T.S.O:diminution progressive en vue d'arrêt total ou maintenance à  vie

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le gecko homme
Banni
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Perso, c'est MAINTENANCE A VIE.
Maintenant, le plus important, c'est que chacun ait la liberté de choisir.

La dope fait mieux passer les moments sans argent que l'argent, les moments sans dope.
(Fat Freddy in Freak's brothers)

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Bicicle
Rat de laboratoire
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Ben je pense qu'ici sur PsychoActif chaque membre est libre de ses opinions, personne n'impose rien à  personne, tu peux tout à  fait vouloir arrêter également le Sub ou la métha si tu t'en sens capable et surtout si tu es stabilisé dans ta vie et que le TSO devient un poids psychologique et/ou physique pour toi.

Moi je m'en fous perso : c'est au cas par cas, à  chacun de juger si il est prêt à  arrêter la substitution sans risques de reconsommer ensuite, si oui alors autant diminuer puis arrêter à  terme le médoc. Mais sinon y'a aucun inconvénients à  rester sous traitement si cela permet d'avoir une qualité de vie totalement normale (pouvoir être dynamique, bien dans sa tête, etc).

"Quiconque fait deux cent mètres sans amour, va à  ses funérailles vêtu de son linceul." W.Whitman

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runner homme
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les NA n'accepte q'une opinion,le sevrage sans produit,et puis il melange dieu avec ça et moi je suis athee donc j'ai chercher une autre solution.

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akdonf
Banni
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je suis moi aussi à  0,4 depuis 2 ans et ça me fais chier de stoper, et en plus clean depuis 4 ans

Ni Dieu ni maitre mais alors qui ?

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bighorsse femme
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pour les opinions sur le forum vous pourrez trouver de tout :des gens pas contents, des critiques grossières ,d'autres légitimes....quoi qu'il en soit, le forum a survécu à  tout ceci pour une raison essentielle :les gens qui y viennent sont en grande majorité des personnes sincères et ça à  un grand prix

l angoisse est le vertige de la liberté

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ron thal homme
PsychoHead
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bravosuper

" Un jour j'irai vivre en théorie... car en théorie tout se passe bien !!!!" Homer Simpson.

"On ne se bat bien que pour les causes qu'on modèle soi-même, et avec lesquelles on se brûle en s'identifiant..." René Char.

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le gecko homme
Banni
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582 messages
Chers Asudien(ne)s, 'ai été faire un tour sur le site des NA. Allez-voir par vous même leurs 12 étapes vers la rédemption (le sevrage), c'est un délire culpabilisant où dieu intervient à  toutes les étapes. Non, j'exagère, à  partir de la deuxième selement et puis c'est non-stop. Un discours ahurissant pompé directement sur les pratiques des NA américains, culs bénits s'il en est. Et en plus, il n'y a apparemment qu'un seul modérateur sur ce forum. Quant aux quelques posts que j'ai pu lire, bof, rien de bien vibrant. Heureusement qu'il y a ASUD.

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Bicicle
Rat de laboratoire
Inscrit le 08 Aug 2011
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C'est vrai que ce qui me gène personnellement chez les narcotiques anonymes, c'est leur inspiration "américaine" un peu religieuse et conservatrice dans les valeurs fondatrices...

Moi personnellement je suis 100% agnostique : je m'en fiche de la religion (bien que je tolère les personnes qui y croient, chacun ses croyances) et donc je suis toujours extrêmement dérangée par ce discours qui vise à  s'en remettre à  "une puissance supérieure à  l'homme". On est maître de notre destin, il n'y a aucune fatalité.

Mais je tiens quand même à  préciser que les NA ne forcent pas à  la religion d'après ce que j'ai vu à  leur sujet : disons que ceux qui croient en dieu peuvent utiliser dieu comme "puissance supérieure", mais ceux qui n'y croient pas ne sont pas du tout forcé d'y croire. Ils proposent dans ce cas à  la personne de trouver et définir CE en quoi elle croit le plus comme "puissance supérieure". Du coup, ça peut être un presse purée ou un sèche linge si tu es totalement athée...

C'est ce que j'ai lu à  leur sujet donc il ne faudrait pas tomber dans le cliché inverse de les stigmatiser : on va dire qu'ils ont leurs méthodes, dérangeantes pour nous français non habitués à  ce fonctionnement un peu "bizarre" (car assez similaire au fonctionnement religieux en fait), mais bon, ça semble fonctionner pour un certain nombre de personnes qui s'y retrouvent donc pourquoi pas après tout ? N'est-ce pas le résultat qui compte au final ?

