La kétamine, addiction, en sortir.

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#kétamine #mésusage #tolérance #usage thérapeutique
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kazivol homme
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Bonsoir psychoactif!
Je viens vers vous dans l'idée de référencer sur ce topic : des témoignage, des échanges et/ou des des conseils autour de la kétamine lorsque l'on subis un trouble de l'usage lié a cette molécule et a ses effets.
De par mon parcours en tant que consommateur de cette dernière et par des lectures variées en terme de point de vue sur son sujet, j'ai cru comprendre que son craving était singulier.. Comme pour chaques molécules en soit, mais je trouve qu'on a encore trop peu d'écrit a son sujet, par rapport aux autres molécules.
C'est pour quoi je fait appel a vous.

Petite note et quelque questionnements vis a vis de ma situation :
je suis concerné par le sujet. je suis consomateur du produit depuis 4 ans et suis addict depuis  3 ans.
Je suis passé progressivement d'un rapport spirituel et festif du produit a une consommation quotidienne. avec des haut et des bas. mon problême avec ce produit. c'est de réussir a gérer le craving que celui-ci me provoque.
Ce qui est assez ambivalent dans mon rapport avec,  est que certaines prises me servent et sont éfficaces pour soit, passer un moment de crise émotionnel intense. faire une experience méditative d'introspection etc.
Au début, l'essentiel de mes prises ne se résumait qu'a cela, mais progressivement comme je l'ai dit, suite a des pertes de controles, des choses qui ont bousillez l rigueur que je pouvait avoir avec le produit comme l'influence d'un groupe faisant la fête sur plusieurs jours d'affiler avec, explosant la tolérance au produit et entammant un processus d'accoutumance n'ayant pas les ressources nécessaire a ce moment la pour résister aux tentations.
Mais depuis un peu plus d'un an j'ai essayer moultes methode pour arrêter car ma consommation est devenu quotidienne et les effets bénéfiques/thérapeutique ne sont plus du tout palpable
j'ai essyer sevrage plus ou moins long, des dégraissions des quantitées etc etc
TCC et compgnie
Aujourdhui j'ai envie de continuer a essayer de faire évoluer ma consommation, mais ma tolérance rends le produit inaccessible.
J'aimerais tenté une stratégie un peu différente que de limiter mes quantité lorsque je reconsomme après une prise, car pour moi cela s'est a chaque fois finis en perte de controle et reprise des comportements addictifs avec.

j'ai les moyens pour me stopper pendant la durer qu'il faudra comme je l'ai deja fait toujours dans cette optique, mais j'aimerais que lorsque je reconsomme ponctuellement avec sitter et rituel ces fois ci que je puisse de nouveau ressentir des effets psychédélique me permettant de travailler sur moi... Le probleme : l tolérance que j'ai développer.
En combien de temps après un arrêt et avec quel quantité suis-sensé pouvoir ressentir des effets psychédélique?
sachant que pour l'instant je pense devoir prendre au moins 1g en sniff pour décorporer. Perso c'est les états un peu en dessous qui m'interesse. je n'ai jamais trop aimé les doses anésthésiques.


Et mes petites questions par rapport a vous :
Quand est ce que tu as commencer a consommer ce prod, et dans quel optique, quel contexte?
As tu us des problême pour gérer ta consommation, les limites que tu tétait posé?
Si oui pourquoi, avec quel quantités et quel etait ton rapport avant et après la perte de control.
Et si tu as développer une trouble de l'usage lié a ce produit et que tu as réussi a faire passer ta conso de quotidienne a autre chose (abstinence complete, ou consommation controlé) comment cela c'est passé, quel est ton rapport actuel avec le prod?


Merci d'avance pour votre temps de lecture et de réponse.
Désolé pour l'orthographe.
J'espère que vous allez bien et je vous souhaite une bonne semaine!

