Rapport INSERM : Synthèse RDR 2010

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Alain Will homme
ancien Vice-Président
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Rapport de l'INSERM (Institut National de la Santé et de la Recherche Médicale) | 30.06.2010

Rapport INSERM  Synthèse RDR 2010 (62 pages ; fichier pdf).

Ce document présente la synthèse et les recommandations du groupe d´experts réunis par l´Inserm dans le cadre de la procédure d´expertise collective (annexe), pour répondre à  la demande de la Direction générale de la santé concernant la réduction des risques chez les usagers de drogues. Ce travail s´appuie sur les données scientifiques disponibles en date du premier semestre 2010. Près de 1 000 articles ont constitué la base documentaire de cette expertise.

Le Centre d´expertise collective de l´Inserm, attaché à  l´Institut thématique multi-organismes Santé publique, a assuré la coordination de cette expertise collective.

Recommandations (p. 43)

La politique de réduction des risques chez les usagers de drogues fondée en France sur la mise en place d´un accès élargi au matériel d´injection, aux traitements de substitution aux opiacés, au dépistage du VIH et aux traitements antirétroviraux, a joué un rôle important sur la réduction de l´incidence du VIH, la baisse des décès liés aux usages de drogues et l´amélioration de l´accès aux soins pour les usagers de drogues. Mais, les résultats insuffisants sur l´infection par le VHC, l´émergence de nouvelles populations non couvertes par les dispositifs existants, le développement de nouvelles pratiques à  risque ou le recours à  l´injection par certains groupes d´usagers, ainsi que la hausse récente du nombre de décès liés aux usages de drogues, mettent en lumière les limites atteintes par cette stratégie.
Les risques et les dommages liés aux usages de drogues, notamment le risque de transmission du VIH, du VHC et VHB et d´autres maladies infectieuses, sont déterminés par plusieurs facteurs :

• des facteurs épidémiologiques (charge virale VIH, VHB ou VHC, modalités de partage de matériel, susceptibilité individuelle) ;
• des facteurs psychosociaux (connaissances et attitudes par rapport à  la prise de risques, craving, intoxication), consommation d´alcool, troubles psychiatriques ;
• des facteurs environnementaux (usage « pressé » dans des lieux publics surtout dans le cas de pression policière, absence d´accès au matériel stérile, prisons).

L´injection d´opioïdes (héroïne, morphine, buprénorphine) ou de cocaïne qui entraîne des injections fréquentes, la persistance d´autres pratiques à  risque comme le sniffing, le tatouage et le piercing et la surconsommation de stimulants et d´alcool qui facilite une prise de risque en particulier sexuelle, contribuent de façon significative à  la transmission du VIH, VHC et VHB.

Il est essentiel de documenter l´impact des programmes disponibles en France sur des indicateurs de risques et de dommages liés aux usages de drogues et d´évaluer si d´autres stratégies thérapeutiques et politiques sanitaires en matière de réduction des risques mises en place à  l´étranger ou à  l´étude peuvent être envisagées afin de les réduire.

La politique de réduction des risques ne peut être considérée comme la seule mise à  disposition d´outils, elle doit s´intégrer dans une stratégie plus globale de réduction des inégalités sociales de santé

Dans cet objectif, une culture commune doit être recherchée pour tous les acteurs qui interviennent dans le champ de la toxicomanie : professionnels de santé (médecins libéraux, pharmaciens, médecins hospitaliers…) ; associations ; acteurs du champ médico-social et social. Les « acteurs généralistes » effectuent un travail de fond en assurant un accès aux soins et aux droits alors que des « intervenants spécialisés » interviennent sur des aspects spécifiques pour des populations particulières.


