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pixierevival a écrit
je me suis mise à boire tous les jours un petit peu et beaucoup le weekend.
Puis tu demandes,
pixierevival a écrit
Est-ce possible en ne buvant pas tous les jours de subir de légers symptômes physiques
même si tu n'as pas gardé cette habitude longtemps ou si tu as réduit la cadence après. Si l'habitude est rester ton corps a pus sy habituer
En soi, le plus important est de ne pas se sentir mal par rapport à ça. Peut-être as-tu un petit manque psychologique qui s'installe? Quelquu'n auras peut être plus d'info que moi
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Dernière modification par pixierevival (29 septembre 2024 à 06:54)
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pixierevival a écrit
Oui j’avais aussi un craving de malade quand je vivais chez mon père. En fait il boit tous les jours depuis sa jeunesse, et quand je vivais chez lui j’avais toujours de l’alcool à disposition donc vers mes 16-17ans je buvais très souvent seule à la maison. Et comme je fumais bah j’étais bien vite défoncée même avec juste 50cl de bière (ce qui est en fait, déjà pas mal, surtout avec le THC, et je m’arrêtais rarement à cette dose). En allant chez ma mère ce côté accessible à disparu vu qu’elle ne boit pas, et vu que j’en avais marre de lui faire honte et de lui faire du mal, j’ai abandonné l’idée de boire secrètement à la maison. Donc je n’y pensais plus.
En fait j’ai essayé la méthode de déculpabiliser sur mes consommations d’alcool afin de mieux parvenir à les gérer, mais le problème c’est que vers mes 18ans je consommais énormément de stimulants, en particulier des gros parachutes de mdma qui m’ont bien bien défoncé l’estomac. Et comme je consommais rarement de drogues sans y ajouter de l’alcool fort, j’ai fait une gastrite aiguë. Du coup quand je bois, même quand c’est juste un verre ou deux, bah le lendemain je le sens direct, et j’ai mal pratiquement toute la semaine. Depuis mes 14ans je laisse aucun répit à mon corps! Et vraiment j’ai fait un énorme travail d’introspection sur moi, sur la relation que j’entretiens avec les substances. Donc j’ai tout évincé de ma vie, cigarettes, drogues, bedos. Mais putain l’alcool c’est tellement accepté socialement que je me suis même pas tant questionnée que ça sur les ravages que ça me faisait!!!
En fait j’ai réalisé que mon combat pour prendre soin de moi n’a plus de sens à partir du moment où je me défonce chaque weekend à l’alcool et que mon corps ne supporte plus. L’alcool c’est tellement normalisé que ça m’a empêchée de me rendre compte que le vrai problème dans ma vie c’était cette substance. Elle a pris tellement de place mais de par son statut, c’est la dernière substance sur laquelle je me suis questionnée et avec du recul, je trouve ça très très grave.
Maintenant je me rends compte que malgré que j’ai arrêté tout le reste, bah ça va quand même pas forcément mieux au niveau de ma santé. Enfin j’abuse; en réalité ça va quand même beaucoup mieux. Mais je récupère pas une santé optimale. Je pense qu’après bientôt 8ans à me retourner le cerveau comme pas possible avec la tise, je dois arrêter. Je n’irai jamais mieux si je n’arrête pas. Mon corps m’envoie des signaux et je dois l’écouter. Les quelques heures de plaisir (si on peut estimer qu’un black out soit du plaisir) ne valent rien du tout à côté de tout le mal que ça me fait. Comment ai-je pu penser que de finir tous les week-ends dans des états pas possibles, de black out TOUS les week-ends, n’aurait pas de conséquences directes sur ma santé?? C’est complètement débile et c’est par là que j’aurais dû commencer. J’ai à peine 21ans c’est difficile de s’éduquer soi même aussi jeune sur ces sujets là. Bah oui, à mon âge, aux soirées que je fais, les gens que je fréquente, bah l’alcool c’est partout. C’est comme boire du coca. On sait que c’est pas ouf, que y a des effets néfastes sur la santé, mais comme tout le monde en boit, on le dédramatise. En fait je déplore pas que les gens boivent de l’alcool ou qu’ils finissent dans des états seconds (bien qu’en grandissant je trouve ça extrêmement dangereux, tu peux tomber sur des gens mal intentionnés, tu peux facilement te bagarrer avec quelqu’un et avoir oublié le lendemain, tu peux tomber et te blesser, voler des vélos pour rentrer et oublier le lendemain, t’étouffer dans ton propre vomi, toutes ces choses me sont déjà arrivée), mais bref ce que je déplore c’est que j’ai l’impression qu’on réalise pas à quel point ça nous fait du mal.
Par exemple on va boire avec ses copains le weekend, et pis la semaine on va être mal, irritables, on va démarrer le début de semaine en étant fatigués, mais on se rendra pas forcément compte que c’est parce qu’on s’est mis une race le weekend. On va mettre ça sur autre chose.
En fait là je suis juste dans un truc où je suis moins dans la théorie, je suis moins dans ce truc de « l’alcool à hautes quantités ça a des effets néfastes (même à minces quantités dans mon cas) et je le sais mais je continue quand même » je suis dans ce truc de « l’alcool ça peut être mauvais, encore + au vu de mon passé, ça n’a rien de sain de se retourner la tête chaque weekend, et vu que je suis une adulte qui expérimente des trucs pas très cool au niveau de son psychisme et de sa santé qui sont en rapport direct avec l’alcool, alors je me dois d’agir en conséquence et faire comme avec le reste, l’abstinence ».
Et ça n’a rien de facile. Je pensais que mes plus gros démons étaient loin derrière moi. Alors qu’en fait ma dépendance à l’alcool s’est installée sournoisement, au point que je m’en rende même pas compte. Jusqu’à ce que je sois dedans, et que c’est au moment d’arrêter que je réalise la place que ça prenait dans ma vie.
Voilà je m’étale, je crois que le texte n’a même pas vocation à t’être destiné, il m’a surtout permise d’écrire noir sur blanc ce que je pensais de ma relation avec l’alcool.
peace, pixie <3
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