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fostilo a écrit
bonjour
j'ai consommé du tramadol pendant 1 mois et demi par tranche de 5 jours, donc 5 jours avec et 5 jours de pause
ainsi depuis que j'ai arrêté je ne ressens pas le mal être physique habituel, surement à cause des pauses
cependant, j'ai du mal à respirer depuis que j'ai arrêté à savoir mardi, j'ai l'impression de manquer d'air
est ce du à l'arrêt du trama vous pensez, c'est courant dans ce cas là ?
merci
Bonsoir Fostilo,
Je suis en sevrage dégressif tramadol, et c'est vrai qu'il m'arrive d'avoir des difficultés à respirer le matin avant de prendre le tramadol, notamment quand je suis amenée à marcher ... Mais je ne me suis pas arrêtée trop dessus en me disant que c'était probablement lié au manque? Puisque dès 30-45 minutes après avoir pris du tramadol, je retrouve une respiration normale ...
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Mlle*Ordinaire a écrit
fostilo a écrit
bonjour
j'ai consommé du tramadol pendant 1 mois et demi par tranche de 5 jours, donc 5 jours avec et 5 jours de pause
ainsi depuis que j'ai arrêté je ne ressens pas le mal être physique habituel, surement à cause des pauses
cependant, j'ai du mal à respirer depuis que j'ai arrêté à savoir mardi, j'ai l'impression de manquer d'air
est ce du à l'arrêt du trama vous pensez, c'est courant dans ce cas là ?
merciBonsoir Fostilo,
Je suis en sevrage dégressif tramadol, et c'est vrai qu'il m'arrive d'avoir des difficultés à respirer le matin avant de prendre le tramadol, notamment quand je suis amenée à marcher ... Mais je ne me suis pas arrêtée trop dessus en me disant que c'était probablement lié au manque? Puisque dès 30-45 minutes après avoir pris du tramadol, je retrouve une respiration normale ...
Salut, bon courage.
Perso j'ai déjà été accro au tramadol pendant des années non stop, et si il m'arrivait de stoper le tramadol j'avais une dépression et une sensation horrible dans le corps, mais pas de soucis de respiration. Ou alors c'est juste que la souffrance dans mon corps était assez forte pour me faire oublier la sensation de suffoquer qui est presque mineure à côté.
J'ajoute que en effet tu dois baisser progressivement les doses pour stoper le trama.
Moi là j'arrête d'un coup parce que j'avais bien espacé les prises, et pourtant c'est déjà lourd.
Si j'y retouche c'est pas avant 6 mois et 3 jour max. (et je te déconseilles d'y retoucher un jour, là je parle pour moi, chacun a un rapport différent avec et tu ne devrais pas prendre ce risque)
Dernière modification par fostilo (05 août 2024 à 02:05)
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Cypion a écrit
Hello,
Avant toutes choses, Mlle Ordinaire, si tu repasses par la, c’est un plaisir de voir que tu es toujours sur le forum, grande spécialiste du tramadol
Ça me choque pas du tout. Étant actuellement sous buprenorphine pour un usage abusif de tramadol, j’ai l’impression de me reconnaître.
Alors l’impression de mal respirer il pouvait venir de deux phénomènes (en tout cas d’après ma propre analyse) :
- L’anxiété, ma pire ennemie. Celle qui te fait vomir, avoir une peur irrationnelle de tout enfin bref, l’ennemi publique numéro 1.
L’hyperventilation est très souvent associé à l’angoisse.
- Et l’excès de noradrenaline, phénomène lié au sevrage, et pas que du tramadol mais tous les autres opioides. A l’arrêt, le manque d’opioide provoque la libération monstrueuse de noradrenaline (l’AMP est massivement transformée en AMPc et donc par réaction en chaîne, libération de noradre) et, ayant une action similaire à l’adrénaline, elle entraîne une pléthore d’effets cardiovasculaires dont les plus connus sont tachycardie et hypertension mais également hyperventilation qui peut aussi causer cette sensation de « manquer d’air ».
Cela étant, je rejoins Mlle Ordinaire sur l’intérêt de faire un arrêt dégressif ou une substitution, deux options qui montrent des taux de réussites largement plus important que le sevrage brutal, sur le long terme.
Mais malgré l’existence de ces statistiques, la meilleure méthode reste celle qui te conviens.
Si possible, un bilan plus poussé peut être intéressant, à la recherche d’autre causes que l’arrêt du tramadol. Je dis ça pour que tu ne soit pas amené t’auto-diagnostiqué et prendre le risque de passer à côté d’un soucis plus grave (je ne cherche pas à t’inquiéter mais le risque 0 n’existe pas).