Les thèmes évoqués ensuite : (p. 44 et suivantes)

- Définir un cadre pour faire évoluer les actions de réduction des risques

DEVELOPPER UN VOLET SANITAIRE ET SOCIAL DANS LES POLITIQUES PUBLIQUES DE REDUCTION DES RISQUES

PROMOUVOIR UNE EGALITE D´ACCES AUX DISPOSITIFS DE REDUCTION DES RISQUES POUR L´ENSEMBLE DES USAGERS DE DROGUES

ADAPTER LE DISPOSITIF DE LA REDUCTION DES RISQUES A LA SPECIFICITE DES POPULATIONS

ADAPTER LES OUTILS ET APPROCHES DE REDUCTION DES RISQUES A L´EVOLUTION DES SUBSTANCES ET NOUVELLES MODALITES DE CONSOMMATION

ELARGIR LA PALETTE DES MESURES ET DES APPROCHES DANS UN DISPOSITIF COHERENT D´OFFRES DE SERVICES

PROPOSER UN PROJET THERAPEUTIQUE LE MIEUX ADAPTE AU BESOIN INDIVIDUEL IDENTIFIE 

ELARGIR LA PALETTE DES OPTIONS THERAPEUTIQUES EN PARTICULIER POUR LES POPULATIONS PRESENTANT UNE DEPENDANCE SEVERE

DEVELOPPER DES STRATEGIES DE SUIVI MEDICAL ET SOCIAL DES USAGERS 

PREVENIR LE PASSAGE A L´INJECTION ET PROMOUVOIR DES MODES D´ADMINISTRATION A MOINDRE RISQUE

SPECIFIER UNE POLITIQUE DE REDUCTION DES RISQUES POUR LES FEMMES 

DEFINIR UNE POLITIQUE DE SOINS ET DE REDUCTION DES RISQUES EN MILIEU PENITENTIAIRE

SENSIBILISER, FORMER ET COORDONNER LES DIFFERENTS ACTEURS INTERVENANT DANS LE CHAMP DE LA REDUCTION DES RISQUES

- Développer des recherches (p. 52 et suivantes)

PERENNISER ET AMELIORER LE SYSTEME DE SURVEILLANCE EXISTANT

CONDUIRE DES TRAVAUX EPIDEMIOLOGIQUES EN MILIEU PENITENTIAIRE

MIEUX CONNAITRE PAR DES ETUDES DE TERRAIN LES BESOINS DES USAGERS DE DROGUES POUR ADAPTER LES OUTILS DE REDUCTION DES RISQUES

EVALUER LES NOUVEAUX OUTILS DE REDUCTION DES RISQUES

MENER DES ETUDES PERMETTANT D´EVALUER DES DISPOSITIFS INCLUANT UN ENSEMBLE D´OUTILS VALIDES

EVALUER DES PROGRAMMES DE MEDIATION

DEVELOPPER DES RECHERCHES CONCERNANT LES TRAITEMENTS PHARMACOLOGIQUES DE LA DEPENDANCE SEVERE

PROMOUVOIR UNE RECHERCHE COORDONNEE EN SANTE PUBLIQUE DANS LE DOMAINE DES ADDICTIONS ET DE LA REDUCTION DES RISQUES


Il m'arrive de trouver que la vie est une horrible plaisanterie. F. Sagan.

Je vois dans la révolution la revanche du faible sur le fort. La liberté est un mot que j'ai longtemps chéri. Sade (Le marquis de)

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Alain Will homme
ancien Vice-Président
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Des centres d´injection supervisés bientôt en France ? | 25.06.10

© www.hepatites-info-service.org

On l´attendait avec impatience. Un pas a été franchi. L´expertise collective INSERM sur la réduction des risques chez les usagers de drogues confirme la pertinence des centres d´injections supervisés (CIS) pour lutter contre les contaminations par le VIH et le VHC ou réduire la mortalité par overdoses. Un événement pour la France.

L´INSERM a présenté hier son rapport aux associations oeuvrant dans le champ de la toxicomanie, sans convier la presse. Un « oubli » qu´ANITEA, ASUD, ACT UP, SAFE, GAIA et SOS Hépatites ont réparé en organisant une conférence de presse ce vendredi 25 juin.