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Mara75 femme
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Bonjour Kazivol,
Tu verras dans mon blog (je suis nouvelle ici aussi) que j'ai testé la K en hôpital pour la première fois et que je lui ai trouvé des propriétés antidépressives EXTRAORDINAIRES.
La dépression je connais et donc j'ai décidé de m'automédiquer (dans la jungle du dark avec néanmoins un milliard de précautions) parce que les médecins sont de gros gorets hypocrites qui ne pensent qu'à faire de la thune et à protéger leur carrière hospitalière et les labos pharmaceutiques n'en parlons pas. Aussi les cures prolongées, nécessaires pour guérir voire se stabiliser n'ont pas d'autorisation en France.

Bon cette petite entrée en matière faite, te dire que mon savoir en matière d'addiction n'est que théorique, et pour te rassurer, la K n'est pas un produit physiquement addictif selon les études lues ça et là et c'est surtout psychologique. Je ne connais rien au monde des addictologues, mais je pense que la bonne personne pour t'aider à retrouver ta tolérance (sans te séparer du produit qui est vraiment génial pour le mental) est quelqu'un qui accepte la dépendance et fait bien la différence en "addiction" (craving et ennuis) avec la dépendance, (doses gérées, raisonnées et raisonnable mais sans possibilité de quitter le produit pour vivre bien). Première question à lui poser : "Pour vous y a-t-il une différence entre dépendance et addiction ?"  s'il dit "aucune" et ne conçoit la vie que sobre, fuis. 

je cite Paracelse, précurseur de la médecine "chimique"  : "Toutes les choses sont poisons, et rien n’est sans poison ; seule la dose fait qu'une chose n’est pas poison."

Tu dis que dans la K tu cherches quelque chose que l'on trouve assurément, je te cite :

.

kazivol a écrit

certaines prises me servent et sont éfficaces pour soit, passer un moment de crise émotionnel intense. faire une experience méditative d'introspection etc. Au début, l'essentiel de mes prises ne se résumait qu'a cela, mais progressivement comme je l'ai dit, suite a des pertes de controles, des choses qui ont bousillez l rigueur que je pouvait avoir avec le produit comme l'influence d'un groupe faisant la fête sur plusieurs jours d'affiler avec, explosant la tolérance au produit et entammant un processus d'accoutumance n'ayant pas les ressources nécessaire a ce moment la pour résister aux tentations

le problème c'est que si on fait la fête avec un produit qu'on réservait à l'introspection, il prend une toute autre couleur, une tout autre force. L'effet de groupe est aussi dingue : il démultiplie tout ! c'est un effet d'entrainement.

A ta place (mais je n'y suis pas évidemment) je ne prendrais plus aucune K en festif, je réduirais mes doses (un petit peu par petit peu chaque jour, je ne sais pas combien tu prends) après j'essaierais d'espacer les doses toujours tout doucement. 
je base cela sur les protocoles anti dépression qui commencent à la plus petite dose possible et tentent de rester le plus bas possible mais ça varie selon les individus (va voir mon blog j'ai mis des liens). Le secret c'est la rigueur,  tu le dis toi-même, l'observation et l'auto observation. Coupe le son et écoute ton cerveau, ton cœur, tes tripes que disent-ils ? Ils gueulent ?  donne leur en un peu moins que tu en as envie, un peu seulement. Note.  Puis attends que ça revienne. Et ainsi de suite.

Il est dit que la tolérance de la K se refait en 5 semaines d'abstinence totale. Perso je n'en sais rien. Je n'ai eu qu'une cure et je ne recherche aucun effet récréatif je veux juste sortir du trou de la dépression c'est tout. Je ne veux pas mourir de souffrance. Mais c'est ce que pas mal d'américains m'ont dit sur Reddit, en maintenance, les cure anti-dépression se font espacées de 5 semaines. Bon on n'en est pas là : 5 semaines d'entrée de jeu ça doit être intenable dans ton cas.

