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Épicure a écrit
Effectivement la bupré serait un bon compromis, mon dr m’en a pas parlé, mais je vais lui poser la question.
Tu peux aussi toi-même te renseigner sur cette molécule. Et j'ai l'impression de te l'avoir présenté comme une molécule miracle et j'aimerais revenir dessus. Grossomodo, voila ce que tu devrais savoir :
- Agoniste-partiel : La buprénorphine est un opioïde dit agoniste-partiel, en opposition avec agoniste complet (morphine, oxycodone, héroïne, tramadol, etc.) et antagoniste (naloxone, naltrexone, etc.). Et cette "petite particularité" cache d'énormes différences avec les autres :
- Effet plafond :
Cette image décrit super bien ce que je t'expliquais dans mes différents messages.
A partir d'un certain dosage, l'effet n'est plus proportionnel avec la dose. Le risque d'OD est plus faible que pour les agonistes complets.
- Annulation des effets opioïdes d'autres substances
Dans le cas ou un opioïde agoniste complet est pris APRES (important de dire après) la buprénorphine, cette dernière sera tellement "accrochée" au récepteur que l'agoniste complet ne pourra pas se fixer dessus et provoquer des effets opioïdes.
Donc les extras (même si tu n'en fait plus), la seule solution c'est de l'arrêter temporairement, de laisser passer 24-36 vois 72h pour qu'un agoniste complet puisse provoquer des effets opioïdes.
C'est assez problématique quand on veut obtenir une bonne analgésie. En suisse c'est différent, mais voici un document sur l'HAS (Haute Autorité de Santé en France) sur les recommandations pour la prise en charge de la douleur chez les patients substitués. Je te met le lien ici : https://www.has-sante.fr/upload/docs/ap … _fiche.pdf
- Sevrage précipité
C'est quelque chose d'assez redouté par les consommateurs et patients substitués par buprénorphine et c'est pour cette raison que je n'ai pas envie de tenter d'extras.
Comme dit précédemment, la buprénorphine bloque tout opioïde agoniste complet qui est pris APRES elle.
En revanche, si elle est prise en présence d'un opioïde agoniste-complet donc si un agoniste-complet est pris AVANT elle, alors elle se comportera comme un antagoniste et c'est parti pour 24h de sevrage brutal sans qu'on puisse y faire grand chose.
Ce fait tout sauf anodin pose des questions éthiques, notamment "Devons-nous accepter de recevoir un TSO avec l'obligation intrinsèque d'être abstinent ?"
Ton magnifique pays, par partout certes, à fait un choix bien différent et salutaire mais cela dit, les conditions de délivrances me paraissent assez extrême et c'est bien dommage.
- Legislation et spécialités :
En France, nous avons la chance de bénéficier du statut Liste 1 de la buprénorphine, pouvant être prescrite par n'importe quel médecin. Sa délivrance suit néanmoins le régime des stupéfiants (Ordonnance sécurisée, Spécialité et dose écrites en toute lettre, Pharmacie de délivrance écrite et délivrance restreinte à 28 jours/ordonnance soit fractionné soit en une fois). Tu trouveras plusieurs spécialités, répondant aux besoins individuels des usagers :
- Subutex, comprimé sublingual à multiples dosages. Tu as pas mal de génériques disponibles sur le marché ainsi que le suboxone (et génériques) composés de naloxone pour éviter les détournements en sniff et IV mais la plupart réussissent néanmoins.
- Orobupré (ce que j'utilises), en dose de 2 ou 8mg, lyophilisat, prise par voie buccale et bien plus rapide que le subutex. Mais difficilement détournable (sniff et IV à cause de la présence de menthol, bien que certains aient réussis),
- Buvidal en IV qui permet une libération progressive de la substance sur plusieurs jours. L'avantage est que tu ne le prend pas tout les jours et avec un taux plasmatique toujours constant.
-----------------
J'ai beaucoup parlé purée, je vais répondre à tes questions quand même
Épicure a écrit
il y a encore certaines régions de Suisse où c’est l’inquisition envers les personnes toxicodependantes.
Ce terme, qui est exact, est terrifiant et ca me rend triste de penser que des personnes ne peuvent avoir accès à un traitement efficace uniquement parce qu'un dirigeant et une proportion de la population ne veulent pas... Et puis un tel contraste entre deux régions ; l'une ou l'héroïne est accessible et l'autre ou c'est un combat pour un TSO.
