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Monsieur Grossier a écrit
Si c'est le terme tox qui te gêne
non c'est pas le mot tox seul, c'est surtout le "c'est pareil" qui va avec, une sorte de généralité simpliste cataloguant toutes les personnes concernées dans un seul stéréotype... dommage pour parler de chose complexe, et stigmatisant
prescripteur a écrit
Donc la pensée "simple", sans interprétation possible, ne satisfait que celui qui la défend (biais de confirmation, "pouvoir medical" etc..) mais ne rend que rarement service à ceux qui la subissent.
pour poursuivre dans le sens de prescripteur, finalement, plutot que de penser, par exemple pour ton père, que c'est le medecin qui doit tenir un discours simpliste, ca n'aurait pas été plutôt plus satisfaisant si il avait eu une approche intégrant la situation comme plus complexe, et d'amener des conseils suite à cet ajustement et pas un poncif "près à penser" (quel qu'il soit)?
parce que dans ce décrit, c'est ce qui semble à tes dire avoir fait problème...
merci à Prescripteur pour la vidéo reprenant le contenu du lien vers l'article
Dernière modification par Plotchiplocth (20 septembre 2023 à 22:42)
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Plotchiplocth a écrit
Monsieur Grossier a écrit
Si c'est le terme tox qui te gêne
non c'est pas le mot tox seul, c'est surtout le "c'est pareil" qui va avec, une sorte de généralité simpliste cataloguant toutes les personnes concernées dans un seul stéréotype... dommage pour parler de chose complexe, et stigmatisant
Quand je dis "C'est pareil avec les toxs", je le mettais en parallèle avec l'alcool et les femmes enceintes : un message simple/simpliste, qui résiste pas à un examen rigoureux, mais qui permet de donner à une large population une ligne générale sans se perdre dans des détails (détails qui sont ensuite à discuter entre la future mère/le tox et le praticien, et qui en général permettent de mieux prendre en compte la situation de la personne).
prescripteur a écrit
Donc la pensée "simple", sans interprétation possible, ne satisfait que celui qui la défend (biais de confirmation, "pouvoir medical" etc..) mais ne rend que rarement service à ceux qui la subissent.
pour poursuivre dans le sens de prescripteur, finalement, plutot que de penser, par exemple pour ton père, que c'est le medecin qui doit tenir un discours simpliste, ca n'aurait pas été plutôt plus satisfaisant si il avait eu une approche intégrant la situation comme plus complexe, et d'amener des conseils suite à cet ajustement et pas un poncif "près à penser" (quel qu'il soit)?
parce que dans ce décrit, c'est ce qui semble à tes dire avoir fait problème...
merci à Prescripteur pour la vidéo reprenant le contenu du lien vers l'article
Dans un cas (abstinence) comme dans l'autre (vous pouvez continuez à consommer), le message est bien évidemment simpliste. Mais le premier offrait l'avantage de laisser au tas de merde le temps de se poser et de réfléchir à sa condition ; chose qu'il n'a jamais faite avec le second, pensant qu'il pourrait continuer à picoler et que le contenu de son pilulier ferait le taf à sa place. Et par "à sa place", je parle pas (du triomphe) de la volonté, mais d'un vrai travail psy sur les motivations, les envies hierarchisées du patient et tout le bordel.
Attention, je suis pas nécessairement un ardent défenseur des messages simplistes, je leur trouve juste une certaine utilité en société (même si je m'étais pas non plus des masses interrogé sur les enjeux de pouvoir qu'il peut y avoir derrière, j'admets) ; pas plus que je ne suis un ardent défenseur de l'abstinence, même si je lui trouve une (grande) utilité en début de sevrage. Quand j'entends quelqu'un qui vient de décrocher s'interroger 2 semaines après sur le "Et s'il était possible de consommer raisonnablement ?", j'ai juste envie de lui offrir un bol de cyanure, ça fait gagner du temps à tout le monde.
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