Sevrage RIVOTRIL - C'était pas prévu !

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Stylez homme
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Quand j'avais fait mon sevrage aux benzos, je l'avais fait au Lysanxia (prazépam). J'avais dû arrêter à  une goutte, avant ce seuil c'était impossible.

1 goutte de lysanxia = 0,5 mg de lysanxia = +/- 0.016 mg de rivotril (clonazepam)

Vu que tu as suivi le traitement Rivotril pendant plus longtemps que moi, je pense que c'est une bonne idée d'attendre au moins les 0.02 mg avant de le supprimer.

Pour ta fibromyalgie as tu essayé Lyrica (prégabaline) comme médicament ? Ça n'est pas l'indication principale du médoc, mais ça aide énormément certains.


Take care merci-1

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Alapz
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Bonjour Stylez,

Merci pour ton retour d’expérience.
On va donc continuer au même rythme de baisse jusqu'à  la fin.

Pour le Lyrica, je n'ai jamais essayé mais j'ai beaucoup lu qu'il était utilisé pour la fibromyalgie.
Qu'il n'y avait rien de miraculeux mais que c'était toujours mieux que rien.
Je suis partant pour tout :)

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Alapz
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Bon... On y est presque...

1er Rdv au centre de la douleur de l'hôpital dans 30 minutes.
Ce matin : psychologue
Dans 8 jours : rhumatologue.

Avec ce petit frisson, telle la veille d'un examen crucial, comme si ma vie allait prendre une autre tournure...

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Alapz
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Bon... Bien ...
Quoi non pas bien ...

TRANSAMINASES S.G.O.T. . . . .    46    UI/l                REF inf. à  34    
   METHODE SIEMENS ADVIA CHEMISTRY IFCC MODIFIEE - SERUM -
                            
TRANSAMINASES S.G.P.T. . . . .    71    UI/l                REF 10 à  49    
   METHODE SIEMENS ADVIA CHEMISTRY IFCC MODIFIEE - SERUM -

Je pige pas trop... C'est forcement l'alcool ?

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Alapz
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1.10 gouttes de Rivotril ou 0.11mg clonazepam

Plan respecté
Douleurs 8 /10
Moral  2 /10


Ça ne va toujours pas mieux pour les douleurs.
Par contre, je supporte un peu mieux le Tramadol LP 50, il a marché plus d'une fois sur deux (je note tout).
Pour le moment, je refuse d'en prendre plus d'un par jour.
Au bout de 4 jours consécutifs, je passe une journée sans en prendre du tout.
J'essaye de ne pas devenir dépendant, je perds peut-être mon temps et mon énergie...

Ce niveau d'ALAT-ASAT me fait culpabiliser.
J'ai dans la tête cette idée qu'ils ne vont pas accepter de m'aider au centre de la douleur avec ces chiffres un peu élevés. Je ne veux pas qu'on confonde les sujets.

Le prochain et second RDV au Centre de la Douleur a lieu mardi, c'est le premier avec un rhumatologue là -bas.
Je voudrais tester le Lyrica
Je vais demander des antidépresseurs "compatibles" avec le Tramadol
Pour cela, je suis à  0 alcool depuis le 1er février, j'en ai pas spécialement envie dalleurs (effet Valium ?)

En tout cas, je suis pas le même bonhomme que celui qui écrivait, ici même il y a 3 mois :
- C'est la première fois que je descend aussi longtemps et aussi bas le Rivotril
- J'ai appris hier par mes parents que j'avais déjà  essayé de réduire à  plusieurs reprises, sans succès.
Je ne m'en souvenais pas !!! Je pensais que c'était des cauchemars.

J'ai également appris que j'avais mis 4 ans pour avoir un examen, alors que je pensais 3.
Il y a des années complètes que j'ai zappé, c'est incroyable, je crois devenir fou...
J'ai donc été amené à  consulter mon entourage très proche pour m'assurer que je n'avais pas fait de choses bien plus graves...
Je n'ai, apparemment, rien faire de mal... Mon éducation et mon instant de survie m'aurait sauvé.

