prescripteur a écrit
Bonjour, quelques remarques
Ensuite la procédure classique est d'uriner dans un gobelet afin qu'une infirmière atteste que tu es bien sous opiacés (je pense que c'est pour éviter la contrebande, corrigez moi si j'ai tort)
En fait c'est pour s'assurer que la personne n'est pas naive aux opiacés, car les doses habituelles pourraient etre mortelles chez un naif aux opiacés. Pour la Buprenorphine le test urinaire n'est pas une obligation reglementaire comme pour la Methadone. Il faut dire qu'il y a en principe avec la Bupre un effet plafond qui limite le risque d'OD.
Pour la premiere dose de Methadone le consensus est de limiter à 20 à 30 mg pour la premiere prise et de rajouter eventuellement dans l'apres midi avec un max de 40 à 50 mg le premier jour. Les premiers jours de Methadone sont parfois difficiles mais il faut garder à l'esprit que la Methadone est à l'origine de plusieurs OD, quand le protocole n'est pas suivi.
https://pro.addictohug.ch/methadone/
https://feditobxl.be/site/wp-content/up … EC-TSO.pdf
Amicalement
Je ne savais pas que l'on pouvait commencer à 20-30mg par exemple le matin
Puis passer à 40-50 l'après midi
Si j'ai bien compris cela veut dire que l'on peut passer au CSAPA deux fois par jour ?
Dans le miens c'est un seul passage par jour. La délivrance de méthadone se fait entre 8h30 et 12h. C'est sûrement pour cela que l'on commence à 40mg dans mon CSAPA.
Dans mon cas avant de passer à la méthadone on m'a bien fait le topo des risques d'od bien présent malgré que le tso ait une cinétique lente. On m'a également prescrit de la naloxone. J'espère que c'est le cas pour chaque personne switchant à la métha.
Juste une question pour Mlle ordinaire, tu es dosé à combien en tramadol ? (Sans vouloir être indiscret bien entendue ne te sens pas obligé de répondre).
Dernière modification par prescripteur (29 septembre 2024 à 14:41)
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Beloc29 a écrit
Juste une question pour Mlle ordinaire, tu es dosé à combien en tramadol ? (Sans vouloir être indiscret bien entendue ne te sens pas obligé de répondre).
Aucun souci
Je suis à 400 dose journalière depuis 10 jours. Quand j'ai vu l'infirmier, j'étais à 350. En théorie, je devrais être à 300 mais il y a trop de signes de manque et qui vient trop rapidement. Alors je me suis permise d'augmenter pour être mieux. Et ça marche puisque je ne pense plus au produit, et je peux enfin me concentrer sur autre chose. Mais je culpabilise de cette augmentation. Peut être parce que j'ai peur que ça ne passe pas avec le CSAPA.
Mais il faudra bien que je le précise à la médecin addictologue. J'espère que ça ira
Dernière modification par Mlle*Ordinaire (29 septembre 2024 à 22:11)
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Mlle*Ordinaire a écrit
Beloc29 a écrit
Juste une question pour Mlle ordinaire, tu es dosé à combien en tramadol ? (Sans vouloir être indiscret bien entendue ne te sens pas obligé de répondre).
Aucun souci
Je suis à 400 dose journalière depuis 10 jours. Quand j'ai vu l'infirmier, j'étais à 350. En théorie, je devrais être à 300 mais il y a trop de signes de manque et qui vient trop rapidement. Alors je me suis permise d'augmenter pour être mieux. Et ça marche puisque je ne pense plus au produit, et je peux enfin me concentrer sur autre chose. Mais je culpabilise de cette augmentation. Peut être parce que j'ai peur que ça ne passe pas avec le CSAPA.
Mais il faudra bien que je le précise à la médecin addictologue. J'espère que ça ira
D'accord tu flirtes donc avec la dose maximale de tramadol recommandé.
J'imagine que tu prend 2x200 pu 4x100 (si c'est du li matin et soir pour éviter le manque.
Je sais que tu es intéressé par les TSO. Mais 400mg bien que cela flirtes avec les limites, il est rare qu'un TSO soit proposé pour une telle dose, même si cela arrive.
Généralement on va quand même te proposer un sevrage dégressifs, sûrement en tramadol LP.
Avec 400mg ça peut se faire assez rapidement.
Si tu choisissais la buprenorphine.
Si on part du principe par exemple que la tramadol est 5 fois moins puissant que la morphine. Et que la buprenorphine est 30 fois plus puissante que le tramadol.
400 mg de tramadol = 80mg de morphine.
80mg de morphine = 2.67 mg de buprenorphine.
Ce calcul ne reflète en aucun cas la réalité. Il est basé sur les tableaux avec équivalence sur les opioïdes/opiacés.
Choisir la methadone à 400mg de tramadol me semble contre productif. Mais mes connaissances s'arrêtent ici. Peut être que des forumeurs plus aguerris pourront répondre a ta question.
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Dernière modification par Beloc29 (29 septembre 2024 à 23:21)
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Beloc29 a écrit
Je me demandais également
Est ce que ton but est le sevrage complet des opioïdes faibles. En l'occurrence le tramadol.
Ou est ce que ton but ne serait pas de vouloir ressentir les effets de la buprenorphine ou de la methadone ?
Je pose cette question car en me baladant sur le fofo, j'ai vu que tu étais très intéressé par l'agmatine qui fait baisser la tolérance.
J'en déduis donc que tu cherches peut être à éprouver les effets des TSO ? Ou à retrouver ta tolérance d'antan pour pouvoir te faire plaisir ?
Ça a été mon cas dans la passé. Je suis passé du tramadol a la bupe parce que je ne gérais plus mon sevrage mais aussi en parti pour experimenter les effets.
Donc si c'est ton cas je ne juge pas. Je suis juste curieux.
Je me suis faite à l'idée que je ne retouverai pas les plaisirs du début avec le tramadol L.I, depuis que j'ai décidé de commencer un sevrage avec ma médecin.
A l'heure actuelle je le prends plus pour ne pas me retrouver en manque ou pour soulager ma douleur du dos.
Mais je reconnais que je ne suis pas très conventionnelle sur ma manière de prendre le tramadol L.I.
Avant de commencer un sevrage fractionné avec ma médecin, j'ai toujours eu l'habitude de prendre le tramadol L.I en une fois et ça me tenait toute la journée.
Je n'avais jamais fractionné jusqu'à ce que la médecin me fasse passer de 400 mg pris en une seule fois à 300 mg en 3 fois par jour. Et ceci du jour au lendemain. Elle n'a pas voulu me prescrire du tramadol L.P soit disant que je ne risquais pas trop de le sentir...