Il est préférable d’en parler à ton médecin traitant ou à un spécialiste, si tu as l’occasion d’en voir un.
Également, si ça deviens vraiment grave (impression de suffoquer, apparition d’une toux avec crachat de sang, etc.), ne surtout pas hésiter à contacter le 15 ou un médecin d’urgence.
J’espère en tout cas que tout va vite rentrer de l’ordre et, comme nous tous ici, te souhaitons le meilleur.
Amicalement,
Cyp’
Salut
merci
oué je surveille tout ça, je pense quand même que ça vient de l'arrêt du trama vu que je n'avais pas de soucis avant
ça va faire 6 jours que j'ai stopé, là je commence à sortir de ses griffes, je dois encore terrasser le manque psychologique, j'en ai pour 2 semaines par là, et en principe ça rentrera dans l'ordre
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Cypion a écrit
Hello,
Avant toutes choses, Mlle Ordinaire, si tu repasses par la, c’est un plaisir de voir que tu es toujours sur le forum, grande spécialiste du tramadol
Ça me choque pas du tout. Étant actuellement sous buprenorphine pour un usage abusif de tramadol, j’ai l’impression de me reconnaître.
Alors l’impression de mal respirer il pouvait venir de deux phénomènes (en tout cas d’après ma propre analyse) :
- L’anxiété, ma pire ennemie. Celle qui te fait vomir, avoir une peur irrationnelle de tout enfin bref, l’ennemi publique numéro 1.
L’hyperventilation est très souvent associé à l’angoisse.
- Et l’excès de noradrenaline, phénomène lié au sevrage, et pas que du tramadol mais tous les autres opioides. A l’arrêt, le manque d’opioide provoque la libération monstrueuse de noradrenaline (l’AMP est massivement transformée en AMPc et donc par réaction en chaîne, libération de noradre) et, ayant une action similaire à l’adrénaline, elle entraîne une pléthore d’effets cardiovasculaires dont les plus connus sont tachycardie et hypertension mais également hyperventilation qui peut aussi causer cette sensation de « manquer d’air ».
Cela étant, je rejoins Mlle Ordinaire sur l’intérêt de faire un arrêt dégressif ou une substitution, deux options qui montrent des taux de réussites largement plus important que le sevrage brutal, sur le long terme.
Mais malgré l’existence de ces statistiques, la meilleure méthode reste celle qui te conviens.
Si possible, un bilan plus poussé peut être intéressant, à la recherche d’autre causes que l’arrêt du tramadol. Je dis ça pour que tu ne soit pas amené t’auto-diagnostiqué et prendre le risque de passer à côté d’un soucis plus grave (je ne cherche pas à t’inquiéter mais le risque 0 n’existe pas).
Il est préférable d’en parler à ton médecin traitant ou à un spécialiste, si tu as l’occasion d’en voir un.
Également, si ça deviens vraiment grave (impression de suffoquer, apparition d’une toux avec crachat de sang, etc.), ne surtout pas hésiter à contacter le 15 ou un médecin d’urgence.
J’espère en tout cas que tout va vite rentrer de l’ordre et, comme nous tous ici, te souhaitons le meilleur.
Amicalement,
Cyp’
Très bien résumé, une chose de plus a prendre en compte Mlle Ordinaire...
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Dernière modification par fostilo (05 août 2024 à 21:51)
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fostilo a écrit
Pour le sevrage psychologique du tramadol ou le craving qui suit, il n'y a pas de secret à part l'acceptation, comme une personne qui doit purger une longue peine de prison.
Il faut embrasser la souffrance jusqu'à s'y habituer, jusqu'à ce que le cerveau reconnaisse l'état sans tramadol comme l'état normal, puis un beau jour on y pense plus
Alors si toi tu veux te faire souffrir, grand bien te fasse,jai envie de te dire et libre à toi, mais alors s'il te plaît parle en JE,du moins par un témoignage personnel, et pas comme tu le fais, je pense pas que ce soit intentionnel, enfin j'espère...
Et surtout que contrairement à d'autres opiodes le tramadol a un effet AD de part son action sérotoninergique
Et suivant le dosage et tolérance un sevrage à sec n'est pas si anodin.
https://www.psychoactif.org/psychowiki/ … 9moignages
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fostilo a écrit
Pour le sevrage psychologique du tramadol ou le craving qui suit, il n'y a pas de secret à part l'acceptation, comme une personne qui doit purger une longue peine de prison.
