Hello !
Je me permet un petit post furtif *ninja!*
Je pense comprendre ce que tu dis et ce que tu veux savoir, du moins, ce que tu exprimes me rappel à moi personnellement. Sur l'effet de "5, OK, 6, pourquoi j'agis comme ça ?"
D'abord je vais prendre un peu "au mot", ton message et y poser quelques reflexion. Si tu, ou d'autres ont la flemme de tout lire, je fais la synthèse à la fin. VOus cassez pas la tête si vous avez la flemme !
Je ne suis pas médecin, ni psychologue, ni chimiste. Ce que je dis ne concerne que mon expérience, et surtout, c'est ma manière d'aborder et de "théoriser" la
cocaïne. Ca peut, et je l'éspère, te servir de
base de reflexion, mais ça ne doit en aucun cas être pris comme quelque chose de concret, de solide, ou comme une véritée générale.
Commençons !
Pour de ce qui est de l'attitude de "renifler l'air", oui, ça m'arrive. Pour diverses raison, mais les trois principales, sont :
- La C à un bon
gout, qui fait plaisir, c'est un bon produit. Je maximise la chose en reniflant; ça rend/garde présent la chose, ça me fait plaisir, ça me stimule MENTALEMENT en me rappelant que c'est là, dans le corp, que c'est présent, bref : ça me rappel à ma soirée, ma conso, mon produit, etc...
- Je suis sur une fin de conso (souvent c'est en session solo que ça se produit, ce "renifflement"). Et étant sur la fin de la conso, je veux en profiter, sentir et faire passer la/les petite(s) dernière(s), optimiser le truc en mode : "pas de perte / le kiff jusqu'au bouttiste", utiliser la C sous toutes ses facettes pour sentir sa présence, m'accrocher à mon trip.
- J'ai (personnelement) l'habitude de la taper, fréquemment. Etant addict, au bout d'un moment, je sens que la conso (cette limite dont tu parle entre la 5ème et la 6ème) n'est plus "suffisante" à elle seul. Le produit prend, en quelques sorte, une valeur à la 6ème qu'il n'avait pas avant, simplement parce que c'est la 6ème. Parce que c'est le produit. Parce qu'il en faut toujours sufffisement pour la kiffer. En gros : Pour pas augmenter la taille des traces à mesure, j'adopte ce genre de reflexe pour ajouter un leger quelques chose, pour rendre le produit présent et combler une envie, qui elle, est souvent de plus en plus insistante. C'est un petit mécanisme comme il y en a tant qui me permet de compenser l'envie / le besoin. Qui me conditionne psychologiquement plus que physionomiquement à penser que "là j'en ai assez, c'est cool".
Les trois raisons sont souvent lié, voir complémentaire. Elle se rejoigne en beaucoups de point, surtout sur la finalité : Je sens, j'ai l'odeur, la petite goutte dans la gorge, le produit est là, je le sens et c'est ce que je veux.
La suite : "je me sentais bien", "la 5ème / la 6ème", "plus nerveux", "paranoïa". Puis surtout "Je crois que j'ai ma réponse".
La
cocaïne c'est addictif. Et c'est aussi une drogue forte, qui, quand tu l'apprécie, te "prend au corp", te "monopolise". Que ce soit entre la 5/6ème, ou entre la 3/4ème, ou même la 10/11ème, cette effet est fréquent. C'est l'appel de la C. C'est le moment ou tu sors un peu de la vibes que procure le produit, et que tu le conscientise plus.
Les 5 première m'ont apporter un état de légèreté/satisfaction/détachement. Mais ensuite, quand je prend conscience du produit, de la soirée, du lieu, ou quoi que ce soit, je sors du cadre du trip.
Je me rappel à moi même, cette petite dose de conscience prend en partie le pas sur le détachement et le plaisir "pur et dur". Et cette petite chose, qui me détourne l'esprit de ce que je cherche, il faut la combler.
C'est humain, c'est psychologique, c'est basiquement le besoin d'entretenir un état mental. Tu as surement déjà sentie cet effet dans d'autre domaine. Je profite d'un plaisir sexuel et je me detourne en pensant à autre chose, bah je m'éloigne de la détente et de la jouissance. Je suis stresser du taff et je me détourne en pensant à autre chose, j'ai un échappatoire, une détente qui relaxe. C'est pareil : je suis dans un état qui me plait et que j'entretien, je conscientise la chose, je m'éloigne de l'état, donc, il faut entretenir plus, y retourner, se maintenir.
En gros : j'en ai pris 5 c'est OK, la sixième donne envie, je la prend, j'ai ce petit quelque chose dans un coin de ma tête qui me quitte pas, je dois faire en sorte d'aller chercher la différence entre la 5 et la 6. Je respire, je fait passer la C avec un peu d'eau, je bois un coup, j'allume une clope, etc...
Et si tu poses la question, tout en affirmant qu'elle fait elle même partie de la réponse, c'est un signe, qui encore une fois, fais que tu es conscient, mais tu te détourne, tu cherche a raccrocher à quelques chose (ton trip, notamment).
La suite de ton message résume bien le phénomène. C'est un peu décousu, mais les éléments sont là. Tu cherche le pourquoi du comment. Tu théorise, tu conscientise, tu essaie de comprendre et de lié ce que tu sens, ce que tu sais de ton corp et sa réaction, ce que ton esprit veux, ce que tu sens sans même savoir pourquoi, et tu l'exprime en posant la question ici. Tu "couches sur papier" ta reflexion, et tu en appel aux confrère en demandant : "ça vous arrive ? C'est l'accorche du produit ? C'est normal ? J'ai des questions, guider moi pour trouver des réponses".
Vrai question : vrai réponse
SYNTHESE
C'est déjà super long donc je vais faire court, autant que possible, pour répondre à ton message en synthétisant.