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filousky homme
Modérateur
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12273 messages

Bicicle a écrit

Mais je tiens quand même à  préciser que les NA ne forcent pas à  la religion d'après ce que j'ai vu à  leur sujet : disons que ceux qui croient en dieu peuvent utiliser dieu comme "puissance supérieure", mais ceux qui n'y croient pas ne sont pas du tout forcé d'y croire. Ils proposent dans ce cas à  la personne de trouver et définir CE en quoi elle croit le plus comme "puissance supérieure". Du coup, ça peut être un presse purée ou un sèche linge si tu es totalement athée...

N'est-ce pas le résultat qui compte au final ?

Il ya du bon sens dans ce que tu écris là . J'ai été deux fois, il y a vingt ans à  des réunions des A.A. Oui, ils parlent d'une puissance supérieure en disant qu'elle peut être ce que l'on veut. Il n'y a pas de "religion" derrière, comme chez les scientologues, les catholiques ou les adventistes, c'est le dieu des agnostiques, celui dont on a besoin pour expliquer quelque chose qui nous dépasse, le temps de rattraper la chose.

Ne soyons pas aussi sectaires que les religieux, si le résultat est à  la sortie pour certains, tant mieux ! Comme l'écrit Mazeltov, au départ, ce ne sont pas des organisations religieuses.

J'ai choisi de modérer ce forum donc une voie bien plus pragmatique, mais cela n'empêche pas de respecter ce qui fonctionne pour d'autres. En gros, ne tirez pas sur l'ambulance.
Fin du HS


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runner homme
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tout a fait d'accord avec vous les NA ne sont pas des organizations religieuses et chacun a le droit de choisir ce qui lui convient.

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le gecko homme
Banni
Inscrit le 01 Dec 2010
582 messages
Si les NA ne sont, effectivement, pas une organisation religieuse, le fondement de leur "philosophie" est que nous sommes des pêcheurs et que ce n'est que par la rédemption de nos fautes que nous pourrons être délivrés de la drogue. Lorsqu'on est un athée comme moi, j'ai beaucoup de mal à  accepter ces fadaises, même si je reconnais qu'il peut y avoir quelques petits aspects positifs dans certaines religions, en cherchant bien wink.  Quant au remplacement d'un dieu par une force supérieure, OK pour le presse-purée, mais je ne pense pas qu'il puisse m'aider d'une quelconque façon.
Maintenant, comme plusieurs l'on dit, si cela fonctionne pour certains, tant mieux.

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prescripteur homme
Modérateur
Inscrit le 22 Feb 2008
12147 messages
Pour revenir à  la question initiale = sevrage ou traitement à  vie ?? Je crois qu'il n'y a pas de réponse générale. Il y a ce qui convient le mieux à  chacun !
En fait la difficulté est de determiner ce qui convient à  chacun. La pluaprt des usagers ont besoin d'une aide pour se poser les bonnes questions et c'est le rôle des soignants (et des amis dont( le présent forum).
Evidemment vivre sans medicament est l'ideal en general (quel que soit le medicament) mais si c'est impossible le presque ideal est de vivre avec un medicament qui n'ait pas trop d'effet secondaire, et Dieu Merci (renvoyons aux NA) c'est le cas des TSO. Donc poursuivre longtemps, sinon à  vie, n'est pas un gros probleme sur le plan de la santé. Il l'est plus certainement sur le plan symbolique et sur celui des contraintes.
Le sevrage est une bonne chose mais deja à  court terme il faut savoir qu'une etude recente a montré une surmortalité importante au moment du sevrage des TSO (multipliée par 8 dans les deux mois suivant le sevrage, probablement due aux overdoses lors de la reprise de la consommation). Ensuite il y a le risque de trainer un mal être et/ou de tomber dans l'alcoolisme. Il faut donc evaluer la situation et ne se lancer dans le sevrage qu'à  bon escient.
Je pense de toutes façons que c'est une question qui ne devrait jamais se poser dans l'urgence ou le stress. Se dire que, même si on le vit mal, les TSO sont l'un des medicaments à  long terme  qui ont le moins d'effets secondaires.
Amicalement

S'il n'y a pas de solution, il n'y a pas de problème. Devise Shadok (et stoicienne)

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Alain Will homme
ancien Vice-Président
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9618 messages

prescripteur a écrit

...Ensuite il y a le risque de trainer un mal être et/ou de tomber dans l'alcoolisme. Il faut donc evaluer la situation et ne se lancer dans le sevrage qu'à  bon escient.
Je pense de toutes façons que c'est une question qui ne devrait jamais se poser dans l'urgence ou le stress. Se dire que, même si on le vit mal, les TSO sont l'un des medicaments à  long terme  qui ont le moins d'effets secondaires.
Amicalement

Bonjour toutes et tous,

Je suis d'accord avec prescripteur sur ce point. Perso j'ai fait un sevrage de méthadone en avril 2009 (date de l'arrêt complet du TSO) et aujourd'hui je me pose sérieusement la question de savoir si je n'ai pas fait une belle bêtise.