(Pour les détails, j'ai déjà ouverte des discussions pour raconter mon histoire. Je ne sais plus comment tourner les phrases à forces de me répéter )
Tout ça pour dire que je ne me suis jamais trop faite au fractionnement: l'oeil sur la montre, des signes de manque de plus en plus tôt (surtout au réveil, parfois la nuit si j'avais le malheur de me réveiller ).
De plus, le soir je n'arrivais pas à dormir avec la dernière dose de 100 de tramadol. Alors ma médecin a donc décidé, quelque mois après tentative de stabilisation, de faire 150 mg matin et 150 mg l'après midi, avec 0,25 de Xanax avant de me coucher.
C'était mieux au début mais très vite, les signes de manques revenaient (toujours le matin au levé) avec une baisse de morale. J'en ai parlé à ma médecin qui n'a rien trop fait. Je me suis permise de la questionner sur l'action du tramadol comme un AD, avec son action sur la sérotonine qui pouvait être à l'origine de ma baisse de motivation. Mais non elle m'a bien certifié que ma baisse de morale n'avait rien avoir avec le tramadol, que celui ci n'agissait pas comme un AD, donc qui n'avait aucune action sur la sérotonine. Et que si je ne vais pas bien selon, c'était lié aux signes de manque que je vis ... (Ça doit faire 3 fois que je parle de cette histoire, décidément, je n'arrive toujours pas à la digérer )
Aujourd'hui, à force de faire yoyo, je suis arrivée à un stade où je n'arrive plus vraiment à me cadrer.
A ce jour, je prends 100 au levé sinon impossible de me lever, de prendre ma douche ou même de manger.
Après avoir pris ces 100, j'attends plus d'1h dans mon lit, le temps que ça fasse un minima d'effet et je peux me lever. Je prends le reste du tramadol qui s'élève aujourd'hui à 300, 1h à 2h après mangé. Et je tiens jusqu'au lendemain.
Ce qui m'embête c'est bien l'accoutumance du produit: il faut toujours augmenter pour avoir des effets.
Du coups, pour ne pas trop dépasser la limite, je jouais sur la tolérance en réduisant quelques jours et ça m'éviter de trop dépasser.
Mais aujourd'hui, je n'arrive plus à faire ça. J'en suis fatiguée.
Et c'est dans ce contexte que l'agmatine m'a intrigué.
Apparemment, elle pourrait faire baisser la tolérance, donc peut être une aide au sevrage ? Je cherchais à comprendre.
Avec les TSO (ou le tramadol L.P), j'aimerais éviter d'être en manque dès mon reveil, juste être plus stable, être bien.
Dernière modification par Mlle*Ordinaire (30 septembre 2024 à 01:22)
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Dernière modification par Beloc29 (30 septembre 2024 à 09:06)
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C'est vrai SI le sevrage progressif est possible. Mais s'il n'est pas possible pour la personne (donc que le sevrage progressif sera sans fin) le sevrage TSO, bien que long, sera eventuellement plus facile. Mais SI le sevrage de l'un ou l'autre est impossible, le principe est que le TSO est plus "confortable" (prescriptions, plus de stabilité etc..). Amicalement
Dernière modification par prescripteur (30 septembre 2024 à 09:34)
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Beloc29 a écrit
Cependant je me sens sous dosé. Cette sensation à été confirmé par l'infirmière qui me prend en charge lorsqu'elle vérifie l'état de mes pupilles.
Je ressens aussi de légers symptômes de sevrages comme de la transpiration, les jambes sans repos, les selles relativement molles etc. Cependant ces symptômes sont beaucoup moins violent par rapport à un sevrage à la dure.
C'est pourquoi je pense ne pas être encore à la bonne dose.
Je prends 90mg aujourd'hui. À voir si mon état s'améliore.
Bonjour Beloc29,
Je viens te passer un encouragement dans ce qui semble t'inquiéter un peu. La bonne dose de méthadone est différente d'un individu à l'autre. Certes, le dosage moyen de 100 mg/jour est celui qui fait consensus dans la dernière décennie.
C'est le dosage qui m'est prescrit depuis 22 ans en bi-prise (80 mg en fin de nuit vers 5 heures avec le vrai réveil déjà comblé en méthadone et 20 mg vers 20 heures). C'est ce qui me convient. Il se peut aussi que la dose avec laquelle tu vas te sentir bien en continu soit à 90 mg comme à 120 mg ou 200 mg (cas plus rares). Tu as compris (en lisant entre les lignes) que c'est toi qui va piloter la recherche du meilleur dosage.
Je sors de la discussion dans laquelle tu as déjà le soutien et l'aide de deux membres de l'équipe et tes échanges avec Mlle*Ordinaire.
Amicalement
Fil
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Mlle*Ordinaire a écrit
Beloc29 a écrit
Je me demandais également
Est ce que ton but est le sevrage complet des opioïdes faibles. En l'occurrence le tramadol.
Ou est ce que ton but ne serait pas de vouloir ressentir les effets de la buprenorphine ou de la methadone ?
Je pose cette question car en me baladant sur le fofo, j'ai vu que tu étais très intéressé par l'agmatine qui fait baisser la tolérance.
J'en déduis donc que tu cherches peut être à éprouver les effets des TSO ? Ou à retrouver ta tolérance d'antan pour pouvoir te faire plaisir ?
Ça a été mon cas dans la passé. Je suis passé du tramadol a la bupe parce que je ne gérais plus mon sevrage mais aussi en parti pour experimenter les effets.
Donc si c'est ton cas je ne juge pas. Je suis juste curieux.Je me suis faite à l'idée que je ne retouverai pas les plaisirs du début avec le tramadol L.I, depuis que j'ai décidé de commencer un sevrage avec ma médecin.
A l'heure actuelle je le prends plus pour ne pas me retrouver en manque ou pour soulager ma douleur du dos.
Mais je reconnais que je ne suis pas très conventionnelle sur ma manière de prendre le tramadol L.I.
Avant de commencer un sevrage fractionné avec ma médecin, j'ai toujours eu l'habitude de prendre le tramadol L.I en une fois et ça me tenait toute la journée.
Je n'avais jamais fractionné jusqu'à ce que la médecin me fasse passer de 400 mg pris en une seule fois à 300 mg en 3 fois par jour. Et ceci du jour au lendemain. Elle n'a pas voulu me prescrire du tramadol L.P soit disant que je ne risquais pas trop de le sentir...
