[ Maladies ]

emploi de dérivés thérapeutiques du cannabis et douleur fantome

Je suis "professeur des universités", passionné par de nombreuses activités sociales, toujours à  la disposition des (ex-)étudiants des années après.  Durant ma carrière j'ai accepté de relever divers défis, même au niveau national, souvent dans l'ombre.  Je ne suis pas prétentieux et ne prétend pas être parfait.  Non.  J'ai choisi un métier que j'aime (alors que j'ai commencé ma carrière sur un poste hyper-cool à  promotion accélérée quasi-automatique).  Métier que j'ai aimé et que j'aime encore même si des réformes universitaires récentes (que j'approuve sur le principe, mais non dans les conditions d'application) sont directement à  l'origine d'un AVC constitué dont je me suis sorti.  Ma solide volonté de rester actif dans mes diverses activités de promotion de jeunes qui sont motivés (même au-delà  de la retraite qui arrivera bien un jour!) m'a permis une récupération motrice "éclair" (à  l'échelle du temps de récupération éventuelle d'un AVC hémiplégique).

Mon problème est celui de "douleurs fantômes".  L'horreur!  Impression de fort courant électrique me passant au travers du corps, impression d'ankylose de l'hémi-corps gauche, régurgitations récurrentes, impression de chauds/froids intenses, sueurs froides éprouvantes (effondrement par fatigue), spasmes tétanisants (tétanies de l'ordre de la minute).  Les premiers de ces symptômes sont permanents, 24h/24 au sens littéral, et s'y ajoutent d'intenses sensations de brûlure supplémentaires (genre passage au chalumeau !) en position couchée (par appui du corps; donc nuits blanches).  Sueurs froides et tétanies évoluent plus suivant un cycle de 3 à  4 jours.

J'ai droit à  un "super" traitement à  la gabapentine (parti de 4x300, j'en serais à  4x800 si je suivais la prescription médicale ultime), ce à  quoi il faut ajouter le topalgic, le rivotril (anti-spasmes).  Après des mois, j'ai la sensation que ces médicaments me tuent à  petit feu (ces prescriptions auraient d'ailleurs été suspendues à  la fin du premier mois suivant la réglementation US). Or, à  en croire des données médicales (américaines notamment), je pourrais à  la fois me dispenser de ces traitements et même me sentir en pleine forme en prenant de faibles doses de marinol (dérivé thérapeutique du cannabis).  Des études UK n'ont toutefois pas été jugées probantes en France par l'AFSSaPS.  Mon seul espoir réside dans une ATU nominative.  Je suis prêt à  m'inscrire dans un programme expérimental, quelles qu'en soient les conséquences!  Si seulement je pouvais éviter à  d'autres mes propres souffrances!!!

C'était mon cri du cœur.

jccm