La méthadone cachait (par sa nature d'opiacé) certains symptômes (problèmes de santé) qui ont refait surface petit à  petit. Même si je suis séropo et qu'il me faut faire la part des choses.

Je n'ai jamais été malade sous TSO. Jamais je n'ai consulté un toubib (sauf addicto) durant les 5 années de métha. J'ai décidé ce sevrage *en prenant mon temps, et en y réfléchissant bien*. Un détail, (quel est son importance ?), j'ai fait un sevrage progressif sur environ un an, grâce aux gélules de 1 mg ; et le TSO arrêté, il m'a fallu 4 mois pour être à  nouveau "bien dans mes baskets" ; mais les choses se sont gâtées dès le début 2011.

Une fois, durant ces 5 ans de TSO, que j'ai été stabilisé (au bout de 3 ans environ), tout allait parfaitement bien.

Même si d'autres facteurs (pathologie VIH) entrent en ligne de compte aujourd'hui, je commence par regretter d'avoir fait ce sevrage. Et je ne suis pas du tout disposé à  retourner aux fioles de méthadone. Des gélules à  la limite, pourquoi pas ? Je n'en sais rien.

Je refuse pour l'instant le Fentanyl en "sucettes" qui m'est proposé pour des douleurs importantes. C'est contraignant (prescription-délivrance) comme pour tout stupéfiant... Mais de toute manière, je ne peux plus me permettre d'avoir la liberté que j'avais retrouvée durant quelques temps (2 ans environ) après l'arrêt de la métha.

En résumé, à  mon âge, pourtant pas si avancé, je me dis qu'un traitement de maintien à  vie m'aurait peut-être évité au moins quelques désagréments sévères aujourd'hui... J'aurais juste voulu avoir moins de contraintes de consultations (120 bornes A-R tous les 15 jours) et de délivrance (une fois par semaine à  la pharmacie)... Et je ne me suis jamais vraiment plaint, il y a pire que moi...

Amicalement, Alain W. (qui ne prône ni le maintien, ni le sevrage, c'est juste un témoignage perso).


Il m'arrive de trouver que la vie est une horrible plaisanterie. F. Sagan.

Je vois dans la révolution la revanche du faible sur le fort. La liberté est un mot que j'ai longtemps chéri. Sade (Le marquis de)

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le gecko homme
Banni
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582 messages
Alain,

Ton dernier post m'a fait penser à  une idée que j'avais eue il y a quelques temps. En 25 années de toxicomanie à  la codéine + une de TSO à  la bubu, je n'ai pratiquement jamais été malade. A peine une petite toux et le nez qui coule, 1 hiver tous les trois ans, et encore, sans fièvre. Une vraie grippe, je n'en ai pas souvenir. Je ne manque, presque, jamais mon boulot pour raison de santé.
A plus de 51 ans, qu'en pensez-vous. Quel est votre vécu par rapport à  tous les petites maladies de la vie courante ? Est-ce idiot de penser que la toxicomanie pourrait préserver de certaines infections bénignes (lorsqu'on connaît l'effet du psychisme sur notre système immunitaire, l'idée ne me semble pas complètement stupide).
Ce serait une bonne raison supplémentaire pour maintenir un TSO à  vie, non ?

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Alain Will homme
ancien Vice-Président
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le gecko a écrit

....Est-ce idiot de penser que la toxicomanie pourrait préserver de certaines infections bénignes (lorsqu'on connaît l'effet du psychisme sur notre système immunitaire, l'idée ne me semble pas complètement stupide).
Ce serait une bonne raison supplémentaire pour maintenir un TSO à  vie, non ?

Le Gecko, je n'irais pas jusqu'à  ta première phrase (lourde de polémique) et surtout je ne suis pas médecin ; de toute façon je doute fort qu'un toubib te dise "la même"... Quoiqu'un addicto, quant à  un suivi au long cours, puisse certainement partager cet avis. Les "écarts occasionnels" (en addicto, c'est globalement prendre un produit 3 fois par an), les écarts festifs (plus importants), et autres, etc. étant sans doute à  prendre en compte... & à  ne pas négliger...

