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sativa67 homme
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Traitement des addictions: des chercheurs font un pas important
Des chercheurs de l'Université de Genève ont franchi une étape importante dans le traitement des phénomènes d'addiction. Leur découverte pourrait à  terme être utile à  ceux qui ont de la peine à  se passer de drogues telles que la cocaïne.

Publiés par la revue "Science", les travaux conduits à  Genève mettent en lumière la manière dont des substances addictives modifient les mécanismes de perception de la récompense. La production de dopamine - substance essentielle dans le processus d'apprentissage - est accrue artificiellement et le bien-être qu'elle procure pousse l'individu à  reproduire le comportement qui l'a libérée, par exemple une prise de drogue. C'est ce qu'on appelle l'addiction.

Or c'est le cercle vicieux car la présence massive de dopamine modifie les mécanismes de transmission de l'information entre les neurones au sein du système dit de "récompense", ce qui a pour conséquence une nouvelle hausse de la production de dopamine.

La découverte des chercheurs montre pour la première fois que la modification de ces mécanismes de transmission n'est pas irréversible. L'équipe genevoise a réussi à  rétablir une neurotransmission normale chez des souris exposées à  la cocaïne en agissant sur les récepteurs dits "post-synaptiques".

Cela ouvre une nouvelle voie dans le traitement de l'addiction, une maladie qui touche 9 millions de personnes en Europe.

source:

http://www.romandie.com/infos/ats/displ … te=phf1494

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http://www.lematin.ch/pages/home/actu/s … enu=287088

SUISSE

Drogue: «L'abstinence peut être une option dangereuse»

Patrick Martin

Les Lausannois avaient refusé, en juillet dernier, l'installation d'un local d'injection à  l'avenue César-Roux. Les méthodes de substitution à  la drogue données dans ce type de structures seraient moins dangereuses que l'abstinence «L'abstinence n'est pas adaptée à  tout le monde, il faut faire attention», avertit Robert Hämmig, président de la Société suisse de médecine de l'addiction (SSMA) Delia Collardi - 13/08/2007Le Matin Selon les nouvelles recommandations de la société, l'abstinence serait une option dangereuse pour les consommateurs d'héroïne. «Attention, nous ne sommes pas contre, précise M.Hämmig. Mais forcer des gens qui ne sont pas prêts peut se révéler dangereux. Il faut absolument que la personne soit motivée et qu'elle soit suivie.»Pour lui, tous les drogués ne vivent pas dans un contexte favorable à  une réussite. Mieux vaut alors d'abord préconiser la méthode de substitution pour prendre moins de risques.Et Robert Hämmig de poursuivre: «En cas de rechute, la consommation est souvent plus excessive et les risques d'overdoses augmentent. Cela arrive souvent.»Bémol de l'Office fédéral de la santé publiqueDu côté de l'Office fédéral de la santé publique, on ne condamne pas ces recommandations, mais on émet tout de même un bémol: «La Société suisse de médecine de l'addiction laisse penser que seule la substitution est bonne. Alors que nous pensons qu'il faut laisser la porte ouverte à  l'abstinence, explique René Stamm, remplaçant du chef de la section drogue. Ces recommandations sont rationnelles, alors que dans les cas de drogue il y a d'abord un humain.»Cette nouvelle thèse arrive après le rejet par le peuple du local d'injection à  Lausanne en juillet dernier, mais elle n'aurait pas pour autant fait changer d'avis les fervents adversaires, à  l'image de Claude-Alain Voiblet, candidat UDC au Conseil national: «L'UDC a une politique très tranchée en matière de drogue. Les locaux d'injection amènent un environnement défavorable pour la population, ce sont des zones de non-droit. Les réflexions de la SSMA peuvent être analysées à  court terme, mais notre politique de la drogue vise le long terme. Et, à  long terme, l'abstinence est la meilleure des solutions, c'est aberrant de maintenir les gens dans leur dépendance. Une énième étude ne nous fera pas changer notre fusil d'épaule.» Vos réactions1 commentaire mailMais pour qui se prennen ces gens qui veulent décider à  la place des autres?Vous voulez boir de la bière? OK!Fumer un joint? Interdit!Tequila: OK - Champignons: Abstinence - Tabac, médicaments: OK... et ainsi de suite.A long terme, chaque adulte responsable devrait être libre de consommer ce qui lui plaît, tant qu'il ne met pas en danger les autres.Il faut arrêter avec les dictateurs de tout poil qui veulent nous obliger à  penser et faire comme eux.