Ce réveil, ce que je vis en ce moment, est aussi effroyable qu'incroyable...

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Alapz
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Le RDV au Centre de la Douleur s'est très bien déroulé.
L'écoute est remarquable car adaptée.
Il était très intéressant de voir qu'aucun des 3 médecins ne connaissait la méthode Ashton.
Comme de constater que l'usage du Valium ne leur poser pas de problèmes tant qu'inférieur à  5mg/j
Pour ce qui est des SGOT/SGPT, il n'y a pas de quoi paniquer, mon foie a été un peu secoué, à  moi d'être vigilant.

Sevrage du Rivotril vs Fibromyalgie
- RIVOTRIL  1.05 gouttes 0.105 Clonazepam
Je garde en tête le franc sourire de ces 3 médecins devant ce parcours en voie de réussite :)
Ils me laissent donc mener la fin comme je souhaite (je vais descendre de 2% par jour pendant 66j pour faire le grand saut le samedi 16 mai à  0.2 goutte)
- VALIUM maintien, tant que < 5mg

Gestion des douleurs
- TRAMADOL LP 50 mg
Je n'en prends pas plus de 7 jours consécutifs et marque un blanc une journée par semaine.
Conscient du fort risque de dépendance, ils m'ont indiqué qu'il était préférable de rester à  ce niveau pour ne pas retomber dans le même problème de molécule (20 ans de Rivotril ont excité mes GABA)
Je ne sais pas quoi penser car les douleurs sont toujours bien là , néanmoins il est vrai que le Tramadol LP est efficace pour le moment; Il faut que je parvienne à  ne pas développer de Tolérance pour garder ce bénéfice  (possible ?)
Alterner avec un autre molécule, si peu dépendante, reste envisageable. Laquelle ?
Peut-être que parmi certains d'entre vous, certains combinent deux anti-douleurs à  ces fins ?

Gestion des humeurs
- ANAFRANIL Clomipramine 10mg le soir.
C'est un antidépresseur tricyclique, que je ne connais pas du tout.
Pour le moment, il n'est pas combiné avec l'Effexor (venlafaxine) mais pourquoi pas s'il ne fonctionne pas seul.
Sur l'anafranil, j'ai trouvé très peu d'informations, je suis preneur  si vous en disposez ?

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Alapz
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1 goutte !


0.1mg Clonazepam

Reputation de ce post
 
Tu tiens le bon bout de tes désirs, c'est parfait. Quelle patience ! Amarnath
 
Félicitations dans la douleur!!

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Stylez homme
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Salut Alapz, content de voir que ça avance bien !

Pour l'Anafranil comme tu l'as dit c'est un anti dépresseur tricyclique, et comme beaucoup dans cette classes , en plus de l'humeur, il a montré une certaine efficacité dans les douleurs neuropathiques notamment la fibromyalgie.

Pour l'association venlafaxine-clomipramine je suis plus dubitatif. Tu es sûr qu'il va falloir les associer ? Ça + le tramadol ça commence à  faire beaucoup de médocs sérotoninergiques.

Take care et te presse pas dans la descente  !

Dernière modification par Stylez (14 mars 2015 à  18:34)

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Alapz
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Salut Stylez,

Effectivement j'ai lu de bonnes choses aussi sur la clomipramine donc c'est parti depuis 5 jours.
Pour le moment je suis à  petite dose (10mg/j).
Je ne l'ai pas combiné avec la Venlafaxine (pour les mêmes raisons que celles que tu évoques).
Ce qui est très chaud en ce moment, c'est les reveils à  4h du mat' par des raideurs musculaires.
Je vais donc monter un peu le Valium (de 3.5 à  max 7,5mg) pour finir le Rivotril (objectif 16 mai).

Je réalise que j'ai baissé le Rivotril de 1.7% / jour depuis 80 jours (c'est un peu trop)
Je suis bien évidement tombé dépendant au Valium (2mois 1/2) !
On fera -1mg / Quinzaine...

