Cannabis : l'académie de médecine frappe encore -
Publié par filousky,
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- filousky
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CANNABIS: L’Académie rappelle sa toxicité somatique et psychique
Actualité publiée le 26 mars 2014
Académie nationale de Médecine
Face à l’expansion de la consommation de cannabis, sous des formes commerciales dont la concentration en principe actif, le delta-9-tetrahydrocannabinol (THC) a été multipliée par 4 entre 1993 et 2012, l’Académie nationale de Médecine a tenu à rappeler la convergence des données neurobiologiques, cliniques et épidémiologiques attestant de la toxicité somatique et psychique du cannabis d'autant qu'il existe une accumulation du THC dans le cerveau responsable d'une période de latence entre l'arrêt de l'intoxication et la cessation des effets. L’Académie appelle également à la mise en œuvre de mesures phares, campagnes de prévention, interventions en milieu carcéral ou en matière de sécurité routière.
L’augmentation de la consommation de cannabis affecte principalement les jeunes français [1,2], rappelle l’Académie. Ils sont les plus grands consommateurs en Europe. On dénombre en France 1.300.000 usagers réguliers et 550.000 consommateurs quotidiens [3].
L’usage du cannabis perturbe les fonctions cognitives, en particulier à l’âge des acquisitions scolaires et universitaires.
· Il peut induire des troubles anxieux et dépressifs avec leur risque suicidaire.
· Il peut entrainer ou aggraver des troubles psychotiques, à type de schizophrénie.
· Il est facilitateur de la consommation d’autres drogues, tabac, alcool, voire opiacés ou psychostimulants.
· La désinhibition induite par le cannabis est facilitatrice de comportements à risque, auto- ou hétéro-agressifs et elle participe au bilan meurtrier des accidents de la route.
· Les méfaits somatiques du cannabis sont également connus : cancers O.R.L. et broncho-pulmonaires, cancers du testicule, troubles cardio-vasculaires (artérites, infarctus du myocarde, accidents vasculaires cérébraux), troubles broncho-pulmonaires ; perturbations endocriniennes, conséquences sur le déroulement de la grossesse et sur l’enfant qui en naîtra…
L’apparition sur le marché de nombreux cannabinoïdes de synthèse encore plus puissants que le THC aggrave les risques induits par ces consommations.
L’Académie nationale de médecine souligne la gravité des conséquences de l’expansion de la consommation de cannabis et appelle à la mise en œuvre de nouvelles mesures capables d’informer les jeunes et leurs éducateurs et de dissuader et punir ceux qui œuvrent pour cette pandémie.
1. Des campagnes d’information doivent être mises en œuvre sur les dangers du cannabis et des cannabinoïdes de synthèse pour la santé physique et psychique, en particulier durant la période du développement du système nerveux, c'est-à -dire l’enfance et l’adolescence. Ces campagnes doivent s’adresser aux adultes (parents, enseignants) ainsi qu’aux enfants, adolescents et étudiants. La lutte contre la consommation de cannabis doit-être érigée au rang de cause nationale.
2. Les effets délétères du cannabis et des cannabinoïdes de synthèse chez les personnes déjà porteuses de troubles mentaux justifient que les établissements accueillant ces malades veillent à prévenir toute forme de commerce et de consommation du cannabis en leur sein.
Ceci doit être pris en compte dans le processus d’accréditation des établissements spécialisés en psychiatrie. Le taux de prévalence élevé des addictions en population carcérale doit être davantage pris en compte par l’autorité pénitentiaire, par la mise en œuvre d’actions de prévention auprès des populations concernées et, bien évidemment, par toutes mesures empêchant la circulation des drogues dans les lieux de privation de liberté.
3. Des mesures doivent être inscrites dans la loi pour empêcher, dans des boutiques, ou via l’internet, l’achat : de matériels et de semences permettant la culture du chanvre indien ; de cannabinoïdes de synthèse ; la vente aux mineurs de « vapoteurs », de pipes à eau, et de papier à cigarette « grand format » qui sont détournés pour la consommation du cannabis. Les arguments sanitaires ayant fondé la loi de 1970 [4] interdisant la consommation et le commerce de cannabis doivent être rendus accessibles à la population.
4. En matière de sécurité routière, une surveillance toute particulière doit viser à mieux prévenir et sanctionner la conduite de tout véhicule sous l’empire du cannabis et des cannabinoïdes.
Source: Communiqué Académie nationale de Médecine J Costentin, JP Goullé et JP Olié
(au nom de la commission VI) - Santé.log
Fil
Je vous laisse le plaisir de vous amuser avec, moi, ça ne me fait pas rire du tout.
Actualité publiée le 26 mars 2014
Académie nationale de Médecine
Face à l’expansion de la consommation de cannabis, sous des formes commerciales dont la concentration en principe actif, le delta-9-tetrahydrocannabinol (THC) a été multipliée par 4 entre 1993 et 2012, l’Académie nationale de Médecine a tenu à rappeler la convergence des données neurobiologiques, cliniques et épidémiologiques attestant de la toxicité somatique et psychique du cannabis d'autant qu'il existe une accumulation du THC dans le cerveau responsable d'une période de latence entre l'arrêt de l'intoxication et la cessation des effets. L’Académie appelle également à la mise en œuvre de mesures phares, campagnes de prévention, interventions en milieu carcéral ou en matière de sécurité routière.
L’augmentation de la consommation de cannabis affecte principalement les jeunes français [1,2], rappelle l’Académie. Ils sont les plus grands consommateurs en Europe. On dénombre en France 1.300.000 usagers réguliers et 550.000 consommateurs quotidiens [3].
