[ Clonazépam ]

Sevrage RIVOTRIL - C'était pas prévu !

Joliment dit Amarnath :)

Alapz, en effet stress pas, cette méthode est bien connue (mon addicto ne la connaissais pas non plus! c'est grâce à  ça que je suis passé du Xanax au Valium. Perso je la prêche depuis des temps immémoriaux ) et si tu la suis à  la lettre, tu VAS t'en sortir.

Et une fois qu'on a réussi un sevrage de benzos, y'a plus grand chose qui puisse te faire peur.

Courage!

Tobin

Le mieux est quand meme de lui demander, si c est possible et `a tout hasard` (a l ORL)
Amicalememt

Dernière modification par prescripteur (31 décembre 2014 à  23:17)

Bonjour et bonne année.

Franchement, arrêtes un peu de te prendre la tête et d'être comme au volant d'une voiture, à  noter chaque petit bruit ou changement possible. Une voiture ça vieillit, évolue, s'use.
Que connaissons du corps et de son fonctionnement. Savais-tu que dans les oreilles un bourdonnement permanent existe, car il est le son même du fait d'être. Appelé communément le bourdonnement de l'être, la vibration de la vie, qui devient très présent lorsque l'on pratique la méditation. C'est normal, c'est comme le ronronnement du moteur de la voiture.
Laisse la vie être, suis ton cheminement de baisse du Rivotril tranquillement, mais ne te fatigue pas à  noter tout les changement possible, car ils ne peuvent qu'être nombreux, puisque tu as décidé de ne plus prendre ce traitement.

Alors ouvre les fenêtres, mets la radio et roule tranquille sans changer de cap, si tu as des doutes allumes le GPS et laisses toi guider. Car à  force de faire des états des lieux ainsi, tu vas finir par t'inventer tout les jours de nouvelles choses, qui ne feront que te faire douter et t'inquiéter et l'inquiétude est source de stress et donc de maladie. Et même si un bruit bizarre a lieu, cela n'a peut-être aucune importance.

Tout va bien, profites de cette nouvelle année pour te relaxer, souris un peu, voir beaucoup et la route te paraitra beaucoup moins longue, comme un enfant qui s'endort sur la banquette arrière, tu te réveilleras arriver à  bon port en ayant le sentiment que le voyage n'a durée que quelques instants. Alors que si toutes les deux minutes, tu regardes le nombre de kilomètres restant, cela va te paraître une éternité.

Portes toi bien et keep cool.

Amarnath

Ne te stresse pas trop pour la rapidité de la baisse de la posologie. La méthode ashton a pour principal mérite le passage au valium (demi vie très longue avec tous les avantages que ça comporte), et donner une idée de plan pour la baisse.

Après tu auras certainement des paliers beaucoup plus durs que d'autres. Quand ça devient dur, n'hésite pas à  rallonger de quelques semaines le palier le temps de te stabiliser.

Occupe toi bien, plus tu as l'esprit ailleurs, plus vite ça va passer

Dernière modification par Stylez (01 janvier 2015 à  19:11)

Plan sevrage Ashton majoritairement respecté (Sauf pour le Valium qui devrait être + haut) :
3mg il y a 1 an; 0,6mg début décembre; 0,5mg le 9/12; 0,4mg fin décembre; 0,32mg aujourd'hui ! :)



3,2 gouttes de Rivotril (0,32mg) pour 2,5mg de Valium
. Douleurs lombaires non significatives
. Nuits excellentes sans effets secondaires (merci Valium)
. Seuls les oreilles sont insupportables (acouphènes et "aiguille qui perce" le tympan) => RDV dans 48h chez ORL
. Moral correct, je suis hyper fier !

Dernière modification par Alapz (13 janvier 2015 à  17:52)

Confusions mentales bien moins marquées malgré de grosses difficultés de concentration et de mémoire.
Sentiment d'être ivre en permanence, ou d'avoir de la fièvre.
J'ai choppé systématiquement toutes les grippes, angines, qui me passaient à  côté.
Impossible de suivre une conversation avec tout cela, et notamment à  cause des oreilles.

