RÉSISTANCE > MDMA / ANGOISSE > DOULEURS

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Choupette29 femme
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champi vert0champijaune0cxhampi rouge0
Inscrit le 30 Jan 2023
2 messages
Bonjour tous le monde,

Je me présente brièvement afin de définir ma situation

J’ai 23 ans, je suis une femme et j’ai pris mes premières drogues à 15 ans. J’ai commencé à me droguer en soirée techno seulement, j’ai alterné entre prise chaque semaine > pauses > reprises… pendant toutes ces années. J’ai eu plusieurs périodes toutes différentes, entre prise et pauses plus ou moins longues.
C, speed, md, keta, lsd. Principalement

Récemment, en 2021/2022, j’ai eu une sale période après plusieurs événement dans ma vie ou après une très longue pause sans drogue : je me suis remise dedans mais de manière assez sérieuse. Je ne travaillais pas et je passais mes semaines à me droguer, plusieurs fois par semaines, chez moi.
Plus du tout le contexte récréatif des soirées. Surtout de la coke, du speed et de la md. De plus je n’étais pas du tout rdr. Beaucoup de mal à me raisonné et m’arrêter. J’abusais un peu, à mon échelle du moins.

A la suite de cela j’ai fais une dépression, j’ai été suivie par psychologue et psychiatre. J’ai eu plusieurs traitements dont : prazepam, hydroxyzine, Fluoxétine, Escitalopram, quetiapine.
Pendant cette période : aucune drogue, mit à part deux-trois écarts coke ou un carton de lsd.
Je m’en suis plus ou moins remise, et j’ai arrêtée tant bien que mal, lorsque je me suis sentie prête, mon traitement. Il y a maintenant 4 mois à peu près.

Je pense avoir assez centré le contexte super

Aujourd’hui, maintenant « guérie » je me suis faite plaisir et j’ai refais 2 soirées md après une treeeeeees longue abstinence.
Première soirée : On est 2, on a manger 30 min avant, tout pareil.
Je fais un para de 0,13 et je monte en … 2h avec une montée pourrave si on peut appeler ça « monter ». Mon copain lui monte en 20 min et à fond !!!
Du coup au bout de 2h, je reprends un para de 0,17 et en 20 min je suis hyper bien cette fois. Défoncée comme il faut, mais avec une double dose normale.
La md, c’est la même qu’avant, donc pas de risque que ce soit un autre produit vendu pour. Elle est toujours montée vite, sans qu’on se charge pour autant auparavant.
On pourrait se dire qu’elle est moins forte car un peu vieille, mais non, j’ai fais ma soirée avec une autre personne qui elle, est montée en 20 min.

Deuxième soirée : on est toujours 2, on a manger pareil, on prend un premier para 3h après le repas parce que je me dis quand même que ça peut être lié au repas (même si mon partenaire est monté très vite en étant dans la même situation)
Cette fois on fait 0,18 direct.
Il monte en 20 min à fond, moi en… 1h30, montée légère encore une fois. Donc au bout de 1h50 je redrop 0.18 et cette fois : ca fonctionne bien, je monte bien et rapidement.

Mon interrogation c’est donc : pourquoi je monte plus lentement, en étant exactement similaire à mon partenaire ? Pourquoi il me faut double dose pour être comme il faudrait ?
Avant, je montais vite et j’arrivais à être bien avec 1 para.

Je me demande si je suis pas détraquer à cause des médocs que j’ai pris auparavant, mais je pense que si c’était le cas, je n’aurai aucun effet tout simplement ? Même pas au 2e para ?

Autre chose un peu différente mais sur le même sujet :
A cette dernière soirée j’ai fais 3 paras (je sais pas rdr du tout) 0.18 0.18 et 0.20
Je savais que le dernier n’était pas une bonne idée mais compliqué de me raisonner : lorsqu’il est monté j’ai eu de fortes douleurs à la tête, et pendant plusieurs heures. Ça a mit longtemps à s’estomper. Aussi beaucoup de crampes au cœur, des battements très irréguliers.
*Je précise que je suis hypocondriaque et que, j’ai des pensées qui me parasites lorsque je me drogue et où j’ai l’impression que quelque chose ne va pas. Du style : peut être que je fais un avc ou un infarctus. Je sais que c’est dans ma tête, alors j’essaye de me raisonner autant que je le peux.
Mais avec ça, je me dis que peut être, un jour je vais vraiment avoir quelque chose et je risque de me laisser mourir sans rien faire « parce que c’est dans ma tête » alors qu’en fait c’est vrai cette fois. Vous vous en doutez, du coup c’est compliqué car c’est un cercle vicieux.