Quant au maintien à  vie, comme je l'ai exprimé, et ce n'est qu'avis perso, témoignages de proches et moins proches aidant, je serais tenté de dire que ce n'est pas plus "mauvais" que de compenser par exemple dans l'alcoolisme (évoqué précédemment, que je ne condamne ni ne juge certainement pas, je connais suffisamment bien...). Mais les effets psychotropes ne sont pas les mêmes. De plus la MTD n'est pas neuro-toxique ; l'alcool l'est... Mais bon...

Il m'est arrivé sous métha de ne pas vouloir prendre le volant. C'est une question de responsabilité et de ressenti personnels. Stabilisé, sous métha, pour l'avoir vécu, il ne m'est jamais arrivé un seul souci et je suis très lucide à  ce sujet, ne pouvant me passer de pouvoir conduire par exemple...

Niveau immunitaire, il faudrait qu'un médecin (prescripteur ?) s'exprime à  ce sujet. C'est hors de mes compétences-connaissances. Je n'ai pas étudié ceci en immuno-enzymologie (différente de l'immunologie "au sens strict")... Même si j'ai appris que le psychisme pouvait avoir une influence considérable sur l'organisme (dont ses défenses sont immunitaires, de prime abord, par définition). Je laisse plus compétent que moi s'exprimer sur le sujet... La seule chose que je puisse dire à  l'emporte-pièce, c'est que pour certaines pathologies, le psychisme "représente 50 % du traitement"... Et "dieu" sait si je suis cartésien au possible... Mais la vie aidant...

Pour terminer, je dirais que l'avantage mais aussi l'inconvénient de tout opiacé, est de masquer là  où le bât blesse. À chacun de choisir, tracer (sans mauvais jeu de mot) sa route...

"Les batailles de l'Esprit ne sont jamais perdues", Victor Hugo.

Amicalement, Alain W.


Il m'arrive de trouver que la vie est une horrible plaisanterie. F. Sagan.

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prescripteur homme
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L'influence du psychisme sur le systeme immunitaire a été montrée dans plusieurs experimentations. L'applicabilité à  la vie courante est encore, à  mon avis, à  prouver.
Toutefois on sait que le deuil comme l'etat depressif multiplie par 2 la mortalité, sans qu'on puisse definir exactement comment.
Pour la toxicomanie, globalement, elle semble aussi augmenter la mortalité (au dela de celle qui est due directement au produit  ouy à  son usage = overdose, maladies transmises etc..
L'etude anglaise que j'ai cité (et mise en ligne sur ce forum) montre toutefois que cette sur mortalité est diminuée sous TSO, sans etre inferieure à  la mortalité de base.
Personnellement je pense que le bonheur de vivre (dont la définition appartient à  chacun) est probablement LE facteur essentiel de baisse de la mortalité, mais c'est assez difficile à  prouver.
Amicalement

S'il n'y a pas de solution, il n'y a pas de problème. Devise Shadok (et stoicienne)

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prescripteur homme
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Voici une copie de ma traduction de l'article (le sujet complet est dans etudes et recherches scientifiques, mortalite avec et sans TSO)
Amicalement

Comme promis, sauf que j'ai traduit l'article plutot que le résumé (qui etait à  mon avis insuffisant, vu la grande importance de cette etude)
Amicalement

Risque de décès pendant et apres TSO en Médecine Generale : etude prospective observationnelle à  partir de la Base de Données de Recherche en Médecine Générale du Royaume Uni (UK).

Risk of death during and after opiate substitution treatment

in primary care: prospective observational study in UK

General Practice Research Database

Rosie Cornish, statistician,1 John Macleod, professor in clinical epidemiology and primary care,1 John Strang,

professor in the psychiatry of the addictions,2 Peter Vickerman, senior lecturer in mathematical modelling,1,3

Matt Hickman, professor in public health and epidemiology1


1 School of Social and Community

Medicine, University of Bristol,

Bristol BS8 2PS, UK

2 National Addiction Centre,

Institute of Psychiatry, King´s

College London, London, UK

3 London School of Hygiene and

Tropical Medicine, London



Correspondence to: M Hickman

matthew.hickman@bristol.ac.uk


Cite this as: BMJ 2010;341:c5475

doi:10.1136/bmj.c5475


http://www.bmj.com/content/341/bmj.c5475.full


Résumé
(non traduit)