Épicure a écrit
Concernant mon avenir, et comment je vois les choses, j’aimerai vraiment arriver a arrêter le TSO dans un avenir proche, j’ai une copine formidable qui me supporte, elle connait pas du tout le milieu de la consommation, et elle m’a soutenue quand j’ai rechuté, quand j’étais en manque, elle est meme allé chez mon dealer (a l’époque) pour me prendre mon sachet d’héroïne car j’étais tellement en manque que je pouvais plus bouger, donc elle mérite quand même bien que je fasse des efforts, surtout qu’on m’a diagnostiqué un diabète de type II y’a une année donc maintenant je dois me shooter a l’insuline ? c’est très paradoxal quand on y pense, est-ce le revers de la médaille a trop avoir joué au con?
Ta copine doit être géniale !!! C'est la même chose pour moi, bon elle à pas fait tout ce que tu me dis mais elle m'a aussi vue dans des états pitoyables et c'était pas très beau à voir. L'amour de nos proches c'est le plus bel encouragement dans notre combat. Et j'en serais éternellement reconnaissant tant je peut savoir que ce n'est pas le cas de tout le monde.
Sérieusement, je t'apporte mon immense soutien envers cette terrible maladie, en espérant que tu aille le mieux possible.
Question que je me poses, tu sais si ça peut avoir un lien ? Alors mes modestes connaissances me feraient sauter sur le bouton "non" mais si tu as des infos la dessus ça peut être très enrichissant.
Épicure a écrit
Et donc tu es sous buprénorphine? C’est un TSO qui te convient bien?
Sincèrement oui. Je suis à 6mg/J et c'est le pied. J'ai ce petit effet opioïde de relaxation bien-être, parfois un peu fatiguant mais assez rarement quand-même.
Aucun craving pour le tramadol et je dirais que je n'y penses plus. C'est vraiment dingue. Mes facultés cognitives sont presque revenues, plus que la mémoire qui parfois faillie. Mais sinon oui, pour moi en tout cas, c'est mon TSO de prédilection.
Mon seul regret c'est de ne pas avoir écouter mon médecin plus-tôt et de mettre entêter à continuer sur une substitution au tramadol (vouée à l'échec) et à tenter une hospitalisation avec un sevrage forcée qui n'a eu d'autres effets que de me mettre très mal.
Épicure a écrit
Je sais que c’est aussi un peu un garde-fou non? Il y a de la nalaxone dedans qui est un antagoniste de l’héroïne? Ce qui fait que si tu consommes tu as des symptômes de sevrage?
Comme je te l'ai expliqué ci-dessus, l'effet "garde-fou" c'est l'effet agoniste-partiel de la buprénorphine.
Je suis sous Orobupré, 3 fois 2mg/J en une prise donc non, pas de naloxone dedans.
La naloxone franchement c'est un peu une connerie je penses. En gros, ils l'ont mis dedans pour que tu ne tentes pas de détourner le suboxone. Si tu le fait, tu es censé te taper un énorme manque. Mais le forum est remplie de témoignage ou non, le détournement à parfaitement réussie. Donc résultat mitigé.
Épicure a écrit
Tu as aussi des effets secondaires aussi marqué qu’avec les autres substitutions? Genre hyperidrose? Constipation? Etc???
Alors par d'hyperidrose dans mon cas mais constipation oui pas mal. Cela dit, j'ai trouvé un bon compromis avec le Macrogol, 10g/J, assez efficace, bien que mes gazs ont augmentés en quantités et...en odeur (si je puis le dire ainsi).
Il peut arriver à ma compagne de s'en plaindre
Mais sinon non, pas d'autres effets secondaires remarqués en tout cas pas de manière évidente.
J'allais te dire une fluctuation négative de l'appétit (de stable à moins à stable à moins, etc.) mais c'est peut-être du à autre chose comme le stress.
Je peut pas t'aider plus la dessus, je ne suis pas médecin. Mais je suis sûr que tu finiras pas trouver l'opioïde qui te correspond le plus. Et je comprends aussi ta préoccupation sur le laboratoire qui produit le Sevre-long mais bon, quand on a pas le choix...
