Conférences des travailleurs du sexe et des drogués

Deux conférences seront organisées en juillet prochain, respectivement en Ukraine et en Inde, en parallèle à  la XIXème Conférence Internationale sur le sida (AIDS 2012) qui se tiendra à  Washington D.C. du 22 au 27 juillet.

En Inde, la conférence est destinée aux organisations des travailleurs du sexe et celle en Ukraine, aux usagers de drogue.

Le Secrétariat de AIDS 2012, basé à  Genève, va s'associer avec le Global Network of Sex Work Projects (NSWP) and the Eurasian Harm Reduction Network (EHRN) pour organiser ces conférences parallèles.

Les deux événements se tiennent pour s'assurer de la participation par vidéo-conférence des délégués qui ne peuvent se rendre à  Washington.

"On sait qu'aux Etats-Unis il existe encore des restrictions à  l'entrée pour des populations avec lesquelles nous travaillons beaucoup, en particulier les travailleurs du sexe et les usagers de drogue", a expliqué Bertrand Audoin, directeur exécutif d' International AIDS Society, association des experts du VIH.

"Nous espérons ainsi attirer l'attention sur ce problème" a-t- il ajouté.

La rencontre à  Washington va rassembler 20.000 personnes et près de 200 Etats y seront représentés, a fait savoir la directrice de la XIXème Conférence Internationale sur le sida, Anouk Rey.

D'après M. Audoin, le fait que 6,6 millions de peronnes sont sous traitement dans le monde, dont 90% dans les pays en développement, représente "l'aspect positif de la situation actuelle".

"Des découvertes ont été annoncées à  la Conférence de Rome en juillet 2011, en particulier le fait que si on met les gens sous traitement tout de suite après qu'ils se soient infectés, cela réduit le risque d'infection de 96%", a-t-il dit.

Pour lui, l'une des mauvaises nouvelles est que "15 millions de personnes ont besoin d'un traitement de façon urgente sinon il risque de mourir dans les années qui viennent".

L'autre mauvaise nouvelle, a-t-il ajouté, est que "depuis un an, on entend beaucoup plus de gouvernements et de donateurs déclarer qu'ils vont moins soutenir la lutte contre le sida".

Source : chine-information.com