L’usage du cannabis perturbe les fonctions cognitives, en particulier à l’âge des acquisitions scolaires et universitaires.
· Il peut induire des troubles anxieux et dépressifs avec leur risque suicidaire.
· Il peut entrainer ou aggraver des troubles psychotiques, à type de schizophrénie.
· Il est facilitateur de la consommation d’autres drogues, tabac, alcool, voire opiacés ou psychostimulants.
· La désinhibition induite par le cannabis est facilitatrice de comportements à risque, auto- ou hétéro-agressifs et elle participe au bilan meurtrier des accidents de la route.
· Les méfaits somatiques du cannabis sont également connus : cancers O.R.L. et broncho-pulmonaires, cancers du testicule, troubles cardio-vasculaires (artérites, infarctus du myocarde, accidents vasculaires cérébraux), troubles broncho-pulmonaires ; perturbations endocriniennes, conséquences sur le déroulement de la grossesse et sur l’enfant qui en naîtra…
L’apparition sur le marché de nombreux cannabinoïdes de synthèse encore plus puissants que le THC aggrave les risques induits par ces consommations.
L’Académie nationale de médecine souligne la gravité des conséquences de l’expansion de la consommation de cannabis et appelle à la mise en œuvre de nouvelles mesures capables d’informer les jeunes et leurs éducateurs et de dissuader et punir ceux qui œuvrent pour cette pandémie.
1. Des campagnes d’information doivent être mises en œuvre sur les dangers du cannabis et des cannabinoïdes de synthèse pour la santé physique et psychique, en particulier durant la période du développement du système nerveux, c'est-à -dire l’enfance et l’adolescence. Ces campagnes doivent s’adresser aux adultes (parents, enseignants) ainsi qu’aux enfants, adolescents et étudiants. La lutte contre la consommation de cannabis doit-être érigée au rang de cause nationale.
2. Les effets délétères du cannabis et des cannabinoïdes de synthèse chez les personnes déjà porteuses de troubles mentaux justifient que les établissements accueillant ces malades veillent à prévenir toute forme de commerce et de consommation du cannabis en leur sein.
Ceci doit être pris en compte dans le processus d’accréditation des établissements spécialisés en psychiatrie. Le taux de prévalence élevé des addictions en population carcérale doit être davantage pris en compte par l’autorité pénitentiaire, par la mise en œuvre d’actions de prévention auprès des populations concernées et, bien évidemment, par toutes mesures empêchant la circulation des drogues dans les lieux de privation de liberté.
3. Des mesures doivent être inscrites dans la loi pour empêcher, dans des boutiques, ou via l’internet, l’achat : de matériels et de semences permettant la culture du chanvre indien ; de cannabinoïdes de synthèse ; la vente aux mineurs de « vapoteurs », de pipes à eau, et de papier à cigarette « grand format » qui sont détournés pour la consommation du cannabis. Les arguments sanitaires ayant fondé la loi de 1970 [4] interdisant la consommation et le commerce de cannabis doivent être rendus accessibles à la population.
4. En matière de sécurité routière, une surveillance toute particulière doit viser à mieux prévenir et sanctionner la conduite de tout véhicule sous l’empire du cannabis et des cannabinoïdes.
Source: Communiqué Académie nationale de Médecine J Costentin, JP Goullé et JP Olié
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- sud 2 france
- problème traitement
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eh ben c'est bien simple; la légalisation ( et autres salles de conso à moidre risques) ça n'arrivera jamais dans notre pays ou l'alcool est tellement bien vu...ça m'étonnerait pas que ces personnes qui pondent de tels articles ne soient pas soudoyés par des alcooliers...
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- sud 2 france
- problème traitement
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et TOUT y passe: les feuilles à rouler, le matos de jardinage...LA TOTALE!!!! FLIPPANT!!!
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- cobalt
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abuser tout ca
tout y est c est claire meme les feuille a rouler
L’usage du cannabis perturbe les fonctions cognitives, en particulier à l’âge des acquisitions scolaires et universitaires.
· Il peut induire des troubles anxieux et dépressifs avec leur risque suicidaire.
· Il peut entrainer ou aggraver des troubles psychotiques, à type de schizophrénie.
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n importe quoi on aura tout entendu
tout y est c est claire meme les feuille a rouler
L’usage du cannabis perturbe les fonctions cognitives, en particulier à l’âge des acquisitions scolaires et universitaires.
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n importe quoi on aura tout entendu
“C’est dur d’échouer, mais c’est pire de n’avoir jamais essayé de réussir.â€
Theodore Roosevelt
Ce qui fut,fut Ce qui est,est Ce qui sera,sera
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- Laura Zerty
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Ba dans un sens c'est vrai...c'est juste que pour appuyer leurs dires ils ont choisis le pire des sens...
C'est de la propagande digne du meilleur JT made in Tf1 !
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"Alors vous c'était pas mieux avant, ça sera mieux plus tard !"
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- PSYAlbertus
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sud 2 france a écrit
eh ben c'est bien simple; la légalisation ( et autres salles de conso à moidre risques) ça n'arrivera jamais dans notre pays ou l'alcool est tellement bien vu...ça m'étonnerait pas que ces personnes qui pondent de tels articles ne soient pas soudoyés par des alcooliers...
J'approuve ! Moi, ce qui m'étonne pas justement en parlant de ces personnes, c'est que ce sont encore des vieux conservateurs vivant dans le passé, trop attaché à leur bouteille de pinard pour pouvoir admettre que le cannabis est bien moins dangereux que l'alcool.