Il faut embrasser la souffrance jusqu'à s'y habituer, jusqu'à ce que le cerveau reconnaisse l'état sans tramadol comme l'état normal, puis un beau jour on y pense plus ou en tout cas plus de la même manière. Bien entendu tu sais que tu te sentiras mieux si tu en prends, mais ça reste un fait logique, pas une envie réelle d'en prendre.
Salut fostilo, j'ai bien lu ton dernier message et il y a plusieurs passages qui me gêne.
Déjà, merci de respecter les CGU du site Psychoactif.org et de parler en "JE" afin d'éviter les jugements de valeur ainsi que les raccourcis erronée.
CGU a écrit
- Il est important de nous exprimer en notre nom propre et de parler en "JE", pour éviter au maximum les jugements de valeur. Nous parlons ici du respect de la personne et de son parcours. S'exprimer en "JE", témoignage et vécu personnels sont de valeur, bien plus qu'une connaissance livresque, purement théorique. La "science n'est infuse pour personne". A celà , il faut ajouter que l'équipe de modération suit des formations et est ainsi en mesure de s'exprimer non pas en "JE" mais de poser des points de connaissances acquises ; Libre à certains participants qui le souhaitent d'en faire autant, mais justifiez vos interventions par des références bibliographiques ou étayer sérieusement vos propos.
Je connais bien les opiacés/opioïde que je prends quotidiennement depuis plusieurs décennies, et même si j'ai par le passé, expérimenté les sevrages opiacés et le PAWS, je suis contre l'idée qu'un sevrage sec punitif te purgera de ta consommation d’opiacés...
Je pense que c'est contre productif et que c'est la façon la plus rapide pour reprendre une consommation et culpabilisé de l'échec de son sevrage !
Pout info, même si l'on a peut d'informations sur le PAWS qui peut suivre un arrêt d’opiacés, on sait qu'il peut durer plusieurs mois voir plusieurs années, voir plus...
Lien vers le PAWS, le syndrome prolongé de sevrage
kaneda
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fostilo a écrit
Pour le sevrage psychologique du tramadol ou le craving qui suit, il n'y a pas de secret à part l'acceptation, comme une personne qui doit purger une longue peine de prison.
Il faut embrasser la souffrance jusqu'à s'y habituer, jusqu'à ce que le cerveau reconnaisse l'état sans tramadol comme l'état normal, puis un beau jour on y pense plus ou en tout cas plus de la même manière. Bien entendu tu sais que tu te sentiras mieux si tu en prends, mais ça reste un fait logique, pas une envie réelle d'en prendre.
Dis comme ça, ça me donne moyennement envie (pour ne pas dire pas du tout) de me sevrer. On dirait que tu parles du sevrage au tramadol, comme un deuil à faire, mais dont on ne se remet pas vraiment ... Après, je me dis, que si tu te sentais mieux sous tramadol, et que maintenant ça reste moyen, peut être y'aurait il un réquilibrage à faire au niveau des neurotransmetteurs? Peut être que ça vaudrait le coup de se pencher dessus ... Le probleme avec le tramadol étant un AD, il joue sur la chimie du cerveau, alors si tu te sentais mieux avec, et aujourd'hui moins bien sans cette molécule, il est peut être temps de palier cet écart? On ne peux pas vivre toute sa vie malheureux ..
Peut être faire appel au domaine de la neuropsychologie pour savoir ce qui se passe, et trouver des solutions en fonction de ce qui se passe chimiquement dans ton cerveau. Il y a peut être un déséquilibre chimique qui pourrait être traité?
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Dernière modification par fostilo (06 août 2024 à 21:34)
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fostilo a écrit
Salut
pardon je voulais pas parler au nom de tout le monde je parle de mon expérience personnelle, moi c'est ma méthode chacun a la sienne
au contraire je ne dis pas qu'on ne s'en remet pas vraiment je dis même que à terme on fini par l'oublier (enfin dans mon cas et je suis un ex addic qui tournait à 1000 mg par jour (doses létales donc) et qui s'est pété les os avec divers crises d’épilepsie dues aux surdoses)
l'idéal est de faire un sevrage dégressif sur un an par là, moi c'est ce que j'avais fait
quand je dis embrasser la souffrance c'est une façon de parler cela concerne uniquement le vide laissé par le tramadol au début, le but étant de se ré habitué petit à petit à vivre sans ce qui dans mon cas n'avait pas duré plus longtemps que quelques mois (avec un paws quand même)
en bref : laisser le cerveau de ré habituer et à considérer à nouveau l'état sans tramadol comme étant normal
MlleOrdinaire comme je disais c'est un constat purement logique que de savoir que je me sentirais mieux sous tramadol (surtout dans le cas ou je ne suis plus addict et donc avec une accoutumance très faible)
regarde je n'ai jamais pris d'héro de ma vie, pourtant je me doute bien que si j'en prenais je me sentirais surement extrêmement bien
c'est un peu confus si y'a des questions je peux répondre
Re :)
Disclaimer : Ceci est mon avis purement personnel et le « Je » doit être pris au sens très littéral du terme.