(Pour les détails, j'ai déjà ouverte des discussions pour raconter mon histoire. Je ne sais plus comment tourner les phrases à forces de me répéter )
Tout ça pour dire que je ne me suis jamais trop faite au fractionnement: l'oeil sur la montre, des signes de manque de plus en plus tôt (surtout au réveil, parfois la nuit si j'avais le malheur de me réveiller ).
De plus, le soir je n'arrivais pas à dormir avec la dernière dose de 100 de tramadol. Alors ma médecin a donc décidé, quelque mois après tentative de stabilisation, de faire 150 mg matin et 150 mg l'après midi, avec 0,25 de Xanax avant de me coucher.
C'était mieux au début mais très vite, les signes de manques revenaient (toujours le matin au levé) avec une baisse de morale. J'en ai parlé à ma médecin qui n'a rien trop fait. Je me suis permise de la questionner sur l'action du tramadol comme un AD, avec son action sur la sérotonine qui pouvait être à l'origine de ma baisse de motivation. Mais non elle m'a bien certifié que ma baisse de morale n'avait rien avoir avec le tramadol, que celui ci n'agissait pas comme un AD, donc qui n'avait aucune action sur la sérotonine. Et que si je ne vais pas bien selon, c'était lié aux signes de manque que je vis ... (Ça doit faire 3 fois que je parle de cette histoire, décidément, je n'arrive toujours pas à la digérer )
Aujourd'hui, à force de faire yoyo, je suis arrivée à un stade où je n'arrive plus vraiment à me cadrer.
A ce jour, je prends 100 au levé sinon impossible de me lever, de prendre ma douche ou même de manger.
Après avoir pris ces 100, j'attends plus d'1h dans mon lit, le temps que ça fasse un minima d'effet et je peux me lever. Je prends le reste du tramadol qui s'élève aujourd'hui à 300, 1h à 2h après mangé. Et je tiens jusqu'au lendemain.
Ce qui m'embête c'est bien l'accoutumance du produit: il faut toujours augmenter pour avoir des effets.
Du coups, pour ne pas trop dépasser la limite, je jouais sur la tolérance en réduisant quelques jours et ça m'éviter de trop dépasser.
Mais aujourd'hui, je n'arrive plus à faire ça. J'en suis fatiguée.
Et c'est dans ce contexte que l'agmatine m'a intrigué.
Apparemment, elle pourrait faire baisser la tolérance, donc peut être une aide au sevrage ? Je cherchais à comprendre.
Avec les TSO (ou le tramadol L.P), j'aimerais éviter d'être en manque dès mon reveil, juste être plus stable, être bien.
Tiens nous au courant de ton rdv addicto. Si on peut t'aider d'une manière ou d'une autre écoute...
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filousky a écrit
Beloc29 a écrit
Cependant je me sens sous dosé. Cette sensation à été confirmé par l'infirmière qui me prend en charge lorsqu'elle vérifie l'état de mes pupilles.
Je ressens aussi de légers symptômes de sevrages comme de la transpiration, les jambes sans repos, les selles relativement molles etc. Cependant ces symptômes sont beaucoup moins violent par rapport à un sevrage à la dure.
C'est pourquoi je pense ne pas être encore à la bonne dose.
Je prends 90mg aujourd'hui. À voir si mon état s'améliore.Bonjour Beloc29,
Je viens te passer un encouragement dans ce qui semble t'inquiéter un peu. La bonne dose de méthadone est différente d'un individu à l'autre. Certes, le dosage moyen de 100 mg/jour est celui qui fait consensus dans la dernière décennie.
C'est le dosage qui m'est prescrit depuis 22 ans en bi-prise (80 mg en fin de nuit vers 5 heures avec le vrai réveil déjà comblé en méthadone et 20 mg vers 20 heures). C'est ce qui me convient. Il se peut aussi que la dose avec laquelle tu vas te sentir bien en continu soit à 90 mg comme à 120 mg ou 200 mg (cas plus rares). Tu as compris (en lisant entre les lignes) que c'est toi qui va piloter la recherche du meilleur dosage.
Je sors de la discussion dans laquelle tu as déjà le soutien et l'aide de deux membres de l'équipe et tes échanges avec Mlle*Ordinaire.
Amicalement
Fil
Merci pour ces infos !
J'avais lu que la dose "optimal" était entre 100 et 120 mais je suis content de voir que quelq'un le confirme
En plus, 22 ans sans augmentation ça donne espoir. Je pensais naïvement que avec la méthadone ce serait comme avec les opioïdes : augmenter encore et toujours bien que ce soit moins régulier.
Merci !!
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Beloc29 a écrit
Au passage comme de base c'est mon post de base, je tiens à poser un petit retex.
Hier j'ai pris 90mg. (40+5 le matin, 40+5 le soir).
Je me sens beaucoup mieux qu'avec la buprenorphine. C'est inexplicable, mais c est comme si l'effet de satisfaction était bien meilleur. Bien que j'ai l'impression que je suis très légèrement sous dosé. Toutefois je dois attendre 3 jours à 90mg avant d envisager une augmentation.
Aujourd'hui je vais tenter de prendre les 90mg en une fois.
À 70mg j'avais fais la même et je m'étais trouvé en chien le lendemain matin mais c'était au début du traitement...
En tous cas dans ton retour, je constate qu'il y a beaucoup de tâtonnement pour trouver sa dose "dit de confort" parmi les TSO. Est-ce une particularité de la méthadone?
Pourtant, je croyais qu'on jouais sur les équivalences: en gros je pensais qu'on dosait ton TSO en fonction de la quantité de morphine présent dans ta dose journalière du tramadol? Je ne sais pas si c'est trop clair dis comme ça
En aparté (et ensuite je n'interviendrai plus sur mon cas, promis )
Je ne sais pas si j'aurais cette force de tâtonner comme tu le fais.
Et puis, selon tes dires, il se peut aussi que je n'ai pas le profil pour un TSO, puisqu'ironie de la chose, ma dose ne serait pas assez élevé de tramadol?
Sauf que bon, j'ai tout fais pour ne pas aller au dessus de 400 mg, en jouant un peu la tolérance pour contrer cet effet de l'accoutumance. Sans cela, je pense que j'aurais pu aller au delà de la dose préconisée...
Mais finalement, avec ces journées de sous dosage pour être mieux le lendemain, tout ce que j'ai récolté avec ce yoyo, c'est de la fatigue mentale, émotionnelle et physique...
J'ai bien peur être d'avoir été trop loin dans mes capacités, en espérant qu'il n'y ai pas trop de séquelles au niveau cérébral
Si puis-je permettre (tu l'as peut être dis excuse moi si je me répète), en quoi la bupré ne te correspondais pas ?