14.08.2007


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sativa67 homme
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Yvelines


Les drogues dures se remettent à  tuer

Le constat fait froid dans le dos : depuis le mois de février, sept personnes sont décédées dans le département après une absorption massive de drogue dure. Le dernier fait en date remonte à  une semaine, jour pour jour, à  Plaisir. Olivier*, âgé d'une trentaine d'années, a été retrouvé mort dans son appartement situé dans le quartier sensible du Valibout.


L'homme n'était pas connu des services de police. Selon les premiers éléments de l'enquête confiée à  la sûreté départementale des Yvelines, il aurait succombé à  un mélange de cocaïne et d'héroïne, baptisé speedball par les spécialistes.

L'an dernier, une seule overdose avait été enregistrée dans tout le département. Cette année, des victimes ont été recensées à  Mantes-la-Jolie, Magnanville, Ecquevilly, Carrières-sous-Poissy, Versailles, Le Chesnay et Plaisir. Un homme a également failli succomber après s'être injecté une dose d'héroïne à  Poissy.

Le même secteur d'approvisionnement

Cette hausse aussi inquiétante que spectaculaire ne semble pas devoir connaître de fin. « Il y a, à  l'évidence, une augmentation du nombre d'overdoses, confirme Jean-Pierre Couteron, médecin, responsable d'une unité du centre départemental d'aide aux toxicomanes (Cedat), basée à  Mantes-la-Jolie. Mais nous ne sommes pas parvenus à  établir une explication unique, mécanique et rationnelle pour appréhender ce phénomène. Mais ce que l'on sait pour les cas de Mantes et de Magnanville, c'est qu'il ne s'agissait pas d'une drogue frelatée, ni d'un produit trop dosé. »

D'origines très diverses, les victimes n'avaient aucun lien entre elles. Seul point commun : leur secteur d'approvisionnement. « On sait que plusieurs toxicomanes sont allés acheter leur dose au Val-Fourré à  Mantes-la-Jolie et dans la cité de la Noé à  Chanteloup-les-Vignes avant de succomber, relate une source policière. Mais cela ne veut pas dire qu'ils sont morts en utilisant la même drogue. »

Pour un enquêteur, spécialisé dans la lutte contre le trafic de stupéfiants, cette vague de décès pourrait s'expliquer par « l'abondance » de drogue dure. « Il y a de plus en plus de poudre, de moins en moins chère sur le marché, soutient ce policier. Du coup, le nombre de consommateurs augmente et les risques d'overdoses avec. Aujourd'hui, le gramme de coke et d'héro se négocie autour de 70 €. Cette présence massive de produit a notamment pour origine le changement de politique des Américains, plus occupés à  lutter contre les terroristes que contre les narcotrafiquants colombiens. On doit également faire face à  l'explosion de la production d'héroïne en Afghanistan et à  l'émergence de la cocaïne synthétique produite aux Pays-Bas, en Belgique et en Allemagne. »

« Depuis un an, l'héroïne proposée a vu sa qualité augmenter pour devenir plus attractive, soutient Jean-Pierre Couteron. D'anciens consommateurs ont rechuté. Sur des organismes fatigués par le poly-usage de drogues, les effets n'ont pas tardé à  se faire ressentir... »

« Certains toxicomanes se sont remis à  consommer de manière démesurée, ajoute un officier. Dans le cas du Chesnay, la victime avait repris la cocaïne à  une moyenne de 10 g par jour... Son corps n'a pas résisté. »

* Le prénom de la victime a été modifié.


source:   http://www.leparisien.com/home/maville/ … =276205683

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sativa67 homme
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ACTUALITÉS SUR LES ADDICTIONS