J’ai pas trop compris tes messages mais certaines phrases (ou tournures) m’ont fait un peu tiquet.
Déjà pour l’héroïne, y’a une marge énorme entre ses effets et ceux du tramadol.
La plupart des gens avec qui j’ai pu converser et moi-même, ne prenaient pas le tramadol pour obtenir une « defonce » (un terme abjecte, tellement il soulève de préjuger dans cette foutue société mais j’ai pas trouver mieux).
Pour ma part, ayant pris divers autres opioides, je n’ai jamais piquer du nez avec le tramadol. Non c’était plus que ça. Un mix parfait entre antidouleur, euphorisant et stimulant. Travailler, avoir des relations, faire du sport, vivre devient plus simple. Mais le rêve s’arrête rapidement et on en paie sacrement les frais.
Donc la phrase « si je prenais de l’héro je me sentirais extrêmement bien », probablement pas. Tu retrouverais un effet opioide pure mais pas le même que tu aimais autrefois.
J’ai observé ce changement drastique en switchant du tramadol à la buprenorphine.
Je suis des chanceux qui ressentent un coup de fouet un peu fatiguant pendant qlq heures après la prise, mais rien de comparable à ce que me donner le tramadol. (Exemple bateau ou je mélange agoniste-mu/serotoninergique et agoniste-partiel mais c’est pour illustrer).
Ensuite « ex-addict ». Je trouve que ce mot ne devrait pas exister. Il y a un avant, un pendant et un après. Tu es dans l’après. La molécule, c’est elle qui nous vaincra toujours.
(Et encore « vaincre »…vaste sujet).
Ce « après », qui n’est pas obligatoire pour quiconque et qui peut même s’avérer pire que le pendant, c’est une longue bataille qui durera jusqu’à la fin de tes jours. Tu as choisi d’arrêter mais peu importe le temps que cela fait, le cerveau n’oublie rien.
On passes le sevrage physique, le sevrage psychologique, pour certain le PAWS, mais le chemin est encore long et je te souhaites d’y arriver.
J’ai vu pas mal de collègue reprendre leurs consommations à la suite d’une blessure, quand la prise d’opioide redevient indispensable.
Pour moi le mot juste c’est « rester sur ses gardes et ne rien prendre pour acquis ». Ce serait le conseil que je te donnerais en premier.
« L’idéal est de faire un sevrage dégressif », oui et non. Ton idéal parce que c’est ce qui a marché.
En revanche, et pour en avoir pas mal discuté avec des médecins, leurs avis comme le miens est qu’un switch de molécule, souvent vers un TSO est tout de même plus intéressant.
En plein sevrage, tu vas te retrouver avec un mois de prescription de tramadol et les tentations peuvent être assez importantes.
Et puis le côté psychologique joue beaucoup.
Par exemple dans mon cas, passer sur la buprenorphine m’a fait rompre ma relation avec le tramadol.
Je penses ici que tout le monde a sa molécule de cœur. Pour moi, c’était le tramadol. J’en avais, j’en prenais point.
La j’ai découvert autre chose. Les débuts étaient difficiles, je n’avais plus les effets que je recherchais tant. Et en continuant, j’ai fini par oublier petit à petit les effets de l’ancienne substance et c’est comme ça qu’on rompt cette liaison qui parfois (dans mon cas) prenait une place si importante dans ma vie.
Suis-je sevré des opioides ? Non.
Mais suis-je sevré du tramadol ? Oui.
Et prononcer cette dernière phrase me fait me rappeler tout le chemin, le travail, la souffrance, l’acceptation et le courage dont j’ai fait preuve et dont fait preuve tout le monde, peu importe le choix qu’ils ont fait.
Je n’ai jamais chercher de sens à ma vie mais j’ai réussi à lui faire prendre, la direction que je souhaitais le plus. Chose que je souhaite du fond du cœur à n’importe qui.