Selon Pierre Chappard d´Act Up, les arguments de l´INSERM en faveur des CIS sont multiples : « Les CIS permettent d´atteindre les usagers injecteurs à  haut risque, d´assurer une injection plus sûre, de diminuer les comportements à  risque, de réduire les risques d´abcès, de réduire les risques d´overdoses mortelles, d´améliorer l´accès aux soins et de réduire la consommation dans les lieux publics et les nuisances associées. »

Ces nombreux atouts des CIS ont tous été relevés dans la littérature internationale, la France étant particulièrement en retard sur cette question…

Dans ses conclusions, l´INSERM prône donc l´ouverture de CIS en France, sous réserve d´études des besoins. Ces études permettraient de prendre en compte l´environnement pour préciser l´offre de service, intégrer les CIS dans un dispositif plus large de services et trouver un consensus entre les acteurs locaux.

A présent, la parole est aux politiques. Il y a urgence car les associations constatent une augmentation des overdoses depuis deux ans ainsi qu´un niveau toujours élevé de contamination par l´hépatite C, en particulier dans les populations les plus précarisées.

La réponse, elle, n´arrivera pas au mieux avant plusieurs semaines.

Il m'arrive de trouver que la vie est une horrible plaisanterie. F. Sagan.

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bighorsse femme
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ben...va y en avoir des discussions....parce que dans certains endroits j'imagine mal des CIS !! la province elle appartient à  des zones de non droits pour usagers!!!

l angoisse est le vertige de la liberté

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Alain Will homme
ancien Vice-Président
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CF. Newsletters ASUD - Salledeconsommation (SCMR)

Communiqué de presse « Asud, Anitea, Act Up – Paris, Gaïa Paris, Safe, Sos Hépatites Paris, salledeconsommation.fr, Aides, AFR, Elus Santé Publique et Territoires, Elus Locaux Contre le Sida »

Le 5 juillet 2010

Après le rapport de l'Inserm, Mme Bachelot, Ministre de la Santé, doit lancer l'expérimentation des salles de consommation de drogues à  moindre risque.

Suite à  l'installation le 19 mai 2009 d'une salle de consommation de drogues à  moindre risque (1), Mme Bachelot avait annoncé à  l'Assemblée Nationale qu'elle attendait les résultats d´une expertise collective sur la réduction des risques confiée à  l'Inserm pour se prononcer sur leur expérimentation. C'est chose faite depuis vendredi, l'Inserm ayant mis en ligne sa synthèse (2).

Le rapport prend acte que la réduction des risques est à  un tournant. Si elle a pu réduire les risques de contamination VIH, les overdoses et améliorer l'accès aux soins, elle a aussi atteint certaines limites : elle ne touche pas forcément les populations les plus marginalisées, elle a du mal à  prendre en compte les nouvelles pratiques des consommateurs de psychostimulants et injecteurs de cocaïne, et peine à  réduire les contaminations par l'hépatite C....

Le rapport de l'Inserm recommande d'élargir la palette des mesures et approches dans un dispositif cohérent et coordonné d'offre de services. Dans ce cadre, il envisage la mise en place de Centres d'Injection Supervisés, CIS, (salles de consommation centrées sur l'injection).

Le rapport confirme donc ce que nous, associations de terrain et élus locaux, savions déjà  : les CIS
permettent d'atteindre les usagers injecteurs à  haut risque, d'assurer une injection plus sure, de diminuer les comportements à  risques (par rapport au VIH et à  l'hépatite C), de réduire la mortalité, d'améliorer l'accès aux soins (y compris de la dépendance) pour les populations les plus précaires, de réduire la consommation sur les lieux publics, de réduire les impacts négatifs sur l'ordre public. L'Inserm note aussi que les CIS n'encouragent pas à  la consommation, et qu'ils sont coût-efficaces, ce qui est important en période de restriction budgétaire.

Si logiquement l'Inserm recommande une étude des besoins avant la mise en place, les associations engagées rappellent que c´est précisément au nom de ces besoins constatés qu´elles ont lancé leur action : les injections en masse dans les caves, les squats et les rues de certains quartiers, exposent usagers et riverains à  d´inutiles risques. Ces associations n´envisagent donc cette étude que sous la forme d´une première étape de la mise en oeuvre concrète d´une première expérimentation d´un CIS.

L'Inserm a apporté sa caution scientifique, pour démontrer que les CIS étaient un service complémentaire au dispositif actuel de réduction des risques. Il l´a fait en invitant à  penser la RDR dans le cadre global d´une politique cohérente, sans l´opposer au sevrage ni à  une éducation et prévention permettant aussi d´éloigner les dangers des usages.