Analyses chimiques d´échantillons de cocaïne et d´héroïne consommées à  Genève entre 1999 et 2003


Sans être forcément représentative de tout ce qui se consomme dans la rue, cette analyse d'échantillons d'héroïne et de cocaïne récoltés essentiellement au Quai 9, lieu d'accueil et d'injection à  Genève, présente des résultats utiles en termes de réduction des risques pour les usagers.En Suisse, les mesures de réduction des risques font partie intégrante de la politique de la drogue depuis une dizaine d'années1. Dès 1991, Genève a développé cette approche avec la mise en place de bus d'échange de seringues, de traitements de substitution à  bas seuil d'exigence, de prescription d'héroïne sous contrôle médical2 et plus récemment par l'ouverture d'un espace d'accueil et d'injection, le «Quai 9». Les drogues illégales consommées dans cette structure sont principalement représentées par la cocaïne et l'héroïne, et les usagers comme les professionnels ont peu d'informations sur la composition chimique de ces drogues. Dans un but d'information et de prévention des dommages pour les usagers, nous avons entrepris cette expérience d'analyse des drogues consommées dans ce local afin de répondre aux questions suivantes:Quel est le degré de pureté (taux moyen et extrêmes) des échantillons de cocaïne et d'héroïne analysés?Quels sont les principaux produits de coupage contenus dans ces échantillons?Quelles actions de prévention peuton développer à  partir des ces analyses?La cocaïne et l'héroïne à  Genève La cocaïne est très disponible dans les rues de Genève depuis environ 7 ans.Elle est généralement vendue sous forme de «boulettes» d'environ 0.3 gr. pour 40 frs. Le prix de la cocaïne est donc d'environ 130 frs le gramme.Cette drogue est commercialisée par des organisations dont les revendeurs ne consomment généralement pas. Il est à  relever qu'à  Genève, la cocaïne est fréquemment consommée par injection, ce qui a entraîné au cours des dernières années une augmentation importante d'hospitalisations d'usagers de drogues pour infections liées à  la pratique des injections3.L'héroïne vendue dans les rues de Genève est presque toujours de l'héroïne brune, de type «brown sugar», encore appelée héroïne n0 3. Son prix est d'environ 250 frs les 5 gr., soit 50frs le gramme. Cette drogue est également commercialisée par des réseaux organisés, les revendeurs ne consomment généralement pas.On trouve également de l'héroïne blanche, ou héroïne n0 4. Cette drogue, de meilleure qualité, est surtout vendue dans des réseaux «privés», mais n'est généralement pas disponible dans la rue. Son prix est d'environ 250 frs le gramme.Le lieu d'accueil et d'injection de Genève, le «Quai 9»Mise en place depuis 2001 par le Groupe Sida Genève, cette structure s'inscrit dans l'approche dite de «réduction des risques» 4. Elle est la suite logique des programmes d'échanges de seringues et des structures d'accueil à  bas seuil d'exigence. Ouvert 7 jours sur 7, dans un quartier proche du marché de la drogue, ses objectifs sont avant tout de limiter les risques liés à  la consommation de drogues par voie intraveineuse et maintenir le contact avec les usagers de drogues. Du matériel d'injection stérile est mis à  disposition des usagers qui ont la possibilité d'utiliser la salle d'injection et de consommer leur produit sous la supervision d'un membre de l'équipe d'accueil. Chaque jour, une centaine d'injections sont ainsi pratiquées au Quai 9, avec des pics de 140 injections par jour. En 2002, les principaux produits consommés dans ce local étaient respectivement la cocaïne (50% des injections), l'héroïne (25% des injections), les mélanges héroïne/cocaïne ou cocaïne/médicaments (20% des injections) et plus rarement des médicaments, notamment la méthadone ou les benzodiazépines (5% des injections).L'analyse des drogues, ou «testing»L'analyse chimique des drogues s'est surtout développée dans le milieu festif (rave parties, rassemblements «techno»). Cette pratique, parfois controversée, concerne surtout l'ecstasy, et a été développée en France par les équipes de Médecins du monde5, 6. L'objectif de cette pratique est de pouvoir informer les usagers sur les risques liés à  la consommation des produits illicites, en attirant leur attention sur la toxicité des drogues analysées ou sur la présence de produits de coupage potentiellement nocifs.En Suisse, le canton de Berne a innové en créant un laboratoire mobile géré par le service du chimiste cantonal, présent notamment dans les rave parties.A Genève, le laboratoire central de chimie clinique des Hôpitaux Universitaires de Genève effectue des analyses de drogues depuis plusieurs années. Ces analyses étaient surtout réalisées à  la demande de soignants de la Division abus de substances du Département de Psychiatrie. Avec l'ouverture du Quai 9, cette démarche s'est systématisée dans un but d'information aux usagers de drogues et aux professionnels.MéthodeDans un premier temps, les usagers rencontrés au Quai 9 ont