[ Dosage ]

Abilify, Tercian, Valium + alcool

Bonjour.
Pour les interactions je ne peux pas te répondre par contre pour le valium il à beau avoir une longue demi vie c'est fort possible que tu te retrouves anxieux si tu sautes ta prise du soir.
Amicalement.

Je ne saute jamais ma prise de lexo même si je bois. Comme toi je ne prend pas de dose extrême de benzo après je connais ma tolérance et je sais " que ça passe ".

Je ne suis pas médecin, ce ne sont donc pas des conseils (m
Je connais ces molécules, pour les avoir testé ou pour en prendre encore);
Je ne connais pas ton niveau de tolérance, mais le tercian fatigue la plupart des gens (chez moi c'est le contraire, un vrai cauchemar), le valium relaxe.

Tu ne crains pas de t'endormir si tu bois de l'alcool (et que tu ne connais pas les effets de ce mélange sur toi ?)

Perso (et ça ne concerne que moi), le Valium mélangé à de l'alcool peut me fatiguer mais pas au point de m'écrouler de fatigue.

Bonsoir,

Je dirais que selon la voix de la sagesse, on n'associe pas médicament et alcool.

Maintenant, version réalité.
Tout dépends déjà comment tu supportes ton traitement, comment tu supportes l'alcool et ton état d'esprit à ce moment là et si tu as ce traitement, c'est que aussi certaines  choses même anodine peuvent te faire vriller.

Pour avoir plus de 20 ans de médocs psychiatrie. J'ai vu les choses changé en fonction de l' âge que j'avais, des différents médocs que j'avais et de à quel niveau de chaotique était ma vie.

Alors Albify, je ne dirais pas, j'ai toujours refusé de le prendre celui là sauf en internement forcé, je ne savais pas pas ce que je prenais et parfois certains mélanges qu'on me donné alerté l'équipe médicale (à cause de l'état de détresse physique que ça me m'était) et j'avais des rdv d'urgence en 10 minutes avec le médecin pour changer les traitements. Dès fois aussi, des erreurs de traitement (ce qui était très rare) avec en prime le fameux charbon imbuvable ("si tu vomis, on te le fera ravaler jusqu'à que tu le gardes")....

Le tercian, je ne l'ai jamais supporté, y m'empêchait de respirer et me tordait le coup d'une force et plus de muscle.

Je vais pas faire le tour de tout ceux que j'ai pris mais celui qui était mon abonné (selon le médecin qui s'occupait de moi. Soit c'était vous l'avez depuis longtemps, on va continuer la dessus ou on va pas vous donner les mêmes médicaments que dans l'enfance, c'est pas la même façon de traiter.)
Le risperdal qui ne me faisait pas d'effet négatif ou positif.
Puis, comme tout mon parcours arrer/reprise/arret/reprise... Etc...
Un jour, j'en reprends juste 2mg, alors là catastrophe le lendemain. Je suis très mal, des violents vertiges, peines à tenir debout...
Et puis finalement, retour de nouveau à celui là à 6mg dès le matin (avec d'autres cachet à différents moments de la journée) et la aucune fatigue, capable de faire des journées entières, aucun mauvais effet à part les prises de poids qui empire avec le temps. Y m'arrivera même à faire des nuits complètes.

Concernant le Valium, je démarre par différent benzo.
Certain sans effet (comme le seresta, je peux manger la plaquette, pas plus d'effet que de boire un verre d'eau), d'autre qui me calme les crises mais ne m'endorment pas et absolument rien qui fasse planer.
Certains benzo/antihistaminiques qui me rendent mal comme le tercian.
Et quand je suis libre de gérer mon traitement seul, je refuse de les prendre tous les jours, je me limite à 2 fois par semaines max pour garder l'effet positif mais très vite, les doses augmentent trop et on essaie encore de nouveaux médoc quand j'ai un bon médecin.
Et un jour arrivé le Valium, je commence par 10 mais passe très vite à 20mg et ça va durer des années en contrôlant le nombre de prise malgré les "recommandations" d'en prendre tous les jours.
Je sais que je dois attendre 20 minutes et les crises se calment.
Puis petit à petit, plus d'effet, augmentation des doses.
On passe à la plaquette entière 10mg*10 cachet, même pas un baillement. Au bout de ma vie....

Alors pourquoi ne pas rajouter l'alcool, y paraît que ça endors. C'est le cas de beaucoup de monde que ce soit benzo, neuro et d'autre non.
Ça ne me rends pas superman non plus, c'est pas de la c à 9.
Et puis avec le temps, je réagis plus mal (je sais les profs de français, c'est pas français).
L'agressivité et finalement, je dors encore moins (ce qui n'empêche pas la fatigue) et des crises d'angoisse, de sueur nocturne avec plus rien pour me calmer, que ça se compte en verre ou en bouteille (un verre en appelant un autre).

Donc conclusion de ce pavé sûrement inutile que tu sautes une pilule ou que tu mélange :

- C'est mauvais pour la santé et pour que le déroulement du traitement se passe bien (comme si un traitement avait un jour marché ?)

- On ne peut pas savoir à l'avance comment ton corp et ton esprit va réagir. Soit tu passes une soirée normale, soit tu dors, soit tu fais une crise.

Le seul truc que je peux dire, c'est qu'il n'y aura rien de récréatif.

Et je ne pense pas que [...] je m'arrêterai la pour des questions de légalité, ne pas t'inciter à quoi que ce soit et que je ne suis pas médecin donc je ne partage que mon expérience personnel.