Au delà du fais que tu sois au dessus de la dose maximale.
Dernière modification par Mlle*Ordinaire (30 septembre 2024 à 12:03)
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Mlle*Ordinaire a écrit
Beloc29 a écrit
Au passage comme de base c'est mon post de base, je tiens à poser un petit retex.
Hier j'ai pris 90mg. (40+5 le matin, 40+5 le soir).
Je me sens beaucoup mieux qu'avec la buprenorphine. C'est inexplicable, mais c est comme si l'effet de satisfaction était bien meilleur. Bien que j'ai l'impression que je suis très légèrement sous dosé. Toutefois je dois attendre 3 jours à 90mg avant d envisager une augmentation.
Aujourd'hui je vais tenter de prendre les 90mg en une fois.
À 70mg j'avais fais la même et je m'étais trouvé en chien le lendemain matin mais c'était au début du traitement...En tous cas dans ton retour, je constate qu'il y a beaucoup de tâtonnement pour trouver sa dose "dit de confort" parmi les TSO. Est-ce une particularité de la méthadone?
Pourtant, je croyais qu'on jouais sur les équivalences: en gros je pensais qu'on dosait ton TSO en fonction de la quantité de morphine présent dans ta dose journalière du tramadol? Je ne sais pas si c'est trop clair dis comme ça
En aparté (et ensuite je n'interviendrai plus sur mon cas, promis )
Je ne sais pas si j'aurais cette force de tâtonner comme tu le fais.
Et puis, selon tes dires, il se peut aussi que je n'ai pas le profil pour un TSO, puisqu'ironie de la chose, ma dose ne serait pas assez élevé de tramadol?
Sauf que bon, j'ai tout fais pour ne pas aller au dessus de 400 mg, en jouant un peu la tolérance pour contrer cet effet de l'accoutumance. Sans cela, je pense que j'aurais pu aller au delà de la dose préconisée...
Mais finalement, avec ces journées de sous dosage pour être mieux le lendemain, tout ce que j'ai récolté avec ce yoyo, c'est de la fatigue mentale, émotionnelle et physique...
J'ai bien peur être d'avoir été trop loin dans mes capacités, en espérant qu'il n'y ai pas trop de séquelles au niveau cérébral
Si puis-je permettre (tu l'as peut être dis excuse moi si je me répète), en quoi la bupré ne te correspondais pas ?
Au delà du fais que tu sois au dessus de la dose maximale.
Alors là buprenorphine ne me correspondait plus parce que je prenais une forme spécialisé du médicament appelé."Orobupre" avec une biodisponibilité 30% supérieure.
Je suis arrivé à 24mg..mais mon addictologue à découvert que la dose max était de 18mg (pour l'orobuore) on m'a donc conseillé soit de repasser à 18mg avec une baisse de 2mg par mois. En gros 24-22-20 puis 18. Ou la méthadone.
Pour répondre à ta second question oui il ya tâtonnements dans 100% des cas avec la methadone de ce que j'ai compris. Pour la simple et bonne raison que il n'existe pas d équivalence buprenorphine-methadone. Ou si ces tableaux existent ils ne sont pas fiable.
Tu trouveras des tableaux d équivalence sur tous les opiacés/opioïdes. Mais le cas buprenorphine méthadone est a part. Pour illustrer la chose la méthadone possède une biodisponibilité comprise entre 40 et 80% via voie orale... Ça laisse de la marge.
De plus il existe pas mal de métaboliseurs rapides. Qui absorbe et élimine la méthadone assez vite. Obligeant à prendre le traitement en deux fois. Matin et soir.
Pour le moment je prends mon traitement en deux fois justement mais je ne sais pas si c'est parce que je suis méta rapide ou si parce que la concentration de métadhone dans mon corps n'a pas encore atteint son équilibre. A voir.
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filousky a écrit
Beloc29 a écrit
Cependant je me sens sous dosé. Cette sensation à été confirmé par l'infirmière qui me prend en charge lorsqu'elle vérifie l'état de mes pupilles.
Je ressens aussi de légers symptômes de sevrages comme de la transpiration, les jambes sans repos, les selles relativement molles etc. Cependant ces symptômes sont beaucoup moins violent par rapport à un sevrage à la dure.
C'est pourquoi je pense ne pas être encore à la bonne dose.
Je prends 90mg aujourd'hui. À voir si mon état s'améliore.Bonjour Beloc29,
Je viens te passer un encouragement dans ce qui semble t'inquiéter un peu. La bonne dose de méthadone est différente d'un individu à l'autre. Certes, le dosage moyen de 100 mg/jour est celui qui fait consensus dans la dernière décennie.
C'est le dosage qui m'est prescrit depuis 22 ans en bi-prise (80 mg en fin de nuit vers 5 heures avec le vrai réveil déjà comblé en méthadone et 20 mg vers 20 heures). C'est ce qui me convient. Il se peut aussi que la dose avec laquelle tu vas te sentir bien en continu soit à 90 mg comme à 120 mg ou 200 mg (cas plus rares). Tu as compris (en lisant entre les lignes) que c'est toi qui va piloter la recherche du meilleur dosage.
Je sors de la discussion dans laquelle tu as déjà le soutien et l'aide de deux membres de l'équipe et tes échanges avec Mlle*Ordinaire.
Amicalement
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Petit retex, j'ai dit que je prenais 90mg en une fois aujourd'hui afin de voir si cela différait du 2x45mg.
J'ai senti après environ une heure un sentiment d'euphorie que je n'avais pas senti depuis mes premières prises de tramadol, buprenorphine haut dosage.
Pendant toute l'après midi je me suis senti "bien" on pourrait appeler ça la période de croisière j'imagine.
Il est actuellement 21h30 et je commence à sentir que le traitement fait moins effet sans pour autant ressentir des symptômes de sevrages ou même un manque signicatif.
Par contre je sais que dès 8-9h demain je prendrais mon traitement car là je serais en manque.
Je pense que la prise en deux fois me paraît plus équilibré.
Mais la prise en une fois est quand même hyper agréable jusqu'au 4-5 premières heures..
Je comprends pourquoi tu prends 80mg le matin et 20 le soir.
Je pense faire la même chose demain.
40+40 le matin. 5+5 le soir.
Dernière modification par Beloc29 (30 septembre 2024 à 21:41)
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Le bon dosage de méthadone ne se calcule pas ainsi par équivalence (bien que des tableaux existent).