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Alapz
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Arf, je suis bien embêté !

Le centre de la douleur (Rhumato) m'a prescrit de l'ANAFRANIL (Clomipramine) que je prends donc depuis 7 jours. Ils ont bien pris en compte le risque de syndrome sérotoninergique car je prends du Tramadol 50 LP 6j/7.
Mais mon médecin généraliste me dit que l' ANAFRANYL est dépassé et inefficace, et donc me propose au choix : Effexor (Venlafaxine) ou SEROPLEX (Escitalopram).
Je me suis permis de lui dire, Ok mais le Tramadol ?  Et là ... il me dit : J'en sais rien, testez !

Je suis complétement paumé, j'ai bien compris que certains tricycliques étaient vraiment incompatibles avec le Tramadol, tout comme certains IMAO (notamment type A) mais quid des 3 AD qu'on me laisse choisir !
Sachant que je n'ai pas de problèmes avec 10mg d'Anafranyl le soir et 50mg de Tramadol LP le matin.
(J'ai vraiment besoin rapidement d'un medoc' à  ce sujet, je suis en train de partir en vrille avec mon sevrage de Rivotril, j'ai envie de tout plaquer y compris mon job super bien payé, je sais qu'il faut que ça aille vite car je me fais peur)

Ma réflexion va donc plus loin et m'inquiète encore plus, c'est un vrai sujet :
Que font ils avec les gens comme moi qui ont des douleurs permanentes, qui semblent uniquement se soigner avec des opiacées ou morphiniques, et qui inévitablement vont un jour demander, comme moi, des antidépresseurs, qui agissent également sur la sérotonine ?

Merci pour vos commentaires, je n'ai jamais autant avancé ici en 3 mois qu'en 10 ans, merci :)

Dernière modification par Alapz (17 mars 2015 à  14:28)

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Stylez homme
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L'anafranil moins efficace que le seroplex ou la venlafaxine ? D'après ce que je sais c'est plutôt l'inverse, les tricycliques comme l'anafranil sont encore volontiers prescrits en cas d'échec aux ISRS/IRSNA (seroplex/venlafaxine). Le problème avec les tricycliques c'est que leur spectre d'effet indésirables est plus large que la première ligne des autres anti dépresseurs.

En d'autres termes, si tu n'as pas d'effets indésirables importants avec l'anafranil ni de problèmes d'interactions médicamenteuses ça reste un très bon parti.

Le tramadol est un opioïde très particuliers parce qu'il agit beaucoup plus que les autres sur le système sérotoninergique.  Quand on utilise un antidépresseur à  forte dose, il est donc conseillé de passer à  un autre antalgique de palier 2 comme la codéine. Si la douleur est très importante on peut passer à  un palier 3 comme la morphine, l'oxycodone ou le fentanyl transdermique pour minimiser le risque de syndrome sérotoninergique.

N'oublie pas que je suis encore qu'étudiant, et mon avis ne se substitue pas à  un avis médical.

Good luck wink

Dernière modification par Stylez (18 mars 2015 à  17:43)

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Alapz
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Hello Stylez,

Ton propos va exactement dans le même sens que celui du Rhumatologue du Centre de la Douleur de l’hôpital.
Celui de mon généraliste, dans le sens complétement opposé...
Sans émettre de jugements hâtifs, cette première divergence d'opinion entre mon médecin généraliste et le Centre de la Douleur, risque de se multiplier et ne doit pas, comme c'était le cas hier, me mettre dans une telle confusion, qui inévitablement n'a pas facilité cette fin de sevrage.
Bref, je suis l'avis du centre de la douleur, je continue à  prendre l'Anafranil, je n'ai pas d'effets secondaires notables mais c'est normal, cela ne fait que 8 jours.
Pour le risque de syndrome sérotoninergique, je ne vais pas m'en préoccuper plus que cela, tant que je ne suis pas amené à  dépasser 50mg de Zamudol et à  monter l'Anafranyl (10mg).