Introduction


Les usagers d'opiacés ont un risque élevé de décès et contribuent notablement à  la mortalité des (jeunes) adultes. Les revues de littérature  montrent un risque annuel de décès d'environ 1% soit plus de 10 fois celui de la population générale, qui contribue pour plus de 10% à  la mortalité des (jeunes) adultes. Au Royaume Uni et dans de nombreux autres pays, la plupart des décès des usagers d'opiacés et due aux overdoses et les opiacés sont la cause la plus frequente de deces par empoisonnement par substance controlée dans la population générale. Les estimations de prévalence de consommation d'opiacés  au Royaume Uni  suggèrent une augmentation de 30 fois entre 1970 et 2000 mais les estimations plus recentes sont stables autour de 250 000 usagers (approximativement 0,8% des adultes de 15 à  64 ans).
Il existe de bonnes raisons de penser que les Traitements de Substitution des Opiacés (TSO) , essentiellement Methadone et Buprenorphine, sont efficaces sur une gamme d'objectifs, tels que la reduction de la mortalité globale, l'amelioration de la santé physique et mentale, la diminution des consommations illegales, de l'activité criminelle  et du risque d'infection HIV. Dans le Royaume Uni , les TSO sont delivrés essentiellement dans le cadre de la Médecine générale, souvent en collaboration avec des institutions specialisées.  Dans la derniere decennie , les prescriptions de TSO ont plus que doublées  alors que le nombre de décès par Méthadone et les saisies policières de Methadone ont diminués , coincidant en partie avec l'introduction et le deploiement de TSO mieux supervisés Toutefois, le nombre global de décès par overdose par opiacés n'a pas diminué et les objectifs de réduction du taux d'overdose en Angleterre et au Pays de Galles n'ont pas été obtenus, malgré une stabilisation du nombre de consommateurs et des investissements considerables dans les prises en charge.
Le risque de décès pendant et après TSO ne paraît pas uniforme. Les Guides Therapeutiques, et des études récentes le confirment, suggèrent que les premiers 28 jours de traitement peut vetre associé à  un risque accru de décès. De plus , deux grandes etudes de cohorte en Italie et Australie, suggérent une augmentation de mortalitéé dans la periode suivant immediatement l'arret du traitement (TSO).
Notre étude s'est donc attachée à  montrer l'effet des TSO sur la mortalité (toutes causes confondues) en contexte de Medecine Generale dans le Royaume Uni, à  rechercher une augmentation de la mortalité à  l'initiation et à  la fin du traitement et à  predire l'impact probable des TSO sur la mortalité liée à  la toxicomanie pour differentes durees de traitement.

Methodes
Les Données de cette étude proviennent de la Base de  Données de Recherche en Médecine générale (www.gprd.com), une grosse base de données anonymisée venat de plus de 460 cabinets de Médecine Générale du Royaume Uni. Elle collecte les données de 3,5 millions de patients, soit 5,5% de la population. La cohorte étudiée comporte les patients ayant reçu au moins une prescription de Methadone ou Buprenorphine entre le 1er janvier 1990 et les 31 decembre 2005 et ayant un diagnostic de toxicomanie. Nous avons exclu les patients de plus de 60 ans à  la primoprescription, ceux qui avaient une prescription par voie injectable et ceux qui avaient une prescription d'opaicés spécifiquement contre un etat douloureux. Les enregistrements de prescription comprenaient le numero d'identification du patient, la date de prescription, la nature, quantité et durée de traitement ainsi que la dose quotidienne. Le numero d'identification  a permis de relier ces enregistrements au dossier général pour determiner kl'age, le sexe et les coprescriptions. Si la quantité prescrite, la durée ou la dose quotidienne n'etaient pas mentionnées elles etaient calculées (si possible) à  partir des autres données de la prescription. Nous avons defini les patients comme « traités » juqu'à  la date de leur derniere prescription. Toutefois s'il existait un delai de moins de 28 jours entre la fin d'une prescription et un renouvellement de prescription  les patients etaient considérés comme « traités » durant ce délai. Nous avons choisi cette option car , alors que les ehnregistrements peuvent etre incomplets en cas de prescription au long cours, nous pensons qu'il et improbable qu'un patient arrete et redemarre reellement un traitement TSO  en moins de 4 semaines en contexte de  medecine generale. De plus, en etudiant les données générales  nous avons identifié un certain nombre de patients avec une prescription de dihydrocodeine à  des doses de TSO et des antecedents d'utilisation dans la Base. Nous avons donc inclus ces patients comme ayant un TSO, mais nous n'avons pas inclus ceux qui ne presentaient qu'une prescription isolée de dihydrocodeine.
Pour chaque episode de traitement, nous avons recherché si le patient recevait au moins une dose queotidienne excedant les recommandations de doses de maintien de 60 mg pour la Methadone, 12 mg pour la Buprenorphine et 600 mg pour la dihydrocodeine. Pour les patients sous Methadone ou Buprenorphine nous avons défini le « sevrage planifié » sur la base d'une diminution progressive du traitement avec une derniere prescription de 10 mg ou moins pour la  Methadone et 4 mg ou moins pour la buprenorphine. Nous avons calculé un score de comorbidité comme le nombre total de prescriptions pour d'autres traitements que les TSO pendant chaque année de suivi. Cette methode donne des resultats equivalents aux mesures plus complexes de comorbidité, qui n'etaient pas disponibles dans la base jusqu'à  recemment.