Ce qui est marrant aussi, c'est l'utilisation du mot "pandémie", c'est comme comparé le cannabis à la peste noire! c'est juste hilarant!! Encore une fois, on voit qu'ils savent rien faire à part radoté. Sa se voit qu'ils ne sont pas objectifs dans leurs propos et ont écrit ce texte avec une idée préconçue.
Ils radotent et ne se basent sur aucune étude.
J'en rigole encore. Malheuresement l'opinion publique se base sur ce genre d'articles... c'est triste
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- Craiz
- Nouveau Psycho
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Il est indéniable que le cannabis perturbe les fonctions cognitives, peut induire des états anxieux et faire survenir des troubles psychiques, tels que la schizophrénie. CHEZ CERTAINS CONSOMMATEURS.
Tous mes amis gros fumeurs de joints disent avoir de gros trous de mémoire. Et à titre personnel, j'ai arrêté de fumer il y a six mois à cause de l'état dans lequel ça me mettait (anxiété, paranoia, pas bien, tout l'inverse du calme et posage que ca m'avait procuré auparavant). J'ai donc expérimenté les troubles cognitifs et l'anxiété, mais j'ai eu une conso énorme pendant 10 ans. Quant à la schizophrénie, je n'en suis pas là mais certains de mes potes le sont devenus - de gros fumeurs. Certes, le terrain était fertile.
Mais ces trucs-là surviennent, je le répète, CHEZ CERTAINS UTILISATEURS, minoritaires. Ceci dit, ça existe bien.
Tous mes amis gros fumeurs de joints disent avoir de gros trous de mémoire. Et à titre personnel, j'ai arrêté de fumer il y a six mois à cause de l'état dans lequel ça me mettait (anxiété, paranoia, pas bien, tout l'inverse du calme et posage que ca m'avait procuré auparavant). J'ai donc expérimenté les troubles cognitifs et l'anxiété, mais j'ai eu une conso énorme pendant 10 ans. Quant à la schizophrénie, je n'en suis pas là mais certains de mes potes le sont devenus - de gros fumeurs. Certes, le terrain était fertile.
Mais ces trucs-là surviennent, je le répète, CHEZ CERTAINS UTILISATEURS, minoritaires. Ceci dit, ça existe bien.
Dernière modification par Craiz (26 mars 2014 à 19:39)
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- Craiz
- Nouveau Psycho
- Inscrit le 02 Mar 2014
- 100 messages
Loin de moi l'idée de diaboliser le produit hein, simplement il n'est pas anodin.
L'avis de Prescripteur serait intéressant.
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Dernière modification par Craiz (26 mars 2014 à 19:47)
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- PSYAlbertus
- Nouveau Psycho
- Inscrit le 09 Feb 2014
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Laura Zerty a écrit
Ba dans un sens c'est vrai...c'est juste que pour appuyer leurs dires ils ont choisis le pire des sens...
C'est de la propagande digne du meilleur JT made in Tf1 !
Je suis tout à fait d'accord, et sa devient dangereux. C'est ce qu'on appelle la propagande du 21e siècle, la manipulation de l'opinion publique, présente partout sur le web. Et le pire, c'est que le cannabis est toujours interdit, qu'on en rajoute encore une couche comme si sa suffisait pas... Et puis comparé sa avec les effets que sa peut avoir chez les jeunes... tssss, et l'alcool alors? et le tabac? sa cause autant de problèmes chez un adolescent, faut arrêter l'hypocrisie. Sa dérangeait pas les supermarchés quand j'achetais de la vodka quand j'avais 14 ans, ni les buralistes quand j'achetait mes clopes quand j'avais 13 ans...
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- Craiz
- Nouveau Psycho
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Et puis pardon PSYalbertus, mais ce n'est pas parce que l'alcool fait des dégâts qu'on ne doit pas parler de ceux du cannabis. Quant au tabac, ça ne crée pas de trouble psy, cognitifs, anxieux. La comparaison n'a pas lieu d'être.
Si on doit comparer les dommages de l'alcool et du cannabis : pour les deux drogues, une très grande majorité de consommateurs n'a pas de problèmes. Les alcooliques sont nombreux, mais minoritaires comparés à tous ceux qui consomment raisonnablement. Il en va de même pour le cannabis.
Si on doit comparer les dommages de l'alcool et du cannabis : pour les deux drogues, une très grande majorité de consommateurs n'a pas de problèmes. Les alcooliques sont nombreux, mais minoritaires comparés à tous ceux qui consomment raisonnablement. Il en va de même pour le cannabis.
Dernière modification par Craiz (26 mars 2014 à 19:58)
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- PSYAlbertus
- Nouveau Psycho
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- 57 messages
Craiz: cela fait maintenant quelques années que plusieurs études ont démontrées que le tabac peut induire des troubles anxieux chez l'adolescent et le jeune adulte, en revanche il est vrai que sa ne cause pas de trouble psy ni cognitifs.
Je prenais l'exemple de l'alcool et du tabac pour justement prendre 2 produits courant dans notre société: les 2 sont légale, en vente "encadré" et les 2 peuvent causés des problèmes de santé et de dépendance. Tout comme le cannabis.
Le but de mon message n'était pas de dire "le cannabis est sans danger contrairement à l'alcool", mais plutôt de dire "n'oublions pas qu'il y à aussi d'autres produits aussi dangereux pour l'organisme et la société et qui sont pourtant en vente libre et plus ou moins encadré".