Il est temps que Mme Bachelot et le gouvernement adoptent officiellement cette politique des drogues, basée sur une approche scientifique et dégagée d´arrières pensées idéologiques. C'est d'ailleurs le sens de « la déclaration de Vienne »(3) du 29 juin 2010, initiées par trois organisations scientifiques de renommée internationale : the International AIDS Society, the International Centre for Science in Drug Policy (ICSDP), and the BC Centre for Excellence in HIV/AIDS.

(1) http://www.asud.org ou http://www.salledeconsommation.fr
(2) http://www.inserm.fr/index.php/thematiq … ollectives
(3) http://www.viennadeclaration.com/

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Alain Will homme
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Bachelot priée de tester les salles de shoot. © Liberation.fr | 06.07.10

http://www.liberation.fr/vous/010164545 … ester-les-

La plupart des pays européens se sont résignés à  ouvrir des salles d´injection encadrées. Pas la France, mais un récent avis de l'Inserm pourrait faire bouger les choses.

Par Marie-Joà«lle Gros.

Verra-t-on bientôt des «salles de shoot» ouvrir en France? Ces espaces, médicalisés, sont destinés aux toxicomanes les plus précaires qui se piquent dans la rue, les couloirs du métro, les toilettes des cafés. Devant la recrudescence des overdoses et des contaminations (VIH, hépatites), la plupart des pays européens se sont résignés à  ouvrir des salles d´injection encadrées par des personnels de santé. Pas la France.

Pour les associations qui viennent en aide aux toxicomanes, il y a urgence. Lundi, un collectif réunissant une dizaine d´associations (1) a adressé un courrier à  Roselyne Bachelot lui demandant de «lancer une expérimentation». L´an passé, la ministre de la Santé avait annoncé qu´elle attendait les résultats d´une expertise confiée à  l´Inserm (Institut national de la santé et de la recherche médicale) pour se décider. C´est chose faite depuis la semaine dernière: la synthèse des travaux scientifiques est désormais publique.

Rassemblés par l´Inserm, 14 experts (épidémiologistes, professionnels de santé publique, psychiatres, addictologues, etc.) ont ainsi épluché la littérature scientifique et étudié les politiques de réduction des risques (RDR) mises en œuvre dans différents pays. En résumé, l´Inserm conclut à  l´intérêt des salles d´injection comme un outil complémentaire dans une approche globale de la réduction des risques.

«Créer un lien»

En France, depuis la fin des années 80, la réduction des risques passe par la distribution de seringues, les traitements de substitution aux opiacés, le dépistage du VIH et les traitements antirétroviraux. Des dispositifs qui ont porté leurs fruits. Mais 60% des usagers de drogues ont été contaminés par le virus de l´hépatite C, note l´Inserm. Ce virus-là  est capable de résister plusieurs jours.

De plus, de nouvelles populations, notamment des jeunes en errance, sont apparues qui échappent aux dispositifs existants. «Les gens tombent dans des trous», commente Elisabeth Avril, médecin et directrice de l´association Gaïa. Ouvrir des salles d´injection permettrait donc de compléter le dispositif de réduction des risques, d´offrir une palette complète, note l´Inserm. Pour l´Institut, il n´y a d´ailleurs pas lieu d´opposer les soins et la réduction des risques. Une affirmation qui a de quoi conforter les associations de terrain. «Il faut pouvoir encadrer les toxicomanes, créer un lien avec eux pour pouvoir les amener vers des soins et un sevrage», expliquent-elles. C´est maintenant à  Roselyne Bachelot de trancher.

Les associations veulent y croient. «Avec cette expertise de l´Inserm, on n´est plus dans le fantasme: il s´agit d´avis d´experts», rappelle Jean-Pierre Couteron, médecin et président de l´Anitea (association des intervenants en toxicomanie). Et c´est effectivement un argument de poids. Dans l´imaginaire collectif, les salles de shoot encouragent la consommation des drogues. «Il ne s´agit évidemment pas d´inciter à  la consommation, rappellent les associations, mais de ne pas laisser les gens se piquer n´importe comment et n´importe où».