Et un générique du sevre-long ? Parce que si vraiment ça te chagrine, ça doit absolument être pris en compte, c'est très sérieux ! Tout doit être étudié pour ton bien-être c'est nécessaire !
Bref l'ami, après ce long message, je pose ma plume, mais la reprend encore quelques phrases pour t'apporter mon sincère soutiens à ta démarche et mes profondes convictions de réussites.
Prend le mieux soin de toi possible et tiens-nous au courant de l'évolution de ta situation,
En m'excusant pour ce long...très long pavé !
Amicalement,
Cyp'
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cependant a écrit
Salut,
Juste pour répondre à la question initiale, je pense bien que, contrairement à la metha/sub, le sevrelong comme le skenan a une durée d'effets de 12h et non pas 24h, raison pour laquelle ton médecin t'as prescrit 2x jour
Après, perso j'ai remarqué que la durée des effets est proportionnelle à la dose, mais prendre en une seule fois un traitement prévu pour 12h, ça ne me suffit pas. Ce que je fais, c'est de prendre plus en journée que pour la nuit.
Hello cependant,
Et bien si tu lis ça ( https://pro.addictohug.ch/srom/) ils disent bien que la durée de l’action du TSO est de 24h et CYP avait raison, j’ai posé la question pourquoi en 2x c’était pour m’éviter de faire une OD, donc il me l’a passé en 1x par jour.
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Cypion a écrit
Hello,
Sincèrement désolé de ne pas avoir répondu à ton message, ma fin de semaine était assez chargée !Épicure a écrit
Effectivement la bupré serait un bon compromis, mon dr m’en a pas parlé, mais je vais lui poser la question.
Tu peux aussi toi-même te renseigner sur cette molécule. Et j'ai l'impression de te l'avoir présenté comme une molécule miracle et j'aimerais revenir dessus. Grossomodo, voila ce que tu devrais savoir :
- Agoniste-partiel : La buprénorphine est un opioïde dit agoniste-partiel, en opposition avec agoniste complet (morphine, oxycodone, héroïne, tramadol, etc.) et antagoniste (naloxone, naltrexone, etc.). Et cette "petite particularité" cache d'énormes différences avec les autres :
- Effet plafond :
Cette image décrit super bien ce que je t'expliquais dans mes différents messages.
A partir d'un certain dosage, l'effet n'est plus proportionnel avec la dose. Le risque d'OD est plus faible que pour les agonistes complets.
- Annulation des effets opioïdes d'autres substances
Dans le cas ou un opioïde agoniste complet est pris APRES (important de dire après) la buprénorphine, cette dernière sera tellement "accrochée" au récepteur que l'agoniste complet ne pourra pas se fixer dessus et provoquer des effets opioïdes.
Donc les extras (même si tu n'en fait plus), la seule solution c'est de l'arrêter temporairement, de laisser passer 24-36 vois 72h pour qu'un agoniste complet puisse provoquer des effets opioïdes.
C'est assez problématique quand on veut obtenir une bonne analgésie. En suisse c'est différent, mais voici un document sur l'HAS (Haute Autorité de Santé en France) sur les recommandations pour la prise en charge de la douleur chez les patients substitués. Je te met le lien ici : https://www.has-sante.fr/upload/docs/ap … _fiche.pdf
- Sevrage précipité
C'est quelque chose d'assez redouté par les consommateurs et patients substitués par buprénorphine et c'est pour cette raison que je n'ai pas envie de tenter d'extras.
Comme dit précédemment, la buprénorphine bloque tout opioïde agoniste complet qui est pris APRES elle.
En revanche, si elle est prise en présence d'un opioïde agoniste-complet donc si un agoniste-complet est pris AVANT elle, alors elle se comportera comme un antagoniste et c'est parti pour 24h de sevrage brutal sans qu'on puisse y faire grand chose.
Ce fait tout sauf anodin pose des questions éthiques, notamment "Devons-nous accepter de recevoir un TSO avec l'obligation intrinsèque d'être abstinent ?"
Ton magnifique pays, par partout certes, à fait un choix bien différent et salutaire mais cela dit, les conditions de délivrances me paraissent assez extrême et c'est bien dommage.