Je reste tout de même dubitatif sur les erreurs de communications propres à  ces sujets vitaux.
Bref, on continue... Je suis à  0.95 goutte de Rivotril... (Et fier comme jamais)
Je vais y arriver !

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Stylez homme
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Ouais t'embrouille pas trop, suis l'avis du Centre de la Douleur en priorité.

Continue la baisse tout en restant à  l'écoute de ton corps.

drogue-peace

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prescripteur homme
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Les "nouveaux" anti-depresseurs sont plutot moins actifs sur les douleurs.
http://www.institut-upsa-douleur.org/Me … ste-04.pdf
Donc, je pense que ton généraliste est un peu trop influencé par les visiteurs médicaux qui "tapent" sur les anciens AD, d'autant plus qu'ils ne rapportent plus rien à  l'industrie pharmaceutique.
Amicalement

S'il n'y a pas de solution, il n'y a pas de problème. Devise Shadok (et stoicienne)

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Alapz
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Préscripteur :) Je te remercie vivement pour ce document !

Voilà  ce que j'en retiens, me concernant :
Pour les tricycliques, : L'amitriptyline (Laroxyl 25-100mg) seule ou associée à  la fluoxétine peut être efficace dans les douleurs de la fibromyalgie.
La clomipramine (Anafranil), la désipramine (Pertofran®), restent les produits de référence.
Pour ce qui est des inhibiteurs de la recapture de la sérotonine, ils sont mieux tolérés mais avec une efficacité moindre des tricycliques.
Mais peuvent être parfois efficaces à  des posologies égales ou supérieures à  celles utilisées dans la dépression (40 mg)

Bref, il faut que j'attende 6-8 semaines pour voir l'efficacité (éventuelle) sur les douleurs lombaires.
Je croise les doigts pour les effets secondaires, la priorité étant et restant le sevrage du Rivotril...

En résumé :
Le rhumato du centre de la douleur, a exclu les AD "boostant" car je suis déjà  très agité, particulièrement en ce moment avec le sevrage du Rivotril, ceci malgré la fatigue chronique.
Le généraliste, lui à  une vision différente, il pense qu'il me faut un "boostant".
(Je suis l'avis du Centre de la Douleur).

Je ne serais pas étonné de savoir que le choix de l'anafranil ait pu être orienté par une sensibilité que j'ai pour ce fameux GABA !

Dernière modification par Alapz (18 mars 2015 à  19:39)

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Alapz
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http://img11.hostingpics.net/pics/329622Snap5.jpg
Rivotril = 0.90 goutte = 0.09 mg Clonazepam
Valium = 3.3mg
Total Rivotril + Valium = 5.10mg

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biquette homme
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Stylez a écrit

L'anafranil moins efficace que le seroplex ou la venlafaxine ? D'après ce que je sais c'est plutôt l'inverse, les tricycliques comme l'anafranil sont encore volontiers prescrits en cas d'échec aux ISRS/IRSNA (seroplex/venlafaxine). Le problème avec les tricycliques c'est que leur spectre d'effet indésirables est plus large que la première ligne des autres anti dépresseurs.

En d'autres termes, si tu n'as pas d'effets indésirables importants avec l'anafranil ni de problèmes d'interactions médicamenteuses ça reste un très bon parti.

Le tramadol est un opioïde très particuliers parce qu'il agit beaucoup plus que les autres sur le système sérotoninergique.  Quand on utilise un antidépresseur à  forte dose, il est donc conseillé de passer à  un autre antalgique de palier 2 comme la codéine. Si la douleur est très importante on peut passer à  un palier 3 comme la morphine, l'oxycodone ou le fentanyl transdermique pour minimiser le risque de syndrome sérotoninergique.

N'oublie pas que je suis encore qu'étudiant, et mon avis ne se substitue pas à  un avis médical.