Etude statistique

Le critère étudié etait la mortalité, toutes causes confondues. Le suivi des patients cessait soit un an apres la derniere prescription de TSO, ou à  la date du décès ou du transfert dans un autre cabinet de Medecine générale, s'il  survenait pendant la prescription de TSO  ou dans cette période d'un an apres la fin du TSO. Nous avons calculé la mortalité « brute » (raw) comme le nombre de deces sur la pomulation suivie dans chaque sous groupe. Nous avons utilisé la regression de Poisson pour estimer le ratio de mortalité (entre periodes de traitement et sans traitement) ajusté sur le sexe , l'age , la periode, la comorbidité etc..).
Nous avons calculé la mortalité standardisée indirecte sur la base des taux de mortalité par sexe et tranche d'age de 5 ans, pour l'Angleterre et le Pays de galles en 1998.
Nous avons utilisé Stat version 10.0 pour les analyses.

Etudes de sensibilité et secondaires
(non traduit)

Resultats (note du traducteur=résumés)

Cohorte initiale = 6252 patients (16 à  ,59 ans)
Apres exclusions (diverses, voir « methodes ») restent 5577 patients. Avec 231 272 prescriptions de M ou B + 35 731 de dihydrocodeine soit 267 003 prescriptions.
Caracteristiques de l'echantillon (voir table 1)
Methadone seule  57%
Bupre seule 8%
Methadone et Buprenorphine (note du traducteur =pas en meme temps bien sûr) 9%
Methadone et Dihydrocodeine 19%
Bup et DHC 4%
Les 3  successivement 4%


Age 58% < 30 ans
Sexe Masculin 69%

Au total 13593 traitements (mediane 2 par patients) avec une mediane de duree de 70 jours et une moyenne de 240 jours
Note du traducteur
La mediane est le nombre de jours de traitement pour lequel il y a autant de patients ayant moins de durée que de patients ayant plus que cette durée. (partage le nombre de patients en deux effectifs egaux).
La moyenne est la moyenne des durees de traitement = quand le traitement est long, par exemple 240 jours il pèse autant que 6 traitements de 40 jours. C'est pourquoi la moyenne est tres superieure à  la mediane. Elle indique un grand nombre de traitements courts mais un certain nombre de traitements tres longs.
De fait, 36% des patients ont eu un traitement superieur à  12 mois (duree moyenne de Tt 245 j pour la Metha vs 181 pour la B).
24% des traitements ont au moins une dose quotidienne au dela des doses recommandées ( rappel M=60 mg , B=12 mg, DHC=600mg)


Effets des TSO sur la mortalité

Un total de 178 patients sont décédés (3%), dont 62 (35%) sous TSO. La mortalité brute est presque double « hors TSO » que « traité » (1,3 vs 0,7 par 100 patient-années). Et apres ajustement (age, sexe etc..) le taux de mortalité etait plus de 2 fois plus élevé (multiplié par 2,3 CI 95% 1,7 à  3,1)
Note du traducteur CI 95% indique que la « vraie » valeur a 95% de chance de se situer dans cet intervalle.
Le taux standardisé de mortalité (par rapport à  la population d'Angleterre et du Pays de Galles, statistiques de 1998)  etait de 5,3 (CI 95% 4 à  6,8) sous traitement vs 10,9 « hors TSO »(9 à  13).
note du traducteur =  cela signifie que la mortalité des usagers d'opiacés sous TSO est égale à  5 fois celle de la population générale de même âge et sexe , mais quand ils ont interrompu le traitement (soit entre deux episodes de traitement, soit « definitivement » depuis moins d'un an) elle est de 10 fois celle de la population générale, ce qui rejoint la declaration ouvrant l'introduction.
Le taux de mortalité est double chez les hommes (par rapport aux femmes) mais comme c'est aussi le cas dans la population générale, les taux standardisés sont equivalents chez l'homme et la femme.