- Legislation et spécialités :
En France, nous avons la chance de bénéficier du statut Liste 1 de la buprénorphine, pouvant être prescrite par n'importe quel médecin. Sa délivrance suit néanmoins le régime des stupéfiants (Ordonnance sécurisée, Spécialité et dose écrites en toute lettre, Pharmacie de délivrance écrite et délivrance restreinte à 28 jours/ordonnance soit fractionné soit en une fois). Tu trouveras plusieurs spécialités, répondant aux besoins individuels des usagers :
- Subutex, comprimé sublingual à multiples dosages. Tu as pas mal de génériques disponibles sur le marché ainsi que le suboxone (et génériques) composés de naloxone pour éviter les détournements en sniff et IV mais la plupart réussissent néanmoins.
- Orobupré (ce que j'utilises), en dose de 2 ou 8mg, lyophilisat, prise par voie buccale et bien plus rapide que le subutex. Mais difficilement détournable (sniff et IV à cause de la présence de menthol, bien que certains aient réussis),
- Buvidal en IV qui permet une libération progressive de la substance sur plusieurs jours. L'avantage est que tu ne le prend pas tout les jours et avec un taux plasmatique toujours constant.
-----------------
J'ai beaucoup parlé purée, je vais répondre à tes questions quand mêmeÉpicure a écrit
il y a encore certaines régions de Suisse où c’est l’inquisition envers les personnes toxicodependantes.
Ce terme, qui est exact, est terrifiant et ca me rend triste de penser que des personnes ne peuvent avoir accès à un traitement efficace uniquement parce qu'un dirigeant et une proportion de la population ne veulent pas... Et puis un tel contraste entre deux régions ; l'une ou l'héroïne est accessible et l'autre ou c'est un combat pour un TSO.
Épicure a écrit
Concernant mon avenir, et comment je vois les choses, j’aimerai vraiment arriver a arrêter le TSO dans un avenir proche, j’ai une copine formidable qui me supporte, elle connait pas du tout le milieu de la consommation, et elle m’a soutenue quand j’ai rechuté, quand j’étais en manque, elle est meme allé chez mon dealer (a l’époque) pour me prendre mon sachet d’héroïne car j’étais tellement en manque que je pouvais plus bouger, donc elle mérite quand même bien que je fasse des efforts, surtout qu’on m’a diagnostiqué un diabète de type II y’a une année donc maintenant je dois me shooter a l’insuline ? c’est très paradoxal quand on y pense, est-ce le revers de la médaille a trop avoir joué au con?
Ta copine doit être géniale !!! C'est la même chose pour moi, bon elle à pas fait tout ce que tu me dis mais elle m'a aussi vue dans des états pitoyables et c'était pas très beau à voir. L'amour de nos proches c'est le plus bel encouragement dans notre combat. Et j'en serais éternellement reconnaissant tant je peut savoir que ce n'est pas le cas de tout le monde.
Sérieusement, je t'apporte mon immense soutien envers cette terrible maladie, en espérant que tu aille le mieux possible.
Question que je me poses, tu sais si ça peut avoir un lien ? Alors mes modestes connaissances me feraient sauter sur le bouton "non" mais si tu as des infos la dessus ça peut être très enrichissant.Épicure a écrit
Et donc tu es sous buprénorphine? C’est un TSO qui te convient bien?
Sincèrement oui. Je suis à 6mg/J et c'est le pied. J'ai ce petit effet opioïde de relaxation bien-être, parfois un peu fatiguant mais assez rarement quand-même.
Aucun craving pour le tramadol et je dirais que je n'y penses plus. C'est vraiment dingue. Mes facultés cognitives sont presque revenues, plus que la mémoire qui parfois faillie. Mais sinon oui, pour moi en tout cas, c'est mon TSO de prédilection.
Mon seul regret c'est de ne pas avoir écouter mon médecin plus-tôt et de mettre entêter à continuer sur une substitution au tramadol (vouée à l'échec) et à tenter une hospitalisation avec un sevrage forcée qui n'a eu d'autres effets que de me mettre très mal.Épicure a écrit
Je sais que c’est aussi un peu un garde-fou non? Il y a de la nalaxone dedans qui est un antagoniste de l’héroïne? Ce qui fait que si tu consommes tu as des symptômes de sevrage?
Comme je te l'ai expliqué ci-dessus, l'effet "garde-fou" c'est l'effet agoniste-partiel de la buprénorphine.
Je suis sous Orobupré, 3 fois 2mg/J en une prise donc non, pas de naloxone dedans.