Sincèrement,
Cyp’
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Cypion a écrit
fostilo a écrit
Salut
pardon je voulais pas parler au nom de tout le monde je parle de mon expérience personnelle, moi c'est ma méthode chacun a la sienne
au contraire je ne dis pas qu'on ne s'en remet pas vraiment je dis même que à terme on fini par l'oublier (enfin dans mon cas et je suis un ex addic qui tournait à 1000 mg par jour (doses létales donc) et qui s'est pété les os avec divers crises d’épilepsie dues aux surdoses)
l'idéal est de faire un sevrage dégressif sur un an par là, moi c'est ce que j'avais fait
quand je dis embrasser la souffrance c'est une façon de parler cela concerne uniquement le vide laissé par le tramadol au début, le but étant de se ré habitué petit à petit à vivre sans ce qui dans mon cas n'avait pas duré plus longtemps que quelques mois (avec un paws quand même)
en bref : laisser le cerveau de ré habituer et à considérer à nouveau l'état sans tramadol comme étant normal
MlleOrdinaire comme je disais c'est un constat purement logique que de savoir que je me sentirais mieux sous tramadol (surtout dans le cas ou je ne suis plus addict et donc avec une accoutumance très faible)
regarde je n'ai jamais pris d'héro de ma vie, pourtant je me doute bien que si j'en prenais je me sentirais surement extrêmement bien
c'est un peu confus si y'a des questions je peux répondreRe :)
Disclaimer : Ceci est mon avis purement personnel et le « Je » doit être pris au sens très littéral du terme.
J’ai pas trop compris tes messages mais certaines phrases (ou tournures) m’ont fait un peu tiquet.
Déjà pour l’héroïne, y’a une marge énorme entre ses effets et ceux du tramadol.
La plupart des gens avec qui j’ai pu converser et moi-même, ne prenaient pas le tramadol pour obtenir une « defonce » (un terme abjecte, tellement il soulève de préjuger dans cette foutue société mais j’ai pas trouver mieux).
Pour ma part, ayant pris divers autres opioides, je n’ai jamais piquer du nez avec le tramadol. Non c’était plus que ça. Un mix parfait entre antidouleur, euphorisant et stimulant. Travailler, avoir des relations, faire du sport, vivre devient plus simple. Mais le rêve s’arrête rapidement et on en paie sacrement les frais.
Donc la phrase « si je prenais de l’héro je me sentirais extrêmement bien », probablement pas. Tu retrouverais un effet opioide pure mais pas le même que tu aimais autrefois.
J’ai observé ce changement drastique en switchant du tramadol à la buprenorphine.
Je suis des chanceux qui ressentent un coup de fouet un peu fatiguant pendant qlq heures après la prise, mais rien de comparable à ce que me donner le tramadol. (Exemple bateau ou je mélange agoniste-mu/serotoninergique et agoniste-partiel mais c’est pour illustrer).
Ensuite « ex-addict ». Je trouve que ce mot ne devrait pas exister. Il y a un avant, un pendant et un après. Tu es dans l’après. La molécule, c’est elle qui nous vaincra toujours.
(Et encore « vaincre »…vaste sujet).
Ce « après », qui n’est pas obligatoire pour quiconque et qui peut même s’avérer pire que le pendant, c’est une longue bataille qui durera jusqu’à la fin de tes jours. Tu as choisi d’arrêter mais peu importe le temps que cela fait, le cerveau n’oublie rien.
On passes le sevrage physique, le sevrage psychologique, pour certain le PAWS, mais le chemin est encore long et je te souhaites d’y arriver.
J’ai vu pas mal de collègue reprendre leurs consommations à la suite d’une blessure, quand la prise d’opioide redevient indispensable.
Pour moi le mot juste c’est « rester sur ses gardes et ne rien prendre pour acquis ». Ce serait le conseil que je te donnerais en premier.
« L’idéal est de faire un sevrage dégressif », oui et non. Ton idéal parce que c’est ce qui a marché.
En revanche, et pour en avoir pas mal discuté avec des médecins, leurs avis comme le miens est qu’un switch de molécule, souvent vers un TSO est tout de même plus intéressant.
En plein sevrage, tu vas te retrouver avec un mois de prescription de tramadol et les tentations peuvent être assez importantes.
Et puis le côté psychologique joue beaucoup.
Par exemple dans mon cas, passer sur la buprenorphine m’a fait rompre ma relation avec le tramadol.
Je penses ici que tout le monde a sa molécule de cœur. Pour moi, c’était le tramadol. J’en avais, j’en prenais point.
La j’ai découvert autre chose. Les débuts étaient difficiles, je n’avais plus les effets que je recherchais tant. Et en continuant, j’ai fini par oublier petit à petit les effets de l’ancienne substance et c’est comme ça qu’on rompt cette liaison qui parfois (dans mon cas) prenait une place si importante dans ma vie.