Si tu sais ce que tu attends de la K alors ça peut pas déraper. Si tu lui demandes d'être à la fois récréative et instructive/curative c'est pas gagné. Parce que ce ne sont pas les mêmes doses, les mêmes façons de consommer, les mêmes lieux de consommation, les mêmes "règles".

De ce que je lis ici, sur le forum, la fête, c'est sans règles, sans contrôle, normal sinon ce serait pas drôle. On compte pas ses doses, on prends plusieurs trucs différents, on se met en danger parfois.

Le mieux , si tu veux réduire...eh ben, c'est de réduire ! de tout noter sur un cahier (papier ou numérique), jour par jour, mg par mg, et de ne plus faire la fête le temps que tu récupères.

Bienvenu au pays des chiants ! Quand tu auras pu arrêter un assez long moment et retrouver la dose qui te faisait du bien (sachant que tu as le droit d'en prendre toute ta vie si tu veux si tu sais contrôler) tu pourras "reseter" ta tolérance et tu verras, la K ça retape complètement les neurones à doses...médicales. (mais je connais une américaine qui a une maintenance de sa dépression avec la K avec 240mg par perfusion à la seringue électrique, à l'hôpital, en intra veineuse. Toute les 4-5 semaines...)
J'espère que ce que je t'ai écrit t'a un peu aidé...Prochainement je ferais un billet de blog sur les psychiatres et les psys en général (que je ne suis pas heureusement !) et qui sont toujours très décevants mais parfois peuvent aider, plus par leur personnalité que par leurs diplômes...


Chercheuse intrapsychique - écrivain. Sujet actuel : Dépression et kétamine. AD, benzos, tabac, alcool sont des drogues légales. Toutes ne sont pas intelligentes mais toutes ont leur personnalité.

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kazivol homme
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Mara75 a écrit

Bonjour Kazivol,
Tu verras dans mon blog (je suis nouvelle ici aussi) que j'ai testé la K en hôpital pour la première fois et que je lui ai trouvé des propriétés antidépressives EXTRAORDINAIRES.
La dépression je connais et donc j'ai décidé de m'automédiquer (dans la jungle du dark avec néanmoins un milliard de précautions) parce que les médecins sont de gros gorets hypocrites qui ne pensent qu'à faire de la thune et à protéger leur carrière hospitalière et les labos pharmaceutiques n'en parlons pas. Aussi les cures prolongées, nécessaires pour guérir voire se stabiliser n'ont pas d'autorisation en France.

Bon cette petite entrée en matière faite, te dire que mon savoir en matière d'addiction n'est que théorique, et pour te rassurer, la K n'est pas un produit physiquement addictif selon les études lues ça et là et c'est surtout psychologique. Je ne connais rien au monde des addictologues, mais je pense que la bonne personne pour t'aider à retrouver ta tolérance (sans te séparer du produit qui est vraiment génial pour le mental) est quelqu'un qui accepte la dépendance et fait bien la différence en "addiction" (craving et ennuis) avec la dépendance, (doses gérées, raisonnées et raisonnable mais sans possibilité de quitter le produit pour vivre bien). Première question à lui poser : "Pour vous y a-t-il une différence entre dépendance et addiction ?"  s'il dit "aucune" et ne conçoit la vie que sobre, fuis. 

je cite Paracelse, précurseur de la médecine "chimique"  : "Toutes les choses sont poisons, et rien n’est sans poison ; seule la dose fait qu'une chose n’est pas poison."

Tu dis que dans la K tu cherches quelque chose que l'on trouve assurément, je te cite :

.

kazivol a écrit

certaines prises me servent et sont éfficaces pour soit, passer un moment de crise émotionnel intense. faire une experience méditative d'introspection etc. Au début, l'essentiel de mes prises ne se résumait qu'a cela, mais progressivement comme je l'ai dit, suite a des pertes de controles, des choses qui ont bousillez l rigueur que je pouvait avoir avec le produit comme l'influence d'un groupe faisant la fête sur plusieurs jours d'affiler avec, explosant la tolérance au produit et entammant un processus d'accoutumance n'ayant pas les ressources nécessaire a ce moment la pour résister aux tentations

le problème c'est que si on fait la fête avec un produit qu'on réservait à l'introspection, il prend une toute autre couleur, une tout autre force. L'effet de groupe est aussi dingue : il démultiplie tout ! c'est un effet d'entrainement.