On sait juste ou se trouve la dose minimale pour obtenir une absence de manque mais ce n'est pas suffisant car la très longue action de la méthadone (+ de 24 heures) lui conférent des effets bénéfiques supplémentaires bien au-dessus de ce dosage d'initiation.
Pour ceux qui ont opté pour la méthadone sans but de sevrage, sans se plaindre des quelques effets secondaires, le bon dosage leur apporte un effet anti-dépresseur puissant et une légère euphorie (parfois non ressentie), dont le ressenti va aller en diminuant, même si les effets objectifs sont présents.
Sur moi, cela m'a pris pas mal de temps (calcul en années). J'ai vu s'estomper et finalement disparaître toute envie ou pulsion face à une héroïne blanche pure (si si, ça existe), mon dernier essai avec 180 mg d'oxycodone datant de plus de 10 ans.
80 mg me suffisent mais ne gomment pas la fatigue du soir et ne me procurent plus un sommeil de qualité. Les + 20 mg vers 20 h stabilisent bien mon horloge interne et tant mieux. J'y gagne un endormissement quasi immédiat suivi d'un réveil vers 5 heures pour avaler les 80 mg avant de me rendormir jusqu'au lever de bonne humeur.
Ce que j'ai compris est que se baser sur des tableaux normatifs d'équivalences était se priver des bénéfices d'un traitement dosé "au poil" !
Le plus, apporté par la méthadone, qui me fait tenir ce dosage sans essai de diminution est que j'ai le sentiment d'avoir repris la main sur la façon dont ma vie se déroule.
Amicalement
Fil
ps : sur ce je vais prendre ma douche et faire mon marché de la semaine ...
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filousky a écrit
Pour ceux qui ont opté pour la méthadone sans but de sevrage, sans se plaindre des quelques effets secondaires, le bon dosage leur apporte un effet anti-dépresseur puissant et une légère euphorie (parfois non ressentie), dont le ressenti va aller en diminuant, même si les effets objectifs sont présents.
D'accord.
Et on peut retrouver cette particularité AD chez la Bupré? Une fois le bon dosage trouvé?
J'imagine que ça dépend de chacun puisqu'on est tous différent
Mais il se peut que ça arrive ? Ou c'est vraiment propre à la méthadone?
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Des essais cliniques effectués à la Harvard Medical School au milieu des années 1990 ont montré qu'une majorité de dépressifs unipolaires non psychotiques avec une dépression réfractaire aux antidépresseurs classiques et à l'électroconvulsivothérapie pouvaient être soignés avec succès avec la buprénorphine12,13,14,15,16,17,18. La dépression clinique ne fait pas partie des utilisations approuvées des opioïdes, mais des médecins commencent à en réaliser le potentiel antidépresseur lorsque le patient ne tolère pas ou est résistant aux antidépresseurs conventionnels.
Les douleurs mentales et physiques sont régulées par des processus chimiques similaires dans le cerveau. La dépression est souvent accompagnée de symptômes douloureux. Des opiacés (endorphines, enképhalines) régulent la perception de la douleur dans l'organisme. Dans le cerveau, ils régulent l'humeur et le comportement, diminuant tant la perception de douleur que les symptômes dépressifs. Même un agoniste partiel des récepteurs Mu (µ) aux opioïdes (comme la buprénorphine) libère de la sérotonine et de la dopamine dans le cerveau, mais cependant moins que des agonistes complets. La légère libération de sérotonine et de dopamine peuvent aussi contribuer à l'effet antidépresseur de la buprénorphine, particulièrement chez les patients ayant un déséquilibre mental.
La buprénorphine comme la méthadone pourraient entraîner la baisse du taux de cortisol, l'une des principales hormones responsables de l'anxiété, dans le système nerveux. Concernant la dépression, le Dr Tenore fait part de ses observations quant à l'efficacité de ces deux molécules face aux épisodes dépressifs graves, qu'il juge supérieure à celle de molécules antidépresseurs tels que la fluoxétine ou l'amitriptyline. Il explique cette action grâce au potentiel de régulation de la buprénorphine et la méthadone sur les hormones telles que la sérotonine, de la dopamine et des catécholamines, tout comme le font les antidépresseurs ISRS, auxquels il les compare19.
Amicalement
Dernière modification par prescripteur (01 octobre 2024 à 11:28)
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Prescripteur t'a répondu en détail sur les actions anti-dépressives des opiacés en tant que famille de médicament.
Sur moi, la buprénorphine a rapidement provoqué une anxiété forte. On a donc changé le fusil d'épaule pour passer à la méthadone qui m'a plu dès le premier jour. Et je connais plein de gens qui tirent ce bénéfice de leur usage de la buprénorphine. La conclusion, tu l'as écrite, tu imagines bien !
Amicalement
Fil
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filousky a écrit
80 mg me suffisent mais ne gomment pas la fatigue du soir et ne me procurent plus un sommeil de qualité. Les + 20 mg vers 20 h stabilisent bien mon horloge interne et tant mieux. J'y gagne un endormissement quasi immédiat suivi d'un réveil vers 5 heures pour avaler les 80 mg avant de me rendormir jusqu'au lever de bonne humeur.
Ce que j'ai compris est que se baser sur des tableaux normatifs d'équivalences était se priver des bénéfices d'un traitement dosé "au poil" !
Le plus, apporté par la méthadone, qui me fait tenir ce dosage sans essai de diminution est que j'ai le sentiment d'avoir repris la main sur la façon dont ma vie se déroule.
Amicalement
Fil
ps : sur ce je vais prendre ma douche et faire mon marché de la semaine ...
Bonjour à toi.
Ceci est l'un de mes dernier retex.
Après quelques jours à 90 je suis passé à 100.
On m'a conseillé un 50 + 50 (40+10)X2 en gros.
Cependant aujourd'hui j'ai choisi de faire comme toi.
Prendre 80 mg d'un coup me semble plus approprié pour ce qui est la satisfaction.
J'ai passé la journée à 80 et les sensation sont très agréables proche la fois où j'ai pris 90 en une fois.
Je viens de prendre mes 20mg restant il ya peu (dès que j'ai senti une baisse de régime). Et c'est vrai que je me sens largement plus serein pour la nuit de sommeil qui arrive.
Si cette méthode marche je vais l'adopter très vite.
Par respect pour le protocole je vais tenter le 50+50 une fois où deux quand même mais pour le moment avec 80+20 je me sens bien.
Petite question.
Avec la buprenorphine je pouvais tenir plusieurs mois avec une dose X mais mes douleurs dorsales + peut être une recherche de bien être faisait que jaugmentais.