Du coup, réelles douleurs due à la drogue ? Ou crise d’angoisse que je m’induis moi même ?
Je sais que je m’imagine parfois des douleurs qui ne sont pas réelle mais que je ressens vraiment. Je sais qu’elles ne sont pas réelles parce que ça arrive dans la vie de tous les jours, sans drogues, seulement lorsque j’y pense. Et après ca part.
Mais du coup sous drogue, impossible de savoir si c’est elle ou moi qui m’inflige ça.

Si vous avez lu jusqu’ici, je vous remercie bravo

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Mychkine homme
Artichaut dans une caisse d'oranges
champi vert1champijaune0cxhampi rouge0
Inscrit le 22 Dec 2020
392 messages
Salut !

Au vu de tout ce que tu racontes, pour l'instant mon interprétation personnelle va dans le sens d'une permatolérance induite par tes "abus" passés à la MD...

Sous cet aspect c'est une drogue ultra punitive et asymétrique, dans le sens où l'ampleur de cette conséquence (générale) varie profondément selon les individus.

Après, je ne sais pas depuis combien de temps tu avais arrêté, quelles doses tu absorbais pendant ta période de dérapage, ni à quelle fréquence, ni les effets que lesdites prises te procuraient : peut-être peux-tu nous fournir ces renseignements, ça nous aidera à cerner ta situation. Aussi, quel intervalle temporel as-tu observé entre les deux soirées MD que tu évoques ?

Et oui, j'suis d'accord avec toi, c'est pas hyper RdR wink 560 mg dans une soirée... C'est plus que suffisant pour vriller en temps normal, faire un malaise, ou s'offrir un aller-retour au pays de l'horreur (perso avec moins que ça (~250 mg au jugé) j'ai eu des hallus déliros dantesques, détaillées, mouvantes et extrêmement réalistes).

Associer MD et benzos (30 mg de séresta) m'a pas mal aidé (psychiquement, peut-être physiquement) après avoir commis cette dernière inconséquence.

La migraine, la tachycardie et les palpitations peuvent indiquer un début de syndrome sérotoninergique (ce qui ne serait pas étonnant avec ces quantités). Là encore, le traitement hospitalier préconise des bzd (même si il vaut infiniment mieux ne pas en arriver au point où les utiliser devient souhaitable).

Je comprends tes craintes relativement à ton hypochondrie ; le meilleur conseil que je puisse te donner en l'état - un peu banal, déso - c'est de ne pas te mettre dans les situations où tes inquiétudes peuvent se trouver légitimes. Rester RdR, pointilleuse, voire frôler (sans t'y noyer wink ) l'obsession, quant à ta sécurité. Quand je suis 100% sûr "à froid" que mon setup est safe, je peux me raccrocher à cette certitude pour évaluer la pertinence de mon angoisse une fois lancé. Bien sûr ça n'exclut pas la possibilité d'un imprévu, mais ça permet de rationaliser...

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Choupette29 femme
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France
champi vert0champijaune0cxhampi rouge0
Inscrit le 30 Jan 2023
2 messages

Mychkine a écrit

Après, je ne sais pas depuis combien de temps tu avais arrêté, quelles doses tu absorbais pendant ta période de dérapage, ni à quelle fréquence, ni les effets que lesdites prises te procuraient : peut-être peux-tu nous fournir ces renseignements, ça nous aidera à cerner ta situation. Aussi, quel intervalle temporel as-tu observé entre les deux soirées MD que tu évoques ?

Merci pr ta réponse ! J’ai eu pris pendant plusieurs mois (au moins 2 mois ou 3… je sais plus exactement) 1 fois par semaine un demi gramme de md +/- en alternance avec beaucoup de coke/speed
Avec des 0,15 j’étais direct bien. Mais j’enchaînais pour autant encore et encore para sur para. Bien sûr au bout de 3 semaines ça me faisait plus rien. Mm le premier. Mais je continuais. Je prenais mais j’arrivais pas « au palier de l’extase. » Ça montait mais ça ne dépassait pas plus, à chaque fois, ce stade où on ressent vraiment que ça te met bien quoi. J’en prenais de plus en plus sûrement a cause de ça. Lorsque j’y repense, c’était horrible. Cette sensation de se defoncer, au sens propre avec ces quantités et ne pas arriver à ses fins. L’angoisse totale sad
Pour l’intervale entre les deux dernières prises, il y a eu 3 semaines. Trop peu, encore je sais. roll
Mais bon. J’avais eu la même expérience même après avoir premier la première fois, après mon arrêt qui a quand même durer un an du coup… (lorsque j’ai fais ma dépression, juste avant)

Mychkine a écrit

La migraine, la tachycardie et les palpitations peuvent indiquer un début de syndrome sérotoninergique (ce qui ne serait pas étonnant avec ces quantités). Là encore, le traitement hospitalier préconise des bzd (même si il vaut infiniment mieux ne pas en arriver au point où les utiliser devient souhaitable).