A ta place (mais je n'y suis pas évidemment) je ne prendrais plus aucune K en festif, je réduirais mes doses (un petit peu par petit peu chaque jour, je ne sais pas combien tu prends) après j'essaierais d'espacer les doses toujours tout doucement. 
je base cela sur les protocoles anti dépression qui commencent à la plus petite dose possible et tentent de rester le plus bas possible mais ça varie selon les individus (va voir mon blog j'ai mis des liens). Le secret c'est la rigueur,  tu le dis toi-même, l'observation et l'auto observation. Coupe le son et écoute ton cerveau, ton cœur, tes tripes que disent-ils ? Ils gueulent ?  donne leur en un peu moins que tu en as envie, un peu seulement. Note.  Puis attends que ça revienne. Et ainsi de suite.

Il est dit que la tolérance de la K se refait en 5 semaines d'abstinence totale. Perso je n'en sais rien. Je n'ai eu qu'une cure et je ne recherche aucun effet récréatif je veux juste sortir du trou de la dépression c'est tout. Je ne veux pas mourir de souffrance. Mais c'est ce que pas mal d'américains m'ont dit sur Reddit, en maintenance, les cure anti-dépression se font espacées de 5 semaines. Bon on n'en est pas là : 5 semaines d'entrée de jeu ça doit être intenable dans ton cas.

Si tu sais ce que tu attends de la K alors ça peut pas déraper. Si tu lui demandes d'être à la fois récréative et instructive/curative c'est pas gagné. Parce que ce ne sont pas les mêmes doses, les mêmes façons de consommer, les mêmes lieux de consommation, les mêmes "règles".

De ce que je lis ici, sur le forum, la fête, c'est sans règles, sans contrôle, normal sinon ce serait pas drôle. On compte pas ses doses, on prends plusieurs trucs différents, on se met en danger parfois.

Le mieux , si tu veux réduire...eh ben, c'est de réduire ! de tout noter sur un cahier (papier ou numérique), jour par jour, mg par mg, et de ne plus faire la fête le temps que tu récupères.

Bienvenu au pays des chiants ! Quand tu auras pu arrêter un assez long moment et retrouver la dose qui te faisait du bien (sachant que tu as le droit d'en prendre toute ta vie si tu veux si tu sais contrôler) tu pourras "reseter" ta tolérance et tu verras, la K ça retape complètement les neurones à doses...médicales. (mais je connais une américaine qui a une maintenance de sa dépression avec la K avec 240mg par perfusion à la seringue électrique, à l'hôpital, en intra veineuse. Toute les 4-5 semaines...)
J'espère que ce que je t'ai écrit t'a un peu aidé...Prochainement je ferais un billet de blog sur les psychiatres et les psys en général (que je ne suis pas heureusement !) et qui sont toujours très décevants mais parfois peuvent aider, plus par leur personnalité que par leurs diplômes...

