécule particulièrement efficace pour se sevrer physiquement après tu la compris viens le côté (Psychologique ) qui fait souvent rechuter d où  la mise en place d un traitement par maintenance pour éviter la galère de chercher la came dans la rue et être dépendant des  dealers et autres filous qui voudrait profiter de ta souffrance

je viens de lire un post  sur la difficulté du  sevrage de la buprenorphine quand on a développé une dépendance a celle  si. avec des personnes qui  sont  bloqués a des dosages aussi faible que 0,4 mg  . c'est pour cela que a moins de vouloir rester en maintenance  il faut pas dépasser les 12 jours de traitement et surtout pas de sniff

si  tu  accepte de faire un sevrage ,  demande a ton médecin un protocole   avec la buprenorphine sur un douzaine de jours . en diminuant progressivement le dosage et du fait de sa lente dissociation des récepteurs opiacés  tu devrais  vraiment  vivre des symptômes  minimes  . je trouve que tu a le profil  pour cette technique qui a fait ses preuves .les 1er jours  sont généralement  désagréable le temps  de trouver le dosage optimale et que ton corps s habitue a la molécule.   pareil les jours après l arrêt de la buprenorphine  ,sont généralement désagréable la  aussi le temps que ton corps  s adapte c'est pour ça je trouve que de très légère doses  de codéine pour le soir aide bien  quelques jours après tu. peut prendre des gouttes de theralene pour finir  ton sevrage

Salut,
Es tu à des gros dosages ? came de bonne qualité ?

Le gros des symptomes physique sera passé surtout qu'avec l'héro c'est bien moins long qu'avec la métadone, le truc mais tu as l'air de le savoir c'est qu'il ne faut pas sous estimé le psychologique qui peut avoir des répercussion physiques quand même... et qui est bien plus profond et dur à géré.

J'ai arrêté d'un coup un traitement de méthadone perso, j'étais a 30mg, je suis descendu en 1 mois a 15mg, puis j'ai tout arrêter du jour au lendemain.
Sauf que j'ai utilisé des dissociatifs pour supporter le mal-être, je ne conseillerai pas  forcément cette méthode car j'ai eu l'impression que ça a rallongé mon état de manque, puis j'ai eu beaucoup de mal à arrêter ces produits ensuite, car c'était d'une efficacité redoutable sur le moment, mais en étant défoncé je ne mettais rien en place concrètement pour reprendre de bonnes habitudes.
Car pour combattre le manque il faut l'affronter, l'accepter et agir.
Durant le plus gros des effets physique, je prenais pleins de douches chaudes, je marchais énormément, ça me laissé quelques dizaines minutes de repis (surtout ces putains de jambes sans repos).
On m'a prescrit des benzo et un antihistaminique h1, pour aider à dormir et à calmer les jambes sans repos.
Bon c'est toujours ça mais c'était pas forcément si efficace que ça, surtout les benzo qui ne changeais absolument rien à mon manque, ça ajouté juste un effet par dessus j'avais l'impréssion, j'ai mis plus de 7/8 jours à pouvoir enfin dormir un peu la nuit quand même.
J'ai a plusieurs reprises jeté mes dissociatifs, et est affronté le manque pendant des jours, et honnêtement c'est quelque chose, faut vraiment le vouloir pour supporter ça...
J'ai eu l'impression d'être en manque pendant plus de 2 mois, certes pas comme les premiers jours, mais tout mes "problèmes" ont été amplifié, après faut le voir comme un moteur pour mettre en place des actions pour les régler, car fiinalement avec le temps ça se calme et j'ai tendance à moins réagir quand ça ne me fait pas "mal".
Quand je dit "problèmes" c'était problème de sommeil, d'anxiété, du mal à rester inactif physiquement, manque d'énergie et de motivation, état depressif.

Faut vraiment prendre ça comme un tournant dans sa vie et remplacer des mauvaises habitudes par des bonnes.

Après je pense que l'erreur que j'ai fait, était que je ne travaillais pas à ce moment là, même si j'ai des passions, je n'avais aucun réel objectif donc je me sentais pas bien, et c'était un cercle vicieu, je me sentais pas bien donc envie de rien entreprendre ce qui entretenait ce mal-être au final tout est rentré à peu prés dans l'ordre quand j'ai recommencé à travailler et que j'ai fait de nouvelles études.

Mais je me sens toujours fragile là j'ai fini mes études je suis dans un moment de transitions ou je recherche du travail dans ce secteur, j'ai l'état dépressif et l'anxiété qui recommencent à pointer le bout de leur nez, et les envies de conso qui reviennent (je consommais presque plus rien depuis 1 an), ceci dit je suis déterminé à ne plus jamais reprendre d'opiacé (je suis plutot stimulant quand je fais des "ecart")...

Bref tout ça pour dire que je ne sais pas pour quel raison tu vas à l'étranger, mais profites en pour ancré de nouvelles habitudes, si tu y vas pour travailler ou faire quelque chose de stimulant ça devrait grandement t'aider à passé ce cap du psychologique et eviter le syndrome de sevrage prolongé.

Ah et j'ai gardé une activité sportive régulière, ça aide vachement à trouvé un équilibre , mais j'avais déjà l'habitude d'en faire régulièrement, moi c'est la musculation qui m'aide et qui est facile à mettre en place pour moi, là j'ai plus accés à une salle en ce moment je pense que ça joue beaucoup sur mon état mental...
La marche est un excellent allié, également, ça permet de s'aéré la tête et demande peu d'effort si vraiment c'est compliqué de faire du sport de manière réguliere.
Très honnêtement je suis encore surpris du bien être que me procure une grosse séance de muscu ou de courses à la fin, ça me rappel vachement les opiacés, et c'est très fort comme sensation mine de rien.

Désolé je m'éparpille un peu, en tout cas je te souhaite bon courage, j'espère que mon message n'est pas trop démotivant, mais je pense que si tu as une vie déjà plus "construite" que la mienne ça devrait être moins dur.