Good luck wink

Point de vue très intéressant, je ne vais pas te cacher que j'ai le même que toi.
Ce qui m'a fait un peu peur, c'est le mélange du Tramadol en plus LP avec l'AD.

prescripteur a écrit

Les "nouveaux" anti-depresseurs sont plutot moins actifs sur les douleurs.
http://www.institut-upsa-douleur.org/Me … ste-04.pdf
Donc, je pense que ton généraliste est un peu trop influencé par les visiteurs médicaux qui "tapent" sur les anciens AD, d'autant plus qu'ils ne rapportent plus rien à  l'industrie pharmaceutique.
Amicalement

Vos pensées sont plus que bonne ;-)

Alapz a écrit

Préscripteur :) Je te remercie vivement pour ce document !

Voilà  ce que j'en retiens, me concernant :
Pour les tricycliques, : L'amitriptyline (Laroxyl 25-100mg) seule ou associée à  la fluoxétine peut être efficace dans les douleurs de la fibromyalgie.
La clomipramine (Anafranil), la désipramine (Pertofran®), restent les produits de référence.
Pour ce qui est des inhibiteurs de la recapture de la sérotonine, ils sont mieux tolérés mais avec une efficacité moindre des tricycliques.
Mais peuvent être parfois efficaces à  des posologies égales ou supérieures à  celles utilisées dans la dépression (40 mg)

Bref, il faut que j'attende 6-8 semaines pour voir l'efficacité (éventuelle) sur les douleurs lombaires.
Je croise les doigts pour les effets secondaires, la priorité étant et restant le sevrage du Rivotril...

En résumé :
Le rhumato du centre de la douleur, a exclu les AD "boostant" car je suis déjà  très agité, particulièrement en ce moment avec le sevrage du Rivotril, ceci malgré la fatigue chronique.
Le généraliste, lui à  une vision différente, il pense qu'il me faut un "boostant".
(Je suis l'avis du Centre de la Douleur).

Je ne serais pas étonné de savoir que le choix de l'anafranil ait pu être orienté par une sensibilité que j'ai pour ce fameux GABA !

Au final tu as arrêté totalement les AD ?
Comment tu te sens nivaux douleur ?

Alapz a écrit

http://img11.hostingpics.net/pics/329622Snap5.jpg
Rivotril = 0.90 goutte = 0.09 mg Clonazepam
Valium = 3.3mg
Total Rivotril + Valium = 5.10mg

Félicitations !!!! Belle courbe ... Tu prends ton Valium en goute aussi ou comps de 2mg sécable ?
Continue comme ça, j'espère que tu n'as pas trop de manque en tout cas et que tes douleurs ne sont pas trop importante.

Dernière modification par biquette (21 mars 2015 à  20:31)

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Alapz
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Bonjour Biquette,

Pour répondre à  ta question, notamment sur la prise d'antidépresseurs et de Tramadol LP, j'ai suivi et continuerais à  suivre l'avis du Centre de la Douleur car je démarre avec eux, je veux leur laisser entièrement la main, j'ai attendu plus de deux ans pour avoir le premier RDV, et disons-le, je suis arrivé à  un stade où je ne peux plus me débrouiller seul, face à  la fibromyalgie; C'est aussi pour cela que je me sèvre du Rivotril.
Bref sur ce sujet, ils n'ont pas été dans le même sens que mon médecin généraliste, mais j'ai choisi qui suivre, je prends donc :
1 Tramadol LP 50mg le matin (si besoin), et l'Anfranil 10mg le soir
Contrairement à  l'Anafranil, je ne prends pas systématiquement tous les jours du Tramadol LP 50.
A ce jour, je m'en passe au moins 1 fois par semaine, non pas parce que je n'ai pas mal mais parce que son effet n'est pas si fabuleux pour moi.
De temps en temps le Tramadol LP marche et d'autres, pas du tout.
Il peut me mettre de très bonne humeur comme d'humeur détestable voire dépressive.
Je pense que c'est la raison supplémentaire qui m'aide à  ne pas en prendre tous les jours.
Enfin, je ne veux pas monter en puissance avec le Tramadol (Suite à  mes lectures ici, et car le Centre de la douleur ne me le conseille pas).
Dernier point, pour le moment, je veux pas entendre parler de médicaments de niveaux III de par le risque (éventuel ou certain) d’altérer ma capacité à  travailler.