été informés qu'il était possible de faire analyser des échantillons de drogues par le laboratoire de l'hôpital cantonal. Ces échantillons étaient fournis de manière volontaire par les usagers lorsqu'ils estimaient que les produits provoquaient un effet inattendu ''(effet puissant, peu d'effet, malaise après consommation, consistance douteuse ou inhabituelle, etc.).''Aucune rétribution financière n'était prévue en con-trepartie des drogues confiées. L'analyse des drogues était effectuée de manière anonyme, l'accès aux résultats des analyses était assuré au Quai 9 par voie d'affichage et les résultats discutés avec les usagers de drogues, notamment pour les alerter en cas de circulation de produits dangereux.Techniques d'analyse :Deux techniques analytiques ont été systématiquement utilisées pour l'analyse des échantillons :le système REMEDIHS basé sur une techniquede chromatographie liquide (HPLC) couplée à  une détection dans l'ultraviolet.la chromatographie gazeuse couplée à  un spectromètre de masse GC/MS.Le chromatographe liquide REMEDI HS est un système multicolonnes utilisé pour purifier, extraire, séparer puis analyser les différentes molécules par une détection dans l'ultraviolet multilongueur d'ondes associée à  un algorithme d'identification informatisé.Une librairie de spectres de 920 composés permet l'identification des molécules. Il donne aussi et directement une indication sur la quantité de substance présente dans l'échantillon.La technique de chromatographie gazeuse couplée à  la spectrométrie de masse (GC/MS) réunit la puissance de la chromatographie gazeuse sur colonne capillaire et la détection de la substance grâce à  son spectre de masse qui est une caractéristique unique d'un composé: son empreinte.Des librairies contenant plusieurs milliers de spectres de molécules sont associées à  ce système et permettent d'identifier chaque composé.La combinaison de ces deux techniques nous a permis une identification sans ambiguïté des composés ainsi qu'une estimation de leurs quantités présentes dans les échantillons confiés.RésultatsEntre 1999 et 2003, 100 échantillons (cocaïne = 48, héroïne = 52) ont été confiés au laboratoire de l'hôpital. Par ailleurs, des emballages de boulettes de cocaïne, des cotons filtres ou des cuillères ont également été analysés, mais ce matériel ne contenait pas assez de produit pour réaliser des analyses quantitatives. Les résultats de ces analyses n'ont donc pas été pris en compte dans ce travail.La cocaïne :Le pourcentage de cocaïne retrouvé dans les échantillons analysés oscillait entre 0.1% et 100%. Le taux moyen était de 49%, la médiane à  47% et un quart des échantillons11 contenaient plus de 80% de cocaïne. Les échantillons analysés entre 1999 et 2001 contenaient en moyenne 35% de cocaïne, 42% en 2002 et 67% en 2003. Mis à  part les métabolites de la cocaïne (benzoylecgonine, N-desmethyl...), la présence d'anesthésiques locaux (lidocaïne, procaïne) a été mise en évidence dans 40% des cas, la phénacétine (antalgique) dans 35% des cas et la caféine dans 8% des échantillons.D'autres échantillons de cocaïne contenaient par ailleurs de la tolpérisone (Mydocalm®), du paracétamol ainsi que de la saccharine.L'héroïne :Le pourcentage d'héroïne contenu dans les échantillons analysés oscillait entre 0.4% et 94%. Concernant l'héroïne brune (n=46), de qualité médiocre, le taux moyen était de 20.5%, la médiane à  22%, et les extrêmes entre 0.4 et 50%. Deux échantillons ne contenaient pas d'héroïne, mais de la morphine. Le taux moyen d'héroïne retrouvé dans les échantillons est resté relativement stable durant la période de l'étude. Mis à  part les alcaloïdes de l'opium (papavérine, noscapine...), la présence de caféine a été mise en évidence dans tous les échantillons. La moitié des échantillons contenaient en fait davantage de caféine que d'héroïne. Du paracétamol était retrouvé dans 83% des échantillons. D'autre part, des produits plus surprenants ont été retrouvés: certains échantillons contenaient de la griséofulvive (Fucidine ®), du zolpidem (Stilnox®), de l'oxazépam (Seresta®) et dans un cas de l'atracurium (curare)!Concernant l'héroïne blanche (n=6), de bonne qualité, le taux moyen était de 85,5%, la médiane à  87% et les extrêmes entre 70 et 94%.Enfin, certains produits contenus dans la cocaïne et l'héroïne n'ont pas pu être identifiés par le laboratoire; il s'agit peut-être de diluants qui ne sont ni des médicaments, ni des drogues.DiscussionLes résultats observés dans ce travail sont assez semblables à  ceux de l'étude réalisée à  Berne en 19967. Les différences de concentration en produits actifs retrouvés dans les échantillons entraînent un risque d'overdose important, ceci étant surtout vrai pour les opiacés. L'héroïne vendue dans les rues de Genève semble néanmoins assez concentrée par rapport à  d'autres observations effectuées en Europe 8,9. La présence de paracétamol et de caféine est presque toujours constatée dans l'héroïne brune, la présence de certains