1
Hors ligne
Pourtant j'adore le cannabis mais j'ai l'impression que ça fait 5 ans que je fume et 5 ans que je n'ai pas vraiment été heureux dans ma vie.
Je me déteste de m'être coupé des autres et d'être aussi seul tout ça parce que je fait constamment des plans sur la comète à vouloir changer le monde et la société mais en procrastinant et en ne faisant RIEN au final.
J'ai assisté plusieurs fois à des réunions des narcotiques anonymes où j'ai appris que j'étais dépendant, que c'était une "maladie" qui ne se soignait pas et que c'était pour ça que je rechutais à chaque fois sans pouvoir maitriser ma consommation... Mais sur psychoactif j'ai aussi appris que le problème c'était le consommateur et son rapport au produit, pas le produit en lui-même. Et puis je crois aussi beaucoup à l'effet Pygmalion qui stipule que l'on devient ce que l'on te persuade d'être. Donc je ne sais pas si c'est une bonne idée que je me considère comme "malade" et que je me colle cette étiquette jusqu'à la fin de ma vie ...
Le fait est que j'aimerai beaucoup retrouver les mêmes effets qu'au début de mes consos où il n'étaient quasiment que positifs et je rêve du jour où je pourrais enfin me contrôler, que le cannabis soit la récompense d'une semaine de travail par exemple... mais pour l'instant (j'espère que c'est juste pour l'instant) j'en suis incapable.
J'aimerai vraiment savoir quelles seraient les facteurs qui feraient que je pourrais un jour contrôler ma consommation sans pour autant penser h24 durant la journée au moment où je vais consommer, parce que ça aussi ça me soule bien comme il faut. Prcq oui en soi je peux passer la journée sans fumer et attendre le soir, mais c'est une torture, j'y pense plusieurs fois par heure et c'est une charge mentale de fou.
Y'en a t il parmi vous qui savent avoir une consommation raisonné de cannabis qui ne nuise ni à leur santé ni à leurs relations sociales ? Parce que là j'ai seulement 21 ans et j'ai l'impression d'avoir déjà gâché ma vie tellement que le cannabis fait parti de mon identité, de qui je suis. J'ai peur de me dire que si j'arrête c'est comme si j'avais gâché 5 ans de ma vie, ça me fane vraiment. Je passe un des pires été de ma vie à remettre tout en question. Je vais plus en teuf, je sors plus. J'essaye de bien manger et de faire du sport mais ça me gave ...
Bonjour jeune homme,
Je sui à l'autre bout de l'âge avec 70 ans mais le dialogue n'a pas d'âge. J'ai mis en gras les points essentiels.
- ne pas avoir été heureux pendant les 5 ans de consommation est une prise de conscience forte.
- Les narcotiques anonymes ne font pas partie des groupements d'usagers que nous respections, loin de là. Nous ne prônons ni abstinence ni sevrage, juste des échanges de soutien entre usagers.
- D'eux vient ce raccourci d'ignares : dépendance = maladie ! Alor sque tout être humain est dépendant de plein de choses dont l'absence d'accès rebd malade ou peut tuer. Je parle de l'air, de l'eau, de la nourriture, du PQ, etc..... Par contre dès qu'il s'agit d'une drogue, la dépendance devient une maladie, un vice, que sais-je ?
Le seul problème que pose une dépendance est le manque de produit. TU n'es pas malade du moins de par cet état de faits.
- Le dernier passage en gras, j'y réponds par un oui franc et massif. Avec les années qui passent, j'ai cherché comment tirer le meilleur de ma consommation quotidienne de cannabis. Et j'ai fini par trouver ce qui fonctionne bien pour moi. Je me limite à l'équivalent de trois sticks par jour que je vaporise.
Le premier me couvre de 7 heures à 14 heures, le deuxième commence quand cela me prends et je le termine avant le dîner et le troisième est celui de la soirée et du sommeil. En étant régulier dans cette consommation, j'ai retrouvé le positif du cannabis sur moi sans les effets de manque d'énergie qu'engendre une trop grosse consommation, je retrouve parfois le plaisir des joints de ma jeunesse en planant sur l'écoute d'une musique que j'aime.
Si je devais me permettre de te donner deux trois conseils, ce seraient de prendre confiance en toi, de dédramatiser tes consommations, de les démystifier et de les considérer comme quelque chose d'habituel dont tu peux te passer parfois. Ne te penses pas incapable de quoi que ce soit et surtout pas "malade". Je en vois pas grand chose d'utile à ajouter.
Amicalement
Fil
Hors ligne
Hors ligne
Hors ligne
Hors ligne
Hors ligne
Hors ligne
Mr Collie Man a écrit
de
Haaaaaaa le quinquin !!!
Toute une époque ou les fringues se prenaient des trous de boulettes ????
Quand il y avait de l'haya c'était comme si on buvait un jack après un William peel.