La table 2 ( cf le document initial en anglais) montre les principaux resultats
La mortalité augmente avec l'age et avec le taux de comorbidité (= autres prescriptions medicamenteuses = moins d'une fois par mois, entre une fois par semeine et une fois par mois, plus d'une fois par semaine) . Elle est inferieure dans la periode 2005-2006 que 1990-1994. (mais cette relation n'est plus significative apres ajustement). Il n' y a pas de difference en fonction du taux de depassement des doses recommandées.
La mortalité brute sous TSO mais apres plus de 4 semaines de traitement  etait de 0,6 par 100 patients-années, mais elle etait multipliée par 3,1 dans les 2 premieres semaines de traitement (semaines 1 et 2) et 2,4 dans les semaines 3 et 4 (par rapport à  la mortalité sous TSO apres 4 semaines de TT).
Elle etait aussi notablement élevée dans la periode suivant immediatement l'arret du traitement (4,8 /100 pts-années) dans les deux premieres semaines d'arrets et 4,3 dans les deux semaines 3 et 4 apres arret) pour se stabiliser à  1 /100 pts-années dans le reste du suivi (et pendant un an).
Taux standardisé  de mortalité par rapport aux periodes sous TSO (apres 4 semaines de Tt) = mortalité multipliée par 8 pendant le premier mois d'arret et par 2  pendant le reste du suivi sans TSO (pour un maximum d'un an).

Analyses de sensibilité et secondaires.
Pas de difference de mortalité apres le traitement selon le caractere planifié ou non du sevrage.(planifié = detection « informatique » de prescriptions à  doses decroissantes avant l'arret).
Pas de difference entre Buprenorphine et Methadone.
La figure 2 montre le rapport de mortalité sous et hors TSO, selon la durée du traitement
note du traducteur = risque relatif de 2 dans les 10 premieres semaines de traitement mais devenant inferieur à  1 (= la mortalité sous TSO est inferieure à  la mortalité hors TSO ) apres 30 semaines de traitement et diminuant progressivement jusqu'à  2 ans de traitement (environ 60% de la mortalité hors TSO).

La figure 3 montre la probabilité d'une reduction de la mortalité par le TSO en fonction de la durée de traitement. Cette probabilité est presque nulle pour les TSO de 10 à  20 semaines, augmente à  65% pour les TSO de 40 semaines et culmine à  85%apres 2 ans.

Discussion

En comparaison de la population générale, les usagers d'opiacés ont dans cette étude une mortalité notablement augmentée. Le risque sous TSO etait inferieur à  celui apres arret du TSO.
Note du traducteur = ici rappel des resultats, notamment comparaison des mortalités avec et sous Tt, en debut ou immediatement apres la fin du Tt et effet de la durée du Tt.

Forces et faiblesses de l'etude
Jusqu'ici les etudes portant sur des populations importantes n'avaient pas recherché l'effet des TSO.
Il est important de faire des etudes avec des populations importantes. Par exemple , bien que la mortalité au debut du traitement soit notablement plus élevée, il s'agit d'un etat transitoire et comme cela represente un mort pour 1000 traitements environ, il est improbable qu'un medecin, même avec une grosse clientèle, puisse l'evaluer dans son experience quotidienne.

Notre etude a plusieurs faiblesses et biais potentiels.
D'abord la classification « sous TSO » et « hors TSO » peut etre affectée par des erreurs ou manques dans le fichier. Toutefois les resultats restents coherents lorsqu'on etudie des groupes restreints (dernier episode de traitement avant arret) et ne sont pas en contradictions avec d'autres etudes.
Ensuite 10% des patients ont quitté la Base (apres transfert dans un autre cabinet medical) et n'ont pas pu etre suivis.  (Note du traducteur = reponses « techniques »)
Troisiemement, nos covaraibles sont relativement « limitées » , notamment en ce qui concerne la comorbidité et la qualité de prises en charge.
Quatriemement, le resultat etudié etait la mortalité toutes acuses confondues et nousd n'avons pas pu etudier la mortalité spécifique
Enfin, nos comparaisons de mortalité en fonction de la durée du traitement sont des données calculées et non directement constatées. Il faudra donc necessairement dans le futur des etudes prospectives de cohorte.(note du traducteur = suivi prospectif de groupes de patients pendant un certain temps apres initialisation du traitement et non etude retrospective à  partir de fichiers informatisés comme cette étude).

Mise en perspective par rapport à  d'autres études

Nos resultats sont coherents avec les statistiques relevées dans la litterature médicale.
Le taux de mortalité etait superieur chez l'homme , ce qui est coherent avec un taux d'overdose plus élevé chez l'homme.  Toutefois dans certains pays où le taux de mort par infection est plus élevé, le taux brut de mortalité chez les usagers d'opiacés peut etre similaire chez l'homme et la femme.
La difference de mortalité avec et hors TSO est importante et bien connue mais jusqu'ici la surmortalité en début et fin de traitement etait moins étudiée ; Des etudes en Hollande et Australie ont montré un risque de mort multiplié par 2 dans le10  premier mois de traitement (l'etude australienne a montré que c'etait lié à  des overdoses et d'autres atteintes). Par contre l'augmentation de mortalité immédiatement apres la fin du traitement mise en evidence dans notre etude est bien plus élevée que celle trouvée dans l'aetuse australienne (fois 3) et surtout hollandaise (pas de surmortalité). Par contre nos resultats sont similaires à  ceux d'une etude italienne qui montre une surmortalité par overdose multipliée par 10 apres la fin du traitement.
De plus le quadruplement du risque (multiplié par 4) est en coherence avec la surmortalité immédiatement apres sortie de prison (etude dans le Royaume Uni, surmortalité de la période immédiate comparée à  la periode non immediate apres sortie de prison).