Je ne crie pas à la légalisation et à la distribution du cannabis, loin de la, mais de la à diabolisé cette plante par de la propagande - car oui, c'est clairement de la propagande sociologique - sa devient lourd à voir, c'est toujours le même discours. On sait que le cannabis n'est pas sans danger, on sait que certaines personnes sont plus sensibles que d'autres à la molécule active, mais c'est exactement pareil pour l'alcool.
Depuis le temps il faudrait enfin se rendre compte que la prohibition du cannabis est un échec en france.
Je prenais l'exemple de l'alcool et du tabac pour justement prendre 2 produits courant dans notre société: les 2 sont légale, en vente "encadré" et les 2 peuvent causés des problèmes de santé et de dépendance. Tout comme le cannabis.
Le but de mon message n'était pas de dire "le cannabis est sans danger contrairement à l'alcool", mais plutôt de dire "n'oublions pas qu'il y à aussi d'autres produits aussi dangereux pour l'organisme et la société et qui sont pourtant en vente libre et plus ou moins encadré".
Je ne crie pas à la légalisation et à la distribution du cannabis, loin de la, mais de la à diabolisé cette plante par de la propagande - car oui, c'est clairement de la propagande sociologique - sa devient lourd à voir, c'est toujours le même discours. On sait que le cannabis n'est pas sans danger, on sait que certaines personnes sont plus sensibles que d'autres à la molécule active, mais c'est exactement pareil pour l'alcool.
Depuis le temps il faudrait enfin se rendre compte que la prohibition du cannabis est un échec en france.
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- Craiz
- Nouveau Psycho
- Inscrit le 02 Mar 2014
- 100 messages
Tu ne cries pas à la légalisation, ni à la distribution, mais dis que la prohibition est un échec (ce qui est vrai) : donc ni légalisation, ni prohibition. On fait comment, alors ? Je ne t'attaque pas, hein, mais quelle solution entre la légalisation et la prohibition ?
"Propagande sociologique" : non, ça n'a rien de sociologique ; là , c'est médical, et médiatique.
Non message s'adressait aussi à Cobalt ("n'importe quoi, on aura tout entendu") et à sud2france, qui présume que l'académie de médecine est soudoyée par les alcooliers. Académie de médecine qui multiplie les mises en garde contre l'alcool.
"Propagande sociologique" : non, ça n'a rien de sociologique ; là , c'est médical, et médiatique.
Non message s'adressait aussi à Cobalt ("n'importe quoi, on aura tout entendu") et à sud2france, qui présume que l'académie de médecine est soudoyée par les alcooliers. Académie de médecine qui multiplie les mises en garde contre l'alcool.
Dernière modification par Craiz (26 mars 2014 à 20:46)
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- Laura Zerty
- Banni
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Je pense qu'en légalisant le Cannabis les consommateurs se réguleront d'eux même exactement comme ils se régulent déjà actuellement.
Ok au début va y avoir un gros laisser aller, ça va être la razzia dans les coffees, ça va en pousser certains à consommer d'autres substances, m'enfin comme tu l'as dis Craiz ça n'implique qu'une minorité des consommateurs...et les keufs auront tout le loisir de se concentrer sur les drogues dures et surtout sur les Rc, vont en avoir des choses à apprendre les pauvres arf !
Sinon entre l'alcool et le Cannabis, je trouve qu'un joint altère plus l'esprit que l'alcool dans le temps, ça dé-temporalise beaucoup plus, et ça peut dépersonnalisé plus facilement qu'une grosse cuite où le lendemain tu as plutôt la gueule de bois que l'impression d'être étranger à ton corps.
L'alcool rend con sur le moment quand le Cannabis laisse interrogateur, et effectivement l'Etat n'a pas envie de gérer des personnes qui se seraient égarées dans leur tête à force de l'enfumer, et ça en plus des alcooliques.
Mais bon je pense que les mentalités vont bien changer quand les conservateurs seront morts et on verra enfin notre pays sous un jour nouveau...d'ailleurs ça serait marrant de retrouver dans les cours d'économie en 2114, que le Cannabis a permit à la France de sortir de la crise financière du début du 21ème siècle arf !
Ok au début va y avoir un gros laisser aller, ça va être la razzia dans les coffees, ça va en pousser certains à consommer d'autres substances, m'enfin comme tu l'as dis Craiz ça n'implique qu'une minorité des consommateurs...et les keufs auront tout le loisir de se concentrer sur les drogues dures et surtout sur les Rc, vont en avoir des choses à apprendre les pauvres arf !
Sinon entre l'alcool et le Cannabis, je trouve qu'un joint altère plus l'esprit que l'alcool dans le temps, ça dé-temporalise beaucoup plus, et ça peut dépersonnalisé plus facilement qu'une grosse cuite où le lendemain tu as plutôt la gueule de bois que l'impression d'être étranger à ton corps.
L'alcool rend con sur le moment quand le Cannabis laisse interrogateur, et effectivement l'Etat n'a pas envie de gérer des personnes qui se seraient égarées dans leur tête à force de l'enfumer, et ça en plus des alcooliques.
Mais bon je pense que les mentalités vont bien changer quand les conservateurs seront morts et on verra enfin notre pays sous un jour nouveau...d'ailleurs ça serait marrant de retrouver dans les cours d'économie en 2114, que le Cannabis a permit à la France de sortir de la crise financière du début du 21ème siècle arf !
Dernière modification par Laura Zerty (26 mars 2014 à 21:02)
"Alors vous c'était pas mieux avant, ça sera mieux plus tard !"
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- PSYAlbertus
- Nouveau Psycho
- Inscrit le 09 Feb 2014
- 57 messages
La solution que je propose? La dépénalisation dans un premier temps.