La naloxone franchement c'est un peu une connerie je penses. En gros, ils l'ont mis dedans pour que tu ne tentes pas de détourner le suboxone. Si tu le fait, tu es censé te taper un énorme manque. Mais le forum est remplie de témoignage ou non, le détournement à parfaitement réussie. Donc résultat mitigé.Épicure a écrit
Tu as aussi des effets secondaires aussi marqué qu’avec les autres substitutions? Genre hyperidrose? Constipation? Etc???
Alors par d'hyperidrose dans mon cas mais constipation oui pas mal. Cela dit, j'ai trouvé un bon compromis avec le Macrogol, 10g/J, assez efficace, bien que mes gazs ont augmentés en quantités et...en odeur (si je puis le dire ainsi).
Il peut arriver à ma compagne de s'en plaindre
Mais sinon non, pas d'autres effets secondaires remarqués en tout cas pas de manière évidente.
J'allais te dire une fluctuation négative de l'appétit (de stable à moins à stable à moins, etc.) mais c'est peut-être du à autre chose comme le stress.Je peut pas t'aider plus la dessus, je ne suis pas médecin. Mais je suis sûr que tu finiras pas trouver l'opioïde qui te correspond le plus. Et je comprends aussi ta préoccupation sur le laboratoire qui produit le Sevre-long mais bon, quand on a pas le choix...
Et un générique du sevre-long ? Parce que si vraiment ça te chagrine, ça doit absolument être pris en compte, c'est très sérieux ! Tout doit être étudié pour ton bien-être c'est nécessaire !
Bref l'ami, après ce long message, je pose ma plume, mais la reprend encore quelques phrases pour t'apporter mon sincère soutiens à ta démarche et mes profondes convictions de réussites.
Prend le mieux soin de toi possible et tiens-nous au courant de l'évolution de ta situation,
En m'excusant pour ce long...très long pavé !
Amicalement,
Cyp'
Hello CYP merci pour ton msg que j’adore lire, t’es une mine d’informations toi. La question suis-je devenu diabétique type II parce que je prenais des drogues, je crois que ça a plutôt un lien avec « la qualité de vie » j’ai shooté de la C beaucoup d’H. Et j’ai pas toujours eu une vie super clean. J’ai aussi eu une Hépatite C a mes 19 ans guerie avec l’interferon A et ce traitement a du fragiliser mon pencreas, l’hépatite aussi d’ailleurs et aussi le mode de vie que j’avais, quand on est un peu dans ce monde on est pas trop regardant sur la bouffe. Ce que je sais, car j’ai un capteur de glucose en continue patché derrière le bras, et bien a l’heure de ma prise de TSO 1h a2h j’ai ma glycémie qui grimpe en flèche j’arrive a des 10-12 mmol/L sans avoir mangé quoi que se soit. Il serait interessant de regarder sur internet si sa dit qq chose peut-être plus des articles Americains ou Anglais ??♂️
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Épicure a écrit
cependant a écrit
Salut,
Juste pour répondre à la question initiale, je pense bien que, contrairement à la metha/sub, le sevrelong comme le skenan a une durée d'effets de 12h et non pas 24h, raison pour laquelle ton médecin t'as prescrit 2x jour
Après, perso j'ai remarqué que la durée des effets est proportionnelle à la dose, mais prendre en une seule fois un traitement prévu pour 12h, ça ne me suffit pas. Ce que je fais, c'est de prendre plus en journée que pour la nuit.Hello cependant,
Et bien si tu lis ça ( https://pro.addictohug.ch/srom/) ils disent bien que la durée de l’action du TSO est de 24h et CYP avait raison, j’ai posé la question pourquoi en 2x c’était pour m’éviter de faire une OD, donc il me l’a passé en 1x par jour.
Eh bah, désolée, j'étais persuadé d'avoir lu que le sevrelong était comme le skenan mais effectivement pas du tout !!
En effet, je ne connais pas les tso suisses, d'où la confusion.
Il y a bien marqué 24h d'action dans ton doc.
J'avais dit je pense, mais je pensais mal...!
Par contre dans ce qui disait Cypion je ne sais pas s'il prenait en compte que le LP suisse était de 24h et non pas 12h ?
Dernière modification par cependant (15 septembre 2024 à 01:21)
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