Aujourd'hui je n'ai plus ces douleurs ni en recherche d'euphorie comme quand j'étais beaucoup plus jeune.
Toi cela fait 22 ans que tu es à la même dose. Jamais il ne t'est arrivé de vouloir augmenter ? Généralement la tolérance du aux opioïdes y incite...
En tout cas j'espère pouvoir rester à une dose X que ce soit 100, 110, 120 ou plus pendant une aussi longue periode.
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Beloc29 a écrit
Toi cela fait 22 ans que tu es à la même dose. Jamais il ne t'est arrivé de vouloir augmenter ? Généralement la tolérance du aux opioïdes y incite...
En tout cas j'espère pouvoir rester à une dose X que ce soit 100, 110, 120 ou plus pendant une aussi longue periode.
Tu ne compte pas te sevrer un jour ?
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Mlle*Ordinaire a écrit
Beloc29 a écrit
Toi cela fait 22 ans que tu es à la même dose. Jamais il ne t'est arrivé de vouloir augmenter ? Généralement la tolérance du aux opioïdes y incite...
En tout cas j'espère pouvoir rester à une dose X que ce soit 100, 110, 120 ou plus pendant une aussi longue periode.Tu ne compte pas te sevrer un jour ?
Une fois passé sous méthadone, il est très dure de sevrer définitivement. Certains y arrivent. En baissant par palier puis de ce que m'a dit mon addictologue, en passant à la buprenorphine une fois la dose de méthadone suffisamment réduite.
Si tu lis la page wikipédia, la méthadone est assez controversé concernant le sevrage. De par son côté agoniste complet et de par son côté accoutumant très puissant.
La buprenorphine présente des effets similaires mais moindre car c'est un agoniste partiel.
C'est sûrement pour cela que prescripteurs te conseil un sevrage de tramadol dégressif même si c'est difficile (quoique c'est une hypothèse, si ça se trouve il voulait faire passer un autre message mais mon hypothèse semble la plus probable. Si il pouvait donner son avis ce serait cool)
Me concernant, je ne sais pas encore si je compte me sevrer. J'attends de trouver le bon dosage déjà. Ensuite on verra mais je sens que mon corps dit "non".
Sans vouloir être paternaliste, si tu peux faire un move dégressif avec le tramadol ça t'évitera bien des problèmes.
De toute façon si ton addictologue est compétent il te dira sans doute que un TSO avec une dose de 300-400mg de tramadol, c'est assez rare.
Perso quand j'étais à 1400-1600mg on m'avait demandé de voir si je pouvais baisser sur un mois le tramadol. On me l'a presque imposé. J'aurai pu refuser. Mais devant le potentiel addictif des TSO (qui sont de palier 3 contre 2 pour le tramadol) j'ai choisi de tenter le coup. En vain.
A mon avis, a moins que tu forces pour avoir un tso des le premier rdv, on te proposera un sevrage dégressifs..
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Beloc29 a écrit
C'est sûrement pour cela que prescripteurs te conseil un sevrage de tramadol dégressif même si c'est difficile (quoique c'est une hypothèse, si ça se trouve il voulait faire passer un autre message mais mon hypothèse semble la plus probable. Si il pouvait donner son avis ce serait cool)
Sans vouloir être paternaliste, si tu peux faire un move dégressif avec le tramadol ça t'évitera bien des problèmes.
Je ne pense pas que le prescripteur m'est conseillé quoi ce soit!?
Il n'a pas parlé en mon nom. Par contre, il a bien dit que le sevrage dégressif était ce qui été proposé en premier intention..
D'ailleurs, actuellement, si tout se passait bien dans mon sevrage dégressif avec ma médecin, pourquoi je m'emmerderais à aller voir un medecin addictologue?
Ne fais pas ton cas une généralité. J'ai eu un retour d'expériences où la personne est passée à 6 mg de bupré pour une dose de 400 mg tramadol.
Je pense qu'il faut voir au delà de la dose. Il y a toute une histoire derrière qui peut justifier une prise en charge (plutôt qu'une autre).
Chaque cas est différent !!
Beloc29 a écrit
Perso quand j'étais à 1400-1600mg on m'avait demandé de voir si je pouvais baisser sur un mois le tramadol. On me l'a presque imposé. J'aurai pu refuser. Mais devant le potentiel addictif des TSO (qui sont de palier 3 contre 2 pour le tramadol) j'ai choisi de tenter le coup. En vain.
dégressifs..
Si on t'a demandé de baisser, je pense que ta dose pouvait représenter un danger réel pour ta santé. Il suffit d'une d'une journée de plus pour faire une overdose!
Pour revenir au retour d'expérience que je parle plus haut, la personne qui est passée à 6 mg de bupré (après avoir essayé 4 mg), elle avait une consommation anarchique de tramadol: elle était à 400 mais elle en prenait toutes les 2 heures. Son médecin addictologue lui a demandé préalablement de passer a du tramadol LP (étant en L.I) pour organiser ses différentes petites prises en 2 bonnes doses journalières.
Une fois stabilisée, elle a pu passer à l'initiation du TSO. Et elle avait le choix: soit la Bupré ou soit la méthadone!Elle a choisi la bupré.Et aujourd'hui pour elle, tout roule !
Pour en revenir à toi, je pense que tu n'avais pas vraiment d'autre choix que de te soumettre à un sevrage dégressif, déjà pour diminuer les risques d'overdose.
Je ne me forcerai pas. J'expliquerai mon histoire de la façon la plus honnête possible. Je veux juste être stabiliser pour être mieux: TSO ou pas.
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Mlle*Ordinaire a écrit
Beloc29 a écrit
C'est sûrement pour cela que prescripteurs te conseil un sevrage de tramadol dégressif même si c'est difficile (quoique c'est une hypothèse, si ça se trouve il voulait faire passer un autre message mais mon hypothèse semble la plus probable. Si il pouvait donner son avis ce serait cool)
Sans vouloir être paternaliste, si tu peux faire un move dégressif avec le tramadol ça t'évitera bien des problèmes.Je ne pense pas que le prescripteur m'est conseillé quoi ce soit!?
Il n'a pas parlé en mon nom. Par contre, il a bien dit que le sevrage dégressif était ce qui été proposé en premier intention..
D'ailleurs, actuellement, si tout se passait bien dans mon sevrage dégressif avec ma médecin, pourquoi je m'emmerderais à aller voir un medecin addictologue?Ne fais pas ton cas une généralité. J'ai eu un retour d'expériences où la personne est passée à 6 mg de bupré pour une dose de 400 mg tramadol.