Je parle de propagande sociologique parce que c'est clair (et pas uniquement pour cette article de l'académie de médecine) qu'il y à le fait de vouloir faire adhérer à la société une idéologie de masse sur tout les effets négatifs que le cannabis engendre, sans parlé de ces vertus thérapeutique, ou même de ces dérivés (car oui, beaucoup croient que le cannabis ne se consomme qu'en le fumant, alors qu'il peut-être aussi utilisé en infusion pour en cité qu'un exemple) etc.
J'utilise ce terme, car depuis de nombreuses années j'ai remarqué que lorsqu'on parlait du cannabis dans les "médias de masse", on en parle uniquement pour ces effets négatifs (comme on pourrait le faire avec l'alcool par exemple), à force la population ignorante (celle qui ne connait rien du sujet) aura forcément une image négatif du produit en lui même.
Je parle de propagande sociologique parce que c'est clair (et pas uniquement pour cette article de l'académie de médecine) qu'il y à le fait de vouloir faire adhérer à la société une idéologie de masse sur tout les effets négatifs que le cannabis engendre, sans parlé de ces vertus thérapeutique, ou même de ces dérivés (car oui, beaucoup croient que le cannabis ne se consomme qu'en le fumant, alors qu'il peut-être aussi utilisé en infusion pour en cité qu'un exemple) etc.
J'utilise ce terme, car depuis de nombreuses années j'ai remarqué que lorsqu'on parlait du cannabis dans les "médias de masse", on en parle uniquement pour ces effets négatifs (comme on pourrait le faire avec l'alcool par exemple), à force la population ignorante (celle qui ne connait rien du sujet) aura forcément une image négatif du produit en lui même.
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- Craiz
- Nouveau Psycho
- Inscrit le 02 Mar 2014
- 100 messages
Ok avec toi, là -dessus.
Mais par contre ce dont tu parles, ce n'est pas de la sociologie. La sociologie ne consiste pas en la recherche d'adhésion de la société à une idéologie (ça, c'est ce que fait la politique), mais en une étude de la société. La société est l'objet d'étude de la sociologie (qui fait partie des sciences dites "molles" en opposition aux sciences "dures" comme la physique et la biologie) : la sociologie ne se livre donc à aucune "propagande d'une idéologie de masse".
Je comprends mieux ce que tu voulais dire, t'avais juste pas le bon mot !
Mais par contre ce dont tu parles, ce n'est pas de la sociologie. La sociologie ne consiste pas en la recherche d'adhésion de la société à une idéologie (ça, c'est ce que fait la politique), mais en une étude de la société. La société est l'objet d'étude de la sociologie (qui fait partie des sciences dites "molles" en opposition aux sciences "dures" comme la physique et la biologie) : la sociologie ne se livre donc à aucune "propagande d'une idéologie de masse".
Je comprends mieux ce que tu voulais dire, t'avais juste pas le bon mot !
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- Craiz
- Nouveau Psycho
- Inscrit le 02 Mar 2014
- 100 messages
Par contre, le débat autour du cannabis et de ses effets positifs n'est plus du tout fermé. On ne parle PAS QUE de ses effets négatifs. Pour preuve, le cannabis thérapeutique arrivera chez nous très prochainement, ce sera le Sativex.
Sativex
Donc même chez nous, l'idée fait son chemin, et tu le vois, les médias de masse en parlent.
Sativex
Donc même chez nous, l'idée fait son chemin, et tu le vois, les médias de masse en parlent.
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- filousky
- Modérateur
- Inscrit le 14 Dec 2008
- 12273 messages
Ce communiqué de l'académie de médecine n'est que le point d'orgue d'une propagande sordide. J'ai bien écrit propagande car certaines affirmations ont été démontées en pièces par des études scientifiques (entre autre le sous-entendu sur la schizophrénie).
Sur cette pathologie et le cannabis, la lecture de ce communiqué scientifique est édifiante et n'a pas pu échapper à nos braves académiciens. Seraient-ils de mauvaise foi ?
A lire : Une étude d’Harvard montre que le cannabis ne cause pas de schizophrénie.
Sans entrer dans le détail de ce pavé de bêtise, il est quand même le drapeau des prohibitionistes dans un combat qui va être raide contre le mouvement actuel de décriminilisation du cannabis. Dans la même idée, notre brave état vient de balancer une énorme enveloppe bugétaire au CHU de Nancy pour une recherche d'arguments contre le cannabis !
Bon débat les amis.
Fil
Sur cette pathologie et le cannabis, la lecture de ce communiqué scientifique est édifiante et n'a pas pu échapper à nos braves académiciens. Seraient-ils de mauvaise foi ?
A lire : Une étude d’Harvard montre que le cannabis ne cause pas de schizophrénie.
Sans entrer dans le détail de ce pavé de bêtise, il est quand même le drapeau des prohibitionistes dans un combat qui va être raide contre le mouvement actuel de décriminilisation du cannabis. Dans la même idée, notre brave état vient de balancer une énorme enveloppe bugétaire au CHU de Nancy pour une recherche d'arguments contre le cannabis !
Bon débat les amis.
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- filousky
- Modérateur
- Inscrit le 14 Dec 2008
- 12273 messages
Juste une remarque : le Sativex n'est pas la solution miracle pour les urtilisateurs de cannabis thérapeutique qui ne sont pas spécialement heureux de cette percée du laboratoire GW. Les restrictions de prescription qui l'accompagnent (réservé aux scléroses en plaques et precrit par un médecin hospitalier), le mélange 50/50 de THC et de CBD qui ne convient pas à toutes les pathologies soulageables ou soignables, le prix en mg de THC ou de CBD qui atteint des sommets et le fait qu'il faut avoir épuisé tous les traitements allopathoiques possibles avant le rendent un peu mythique ce Sativex !