Suis-je sevré des opioides ? Non.
Mais suis-je sevré du tramadol ? Oui.
Et prononcer cette dernière phrase me fait me rappeler tout le chemin, le travail, la souffrance, l’acceptation et le courage dont j’ai fait preuve et dont fait preuve tout le monde, peu importe le choix qu’ils ont fait.
Je n’ai jamais chercher de sens à ma vie mais j’ai réussi à lui faire prendre, la direction que je souhaitais le plus. Chose que je souhaite du fond du cœur à n’importe qui.
Sincèrement,
Cyp’
Salut
pour le coup je trouve bien plus décourageant le fait de dire aux addict au trama qu'ils n'auront de cesse de mener un combat jusqu'à la fin de leur vie
moi je pense que ça dépend
j'ai arrêté le tramadol en Juillet 2020 et en Janvier 2021 j'étais à nouveau sur pied, mon cerveau ne pensait plus à cette molécule, j'étais repassé sous anti dépresseur pour mes tocs toutefois car oui je suis bien occupé avec d'autres soucis que le tramadol hélas
à présent je suis comme n'importe quel consomateur lambda de tramadol, je peux vivre sans mais je peux en prendre en quantité raisonnable
je parle pour moi bien entendu et je déconseille à ceux qui veulent se sevrer du trama d'en reprendre un jour
sinon je sais que l'héro et le trama ça n'a rien à voir
l'un c'est pour la défonce orgasmique, l'autre pour se sentir mieux dans la vie
courage
Dernière modification par fostilo (07 août 2024 à 09:23)
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fostilo a écrit
je parle pour moi bien entendu et je déconseille à ceux qui veulent se sevrer du trama d'en reprendre un jour
Tu déconseille quelque chose que tu fais toi même,je saisi pas vraiment ...
fostilo a écrit
l'un c'est pour la défonce orgasmique, l'autre pour se sentir mieux dans la vie
Mais pourquoi faire ce distinguo entre défonce et se sentir mieux c'est bonnet blanc et blanc bonnet.
Certains se défonce au tramadol et d'autres prennent de l'héro pour se sentir mieux et inversement...
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meumeuh a écrit
fostilo a écrit
je parle pour moi bien entendu et je déconseille à ceux qui veulent se sevrer du trama d'en reprendre un jour
Tu déconseille quelque chose que tu fais toi même,je saisi pas vraiment ...
fostilo a écrit
l'un c'est pour la défonce orgasmique, l'autre pour se sentir mieux dans la vie
Mais pourquoi faire ce distinguo entre défonce et se sentir mieux c'est bonnet blanc et blanc bonnet.
Certains se défonce au tramadol et d'autres prennent de l'héro pour se sentir mieux et inversement...
ben c'est deux types d'effets différents donc deux problèmes différents à mon sens
le tramadol peut presque te donner l'illusion que vivre sous tramadol est un état normal, à force
l'héro de ce dont j'ai entendu parler ça te fait réellement planer et beaucoup parlent du shoot comme étant quelque chose d'amplement supérieur à n'importe quel orgasme sexuel
après je peux me tromper
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fostilo a écrit
sinon je sais que l'héro et le trama ça n'a rien à voir
l'un c'est pour la défonce orgasmique, l'autre pour se sentir mieux dans la vie
Je ne comprends pas du tout ce que tu écris. Soit je suis bête, sois tu écris des conneries. J'ai laissé passer hier et la nuit avant d'écrire ceci. Mon premier post écrit hier matin était violent. Je n'envoie jamais un post dans cet état de peur d'être méchant.
Donc, après mûre réflexion, tu écris des conneries et beaucoup de monde pense comme toi. Si je suis ici, c'est pour essayer de grignoter petit à petit les croyances et idées toutes faites, prêtes à être avalées par d'autres personnes.
Je voulais te reprendre en détail mais cette phrase suffit à démonter le résultat de pensées déviées par : LA DROGUE C'EST MAL !
1 - Pas mal de monde prend du tramadol pour se défoncer ou se sentir bien, ce qui revient en gros au même.
2 - En Angleterre et certainement ailleurs, la diacétylmorphine est utilisée pour contrer la douleur et pour soigner le manque .....
3 - L'héroïne et le tramadol ont en commun d'être des opioïdes !
Ayant été usager d'héroïne assez longtemps, si le début est une défonce orgasmique, elle devient rapidement le produit pour ne pas se sentir maln et pour avoir l'orgasme en cadeau ...