J'ai pris plaisir a te lire,
je suis complêtement d'avec le coté, état d'esprit de rigueur.
pour ma part après plusieurs essaies ces dernières années de me faire un autosuivi/autoobservation note etc etc qui se sont soldé par des echecs
je pense que je n'etais pas encore prêt a mettre cela en marche.
c'est multifactoriel je suis loin de culpabiliser a propos de ces echecs : mon environnement + mon état psychologique ne me permettait pas cela.

mon gros problème c'est le craving. il est insupportable. j'ai littéralement besoin d'être defoncer constamment.
personnelement c'est très lié a mes traumatismes et cela se remarque beaucoup lorsque je tente d'arrêter pendant une certaine durée et que je revis des scene en boucle, type flash back, évitement, rêves etc etc..

mes conso me servent a gerer ca, + énormément de chose vu que c'est installer dans le quotidiens. (musique, dessin, gestion émotionnel)
pour te faire un topo rapide de mes plans pour la suite, je me suis réinstaller chez mes parents, pour avoir un certain cadre de vie que je n'arrivais plus a entretenir avec ma copine. (nous vivions depuis 4 ans dans un 19 m2 a deux)
le temps de pouvoir faire un méga tri dans ma tête mes affaire et mes perspectives, aussi pour pouvoir assurer les quelques rdv que j'ai repris au csapa ainsi que des rdv type généraliste + dentiste car mon hygiène de vie a déconné sévère et étant un grand stresser et ayant developper un hyponcondrie assez puissante cela est assez important pour mon parcours.
ensuite dans quelque jours je vais emmenager chez un bon ami qui a un studio, dans lequel je vais pouvoir tenter de reprendre controle sur ma partie créative en me posant des objectif progressif et en voyant comment cela se passe.
j'ai vraiment de la chance d'être bien entourer.
mais malgré cela et du au besoin que j'ai de travailler sur mes traumatisme ma depression et sur mon hypocondrie j'ai me suis mis sur liste d'attente pour faire une hospit en milieux ouvert pour 2 a 4 semaine (activité dans la semaine, suivis et tu dort et mange sur place tout les soirs.)
et ensuite je retournerai chez mon ami pour continuer a rester dans une dynamique de connexion a mes ancrages (musical et artistique) tout en projetant de partir en vacances pour les beaux jours .. chose que je n'ai pas vraiment faite depuis plus de deux ans.
le tout dans une optique de lacher prise en équilibre avec le focus sur ma santé et sur mes activités artistique.

Merci a toi pour ta réponse, tes conseils et ton témoignage.

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Mara75 femme
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Salut Kazivol
Tu parle de craving, de besoin d'être défoncé. Tu parles aussi de traumatisme. Il se trouve que les vétérans de la guerre d'Irak que l'on soigne avec la K dans les cliniques aux USA ont de gros problèmes de stress post traumatique. Ils sont parfois obligés d'aller jusqu'au k-hole pour se sentir bien. Donc tu n'étais peut être pas totalement dans le faux dans ta démarche. Normalement sur la K il n'y aurait pas de craving, uniquement une très forte addiction psychologique. Donc c'est par là qu'il faut passer. Il faut que tu te trouves un psy, de préférence addictologue, avec qui tu te sentes bien, qui ne te juges pas, ne t'infantilise pas.
Le problème c'est qu'avec la k il faut trouver son "dosage" pour travailler sur ses traumatismes. Tous les psychédéliques et dissociatifs ont ce pouvoir. Moi ça a été facile car j'avais fait 5 ans de psychanalyse et donc j'ai l'habitude des recoins cachés de mon cerveau. Je connais la plupart de mes problèmes mais mon cerveau était fatigué. La K lui a fait un reset et je veux perpétuer et consolider ça. Je veux vivre, je veux écrire.
En France ils sont totalement constipés avec "la drogue". J'imaginais pas a quel point. On est endoctriné ! Un mec bourré ça fait rire, un mec défoncé ca fait peur pourtant c'est pareil.
Alors il va falloir jouer le jeu. Tu es fin et intelligent. Tu as les moyens d'y arriver. Hôpital de jour ok, chez ton ami ok, il ne prend rien ? Il faut faire place nette et peut-être prendre des drogues autorisées de substitution avec un toubib. Le drogue c'est toi qui doit t'en servir et non elle qui doit se servir de toi. Utilise tes rêves, même les cauchemars pour comprendre cette terreur qui t'habite. Voilà je m'abonne à tes posts... Tiens bon. Tu es dans quel csapa (Paris ou province ?). Tiens nous au courant, c'est une grande souffrance mais ça va aller...