Le débat est ouvert, là tu as raison. Les médias se sont emparés de ce débat, tu as raison aussi !
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- Amarnath
- Ni ceci Ni cela
- Inscrit le 26 Jan 2014
- 1041 messages
Bonjour,
Le problème avec ce genre de communiquer, c'est que nous restons toujours et encore embourbé dans la connerie française. Mais putain, je crois rêver ! Encore, encore, ils ont encore communiquer dans ce sens !
Mais putain c'est pas possible, mais nous ne les écoutons même plus et le jour ou un produit sera vraiment dangereux, nous n'aurons pas entendu. J'en ai vraiment vraiment vraiment marre de tout ces cons !
Bonne journée.
P.S : Fil, tu n'es pas le seul qui n'a pas envie de rire. 30 ans de pénalisation ne m'ont pas laissé de marbre !
Un jour je porterai plainte pour mise en danger de la vie d'autrui et non assistance à la personne. Bande d'incompétents vicieux et rétrograde.
Le problème avec ce genre de communiquer, c'est que nous restons toujours et encore embourbé dans la connerie française. Mais putain, je crois rêver ! Encore, encore, ils ont encore communiquer dans ce sens !
Mais putain c'est pas possible, mais nous ne les écoutons même plus et le jour ou un produit sera vraiment dangereux, nous n'aurons pas entendu. J'en ai vraiment vraiment vraiment marre de tout ces cons !
Bonne journée.
P.S : Fil, tu n'es pas le seul qui n'a pas envie de rire. 30 ans de pénalisation ne m'ont pas laissé de marbre !
Un jour je porterai plainte pour mise en danger de la vie d'autrui et non assistance à la personne. Bande d'incompétents vicieux et rétrograde.
Et si tout ceci, n'était qu'une blague !
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- Syd
- cannasexalcoholic
- Inscrit le 04 Feb 2014
- 185 messages
mouais, rien de neuf sous le soleil...
de la bonne weed cultivee par l'etat, de vrais vapo pour la reduction des risques...
une carte pour denombrer et faire une vrai etude epidemiologique sur les consommateurs...
voila une politique courageuse et qui rapporterait de l'argent...
mais non c'est pas bien, il vaut mieux que le bon peuple consomme des anxiolitiques produit par de bonnes firmes suisse, se nettoie la peau avec du roacutane et bouffe du champix
sinon il reste le bon chien de dealer et son marocco coupe aux pneus....
merci l'academie!!
ils sont au bon soin pour le bon peuple, bizarre qu'ils n'interdisent pas les ascenseurs quand tu vois l'état de stress de certains claustrophobes...
de la bonne weed cultivee par l'etat, de vrais vapo pour la reduction des risques...
une carte pour denombrer et faire une vrai etude epidemiologique sur les consommateurs...
voila une politique courageuse et qui rapporterait de l'argent...
mais non c'est pas bien, il vaut mieux que le bon peuple consomme des anxiolitiques produit par de bonnes firmes suisse, se nettoie la peau avec du roacutane et bouffe du champix
sinon il reste le bon chien de dealer et son marocco coupe aux pneus....
merci l'academie!!
ils sont au bon soin pour le bon peuple, bizarre qu'ils n'interdisent pas les ascenseurs quand tu vois l'état de stress de certains claustrophobes...
Dernière modification par Syd (27 mars 2014 à 10:39)
« L'amour c'est l'infini mis à la portée des caniches. » Céline
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- cobalt
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toujours des études pour dénigrer le cannabis a quand une vrai étude sur les bien fait du cannabis qui je pense dans certaine situation pourrais remplacer certains médicament ou il y a parfois des effet secondaire pas très bon pour la sante
alors faire des etude c est bien mais a faire dans les 2 sens
amicalement
alors faire des etude c est bien mais a faire dans les 2 sens
amicalement
“C’est dur d’échouer, mais c’est pire de n’avoir jamais essayé de réussir.â€
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- filousky
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Les médias réagissent :
Nouvel OBS :
Cannabis. L'Académie de médecine part en guerre contre le hasch : elle se trompe d'ennemi
Publié le 31-03-2014 à 08h07 -
Par Jean-François Hauteville
Infirmier addictologue
LE PLUS. L'Académie de médecine aimerait bien que la lutte contre la consommation de cannabis soit au centre des préoccupations du gouvernement. Elle estime que cette substance est très nocive. Trop ? Pour Jean-François Hauteville, infirmier addictologue, son jugement est biaisé par une étude qui manque de rigueur.
Édité par Rémy Demichelis
L’Académie de médecine estime que les mesures prises par les autorités sont insuffisantes et demande à ce que la lutte contre la consommation de cette drogue devienne une cause nationale. Elle a pris mardi dernier une position très forte dans le débat sur le cannabis estimant que ce problème soit érigé "au rang de cause nationale". "Le THC induit des troubles de l'attention, de la mémoire, et des fonctions exécutives", souligne le Dr Alain Dervaux du service d'Addictologie de l'Hôpital Sainte-Anne, (Paris).
"Le risque de schizophrénie existe, (multiplié par deux), en particulier chez des sujets prédisposés, (terrain génétique), pour ceux qui débutent avant 15 ans et pour les gros consommateurs", ajoute-t-il.