Je pense qu'il faut voir au delà de la dose. Il y a toute une histoire derrière qui peut justifier une prise en charge (plutôt qu'une autre).
Chaque cas est différent !!Beloc29 a écrit
Perso quand j'étais à 1400-1600mg on m'avait demandé de voir si je pouvais baisser sur un mois le tramadol. On me l'a presque imposé. J'aurai pu refuser. Mais devant le potentiel addictif des TSO (qui sont de palier 3 contre 2 pour le tramadol) j'ai choisi de tenter le coup. En vain.
dégressifs..Si on t'a demandé de baisser, je pense que ta dose pouvait représenter un danger réel pour ta santé. Il suffit d'une d'une journée de plus pour faire une overdose!
Pour revenir au retour d'expérience que je parle plus haut, la personne qui est passée à 6 mg de bupré (après avoir essayé 4 mg), elle avait une consommation anarchique de tramadol: elle était à 400 mais elle en prenait toutes les 2 heures. Son médecin addictologue lui a demandé préalablement de passer a du tramadol LP (étant en L.I) pour organiser ses différentes petites prises en 2 bonnes doses journalières.
Une fois stabilisée, elle a pu passer à l'initiation du TSO. Et elle avait le choix: soit la Bupré ou soit la méthadone!Elle a choisi la bupré.Et aujourd'hui pour elle, tout roule !
Pour en revenir à toi, je pense que tu n'avais pas vraiment d'autre choix que de te soumettre à un sevrage dégressif, déjà pour diminuer les risques d'overdose.Je ne me forcerai pas. J'expliquerai mon histoire de la façon la plus honnête possible. Je veux juste être stabiliser pour être mieux: TSO ou pas.
Alors premièrement dit moi si je me trombe mais je te sens énervé ou du moins plus agressive dans tes propos. De mémoire je me suis peut être fourvoyé sûr les dires de prescripteurs. Et je t'ai fais une recommandation que tu as peut être mal prise. Le reste de mon message aborde mon sevrage
Deuxièmement je ne prends pas mon cas pour une généralité.
Je l'ai dit plus haut il me semble ou en PV mais je suis dans ma dernière année d'étude pharmacologique. Je n'ai pas mon doctorat et ça ne fait pas de moi encore un pharmacien mais je m'appuie sur la tendance générale et les cours que j'ai vu, les témoignages que j'ai lu/entendu sur le forum et groupe de parole.
Donc non je ne prends mon cas pour une généralité. À
300m/400mg de tramadol la meilleure option et l'option degressive, bien que comme ton ami, il existe des personnes dont le sevrage dégressif même à dose moyenne voir petite (car 400mg reste une dose thérapeutique et non une dose abusive si elle est bien prescrite) n'est pas la meilleure solution. Cependant cela reste minime. D'ailleurs, sans vouloir rentrer dans un débat stérile, avancer que tu as un ami qui s'est vu prescrire 6mg de buprenorphine. C'est prendre un cas (ton ami) et en faire une généralité.
Concernant "pourquoi" le cas du médecin addictologue si ton sevrage dégressif ne se passe pas bien ( ou si tu l'as déjà commencé) il vaut mieux t'emmerdais a voir un addicto.
D'ailleurs je pensais que tu voyais un addicto dans les jours qui suivent.
Pourquoi en rencontrer un si tout se passe bien avec ton médecin.
Parce que même si tout se passe bien avec ce dernier, sur ce forum tu poses beaucoup de questions. Le problème c'est que la plupart d'entre nous sommes soit des usagers, ex usagers, étudiants en médecin voir les trois en même temps.
Les réponses que tu trouveras ici seront en majorité moins pertinentes que celle d'un addictologue expérimenté et prenant son métier à coeur.
De plus un médecin généraliste est beaucoup plus limité dans ses prescriptions.
Interdiction de prescrire de la méthadone. Les généraliste reste assez frileux quant à la délivrance de buprenorphine également.
Tu as posé beaucoup de questions sur ce forum, donc j'en déduis que ce sont des questions auquel ton médecin actuel n'a pas pu répondre. Ou que tu n'as pas eu le temps de lui poser.
Enfin dire que 400mg est anarchique c'est je trouve une exagération. A moins que le patient tolére mal le médicament , si il est prescrit de manière thérapeutique, le tramadol dosé à 300-400 est jugé comme "élevé"
Mais dans un point de vue abusif, c'est considéré comme une dose moyenne voir relativement faible.
300mg et 350gm sont considérés comme des doses thérapeutiques classique. Idem pour 400mg, mais qui cette fois est la limite à ne pas dépasser.
Bien que il existe de rare exception comme ceux étant très sensibles aux opiacés. Ces doses là ne sont pas létale mais je suis d'accord elle pourrissent la vie à termes.
Maintenant cela reste le point au niveau du dosage. Et comme tu l'as dis il y'a une vie derrière. Pas uniquement un dosage. Je suis complètement d'accord avec toi sur ce point là. Ce n'est pas pour rien qu'un Csapa ne propose pas que des addictos mais aussi des assistants(es)sociaux, des psychologue. Et que les CSAPA sont en relation plutôt étroite avec les CMP si un psychiatre est nécessaire.
Dernière modification par Beloc29 (02 octobre 2024 à 13:05)
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Beloc29 a écrit
D'ailleurs je pensais que tu voyais un addicto dans les jours qui suivent.
En effet, aujourd'hui à 15h
Beloc29 a écrit
Pourquoi en rencontrer un si tout se passe bien avec ton médecin.
Parce que même si tout se passe bien avec ce dernier, sur ce forum tu poses beaucoup de questions.
C'est justement parce que je n'arrive pas à suivre le sevrage initié avec ma médecin: il y a eu trop de périodes de manque qui m'ont affaiblies. Et il n'y a rien eu de sa part pour m'aider à les surmonter (j'ai tous expliqué en détails à travers plusieurs discussion concernant l'évolution de mon mal être) et ça fait 8 mois que je stagne à cet état de yoyo.
Peut être qu'elle s'y prend mal. Après tout c'est qu'un médecin traitant...
Mais j'espère de tout mon coeur, avec ce RDV qui a lieu aujourd'hui avec la médecin addictologue que j'aurais un cadre plus adapté, que ce soit en sevrage dégressif ou avec TSO.
Beloc29 a écrit
Le problème c'est que la plupart d'entre nous sommes soit des usagers, ex usagers, étudiants en médecin voir les trois en même temps.
Si je vais sur ce forum, c'est que j'en ressens le besoin, et ça me fait du bien.