J'ai par contre bien exclu les antidépresseurs, que je classe comme 'boostant', telle la Venlafaxine et l'Escitalopram.
Le mélange Tramadol LP - Anfranil ne pose pas de problème pour le moment ; Peut-être car les doses sont faibles, et car je suis au tout début de l'Anafranil (11 jours).
A cette heure, pas de soupçon de syndrome sérotoninergique, je rencontre uniquement les effets secondaires de l'anafranil, à  savoir constipation et gorge sèche.

Enfin, pour ce qui est des douleurs liés au sevrage du Rivotril, je pense que les douleurs physiques actuels sont principalement liés à  la fibromyalgie ;
Mais que les douleurs morales ou psychologiques sont bien les conséquences logiques de la sortie du Rivotril (retour à  la réalité, déprime, pulsions négatives, angoisse, perte de repère, sens cognitifs altérés...)
Tout en sachant que je prends tout de même du Valium depuis 86 jours, le produit est déjà  bien présent chez moi, il m'aide clairement à  dormir plus de 4h, son côté anticonvulsant a forcement un rôle.
Avant j’utilisais des comprimés de 5mg que je divisais, désormais j'utilise des comprimes de 2mg que je divise. (Je n'utilise donc pas de gouttes pour le moment)
Bien évidemment le sevrage prochain du Valium m'inquiète un peu, mais il est trop tôt pour se prendre la tête. D'après ce que j'ai lu, se séparer de 5 ou 10mg de Valium / jour, n'est pas aussi galère que ce que je fais avec le Rivotril, mais je reste hyper vigilant sur ma prise de Valium comme sur tout ce que je prends, raison pour laquelle je note tout, j'en ai apparemment besoin.
Bon courage à  vous Biquette, j'ai lu quelques similitudes dans votre parcours.

http://img11.hostingpics.net/pics/326069Snap6.jpg
Rouge : Valium en mg/jour         Bleu : Rivotril en goutte / jour

Dernière modification par Alapz (22 mars 2015 à  11:06)

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Alapz
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Je suis à  0.80 goutte (soit 0.08 clonazepam) et 3.5Mg de Valium / Jour.

J'aimerais ne pas prendre de valium ce soir pour tenter de dormir normalement. (Le valium me fatigue et cela ne m'aide pas avec la fibromyalgie)
Pensez-vous que c'est envisageable voire sans danger de ne pas en prendre 1 journée, sachant que j'en prends depuis 3 mois et que je suis sur la fin de mon sevrage de Rivotril ?
Merci pour vos avis.

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Alapz
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Je suis à  0,70 goutte de Rivotril. (0,07 Clonazepam) et 3,5mg de Valium.
0 remontée = protocole respecté = l'arrêt total aura lieu avant le 16 mai.

Les douleurs sont beaucoup moins importantes et semblent être liées à  la fibromyalgie donc sans lien avec le sevrage du Rivotril.
Le Valium remplit doublement son rôle pour moi.

Le problème le plus "gênant" ce sont les cauchemars et les envies suicidaires.
Je me sens dans le corps et la tête d'un autre.
J'ai à  peu près 30 heures de sommeil par semaine, c'est terrible.

Je suis en train de sérieusement réfléchir pour rencontrer un psychiatre au Centre de la Douleur.
Je vais en parler la semaine prochaine au psychologue.

Je crois que je ne peux plus rien faire tout seul pour me battre.
Croyez moi, 20 ans de Rivotril, cela change un homme.
La seule chose positive en ce moment, c'est mon courage sur ce sevrage.

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Alapz
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Aille, aille, aille ! Le bug est bien là  !
Je suis agité comme jamais, ce qui m'empêche de fermer l’œil.
J'ai des picotements dans le dos qui me donne des décharges nerveuses qui secouent tout le corps.
Je n'arrive pas à  rester allonger... En fait, je flippe un peu car ce sont le même type de douleurs qu'au début du sevrage.
J'ai essayé cette nuit un bain chaud, j'ai pas tenu 2 minutes
J'ai eu du mal à  écrire ce message, je sautille...
Aille, aille !
Cela doit être le moment d'appuyer plus fort sur le bouton le Valium, qui pourtant me fatigue sans m'endormir...