"Bad trip" n'est pas schizophrénie
Sauf que… Malgré une augmentation, du nombre de consommateurs et surtout d’expérimentateurs, la prévalence de la schizophrénie en France n’a pas augmenté… Cherchez l’erreur ! Dans une enquête menée auprès de 3.807 étudiants français, à paraître dans la revue Molecular Psychiatry d'Avril, 44 % déclarent avoir déjà consommé du cannabis, et un sur cinq avoir expérimenté des symptômes de psychose à cette occasion. Sauf que…
Ce qu’ils appellent "des symptômes de psychose" sont bien connus et couramment nommés par les usagers des "bad trips", (mauvais délire) : et sauf que… Ces effets secondaires liés au THC sont pour la plupart du temps passagers et ont plutôt un effet dissuasif sur des reconsommations éventuelles.
Croire à un monde sans drogues, ce serait croire au Père Noà«l
Alors oui, entrons en guerre, mais ne nous trompons pas d’ennemi. La politique prohibitionniste est une catastrophe et n’a mené à rien, si ce n’est une flambée des consommations, avec des budgets alloués à la répression ayant considérablement augmenté, et à remplir des prisons déjà surchargées.
"La folie, c'est de se comporter de la même manière et s'attendre un résultat différent", nous disait Einstein. L’interdiction ne fonctionne pas, elle stigmatise les consommateurs en les empêchant parfois (souvent) de venir en soins. La loi de 1970 relative à la consommation de stupéfiants est depuis longtemps dépassée. Les risques d'accoutumance physique au cannabis sont bien moins importants que l’alcool par exemple, sans en ignorer sa toxicité. Vivre dans un monde où les drogues seraient absentes revient à croire encore au Père Noà«l !
Les Alcooliques anonymes n'existeraient pas si l'alcool était prohibé
Alors oui je l’ai déjà dit et je le répète à nouveau, la seule solution (qui peut apparaître paradoxale) pour lutter contre le cannabis reste sa dépénalisation et sa légalisation ! Nous éviterons ainsi de stigmatiser les consommateurs, l’argent déversé à flots pour la répression pourrait nous servir à mettre en place une vraie politique de prévention.
Pensez-vous que les associations d’anciens buveurs comme les Alcooliques Anonymes, Vie Libre…, existeraient si l’alcool était prohibé ? Non et pourtant ils sont un rouage quasi essentiel dans les prises en charges ! Et non, bien évidemment, légaliser ne fera pas flamber la consommation. Il est partout, dans les villes comme dans les campagnes. N’importe quelle personne peut en acheter à n’importe quel coin de rue. Et il achète, de plus, un produit frelaté, coupé avec des produits encore plus toxiques que le cannabis.
Légaliser, c’est encadrer, contrôler et prévenir, sans peur de la loi pour les personnes potentiellement en difficulté, (et qui le sont d’ailleurs déjà !). La France, (la plus répressive en Europe), reste pourtant le premier pays consommateur… Cherchez encore l’erreur !
Source : Le nouvel Observateur
Nouvel OBS :
Cannabis. L'Académie de médecine part en guerre contre le hasch : elle se trompe d'ennemi
Publié le 31-03-2014 à 08h07 -
Par Jean-François Hauteville
Infirmier addictologue
LE PLUS. L'Académie de médecine aimerait bien que la lutte contre la consommation de cannabis soit au centre des préoccupations du gouvernement. Elle estime que cette substance est très nocive. Trop ? Pour Jean-François Hauteville, infirmier addictologue, son jugement est biaisé par une étude qui manque de rigueur.
Édité par Rémy Demichelis
L’Académie de médecine estime que les mesures prises par les autorités sont insuffisantes et demande à ce que la lutte contre la consommation de cette drogue devienne une cause nationale. Elle a pris mardi dernier une position très forte dans le débat sur le cannabis estimant que ce problème soit érigé "au rang de cause nationale". "Le THC induit des troubles de l'attention, de la mémoire, et des fonctions exécutives", souligne le Dr Alain Dervaux du service d'Addictologie de l'Hôpital Sainte-Anne, (Paris).
"Le risque de schizophrénie existe, (multiplié par deux), en particulier chez des sujets prédisposés, (terrain génétique), pour ceux qui débutent avant 15 ans et pour les gros consommateurs", ajoute-t-il.
"Bad trip" n'est pas schizophrénie
Sauf que… Malgré une augmentation, du nombre de consommateurs et surtout d’expérimentateurs, la prévalence de la schizophrénie en France n’a pas augmenté… Cherchez l’erreur ! Dans une enquête menée auprès de 3.807 étudiants français, à paraître dans la revue Molecular Psychiatry d'Avril, 44 % déclarent avoir déjà consommé du cannabis, et un sur cinq avoir expérimenté des symptômes de psychose à cette occasion. Sauf que…
Ce qu’ils appellent "des symptômes de psychose" sont bien connus et couramment nommés par les usagers des "bad trips", (mauvais délire) : et sauf que… Ces effets secondaires liés au THC sont pour la plupart du temps passagers et ont plutôt un effet dissuasif sur des reconsommations éventuelles.
Croire à un monde sans drogues, ce serait croire au Père Noà«l
Alors oui, entrons en guerre, mais ne nous trompons pas d’ennemi. La politique prohibitionniste est une catastrophe et n’a mené à rien, si ce n’est une flambée des consommations, avec des budgets alloués à la répression ayant considérablement augmenté, et à remplir des prisons déjà surchargées.