médicaments reste pour le moment inexpliquée. Néanmoins, et contrairement (?) aux représentations des usagers et de certains professionnels, nous n'avons jamais retrouvé de strychnine dans les produits analysés.Concernant la cocaïne, les différences de concentration sont également extrêmement importantes. Cependant, la «qualité» a augmenté au cours des dernières années.Ce point semble être confirmé par les usagers, mais ne correspond pas à  d'autres données européennes10,11. Les produits de coupage retrouvés dans la cocaïne sont surtout représentés par des anesthésiques locaux, mais nous n'avons pas mis en évidence la présence d'amphétamines dans les échantillons analysés.Lorsque l'on discute avec les usagers de drogues, ceux-ci sont généralement assez surpris de ces résultats, car ils sous-estiment souvent la «qualité» des drogues qu'ils consomment. D'autre part, il semble qu'il existe des représentations erronées (?) aussi bien chez les consommateurs que chez certains professionnels (héroïne coupée à  la strychnine, cocaïne coupée aux amphétamines).Il convient cependant d'être prudent sur l'interprétation de ces résultats; les produits sont fournis de manière volontaire par les usagers et relativement peu d'échantillons ont été analysés. Les résultats présentés dans ce travail ne sont donc pas forcément représentatifs des produits couramment consommés.En règle générale, les usagers sont extrêmement intéressés par cette démarche, et il semble que le côté «scientifique» des analyses renforce les messages de prévention. Il est à  relever qu'il peut y avoir un effet de «publicité» non souhaité lorsqu'on affiche les résultats d'analyse d'un produit particulièrement pur. A ce sujet, est-il éthiquement acceptable de proposer aux usagers de drogues les résultats d'analyses d'échantillons de cocaïne et d'héroïne, pourtant illégales? Pourrait-on mettre en évidence une forme d'incitation à  la consommation?A notre sens, le manque d'information sur les drogues renforce fortement les dangers liés à  leur consommation.Passer d'un achat à  l'autre d'une héroïne à  2% de pureté à  une héroïne à  80%, présente par exemple un danger bien réel d'overdose.Les analyses ne sont pas faites en temps réel, il y a un délai de plusieurs jours jusqu'à  l'accès aux résultats. Le temps nécessaire à  la réception des résultats d'analyse des échantillons n'offre donc que peu de possibilités de prévention en direct. Par contre, proposer aux usagers de drogues d'avoir une vision globale plus précise des substances accessibles sur le marché noir peut à  l'évidence leur permettre d'adapter leurs comportements de prévention. Contrairement aux idées reçues, la plupart des usagers de drogues sont attentifs à  leur santé et réceptifs aux informations qui peuvent leur être utiles pour la conserver.Dans cet esprit, au même titre que la mise à  disposition de seringues stériles pour la prévention des maladies transmissibles, il ne s'agit nullement d'une incitation à  consommer, mais bien d'informations permettant de consommer à  moindre risque, comme le veut justement la politique de réduction des risques. Celle-ci ne vise pas à  maintenir les gens dans la consommation; au contraire, l'un de ses objectifs est de donner des informations supplémentaires sur les conséquences négatives de la consommation sur la santé et de favoriser le relais vers les lieux de soin et de traitement de la toxicodépendance.En allant plus loin, sachant que la dangerosité des produits provient en partie de la variation de leur degré de pureté et des produits de coupage, on a tout intérêt à  exiger des dealers des produits de bonne qualité, comme cela se fait à  Rotterdam.Pour faire un pas supplémentaire dans la prévention, il faudrait réfléchir à  la mise sur pied d'un laboratoire mobile permettant de tester en direct les drogues, non seulement sur le plan qualitatif (cf. Médecins du monde), mais également sur le plan quantitatif (cf. Chimiste cantonal bernois). Cette proposition, qui pourrait être mise en pratique autant dans un espace d'accueil que dans certaines soirées, a bien évidemment un coût, mais qui pourrait peut-être permettre un système d'alerte plus efficace et une diminution de certaines conséquences dommageables en terme de santé publique.En conclusion, le testing nous semble un bon moyen pour connaître la composition des substances vendues dans la rue et faire passer des messages de prévention aux usagers de drogues. Les risques liés au produit doivent être discutés, comme le risque d'overdose lorsqu'on change de produit ou de dealer. Par ailleurs, les risques liés au mode de consommation des drogues doivent également être évoqués. L'injection restant la manière la plus risquée de consommer les drogues de la rue, d'autres modes de consommations (fumée, «sniff») devraient être proposés.Il nous semblerait enfin utile de poursuivre cette expérience afin de mieux documenter l'évolution du marché local des drogues et l'apparition éventuelle de nouveaux produits 