Implications pour la pratique

Notre etude n'a pas pu examiner les mecanismes de la mortalité, donc les conclusions doivent  etre prudentes. Toutefois nous savons deja que le risque d'overdose est élevé quand la tolerance aux opiacés a été réduite par une periode d'abstinence volontaire ou involontaire et , par ailleurs, que le taux de rechute est élevé après sevrage.
C'est pourquoi les premieres utilisations d'opiacés, après sevrage, comportent un risque élevé d'overdose. L'induction d'un TSO, noatemment par la Methadone, comporte egalement un risque élevé d'overdose, notamment quand la dose initiale est trop élevée ou qu'il existe des consommations parallèles (d'autant que le changement peut induire une detresse psychologique).
Un meilleur contrôle de l'initialisation des TSO , ainsi que des methodes plus efficaces pour prevenir la recidive pourraient  attenuer ces effets et des recherches sont souhaitables. Mais l'identification et l'evaluation de tels programmes sera complexe et demandera d'autres etudes de grande taille.
L'etude future de l'impact de l'usage d'opiacés sur la mortalité, au Royaume Uni et ailleurs, est necessaire, notamment avec l'etude des causes specifiqueRisk of death during and after opiate substitution treatment

in primary care: prospective observational study in UK

General Practice Research Database

Rosie Cornish, statistician,1 John Macleod, professor in clinical epidemiology and primary care,1 John Strang,

professor in the psychiatry of the addictions,2 Peter Vickerman, senior lecturer in mathematical modelling,1,3

Matt Hickman, professor in public health and epidemiology1
s de mortalité. Comme la plupart des etudes n'ont pas acces à  ces données, il est necessaire d'evaluer la validité des criteres de substitution de la mortalité  comme le delai avant  rechute ou la proportion d'usagers.

Enfin rappelons que, bien que le nombre de TSO ait notablement augmenté auRoyaume Uni, le nombre total de deces par overdose d'opiacés n'a pas diminué et les objectifs nationaux de reduction du risque n'ont pas été obtenus.
Nous faisons l'hypothese que la surmortalité observée au debut et à  la fin du traitement peut annuler l'effet protecteur des TSO sur la mortalité, à  moins que les TSO n'aient une durée suffisante. Dans notre etude la durée moyenne de traitement etait de 34 semaines, ce qui d'apres les données de notre étude (cf figure 3) ne conduit pas necessairement à  une reduction de la mortalité. Des etiudes supplementaires sont necessaires pour tester cette hypothese et etudier l'effet de la duree du traitement sur la mortalité liée à  l'usage d'opiacés.

S'il n'y a pas de solution, il n'y a pas de problème. Devise Shadok (et stoicienne)

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Alain Will homme
ancien Vice-Président
Inscrit le 14 Oct 2008
9618 messages
Un grand, grand merci à  prescripteur pour cet énorme travail d'une précieuse traduction !! merci-1 Ainsi qu'à  Mazeltov pour ces liens complémentaires ! merci-1

Amicalement, Alain W. (qui se retrouve avec de la lecture !)

Il m'arrive de trouver que la vie est une horrible plaisanterie. F. Sagan.

Je vois dans la révolution la revanche du faible sur le fort. La liberté est un mot que j'ai longtemps chéri. Sade (Le marquis de)

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bighorsse femme
Banni
Inscrit le 19 Mar 2007
8506 messages
pour l'avoir plusieurs fois constaté par moi même, je suis aussi d'accord avec l'idée qu'on est bcp moins malade quand on est sous came ou tso que sans rien; il met arrivée de débuter une espèce de grippe : un gros shoot lui a coupé l'herbe sous les pieds..plus de fièvre, plus de douleurs partout....par contre, sans tso ni came, les "petites" maladies " s'accumulent ; le moindre courant d'air et hop un rhume carabiné
on peut dire que l'immunité n'est pas la même selon qu'on soit ou non "couvert" par un prod

l angoisse est le vertige de la liberté

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