Pourquoi cette distinction sans sens ?
Fil
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fostilo a écrit
après je peux me tromper
La je te donne raison :-)
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filousky a écrit
fostilo a écrit
sinon je sais que l'héro et le trama ça n'a rien à voir
l'un c'est pour la défonce orgasmique, l'autre pour se sentir mieux dans la vieJe ne comprends pas du tout ce que tu écris. Soit je suis bête, sois tu écris des conneries. J'ai laissé passer hier et la nuit avant d'écrire ceci. Mon premier post écrit hier matin était violent. Je n'envoie jamais un post dans cet état de peur d'être méchant.
Donc, après mûre réflexion, tu écris des conneries et beaucoup de monde pense comme toi. Si je suis ici, c'est pour essayer de grignoter petit à petit les croyances et idées toutes faites, prêtes à être avalées par d'autres personnes.
Je voulais te reprendre en détail mais cette phrase suffit à démonter le résultat de pensées déviées par : LA DROGUE C'EST MAL !
1 - Pas mal de monde prend du tramadol pour se défoncer ou se sentir bien, ce qui revient en gros au même.
2 - En Angleterre et certainement ailleurs, la diacétylmorphine est utilisée pour contrer la douleur et pour soigner le manque .....
3 - L'héroïne et le tramadol ont en commun d'être des opioïdes !
Ayant été usager d'héroïne assez longtemps, si le début est une défonce orgasmique, elle devient rapidement le produit pour ne pas se sentir maln et pour avoir l'orgasme en cadeau ...
Pourquoi cette distinction sans sens ?
Fil
Salut
moi j'en sais rien j'ai jamais rien connu d'autre mais je pensais pas qu'on traitait toutes les toxicomanies exactement de la même manière, peut être me suis je trompé
amicalement
Bruno67 a écrit
Bonjour .
je soigne ma dépression avec du Tramadol .
Apparemment sa fonctionne bien .
Bonne continuation
Bruno
salut
si tu veux soigner ta dépression tu ferais mieux de passer par des anti dépresseurs normaux qui n'ont pas d'accoutumance et qui agissent également sur la sérotonine
Dernière modification par fostilo (08 août 2024 à 22:00)
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fostilo a écrit
si tu veux soigner ta dépression tu ferais mieux de passer par des anti dépresseurs normaux qui n'ont pas d'accoutumance et qui agissent également
Ciao
Jai essayé plein dantidepresseurs, tous les triciclices (jen sais pas si s'ecrit ainsi), laroxil, d'autre dont j'ai oublie le nom, résultat 0 ameliorements.
Je soigne ma dépression depuis 25/30ans avec les opiacés et je vais tres bien (à part famille bulot vie social, je vais très bien niveau humour, realisation perso, happiness)et je te le dis en ayant du fentanyl dans ma bouche pendant que je prepare à diner pour mes gosses
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fostilo a écrit
Salut
moi j'en sais rien j'ai jamais rien connu d'autre mais je pensais pas qu'on traitait toutes les toxicomanies exactement de la même manière, peut être me suis je trompé
Salut, oui tu te trompe...
Tu as des préjugés envers les opiacés/opioïde et particulièrement envers l'heroine...
fostilo a écrit
si tu veux soigner ta dépression tu ferais mieux de passer par des anti dépresseurs normaux qui n'ont pas d'accoutumance et qui agissent également sur la sérotonine
Chacun est différent et trouve le produit qui lui convient. Et tu n'es pas médecin donc tu n'as pas le droit de conseiller un antidépresseurs.
Un peu de lecture Le blog de Equipe de PsychoACTIF pour te faire réfléchir
Et notamment :
Emancipation
Pour une réduction des risques renouvelée
Ces biais cognitifs qui nous desservent
Préjugés contre les PUDs: la chasse est ouverte !
Vos bénéfices liés à l'usage des drogues
kaneda
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Bruno67 a écrit
Bonjour .
je soigne ma dépression avec du Tramadol .
Apparemment sa fonctionne bien .
Bonne continuation
Bruno
En effet, le tramadol possède des effets anxiolytiques, sédatifs, euphorisants, et stimulants. Donc, je ne suis très étonnée qu'il soit proposé pour soigner une dépression ...
Mais, personnellement, je le trouve assez limité dans le temps avec son phénomène d'accoutumance : certes, il peut permettre d'esquiver les symptômes dépressifs mais pas de façon durable. Déjà, parce que le corps subit une tolérance physiologique, c'est-à-dire qu'il faut augmenter la dose journalière pour pour ne pas perdre les effets psycho actifs positifs.