Je ne m'attend pas à avoir de réponses de spécialistes. Juste des retours d'expériences pour me faire une idée. A part ce forum, je n'ai personne à qui me confier. Et lire des retours d'expériences ayant passés ces étapes de soin, me donne du courage.
Et oui dsl je pose de questions!
Peut être inconsciemment, j'ai un besoin d'être rassuré.
Et je suis d'une nature curieuse, et je cherche à comprendre. D'ailleurs, j'ai de l'attrait pour tout ce qui est littérature de l'addiction (des effets positifs aux effets de manques)
Je me demande même une fois stabilisée, si je ne vais pas poursuivre mes études en psychologie pour apporter aide et soutien à tous ceux qui en auront besoin ..
Dernière modification par Mlle*Ordinaire (02 octobre 2024 à 13:36)
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Beloc29 a écrit
Toi cela fait 22 ans que tu es à la même dose. Jamais il ne t'est arrivé de vouloir augmenter ? Généralement la tolérance du aux opioïdes y incite...
En tout cas j'espère pouvoir rester à une dose X que ce soit 100, 110, 120 ou plus pendant une aussi longue periode.
Holà! "Normalement" l'effet agnostique complet plus l'effet longue d'action évite toute augmentation au long cours si stabilisé. Vue qu'il n'y pas de recherche de plaisir mais de confort de vie, les enjeux sont pas les mêmes. En revanche il existe plusieurs facteurs qui peut faire qu'on augmente la méthadone, ex: un traitement à coté qui se fait dégradé la molécule plus vite, ou si le patient présente une douleur forte persistante jouant sur sa qualité de vie, il peut y avoir modification
Mais la méthadone a cette faculté de rester stable au long-cours car il n'y a pas de pic d'endorphine ou autres, après sa dépend de beaucoup de facteur qui dépends de l'ud pour la stabilité lors son induction pendant la première année. Il suffit de vouloir griller les étapes trop vite, ou d’être pas dans le bon mood pour bien prendre le taureau par les cornes si je puis me permetrre, cela peut affecter le bon deroulement du TSO, vooir de l'induction
Par exemple sur le papier je suis stabilisé à 120 MG, cependant dans les faits 100 MG me suffise amplement, et je me sers de ces 20 mg de trop pour rectifier le tir si j'ai une journée trop horrible avec beaucoup d'épisode douloureux dut à ma maladie dégénérative, mais je vais éviter de répeter cela le plus possible pour garder ce joker
Dernière modification par réponse42 (02 octobre 2024 à 14:23)
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réponse42 a écrit
Beloc29 a écrit
Toi cela fait 22 ans que tu es à la même dose. Jamais il ne t'est arrivé de vouloir augmenter ? Généralement la tolérance du aux opioïdes y incite...
En tout cas j'espère pouvoir rester à une dose X que ce soit 100, 110, 120 ou plus pendant une aussi longue periode.Holà! "Normalement" l'effet agnostique complet plus l'effet longue d'action évite toute augmentation au long cours si stabilisé. Vue qu'il n'y pas de recherche de plaisir mais de confort de vie, les enjeux sont pas les mêmes. En revanche il existe plusieurs facteurs qui peut faire qu'on augmente la méthadone, ex: un traitement à coté qui se fait dégradé la molécule plus vite, ou si le patient présente une douleur forte persistante jouant sur sa qualité de vie, il peut y avoir modification
Mais la méthadone a cette faculté de rester stable au long-cours car il n'y a pas de pic d'endorphine ou autres, après sa dépend de beaucoup de facteur qui dépends de l'ud pour la stabilité lors son induction pendant la première année. Il suffit de vouloir griller les étapes trop vite, ou d’être pas dans le bon mood pour bien prendre le taureau par les cornes si je puis me permetrre, cela peut affecter le bon deroulement du TSO, vooir de l'induction
Par exemple sur le papier je suis stabilisé à 120 MG, cependant dans les faits 100 MG me suffise amplement, et je me sers de ces 20 mg de trop pour rectifier le tir si j'ai une journée trop horrible avec beaucoup d'épisode douloureux dut à ma maladie dégénérative, mais je vais éviter de répeter cela le plus possible pour garder ce joker
Merci pour ces informations. Alors autant je savais que la méthadone pouvait avoir des effets croisé avec d'autres molécule.
Mais je ne savais pas qu'elle pouvait être détérioré. Tu as un exemple ?
Pour ce qui est du dosage à 120 mais une prise de 100 suffisante. J'ai connu ça avec la buprenorphine mais ma démarche était un peu différente.
Comme l'orobuore est 30% plus biodisponible que la buprenorphine classique le dosage max est à 18mg. Au delà les effets supplémentaires sont vraiment anecdotique.
Donc pareil certains jours je prenais entre 18 et 22. Alors que on prescrivait 24. Par contre je ne gardais pas la réserve pour les jours difficiles.
Une fois la réserve bien rempli je prenais une dose de 30/40 mg parfois 50 dont la moitié en sniff Et là je me sentais planer bien comme il faut.
. Le coup de l'effet plafond à 24 miligrammes de buprenorphine bah ma foi ça marchait pas sur moi même si c'est vrai que une fois dépassé 18/20mg l'augmentation des effets n'est plus du tout linéaire
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Beloc29 a écrit
Toi cela fait 22 ans que tu es à la même dose. Jamais il ne t'est arrivé de vouloir augmenter ? Généralement la tolérance du aux opioïdes y incite...
En tout cas j'espère pouvoir rester à une dose X que ce soit 100, 110, 120 ou plus pendant une aussi longue periode.
Beloc29 : désolé de répondre si tard, mais d'autres ont répondu pour moi. La réponse est non, Je ne suis pas tenté d'augmenter la dose. Pour quoi faire ?
Je n'ai jamais cherché à doubler la dose pour être défoncé. Par contre, en 20Nans, il y a eu assez de jours pour constituer une réserve conséquente en cas de coup de grisou. Je me sers parfois dans la réserve pour ajouter non pas 20 mais 40° mg vers 16 heures, ce qui a comme particularité de prolonger ma forme après 20 heures jusqu'à Minuit, 1 heure du matin avant de plonger dans un bon sommeil réparateur mais souvent court dans cette configuration (5 heures et je me réveille sans courir).
C'est bon à savoir passé un certain âge. Si j'arrive à glisser 20 à 40 minutes de pause rêve éveillé/sieste vers 14 heures, je gagne encore quelques heures sur le temps qui passe inexorablement. Précieuse aide.
Je ne pratique pas très souvent cette méthode, car le retour de la constipation m'est pénible.
Pas de tolérance en augmentation avec cette molécule.
Amicalement
Fil
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