source:  http://www.toxicoquebec.com/actus/index … 99-et-2003
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Intéressant! Ca a lair détudes sérieuse, et kan j'voi le % de pureté c fait peur

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survivor
Banni
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Comme d'habitude tout se tient:il y a quelques années,les stups eux-meme annonçaient le retour de produits pas chers et éventuellement plus purs,et ce dans la rue.Ps:outre la production qui explose dans le croissant d'or,n'oublions pas que pas tres loin,dans la Bekaa au Liban,il y a production de pavot et labos de transformation.Je cherche les sources et je les postes Amitiés à  tous et désolé d'avoir loupé le RV le 5,j'avais plus accès au net!!!

Dernière modification par survivor (08 septembre 2009 à  21:20)


SURVIVOR..."qui veut voyager loin ménage sa monture...."
bonjour chez vous et bon courage à  tous tongue

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reskaper
en route pour le soleil
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L'équipe genevoise a réussi à  rétablir une neurotransmission normale chez des souris exposées à  la cocaïne en agissant sur les récepteurs dits "post-synaptiques".

OUF heureusement que je suis pas une souris...=0
c est vrai qu on est bien placé en Suisse ..quasi tous vient des Balkan et de l Italie
je peux vous dire en 1990 ii y  a eut comme une grande vague (du jour au lendemain )impressionnant en très peu de temps
Mais du produit de bonne qualité sur le marché  y en a pas beaucoup ..  ça arrange personne et la cafèine c est pratique y a moins d OD
très bien documenté cet article

Dernière modification par reskaper (09 septembre 2009 à  12:39)


une goutte d eau dans un océan..

