Problèmes avec la cocaïne

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QuentNox homme
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Bonsoir tout le monde j’écris ce message pour que peut-être quelqu'un pourrait répondre à mes questions, je vous explique brièvement mon histoire avec la coke pour la première fois c’était à l’âge de 17 ans et j’en ai quasiment 21 a l’heure d’aujourd’hui j’étais en soirée je côtoyais beaucoup de personnes qui en prenait j’ai toujours refuser quand ont m’en proposer, un soir j’ai craquer ma première était une toute petite ça ne m’a rien fait du coup j’ai réessayé puis ça m’a fait effet jusqu’à là rien de bien grave j’en prenait mais vraiment une fois tout les 4 mois quoi je m’en tapais puis venu un moment à mes 18 ans environ je bossais en restauration j’aimais la fête je suis tombé dedans j’en prenais tout les jours matin midi soir nuit je consommais environ 1 à 2 grammes par jour seul ou accompagné je dormais pas ou alors 1h par nuit quand j’y arrivais enfin bref c’était cool au début puis c’est vite devenu un calvaire j’ai perdu mon boulot ou je bossais depuis 5 ans.. mes parents ont été au courant donc vraiment je me suis pris tout d’un coup.. j’ai réussi à arrêter pendant quelques mois environ 4/5 mois sans rien toucher puis la y’a environ 1 mois j’ai retoucher une trace puis la c’était repartis pour la descente en enfer j’aimerais vraiment arrêté ça mais je ne sais plus comment faire je suis allé voir le médecin il m’a donné du Seresta ça me fait + dormir qu’autre chose, enfin bref voilà je me posais la question si allé voir un psy ou quelque chose comme ça pourrait être utile ou si vous avez des conseils merci. !

Dernière modification par QuentNox (09 juillet 2023 à  04:59)

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Initiativedharman homme
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Salut,

Moi aussi j'ai été un gros consommateur et ce pendant 18 ans avec de courtes pauses. De 1 gramme jusqu'à 10...Sniffée et basée sur la fin.
Pour mon malheur ( et aussi mon bonheur ) j'ai eu accès à de la coke à volonté parce que je vivais avec un dealer, nous étions amis et je me servais à la louche dans la réserve en plus de ce qu'il me donnait. J'ai su très vite que j'avais un problème avec ça. J'étais donc suivi dans un CSAPA et j'avais un médecin addictologue. J'ai été hospitalisé plusieurs fois. J'ai testé les médicaments sensés diminuer le craving...( Une attention particulière doit être portée à la différence entre le sevrage et le traitement d’entretien et de maintien de l’abstinence. Aucun des deux n’est à ce jour codifié ni fait l’objet d’un consensus. Le traitement du sevrage est purement symptomatique. En premier lieu, il s’agit de prescrire une anxiolyse adéquate. Cette dernière passe généralement par les neuroleptiques sédatifs type cyamémazine (Tercian®) ou par les benzodiazépines (Valium®, Lysanxia®, etc.). Ces dernières ont l’avantage supplémentaire, en cas de co-dépendance à l’alcool, de prévenir un risque de delirium tremens et, en cas de co-dépendance aux benzodiazépines, d’éviter leur syndrome de sevrage après un regrettable arrêt brutal. Une revue de la bibliographie [13,36,42], permet de retenir, pour leur caractère prometteur, certains médicaments prévenant la rechute. Dans le cadre d’une approche substitutive ou anticraving, le modafinil (MODIODAL®) à une dose de 400 mg/j s’est révélé intéressant
         
[3,10,11] ainsi que le méthylphénidate (RITALINE®) à une dose de 60 mg/j [26,34,37]. Les agents gabaergiques [9,19,20,35,43] comme le baclofène (LIORESAL®) dosé entre 20 et 40 mg/j, le topiramate (EPITOMAX®) dosé à 200 mg/j, la vigabatrine (SABRIL®) dosée entre 2 et 3 g/j, la tiagabine (GABITRIL®) dosée à 24 mg/j, ou la gabapentine (GABAPENTIN®) dosée à 1600 mg/j ont également montré leurs potentialités. Les agents dopaminergiques intéressants sont le disulfirame (ESPERAL®) dosé à 250 mg/j, surtout en cas de co-intoxication alcoolique et les agonistes partiels dopaminergiques D2 [16] comme l’aripiprazole (ABILIFY®) dosé à 10 mg/j. Les agents glutamatergiques [2,27] concernent essentiellement la N-acétylcystéine (MUCOMYST®) dosée à 2,4 g/j, soit douze 8 sachets. Enfin, la piste de l’immunothérapie passive (anticorps monoclonaux) [7] ou active (vaccin) si elle reste à confirmer, demeure séduisante [7,21,25,28].). Rien...Et, un jour, je suis allé au centre thérapeutique résidentiel Kairos à Andrésy dans les Yvelines et ça a été le début de mon arrêt définitif. Mais il aura fallu 3 séjours consécutifs 2018, 2019 et 2020.
Tout ça pour dire que ça peut être très long mais aussi très court. Je ne connais pas de cocainomane qui ait arrêté tout seul. Il y a des stratégies pour couper le lien. des thérapies style TCC, les groupes d'autosupport. La réduction des risques ( diminuer progressivement les consos par exemple. Effacer les numéros de téléphone. Ecarter les amis qui consomment. Eviter les zones de deal. Même se mettre sous curatelle. Enfin bref, il y a de l'espoir. Aujourd'hui, je suis médiateur de santé-pair. J'en ai fini avec la coke mais j'aime toujours ça, bizarre hein ! Il faut être vigilant 24H sur 24. Reprendre sa vie en main, retrouver son pouvoir d'agir et son bien-être sans produit. facile à dire hein ! En tous cas, si j'ai réussi, tu peux réussir ! A plus.

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cependant
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Initiativedharman a écrit

. Reprendre sa vie en main, retrouver son pouvoir d'agir et son bien-être sans produit.

Salut,

Ca dépend de la vie et des possibilités de chacun, mais sur le forum on s'est rendu compte qu'en agissant sur la déconstruction de la culpabilité, en détruisant le lien de l'obligation de la perte de contrôle, de la mise en place de stratégies (qui vont des boites chronométré, à l'achat par d'autres gens, etc), beaucoup de personnes ont pu aussi retrouver leur pouvoir d'agir AVEC le produit.

Pas facile en effet une fois que des habitudes se sont bien installées, mais il n'y a pas de fatalité, surtout si on sait que c'est possible (et parfois c'est en tâtonnant, utilisant des aides médicamenteuses, ca dépend vraiment de chacun). Tu peux trouver quelques témoignages de gens qui on pu continuer à consommer d'une façon qui ne détruit pas leur vie, mais au contraire apporte plus des bénéfices que la frustration permanente à la non-conso...


fugu kuwanu hito niwa iwaji

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Initiativedharman homme
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champi vert0champijaune0cxhampi rouge0
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Salut cependant

Oui, tu as raison mais dans mon cas, je ne suis plus en mesure de gérer une conso de coke. Avec le temps, j'en parle avec naturel et je refréquente les lieux de deal parce que ce sont de chouettes quartiers de Bordeaux. Pour ce qui est de la culpabilité, c'est une notion que j'ai complètement écartée de ma philosophie. Je ne me sens pas du tout frustré parce que j'ai trouvé d'autres circuits de récompense moins risqués pour moi ( et les autres ) ! Je n'ai pas eu le choix. Soit la mort à moyen terme, soit mes adieux à la coke. ça ne m'empêche pas d'être passionné par le sujet et le produit et tout l'environnement qui va avec.

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