Niveau cognitif, c'est long... Sentiment de redécouvrir son corps, ses sens, ses souvenirs (les mauvais remontent).
Je pense (mais j'en sais rien) que le double rôle du Valium sur le sommeil et sur le moral est véritablement utile pour que le sevrage puisse se faire, sans lâcher prise. (Surtout le rôle anti-convulsant, je pense)
Je continue donc à  descendre progressivement (par période de 15 jours) tout en veillant à  ne pas rester au même niveau plus de 10 jours (cf Tolérance).

Dernière modification par Alapz (13 janvier 2015 à  15:37)

Bonne nouvelle en effet.
Amicalement

Bonnes nouvelles !!! C'est super pour toi.

Je te conseils de lire, si tu es mal informé, des études sérieuses sur la fibromyalgie, qui démontre que cela à  de grande chance d'être en rapport avec le fait d'être intoxiqué par des métaux lourds, ou des adjuvants présents dans les vaccins. Car pendant longtemps et encore aujourd'hui une grande partie du corps médical, parle de maladie psychologique. Ma docteur me l'a encore sortie il y a trois semaines, bon en même temps c'est elle aussi qui me disait que les opiacés ne créent pas de dépendances, tant qu'il y à  des douleurs..... Has been totale !!!

Bon courage pour la suite.

Amarnath

Bonjour,
Sur la fibromyalgie le wikipedia me semble bien fait
http://fr.wikipedia.org/wiki/Fibromyalgie
Sur les hypothèses métaux lourds et vaccins ils sont cités mais il existe bien d'autres hypothèses à  ce jour.

Sur les pbs immunologiques, la plupart des changements importants de vie (deuil, PAWS etc..) s'accompagnent d'une sensibilité aux maladies et des modifications des paramètres immunologiques ont été mis en évidence.
Donc c'est en effet probable bien qu'il n'y ait pas de mécanisme vraiment prouvé ni de traitement, à  ma connaissance. Je dirais que le plus probant serait de mener autant que possible une "vie saine" pendant cette période = pas d'alcool, alimentation de type "convalescent", activité physique régulière mais non excessive, sommeil etc..
Amicalement

2,8 gouttes = 0.28mg
les douleurs n'ont pas cessé depuis que je suis passé sous 0.3mg
Je ne tire aucune conclusion et continue bêtement le sevrage

Dernière modification par Alapz (28 janvier 2015 à  18:53)

Merci Amarnath pour ces quelques mots ;
Bien conscient que je nourris mon sujet par quelques propos sans intérêt, il est important pour moi de noter les étapes importantes afin de mesurer le chemin parcouru.
Et donner de l'espoir à  ceux qui trouvaient cela impossible ? On va dire que c'est mon côté naïf et humaniste...

Psychologiquement, il m'est impossible de remonter, ceci quelque soit mon niveau de souffrances.
Tout simplement car je ne sais plus du tout si ces douleurs sont les conséquences de la fibromyalgie ou liées au sevrage du Rivotril.
(D'ailleurs qui peut vraiment savoir sachant que j'étais lobotomisée pendant ces longues années).
Mon caractère est ainsi, excessif et déterminé, c'est parfois fort utile, parfois fort couteux.

J'ai réussi à  m'auto-persuader que le Rivotril me faisait mal et était à  l'origine de beaucoup de douleurs.
Ce qui est complétement faux, mais bon... On me demande d'arrêter le seul truc qui me permettait de vivre à  peu près normalement.
C'est une forme de suicide forcé à  mes yeux, mais le débat n'a plus sa place.

Je vais y arriver, j'aimerai tant me présenter mi-mars au centre de la douleur avec 0 Rivotril afin de pouvoir leur laisser le champ complet pour des tests...

:) Je suis à  2 gouttes de Rivotril ! (0.2mg Clonazepan)
J'ai fait un beau chemin, je suis fier, je vais me faire un cadeau !
Je recommande vivement la méthode Ashton qui fait intégrer du Valium.