Chercheuse intrapsychique - écrivain. Sujet actuel : Dépression et kétamine. AD, benzos, tabac, alcool sont des drogues légales. Toutes ne sont pas intelligentes mais toutes ont leur personnalité.

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Mara75 femme
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Salut Kazivol
Tu parle de craving, de besoin d'être défoncé. Tu parles aussi de traumatisme. Il se trouve que les vétérans de la guerre d'Irak que l'on soigne avec la K dans les cliniques aux USA ont de gros problèmes de stress post traumatique. Ils sont parfois obligés d'aller jusqu'au k-hole pour se sentir bien. Donc tu n'étais peut être pas totalement dans le faux dans ta démarche. Normalement sur la K il n'y aurait pas de craving, uniquement une très forte addiction psychologique. Donc c'est par là qu'il faut passer. Il faut que tu te trouves un psy, de préférence addictologue, avec qui tu te sentes bien, qui ne te juges pas, ne t'infantilise pas.
Le problème c'est qu'avec la k il faut trouver son "dosage" pour travailler sur ses traumatismes. Tous les psychédéliques et dissociatifs ont ce pouvoir. Moi ça a été facile car j'avais fait 5 ans de psychanalyse et donc j'ai l'habitude des recoins cachés de mon cerveau. Je connais la plupart de mes problèmes mais mon cerveau était fatigué. La K lui a fait un reset et je veux perpétuer et consolider ça. Je veux vivre, je veux écrire.
En France ils sont totalement constipés avec "la drogue". J'imaginais pas a quel point. On est endoctriné ! Un mec bourré ça fait rire, un mec défoncé ca fait peur pourtant c'est pareil.
Alors il va falloir jouer le jeu. Tu es fin et intelligent. Tu as les moyens d'y arriver. Hôpital de jour ok, chez ton ami ok, il ne prend rien ? Il faut faire place nette et peut-être prendre des drogues autorisées de substitution avec un toubib. Le drogue c'est toi qui doit t'en servir et non elle qui doit se servir de toi. Utilise tes rêves, même les cauchemars pour comprendre cette terreur qui t'habite. Voilà je m'abonne à tes posts... Tiens bon. Tu es dans quel csapa (Paris ou province ?). Tiens nous au courant, c'est une grande souffrance mais ça va aller...

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kazivol homme
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Mara75 a écrit

Salut Kazivol
Tu parle de craving, de besoin d'être défoncé. Tu parles aussi de traumatisme. Il se trouve que les vétérans de la guerre d'Irak que l'on soigne avec la K dans les cliniques aux USA ont de gros problèmes de stress post traumatique. Ils sont parfois obligés d'aller jusqu'au k-hole pour se sentir bien. Donc tu n'étais peut être pas totalement dans le faux dans ta démarche. Normalement sur la K il n'y aurait pas de craving, uniquement une très forte addiction psychologique. Donc c'est par là qu'il faut passer. Il faut que tu te trouves un psy, de préférence addictologue, avec qui tu te sentes bien, qui ne te juges pas, ne t'infantilise pas.
Le problème c'est qu'avec la k il faut trouver son "dosage" pour travailler sur ses traumatismes. Tous les psychédéliques et dissociatifs ont ce pouvoir. Moi ça a été facile car j'avais fait 5 ans de psychanalyse et donc j'ai l'habitude des recoins cachés de mon cerveau. Je connais la plupart de mes problèmes mais mon cerveau était fatigué. La K lui a fait un reset et je veux perpétuer et consolider ça. Je veux vivre, je veux écrire.
En France ils sont totalement constipés avec "la drogue". J'imaginais pas a quel point. On est endoctriné ! Un mec bourré ça fait rire, un mec défoncé ca fait peur pourtant c'est pareil.
Alors il va falloir jouer le jeu. Tu es fin et intelligent. Tu as les moyens d'y arriver. Hôpital de jour ok, chez ton ami ok, il ne prend rien ? Il faut faire place nette et peut-être prendre des drogues autorisées de substitution avec un toubib. Le drogue c'est toi qui doit t'en servir et non elle qui doit se servir de toi. Utilise tes rêves, même les cauchemars pour comprendre cette terreur qui t'habite. Voilà je m'abonne à tes posts... Tiens bon. Tu es dans quel csapa (Paris ou province ?). Tiens nous au courant, c'est une grande souffrance mais ça va aller...