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malikwa
Nouveau Psycho
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oui mais il date apparemment de plus de 8 ans, qu'est ce qui a changé depuis? ont tils refais des tests similaires par après? Et cet endroit le Quai 9, existe-t-il toujours? je trouve toujours incroyable que des endroits pareils existent! Je suis pas contre biensur mais j'imagine une pièce avec des gens défoncés grave, il doit y en avoir des histoires là  dedans, j'imagine que des gens doivent arriver en manque et qu'ils ont pas de tunes. Car ils parlent de distribution d'héroïne mais je suppose qu'à  cet endroit, les gens viennent avec leur matos.

Pour les tests, oui cest bien, comme ça on a une petite idée de ce qu'ils foutent là  dedans mais cela n'empêche, on a le produit devant nous, on se l'injecte et on ne sera jamais quelle quantité il y aura dedans et puis même si ils feraient un "espace test" mobile, est ce que les gens prendraient le temps daller donner un echantillon de leur came et attendre les résultats? pas beaucoup je pense... Mais au moins grâce à  cela, peut être que certains ont eu une prise de conscience et qu'ils y réfléchiront à  deux fois avant de consommer leur dose habituelle et de commencer par une petite dose pour voir l'effet.

Ils disent que 1 gramme dheroïne , cest 50 fr suisse, mais reskaper toi le suisse, combien cela fait en euros? est ce toujours ce prix à  présent? même si tu consommes plus, peut être que tu le sais?

Dernière modification par malikwa (09 septembre 2009 à  13:27)

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reskaper
en route pour le soleil
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non absolument pas remettons l èglise au milieux du village
il n  y a pas de distribution d hèroine à  quai 9
C est un lieux pour se procurer du matos et ausssi pour pouvoir se faire le schoot dans de bonne condition.Les gens arrivent avec leur produit et au lieux de se le faire dans le strees ceux qui veulent peuvent se l injecter en étant entouré.Pour ma part je n ai jamais vraiment schooter dans ces locaux..il me fallait  un endroit ou je me sentais à  l aise pour m injecter .Alors comme je suis assez timide les veines aussi sont timide quand il y a du monde.j attendais souvent d être chez moi .Et c est une question d habitude ceux qui on eut accès au locaux d injection s habitue a cela et ceux qui on toujours schooter en se cachant continue à  le faire .Des habitude qui sont difficile à  perdre .Tous Dèpend aussi de l individu .Et moi avec les abcès que j avais aux jambes j aurais eut trop peur qu on voient l état de mes jambe et qu on  m hospitalise .
Ce qui à  changer depuis huit ans ...Pas grand chose toujours autant de came et ceci dans toutes l Europe la coke en beaucoup plus présente   qu avant  ....Toujours quai 9 qui distribue des seriingue ..ET NON PAS DE L HEROINE.. et la dope toujours aussi merdique.
Elle arrive à  26 % des Balkan et se retrouve coupée à 12% dans le meilleur des cas
une fois dans la rue tous dèpend ...souvent merdique
Non rien n a changer et rien ne changera vraiment dans la situation géopolitique des drogue dans les année à  venir
Je pense que ses endroit sont utiles et important ,cela permet au UD de pouvoir discuter et de ne pas etre trop dèsocialiser
MAIS ON NE DISTRIBUE PAS D HèROINE DANS CE GENRE DE LIEUX
Il y a eut des programme dans les années 90 mais je n ai pas peut y participer
Très peu d UD on pu y participer et  surtout en Su8isse Allemande.Moi j aurais bien voulu mais on m a dit c est metha ou rien
Oui il est possible a quai 9 de faire tester son produit ..je ne l ai jamais fait car le produit passait dans mes veines ..et il faut pas mal de produit et attendre (ce que je n ai jamais su faire )

cinq gramme 200 franc environ
et de mauvaise qualité
Là  le gramme est à  moins de 50 franc suisse ...160 les 5
moins de  80 euro le gramme en fait ..mais chez vous 4a doit être la même chose c est planétaire comme situation
Mais je le répète il n y aura jamais de bonne qualité ça n arrange personne
ni  les flic qui doivenrt bosser
ni les trafiquant qui se font prendre dès qu il mettent de la bonne qualité sur le marché

Dernière modification par reskaper (09 septembre 2009 à  15:26)


une goutte d eau dans un océan..