Afin de retester le Tramadol pour mes douleurs lombaires, j'ai cessé toute consommation d'alcool depuis 12 jours. (Je me fais 40 jours d'abstinence).
Je n'ai pas de manque (je buvais 3 bons whisky le soir et savais m’arrêter, néanmoins je buvais tous les jours.)

La prise d'alcool me fait (faisait) du bien : mes GABA doivent comprendre, en tout cas, il y a un truc positif qui se passe.
Je suis persuadé que c'est pas si mauvais que cela pour la fibromyalgie, pour ceux qui arrivent à  maîtriser leur consommation. (J'en fait partie, après beaucoup de travail)
C'est donc plutôt ma "zone de récompense" qui semblait apprécier l'alcool, qui me stimulait positivement en fin de journée, lorsque la douleur est ingérable, ça me rappelait que je vivais un peu comme les autres en fin de journée. J'arrivais du coup à  rester debout vivant jusqu'à  21-22h. Sans me mettre par terre et donc me faire mal.
Bref, en principe, 6-7h après mon réveil, je suis plié de douleurs et de fatigue.
Alors que là , sans alcool, le soir, c'est douleurs, et dodo tôt.
Et moralement, c'est très dur car on ressent vraiment l'exclusion de la maladie.

Je vais donc tester premièrement 20mg de Tramadol (en utilisant du topalgic en gouttes) puisque 50mg était trop violent pour moi (confusion mentale, sudation, et je bavais un peu)

Merci à  nouveau pour votre soutien, il m'arrive très régulièrement de lire, relire ce sujet, vos interventions.
Cela m'aide énormément lorsque je pense à  remonter le Rivotril, chose que je n'ai pas fait une seule fois depuis le 9 décembre, date à  laquelle j'ai fait le grand pas avec ce sevrage.

Il y a en effet un potentiel de syndrome serotoninergique, mais pas de contre indication absolue, du moins à  doses faibles ou normales.
Comme je l'indique dans le wiki sur le SS la réponse est d'être vigilant et d'intervenir SI on sent des symptomes de SS. Par contre si les doses de venlafaxine et d'ixprim sont fortes ou s'il y a d'autres serotoninergiques (voir le wiki) il vaut mieux modifier le traitement avant tout symptome.
Amicalement
http://www.psychoactif.org/psychowiki/i … ninergique

Dernière modification par prescripteur (18 février 2015 à  09:09)

1,6 gouttes de Rivotril (0,16mg clonazepam)
3.3 mg de Valium
4° jour consécutif avec 1 Ixprim / jour

Je sens clairement que mon corps a moins de "soutien chimique" (Réveillé systématiquement par la douleur, 4-5h après endormissement)
Il faut dire, je ne prends plus beaucoup de Rivotril, je dois me relire 3x pour réaliser que je suis à  1,6 gouttes !
Je commence à  culpabiliser d'avoir enchaîner 4 jours de suite avec de l'ixprim (cf dvpmt dépendance)

Par contre, une belle crise hier matin, 3° jour consécutif avec Ixprim, J'avais oublié chez moi d'avaler les 0.3 goutte de Rivotril du matin, je ne m'en étais pas rendu compte.
Et voilà  que vers 11h30, au beau milieu d'une discussion, j'ai eu de violentes convulsions, décharges dans le corps, ça ressemblait à  de l’épilepsie m'a-t'on dit
On m'a ramené en 10mn chez moi, j'ai de suite avalé les 0.3 goutte de Rivotril, 3 minutes après je ne me souvenais de plus grand chose...

Je ne comprends pas du tout, je descends progressivement au même rythme, pourquoi cette crise ?
Qui s’apparentait à  une crise de manque que je pouvais faire quand je n'avais pas pris le Rivotril (mais à  l'époque c'était 6mg / jour) pas des telles doses.

R = Rivotril (en gouttes) 1 goutte = 0.1mg Clonazepam
V = Valium (en mg)

LA Question = Quand faire le grand saut pour supprimer totalement le Rivotril ?
J'attends 0.2 gouttes (0.02mg de Cloanazepam) ?

Si vous avez rencontré la même situation, votre avis m’intéresse...

Dernière modification par Alapz (26 février 2015 à  18:08)