Bonsoir à tous,
Je suis enthousiaste à l'idée de rédiger mon premier message sur ce forum, après avoir été un observateur attentif pendant un certain temps.
Aujourd'hui, je vais vous emmener dans ma rencontre avec une combinaison qui m'a plongé dans un voyage intense : le
Peganum Harmala sous forme de poudre en gélules (3 g). Il est crucial de noter que je suis un habitué des effets
IMAO-A et que je ne suis pas étranger à la consommation d'hallucinogènes.
J'ai entrepris cette imbecilite en prenant ces 3 g de
Peganum Harmala au petit matin, accompagnés de 150 mg de
caféine. J'ai effectué des vérifications minutieuses pour éviter tout risque d'interaction, tout comme vous l'auriez fait avec les
amphétamines, car la prudence est de mise. Mon esprit m'a susurré : "Pas de souci, c'est juste de la
caféine." En toute assurance, j'ai consommé ma dose habituelle de 150 mg, que je prends lors de mes séances de musculation.
Je pourrais même ajouter que ma tolérance est telle que 200 mg ne m'affectent plus guère.
Après avoir ingéré ce mélange, j'ai patiemment attendu une
quarantaine de minutes. Les premiers effets étaient discernables, certes, mais avec une pointe d'anxiété, marquée par une augmentation de la
dopamine et de la noradrénaline. Rien d'alarmant à ce stade.
Pourtant, une heure plus tard, je me suis retrouvé dans un état où rester debout était devenu impossible. Je me suis mis à transpirer abondamment, mais mon corps était froid, et mon teint avait pâli. Ma tension artérielle grimpait rapidement.
Vers 1h30, des développements tout à fait inattendus ont pris place. Des effets d'une intensité ahurissante se sont manifestés : hallucinations, une acuité auditive exagérée, et surtout, des altérations mentales proches d'un état de délire, sans les hallucinations visuelles. Une expérience inouïe, mais également déconcertante.
Après deux longues heures, ma tension restait élevée, et ma capacité à me tenir debout était toujours compromise. À ce stade, je pensais avoir atteint le pic de concentration plasmatique, et l'appel à une ambulance me semblait superflu. J'ai donc pris mon mal en patience, tout en m'abandonnant à des pensées délirantes. Un épisode terrifiant.
Finalement, au bout de quatre heures, les choses se sont améliorées. Ma tension a diminué, et j'ai pu retrouver mon équilibre, bien que profondément marqué par cette expérience.
Ce récit est une plongée au cœur de l'inattendu, une exploration des limites de la folie mentale et sûrement de la mort, et une mise en garde sur la prudence nécessaire lorsqu'on explore de tels territoires.