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reskaper
en route pour le soleil
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je trouve toujours incroyable que des endroits pareils existent! Je suis pas contre biensur mais j'imagine une pièce avec des gens défoncés grave, il doit y en avoir des histoires là  dedans, j'imagine que des gens doivent arriver en manque

Non pas du tout moins grave que dans les parc j ai été étonné la première fois ,mais le UD sont asset discipliner et la vente ne se fait pas dans les locaux.Faut dire qu après avoir connu les Leten et autre plazpitz c est très tranquille .
Franchement ne pas faire se genre d endroit avec les substance qui circule aurait été criminelle
En peu comme à  la Riponne au les UD schoote dans les cabines télèphonique...
Et il y a un suivis de personne qui travaille et ne sont pas toxicomane .J ai trouvé bien .
Seulement moi pour me schooter j avais besoin  de beaucoup de temps et surtout le besoin de me sentir tranquille .Et surtout il me fallais  une heure pas schoot.Et la moitié à  coté ..pis j avais surtout peur des flic ..depuis que je me suis fait pecho à  zurich après avoir acheter une pompe dans un disrtibuteur ..ça ma rendu mèfiant pour toute ma vie quand au sructure existante   qu on puisse etre aussi fourbe ..aller planquer derière les automate .quelle chacal (en plus il on meme pas trouvé ma came mais j ai dut rester toute la nuit la bas comme un con jusqu au lendemain matin 5 h )
Je suis content d avoir arrèté tous cela

Dernière modification par reskaper (10 septembre 2009 à  12:45)


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alcaloX
Banni
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998 messages
Je voulais réagir sur le "quai 9" de Genéve, lieu d'injection, d'échange de matériel et maintenant on peu sniffer aussi avec du matériel propre.
Depuis son ouverture j'ai été un fidéle client du quai9 et j'ai vue sont évolution ses changements et tout et tout et bien je trouve cela vachement pratique saint et utile.
Je me souviens d'un jour ou il y avait des gars de Paris qui venait prendre des idées et ayant parlé avec eux ils me disaient que ce n'était pas jouable de faire ça à  Paris.
C'est un lieu ou on peu aller juste discuter ou échanger sont matériel.
Boire un café jus de fruit manger une pomme ou des céreales pour quelques centimes.
L'équipe que j'ai vus évoluer est trés sympas il ya des infirmiers(res) qui veillent sur toi si tu pique du nez trop longtemps il vienne te secouer les bouteilles d'oxygénes sont pas loins.
Biensur il ne délivres aucun produit illégal.
Tu viens avec ta came (il faut une inscription pour avoir accés au lieu) tu prend un ticket comme a la sécu et t'attend ton tour si il ya du monde et tu va faire ta petite cuisine sous l'oeil d'infirmier prés a réanimer si nécessaire. Il y a 8 place d'injections(petite table) avec tout le nécessaire. Tu dis juste ce que tu vas t'envoyer ton nom et tu prends ta pompe (gratuite).
Tu as une demi heure au plus pour t'injecter avec des conseils.
Tu ressors et  quand il fait froid je peus vous dire que c'est super sympas ils organisent des petites réunions a thémes des petit casse groute gratos. Enfin moi je trouve ça d'utilité public et se devrait être obligatoire dans toute grandes villes d'Europe.
Le gros probléme c'est le deal qui est interdit a l'intérieur normale, mais souvent les dealers sont dedans et il y a des petits problémes.
J'espere qu'il ne le fermerons jamais même si je n'y vais plus depuis un bout de temps mais ce serait dommage et beaucoup devrait prendre exemple sur ce lieus.
Voilà  je voulais juste en parler en bien car je peus vous dire c'est vachement pratique et utile.
Merci.

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