Hors ligne
Hors ligne
Dernière modification par BobKelso (18 août 2024 à 20:17)
Hors ligne
Hors ligne
Hors ligne
Cycle a écrit
comme tu le dis c’est plus nous qui contrôlons le cannabis mais l’inverse.
Je comprend l'idée mais en faire une généralité ne me semble pas très juste ... Je le répète mais le soucis n'est pas dans le produit ou chez toi mais dans la relation que tu as construit avec. Les modes de relations ca se change, certains ont besoin d'un choc, qqch de radical mais ce n'est pas toujours le cas ni si efficace que ça dans l'absolue (l'abstinence contrainte peut être un enfer même après longtemps). Moi perso les seules fois ou j'ai fait des "grandes pauses" (c'est à dire 4/5 mois lol) c'était contrains et forcé car grosse déprime et impossible de fumer sans bader. Ca m'a surement fait du bien qd même mais quel plaisir de refumer tranquille !
As tu essayer de changer ou modifier ton mode de conso ? vapo, spliff pur, comestible, petite lampe à led pour faire qqs pieds, etc ...
Gonvalsky a écrit
Quand il y avait de l'haya c'était comme si on buvait un jack après un William peel.
hello grovalsky ! oui c'était une autre époque, le tcherno, la rachacha, ... J'ai acheté du pollen aux ptits jeunes pour combler le creux : 4E le g et top ! Aujourd'hui on accède facilement à un produit de qualité sans se ruiner !
Dernière modification par Mr Collie Man (20 août 2024 à 21:29)
Hors ligne
Hors ligne
Cycle a écrit
J’avais vu un message d’un utilisateur un jour qui m’a vraiment marqué qui disait que si on était bien dans sa vie on pouvait créer une vraie relation saine avec le produit sans se laisser submerger par la tentation d’en abuser.
J'y crois tout à fait ! Et c'est valable pour tout produit je pense. Perso je me connais mieux et j'ai accepté cette partie de moi qui cherche la défonce, bien différente de celle qui cherche à apprécier un prod tranquillement ; et je la laisse s'exprimer par moments ... Ca reste bien borderline qd même faut pas se mentir, je joue un peu avec le feu.
Cycle a écrit
Mais bon le seul truc que j’ai peur quand je vais reprendre c’est ma mémoire et la foncdal qui me nique littéralement mes organes à force …
Ca c'est sur aussi ! Il y certaines périodes de ma vie qui sont comme entourées de brume, j'me souvient pas très clairement des choses ... On me rappel des trucs de soirées ou autres que j'avais totalement occulté ... et cette impression de malaise un peu constant à l'adolescence, d'être à coté de la plaque en permanence, en décalage ; j'avoue c'était vraiment pas cool. Maintenant ca me paraît si loin ... Je pense profondément qu'utiliser le cannabis à cette période est très dangereux à pleins de niveau. C'est beaucoup plus simple par la suite.
En tout cas tu semble bien au clair et motivé ! Tout mes encouragements !
LE vie sans canna ça m'arrive d'y penser ... mais pas plus de 12 secondes
Hors ligne
Hors ligne
Hors ligne
Mr Collie Man a écrit
Pour moi tout à changé quand j'ai commencé l'autoproduction. Ma relation de dépendance subie avec un produit s'est transformée en passion pour une plante. J'ai découvert les différences sativa/indica, l'effet d'enrobage des autres cannabinoïdes, le plaisir de cultiver, la satisfaction de ne plus avoir à acheter ou dealer pour fumer.
J'ai mis 5/6 ans de plus pour que ma consommation se régule car au début je bedavais comme un saguoin. Progressivement je me suis mis à moins fumer jusqu'a ne fumer que le WE. C'est très économique, 1 stick suffit pour t'envoyer sur la lune. Mais au final ça m'éclatais trop et je ne profitais pas de la weed comme je le fait aujourd'hui.
Depuis maintenant une bonne dizaines d'année je consomme 2/3 spliffs le soir et en mode open bar à certaines occasion (conso de stimulant ou combinaison avec alcool pour me mettre la tête à l'envers).
Je ne cite que cette partie car c'est exactement ce qui s'est passé après avoir commencé à cultiver et donc, ne plus avoit aucun souci d'approvisionnement. Dix vapos par jour, je n'ai pas atteint le nombre mais étais bien à 6 vapos bien chargés.
À 6 vapos, je n'avais plus les effets à la fois stimulants et euphorisants du cannabis. C'est venu tout seul sans passer par une pause totale et maintenant, mon chiffre est de trois. Je peux ne pas consommer plusieurs jours de suite sans en souffrir du tout, juste que le premier que j'allume m'envoie dans les mêmes zones que ceux de mes 18 ans.
Mr Collie Man a si bien décrit le phénomène que je m'arrête ici.
Amicalement
Fil
Hors ligne
10 | ||
[ Forum ] Drogue info - Contrôler positif barrage routier
|
1 | |
[ Forum ] Dépistage - Comment un labo peut-il contrôler si c moi qui est uriné ?
|
1 |