"La folie, c'est de se comporter de la même manière et s'attendre un résultat différent", nous disait Einstein. L’interdiction ne fonctionne pas, elle stigmatise les consommateurs en les empêchant parfois (souvent) de venir en soins. La loi de 1970 relative à la consommation de stupéfiants est depuis longtemps dépassée. Les risques d'accoutumance physique au cannabis sont bien moins importants que l’alcool par exemple, sans en ignorer sa toxicité. Vivre dans un monde où les drogues seraient absentes revient à croire encore au Père Noà«l !
Les Alcooliques anonymes n'existeraient pas si l'alcool était prohibé
Alors oui je l’ai déjà dit et je le répète à nouveau, la seule solution (qui peut apparaître paradoxale) pour lutter contre le cannabis reste sa dépénalisation et sa légalisation ! Nous éviterons ainsi de stigmatiser les consommateurs, l’argent déversé à flots pour la répression pourrait nous servir à mettre en place une vraie politique de prévention.
Pensez-vous que les associations d’anciens buveurs comme les Alcooliques Anonymes, Vie Libre…, existeraient si l’alcool était prohibé ? Non et pourtant ils sont un rouage quasi essentiel dans les prises en charges ! Et non, bien évidemment, légaliser ne fera pas flamber la consommation. Il est partout, dans les villes comme dans les campagnes. N’importe quelle personne peut en acheter à n’importe quel coin de rue. Et il achète, de plus, un produit frelaté, coupé avec des produits encore plus toxiques que le cannabis.
Légaliser, c’est encadrer, contrôler et prévenir, sans peur de la loi pour les personnes potentiellement en difficulté, (et qui le sont d’ailleurs déjà !). La France, (la plus répressive en Europe), reste pourtant le premier pays consommateur… Cherchez encore l’erreur !
Source : Le nouvel Observateur
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Bravo Mr Hauteville.
Il faut bien répéter que légaliser le cannabis ce ne serait pas encourager la consommation (qui existe deja malgré interdiction et repression) mais permettre enfin de la contrôler.
Je pense que l'Académie de Médecine doit aussi penser que la tolérance affectueuse envers les gamineries des petits enfants est dangereuse et source de dérapage (ils préconisent la ceinture, mais sans excès ), que les alcooliques doivent etre enfermés et privés de l'alcool sans craindre la violence à leur égard. Idem pour les fumeurs. que les suicidaires doivent être incarcérés (pour leur bien !!) etc..
Cela semble se moquer mais en fait, au delà de la condamnation des effets du cannabis (il existe des effets négatifs , personne ne le conteste mais pas chez tous et pas avec n'importe quelle consommation) c'est bien ce genre de repression violente et irrespectueuse des droits du consommateur qui est prônée. Ou alors que l'Académie de médecine précise sa position.... Penses t elle que les peines de prison sont bonnes pour la santé morale et physique de la personne ?? A t elle comparé les effets du cannabis à ceux de la prison ??
Cela me rappelle les efforts (actuels) de l'Eglise catholique pour faire interdire l'avortement dans les pays catholique. Derrière l'apparence de "bonne volonté" (lutter contre un acte qui leur parait immoral) , il y a bien un renvoi aux sanctions prises par le pouvoir laique (prison, voire peine de mort) qui rappelle les beaux jours de l'Inquisition. L'Eglise se lavant les mains de toute participation au bûcher (ou à l'incarcération) bien que le bûcher soit allumé en son nom.
Alors qu'en prônant la contraception, l'aide aux mères célibataires et aux familles pauvres etc.. elle lutterait contre l'avortement de façon efficace et sans se compromettre dans une repression qui quoiqu'en dise Saint Dominique, n'est pas dans le message du Christ.
Amicalement
Il faut bien répéter que légaliser le cannabis ce ne serait pas encourager la consommation (qui existe deja malgré interdiction et repression) mais permettre enfin de la contrôler.
Je pense que l'Académie de Médecine doit aussi penser que la tolérance affectueuse envers les gamineries des petits enfants est dangereuse et source de dérapage (ils préconisent la ceinture, mais sans excès ), que les alcooliques doivent etre enfermés et privés de l'alcool sans craindre la violence à leur égard. Idem pour les fumeurs. que les suicidaires doivent être incarcérés (pour leur bien !!) etc..
Cela semble se moquer mais en fait, au delà de la condamnation des effets du cannabis (il existe des effets négatifs , personne ne le conteste mais pas chez tous et pas avec n'importe quelle consommation) c'est bien ce genre de repression violente et irrespectueuse des droits du consommateur qui est prônée. Ou alors que l'Académie de médecine précise sa position.... Penses t elle que les peines de prison sont bonnes pour la santé morale et physique de la personne ?? A t elle comparé les effets du cannabis à ceux de la prison ??
Cela me rappelle les efforts (actuels) de l'Eglise catholique pour faire interdire l'avortement dans les pays catholique. Derrière l'apparence de "bonne volonté" (lutter contre un acte qui leur parait immoral) , il y a bien un renvoi aux sanctions prises par le pouvoir laique (prison, voire peine de mort) qui rappelle les beaux jours de l'Inquisition. L'Eglise se lavant les mains de toute participation au bûcher (ou à l'incarcération) bien que le bûcher soit allumé en son nom.
Alors qu'en prônant la contraception, l'aide aux mères célibataires et aux familles pauvres etc.. elle lutterait contre l'avortement de façon efficace et sans se compromettre dans une repression qui quoiqu'en dise Saint Dominique, n'est pas dans le message du Christ.
Amicalement
Dernière modification par prescripteur (31 mars 2014 à 16:23)
S'il n'y a pas de solution, il n'y a pas de problème. Devise Shadok (et stoicienne)
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