craving=/= syndrome de sevrage physique, je parle bien de craving, perte de controle, envie de consommé quasi omniprésente etc
bien sure tout cela est partie d'un rapport thérapeuthique avec les drogues de synthèse hallucinogène, mais comme on en a parler cela a progressivement bien dérivé vers quelque chose de pas tres saint
je suis suivi en province, c'est assez paradoxal car j'ai + de connaissance en addicto et en RDR que ma psychiatre mais la relation est vraiment pas hierarchique je lui apprends enormement selon elle et j'ai pas tendance a prendre pour argent comptant des connseil que je trouve incohérent vis a vis de mes connaissances, la ou mon addicto est très conventionnel mais ou je peux trvailler la relation qui est plus jeune qu'avec ma psychiatre que je voit depuis un peu plus de 6 ans
on vient de me prescrire de la quétiapine car je fait des angoisse type hyponcondrie avec attaque de panique quasi tout les jours, mes sens et mes perceptions ne veulent plus rien dire et c'est devenu un enfer, m'empêchant de lacher prise
et mon ami est sobre depuis plus de 6 mois après une bonne 10 aine d'année de consommation intensive de cannabis,
je pense que m'éloigner des drogues va me faire du bien et je vais essayer de recultiver un état d'esprit de rigueur, je n'ai pas envie d'arrêter completement, juste de retrouver un rapport saint et controler.

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Mara75 femme
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Salut Kazivol, comment vas-tu ?  j'ai répondu dans un fil où tu avais posté sur l'automédication à la K;
Je redonnais un peu les mêmes conseils. Puis j'ai perdu le brouillon grrrr, c'est la deuxième fois que ça m'arrive pourtant je l'avais coché. sui mon blog, j'y met toute ma progression. Et donne de tes nouvelles.

Chercheuse intrapsychique - écrivain. Sujet actuel : Dépression et kétamine. AD, benzos, tabac, alcool sont des drogues légales. Toutes ne sont pas intelligentes mais toutes ont leur personnalité.

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macyaz homme
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Bonjour, je suis addict à la K avec une consommation quasi-quotidienne depuis 4 ans et suite à des problèmes assez grave au niveau de ma vessie, j'ai arrêté du jour au lendemain, j'en suis à ma première semaine de sevrage et je ne ressens plus le besoin de consommer, limite je suis dégoûté de cette drogue alors que y a 2 semaine je n'aurais pas imaginer ne serait-ce qu'une seule seconde passer une journée sans consommer.

Courage à toi !

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silae homme
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189 messages
Bonsoir,
De mon côté, je commence à découvrir le potentiel du produit et comprends que l'on peut très vite se laisser embarquer avec derrière tout un tas de conséquences.
Plus on nourrit la bête, plus il devient difficile d'y résister, moins on la nourrit, plus elle redevient petite et on peut y faire face et reprendre le contrôle (on y pense moins fréquemment et le craving est moins insurmontable).

Le problème est que quand ça prend toute la place dans la pensée, c'est difficile de d'investir d'autres choses à côté ce qui peut devenir un cercle vicieux...

Je vous souhaite donc également plein de courage et de trouver de nombreuses autres choses pour vous faire plaisir et pour vous évader afin de ne pas dépendre uniquement de cette béquille !

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