«Pas d'effet d'attraction»

Ailleurs en Europe, quand des autorités ont pris l´initiative d´ouvrir des salles d´injections médicalisées, jamais l´opinion publique ne s´y est montrée d´emblée favorable. «Mais une fois le lieu ouvert, les riverains ont adhéré au dispositif», raconte Anne François, médecin au sein de «Quai 9», une salle de consommation ouverte à  Genève depuis 1991. Personnel hospitalier, travailleurs sociaux, municipalité et police sont membres du comité de pilotage de Quai 9. Et le médecin suisse enfonce le clou: «En dix ans, il n´y a pas eu d´effet d´attraction pour de nouveaux consommateurs».

La ministre de la Santé écoutera-t-elle les experts de l´Inserm ou Etienne Apaire, magistrat et président de la Mission interministérielle de lutte contre la drogue et la toxicomanie (Mildt)? Les associations de terrain dénoncent la position «répressive» de la Mildt sur les usagers des drogues. A quelques jours de la publication de l´expertise de l´Inserm, la Mildt avait opportunément rendu public un sondage d´opinion. Il y apparaissait que les Français étaient de plus en plus sévères à  l´égard des toxicomanes, désormais considérés comme «responsables» de leur addiction, et plus comme des malades. La proposition d´ouvrir des salles de shoot y était massivement rejetée.

Si le ministère de la Santé renonçait à  se doter d´un dispositif qui permet aux toxicomanes ne pas «crever dans les rues», des municipalités, et notamment celle de Paris, semblent prêtes à  franchir le pas d´elles-mêmes.

(1) Act-up Paris, Anitea, Asud, Gaia Paris, Safe, SOS hépatites Paris, salledeconsommation.fr, Aides, AFR, Elus santé publique et territoires, Elus locaux contre le sida.

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Alain Will homme
ancien Vice-Président
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Remises des recommandations de l´expertise collective sur la « réduction des risques des usagers de drogue » de l´Inserm à  Roselyne Bachelot-Narquin.

© http://www.sante-sports.gouv.fr | 2 juillet 2010

http://www.sante-sports.gouv.fr/remises … rquin.html

Le ministère de la Santé et des Sports vient de prendre connaissance des recommandations issues de l´expertise collective « Réduction des risques des usagers de drogue » réalisée par l´Inserm (Institut national de la santé et de la recherche médicale), rendues publiques ce jour.

Le ministère de la Santé et des Sports rappelle que la réduction des risques des usagers de drogues est, depuis 20 ans, un axe majeur de la politique de santé publique en France.

Cette politique a démontré toute son efficacité en permettant la diminution par cinq du nombre de cas de sida et par six le nombre d´overdoses mortelles en dix ans.

Elle présente cependant certaines limites comme le montre le nombre important d´usagers de drogues atteints d´hépatites C et la remontée récente du nombre d´overdoses mortelles.

Pour répondre à  ces enjeux sanitaires, Roselyne Bachelot-Narquin, avait demandé cette expertise à  l´Inserm en 2008. Cette démarche scientifique, multidisciplinaire, basée sur une revue de la littérature internationale et sur l´analyse des expériences réalisées à  l´étranger, permet de dégager des critères d´orientation pour améliorer les pratiques des intervenants, la pertinence des outils et des modes d´intervention.

A partir de ces recommandations, le ministère de la santé et des sports va analyser les mesures qui ont démontré leur efficacité à  l´étranger, apprécier si elles peuvent s´appliquer en France, en tenant compte des autres éléments disponibles dans ce domaine et des besoins spécifiques des différentes populations d´usagers de drogue.

Certaines de ces actions ont déjà  été mises en œuvre ou sont programmées, au travers de quatre plans de santé publique : Addictions, Lutte contre les hépatites, VIH/IST et Santé des détenus.

Ces actions seront, le cas échéant, adaptées ou renforcées dans un souci d´efficacité.

Ces analyses se feront en concertation avec les acteurs concernés, les associations, les professionnels de santé et les institutionnels. Les décisions seront alors prises.

[NdAW : bla, bla, bla, bla... roll Ok, je sors cool ]

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