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Stylez homme
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Après autant d'années de Rivotril, ce que tu traverses est normal.
Ça peut être une idée de garder une dose de valium qui te permette de "fonctionner" pour ta vie de tous les jours et de faire une pause dans le sevrage.

Les envies suicidaires c'est que t'on esprit arrive à  la limite de ce qu'il peut supporter.

Donc remonte le valium comme tu pensais le faire et ne reste pas seul, consulter le psy du centre de la douleur est une excellente idée.

drogue-peace

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Alapz
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Merci Stylez, c'est toujours réconfortant de savoir que c'est "normal" car moi je vois rien de normal dans ce sevrage qui est en train de marquer ma vie.
Depuis, j'ai donc pris un peu plus de Valium (4.5mg) que je m'y autorise dans le cas du sevrage et... Cela est effectivement passé.
J'ai donc pu éviter de remonter le Rivotril ;
Mon élan n'est pas coupé, la bataille n'est pas gagnée mais je suis épuisée

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Alapz
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Help please, oui help sad

La descente du Rivotril est toujours aussi progressive mais ça ne va pas et c'est pas psychologique.
Je suis très, très, trop agité pour dormir. Ceci malgré 4mg de Valium pris au coucher.
Il faut absolument que je parvienne à  dormir car après tout s'enchaîne et ça part vite en vrille.
N'ayant rien pris pour dormir depuis le début du sevrage, je vais utiliser exceptionnellement une "cartouche"
Je vais donc prendre quelque chose pour dormir ce soir
Je n'ai pas de RDV avec mes médecins avant lundi et cela ne peut pas attendre lundi.

Pour rappel je prends chaque jour :
- Clonazepam (0,055mg, soit 1/2 goutte de Rivotril)
- Tramadol LP 50mg / jour
- Anafranil 10mg / jour
- Valium 4mg / jour

Pour dormir, j'ai ATARAX , THERALENE (et Valium, sachant que 4mg de Valium ne me font plus dormir du tout).

-> Je n'arrive pas à  savoir si je m'expose à  un risque important en essayant de dormir avec l'un de ces médicaments ?
(Avant, Ils fonctionnaient chez moi pour dormir, mais avant je ne prenais que du Rivotril mais bcp plus)

Ou peut-être dois-je significativement augmenter le Valium ?

Merci pour vos avis sur cette association ? c'est vraiment chaud pour moi drapeau-blanc

Dernière modification par Alapz (10 avril 2015 à  19:18)

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prescripteur homme
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Oui je pense que le mieux est d'augmenter le Valium (le soir de preference) et de ralentir la descente par la suite.
En premiere instance ,donc voir avec tes medecins le + tot possible
Amicalement

Dernière modification par prescripteur (10 avril 2015 à  12:11)


S'il n'y a pas de solution, il n'y a pas de problème. Devise Shadok (et stoicienne)

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Alapz
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C'est vraiment agréable d'avoir une réponse aussi rapidement.
Néanmoins, je vais être très honnête Prescripteur, votre réponse ne me plait pas...
Le Valium me fatigue, il me fait rêvasser quelques minutes puis rien du tout (ni sommeil, ni calme, peut-être car je réfléchis trop mais surtout parce que j'ai mal)
Bref, toutes vos précédentes réponses étaient aussi pertinentes que précieuses, elles m'ont permis d'avancer dans le bon sens alors je vous suis à  nouveau !
Je vais donc augmenter le Valium, je vais tenter 4,5-5mg (au coucher) vs 3.5mg-4mg.