J’ai pensé au syndrome serotoningique, oui… mais du coup je n’aurai pas eu de soucis par la suite ? Cela peut se résoudre sans problème ? Dans ce cas j’ai eu de la chance…
Après avoir eu mal pendant 2/3h, j’ai pris un Doliprane qui n’a pas fait d’effet. Puis un prazepam je dirais 5h après le dernier para. J’ai fais une insomnie donc j’ai pu dormir que 24h plus tard mais quelques heures après le prazepam, mon cœur s’est tout de même calmer

Pour ton dernier conseil, merci. C’est vrai, que si je faisais les choses comme il faut je n’aurai plus rien à craindre, ou presque. Deux paras de 0.18, par exemple. Se serait assez safe ?

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happydonkey homme
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Suisse
champi vert2champijaune2cxhampi rouge0
Inscrit le 13 Feb 2022
47 messages
Et pourquoi persister avec la MD ?
LSD, psylo, 2CB, mescaline ? Ça donne quoi ?

Autrement, ben: psychédélique : étymologiquement signifie : qui révèle l'âme ou l'esprit.

Le set and settings est primordial. 
Il est possible de faire l'impasse sur ces 2 points, mais au risque de bads trips, ou de doses qui,le lendemain, te feront regretter ton "on ne vit qu'une fois" de la veille. Si tu es un peu deprimée, fatiguée tu peux très bien arriver à l'opposé de la destination initialement voulue.

Rien qu'à te relire on peut sentir l'appréhension, l'expectative, le nom lâcher prise.  Tu es très loin de la naïveté des premiers temps où tu accueillais ces sensations avec joie et bonheur.

Une idée .... Peut-être ;-) la prochaine fois que tu es en vacances bien reposé lève-toi à 9h 10h du matin, va faire une petite marche au bord d'un lac ou à la montagne et gobe-toi un parachute ne focalise pas, oublie que tu as pris un truc, mets-toi une musique qui te fait bien triper et extasie toi sur les couleurs de la nature ...
Et va savoir peut-être que la magie se reproduira ;-)

J'ai fait beaucoup de soirée tech dans des caves sombres à m'éclater jusqu'au petites heures du matin, et même si c'est les conditions dans lesquelles les gens consomment le plus, je doute que ce soit le meilleur set and settings.  Et si en plus dans le passé tu t'es fait un ou deux bad trip dans ces conditions ça pourrait juste te remettre dans ce mauvais état d'esprit.

Et ton copain d'ailleurs ? Lui il est pas dans l' euphorie des premières fois ?


Réflexions futurs: ca pulule de témoignages de gens qui de sont éclatés à des soirées à consommer des substances pendant 1 2 3 5 ans et qui maintenant te jure qu'il n'y toucheront plus. 

Peut-être quelqu'un pourrait-il m'éclairer sur cette intransigeance ? Mais c'est un autre débat.

--------------------
Do what you feel and feel what you do

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kaloa homme
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champi vert0champijaune0cxhampi rouge0
Inscrit le 26 Mar 2021
7 messages
Hello Happy Donkey smile

Désolé de poster ici mais tu m'as envoyé un message privé que je peux lire mais auquel je ne peux pas répondre, je ne dois pas avoir posté assez de messages. Choupette29 rien a voir avec ta question mais ça parle d'iboga et ça pourrait être une réponse, je ne sais pas.

Bref Happydonkey,

Oui, je sais que l'iboga c'est très puissant et je n'ai absolument aucune envie de faire ça seul.

Non, je ne veux pas juste une expérience. J'ai tendance a être dans le déni et je sais que l'iboga te renvoie face à ta réalité.
J'ai du mal avec les sentiments et les émotions, mes parents je pense n'étaient pas très fort là dedans et n'ont pas pu me transmettre ce qu'ils ne maitrisaient pas eux même. J'ai l'impression de passer à côté de ma vie.
J'ai repris une psychotérapie et je vois l'iboga comme un accélérateur, pas comme un truc magique, j'imagine que tous mes problèmes ne seront pas résolus après mais j'espère changer quelque chose dans le bon sens.

Ta proposition peut effectivement m'intéresser big_smile

Psilo et Ibo sont dans un bateau ;-)

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