Ce qui peut rendre dépendant. Et oui, à l'arrêt du produit, bonjour la crise de manque. Et pourtant, j'aimerais bien qu'il en soit autrement. Mais hélas, parmi les consommateurs réguliers au tramadol, je ne me souviens pas d'avoir vu des consommateurs qui on pu arrêter le tramadol sans connaître quelques symptômes physiques de manque.
Je ne sais pas depuis combien de temps tu en prends et à quelle dose ?
Mais le risque d'en devenir dépendant à la fois physiologiquement, physiquement et psychologiquement fait que je reste septique quant à l'efficacité de ce produit à long terme, notamment par la hausse inévitable des doses un jour ou l'autre. Ce qui rend je trouve ce produit un peu délicat à prescrire pour du long terme.
Dans le cas d'une dépression, le tramadol peut aider quelques temps (au même titre qu'un antidépresseur, je suppose), à condition d'être bien encadré dans la manière de l'utiliser.
Mais je pense aussi qu'un travail de fond s'impose en plus, de type psychothérapie, pour traiter les causes sous-jacentes de la dépression.
Dernière modification par Mlle*Ordinaire (10 août 2024 à 09:17)
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Dernière modification par fostilo (13 août 2024 à 18:28)
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fostilo a écrit
oui, c'est sûr que si il existait un moyen de consommer du tramadol à dose non létale (400 mg par jour max) tout en conservant ses effets euphorisants et stimulants, ce serait super, mais ça n'existe pas
dans le doute si un jour quelqu'un a une solution miracle n'hésitez pas à me la donner
En faisant baisser ma consommation sur quelques jours ou en étalant ma dose de 300 tramadol (que je prenais souvent en une seule fois pour la journée), je peux réussir à retrouver un bon boost à 200.
Autrement dit, au lieu d'augmenter toujours plus pour avoir des effets, je baisse donc pendant quelques jours en prenant tout juste ce qu'il faut pour ne pas être en manque pour physiquement. Ce qui demande un peu de volonté, puisque le manque physique peux se faire plus vite sentir car sous dosée, et on peut être tenté à prendre plus ... En tous cas, en baissant un peu sur quelques jours, j'arrive à mieux ressentir les effets dès que je reaugmente sans même atteindre 300. Et pendant les jours où je me prive un peu plus, en me disant ça sera mieux dans quelques jours, ça maintien mon moral.
C'est la seule méthode que je connaisse, qui sans trop souffrir peux me permettre de récupérer quelques bons effets à moindre dose.
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Mlle*Ordinaire a écrit
fostilo a écrit
oui, c'est sûr que si il existait un moyen de consommer du tramadol à dose non létale (400 mg par jour max) tout en conservant ses effets euphorisants et stimulants, ce serait super, mais ça n'existe pas
dans le doute si un jour quelqu'un a une solution miracle n'hésitez pas à me la donnerEn faisant baisser ma consommation sur quelques jours ou en étalant ma dose de 300 tramadol (que je prenais souvent en une seule fois pour la journée), je peux réussir à retrouver un bon boost à 200.
Autrement dit, au lieu d'augmenter toujours plus pour avoir des effets, je baisse donc pendant quelques jours en prenant tout juste ce qu'il faut pour ne pas être en manque pour physiquement. Ce qui demande un peu de volonté, puisque le manque physique peux se faire plus vite sentir car sous dosée, et on peut être tenté à prendre plus ... En tous cas, en baissant un peu sur quelques jours, j'arrive à mieux ressentir les effets dès que je reaugmente sans même atteindre 300. Et pendant les jours où je me prive un peu plus, en me disant ça sera mieux dans quelques jours, ça maintien mon moral.
C'est la seule méthode que je connaisse, qui sans trop souffrir peux me permettre de récupérer quelques bons effets à moindre dose.
Certes mais l'accoutumance remonte toujours extrêmement vite
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Dernière modification par fostilo (04 septembre 2024 à 22:07)
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pixierevival a écrit
Salut,
As-tu déjà consulté un gastro-entérologue?
Car les problèmes de respiration peuvent venir de là, et vu que tu dis que ça empire avec le café ça me fait vraiment penser à des soucis de reflux.
Sinon j’ai eu moi aussi de gros problèmes de respiration et il se trouve que j’étais asthmatique (et j’ai développé ça à l’âge adulte) donc n’hésite pas à consulter si ça ne passe pas.
Peace
Salut
Étant donné que je n'avais aucun soucis avant ma consommation de tramadol à la mi juin pour moi ça ne peut venir que de là
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