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prescripteur homme
Modérateur
Inscrit le 22 Feb 2008
11142 messages
Oui le valium ne sera peut etre pas miraculeux mais je pense qu'un peu plus peut aider. (comme je le precise c'est "dans l'urgence" à  affiner le + vite possible).
Je ne vois pas mention du paracetamol. Même s'il n'est pas non plus miraculeux il peut potentialiser les autres medocs sur la douleur. Par exemple 1 g le soir et un autre dans la nuit si besoin.
Amicalement

S'il n'y a pas de solution, il n'y a pas de problème. Devise Shadok (et stoicienne)

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Stylez homme
Psycho junior
Inscrit le 21 Sep 2014
202 messages
Quand j'allais trop vite avec le sevrage au prazepam, même le tercian ne me permettait pas de récupérer assez la nuit.
L'État de nervosité extrême que tu décris m'a complètement bouffé, jusqu'à  ce que je craque et que je mette un an à  m'en remettre.
Le valium n'est pas miraculeux mais il aidera forcément à  prévenir les gros dégâts.

Je me doute bien que tu commences à  perdre patience mais pour te donner une idée, j'ai consommé des benzos pendant 3 mois et j'ai mis 4 mois supplémentaires pour me sevrer. Alors au bout de 10 ans de rivotril donne toi le temps. Je me doute que ce n'est pas ce que tu veux entendre mais il faut vraiment que tu acceptes ça.

Après l'atarax et le theralène peuvent aider à  moyen terme, mais c'est mieux de voir ça avec tes médecins. Et sans dose "acceptable" de valium c'est mission impossible, en tout cas de mon point de vue.

Take care

Dernière modification par Stylez (10 avril 2015 à  16:49)

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Alapz
Nouveau Psycho
Inscrit le 09 Dec 2014
169 messages
J'étais en train de pleurer...
Pas de ces larmes qui peuvent soulager mais de celles qu'un homme accompagne de cris, de gémissements plaintifs devant la douleur et l'injustice...

Puis, j'ai vu vos deux messages un peu comme un salut, un espoir...
Vos mots sont importants car je sens sensiblement que vous avez compris ou vécu ce chamboulement physique et psychologique.
Il y a une phrase qui résonne en moi depuis quelques jours, celle du psychologue du Centre de la Douleur, qui me demandait si j'avais déjà  été dépendant ainsi d'un tel produit ?
Cette question me fait encore bondir car elle montre l’inexpérience de certains médecins ou psychologues sur les conséquences de prescription d'un tel médicament sur une aussi longue durée.
A 36 ans, j'ai passé plus de la moitié de ma vie sous Rivotril : j'ai grandi avec !
Des médecins se sont succédés pour me rappeler de ne jamais arrêter ce traitement adapté à  ma maladie.

Et on me dit du jour au lendemain, ah non, on s'est planté, cela sert à  rien pour la fibromyalgie, faut arrêter !
Et après on me demande si je suis dépendant ???
Bref, il faut mieux avancer sans certains !

Effectivement Prescripteur, j'avais oublié que le Paracétamol pouvait aider. C'est précieux.
Merci Stylez pour ce retour d’expérience que j'imagine douloureux à  narrer mais si riche comme réconfortant pour moi.

A en voir mon relevé, les problèmes du moment pourraient avoir un lien avec le faible niveau de mon TOTAL Valium+Rivotril (4,26mg)
http://img15.hostingpics.net/pics/148431Snap1.jpg
Moi, il faut que la courbe rouge rejoigne la verte pour n'en faire plus qu'une, ceci en laissant la courbe bleue tendre vers 0... Mais pas trop tôt, pas trop haut, pas trop bas mais pas trop longtemps, ouf.

Dernière modification par Alapz (10 avril 2015 à  19:21)

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Alapz
Nouveau Psycho
Inscrit le 09 Dec 2014
169 messages
Malgré l'augmentation du Valium, 4 heures de sommeil ne sont parvenus à  me calmer.
Je crois que cela ne sert à  rien d'aller aux urgences, j'imagine déjà  ce qu'ils vont me donner.
C'est le genre de moment où je lève la tête vers le ciel en m'excusant de la sollicitation calculée.

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