ludivi a écrit
Est ce que les problèmes liés au manque sont pour toi moins gênants que ceux liés à ton anxiété? (C'est une vraie question! )
Les problèmes liés au manque ou au sevrage me mettent dans un état atroce amplifiant mon état naturellement anxieux. Pour moi, un sevrage opiacé est une marathon de trois ou quatre ans avec beaucoup de souffrance morale.
La couverture opiacée que me procure mon TSO suffit pour que je vive dans un état non pathologique, normal en gros et sans avoir de pulsions fortes pour des produits qui me seraient toxiques (alcool, héroïne, cocaïne, etc.)
La stabilité émotionnelle que m'a apporté la méthadone m'a permis simplement de vivre sans souffrir de façon pathologique et sans être pour autant anesthésié, impuissant ou tout autre effet secondaire tant décriés.
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Dernière modification par aynala (14 avril 2015 à 14:41)
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Si l'on prend la file active d'un Csapa, on réalise aisément que presque la totalité des personnes ont une commorbidité associée à leur dépendance. C'est là que cela se complique drôlement quand même.
Argumenté comme cela, je suis pleinement d'accord avec toi que dans certains cas il ne faut pas sevrer, tout du moins apporter les traitements adéquats.
Mais j'avoue ma méconnaissance de la population que l'on trouve en CSAPA.
Je me suis sevré dans la douleur en 1990 de toute drogue et ai vécu pendant 10 ans une tranche de vie passionante. A 50 ans, nouvelle vague de difficultés et retour de mes pathologies psy (hyper anxieux speed). Là , que je le veuille ou non, j'ai bien du reconnaître que seuls les opiacés m'apportaient un confort suffisant sans abimer mon âme et mon corps (j'ai essayé d'autres choses, bien sûr).
Alors, sevrage ou pas ? Pas pour moi, merci.
Vu comme tu m'expliques ton parcours, je comprends que tu ne puisses pas sevrer ou alors au détriment de ta raison.
Je n'ai clairement rien contre les soins justifiés.Le bien être passe avant tout.
Chaque cas est différent et doit être abordé pleinement avec un professionnel.
Je suis sevré de toute substance depuis 5 ans après 13 ans de subutex et valium (progressivement), ca été dur, mais j'étais bien encadré et dans mon cas je me sent beaucoup mieux maintenant, l'effort en valait la peine.C'est mon expérience et je ne la recommande à personne
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clairette a écrit
Bonjour à tous,
.
Tu dois aussi savoir qu'un sevrage c'est extrement difficile. Alors, fiche lui la paix pour la clope, on verra ça après, non?
Prendre un TSO n'est pas une honte, tu t'habituera à le voir prendre son traitement, mieux vaut être sous TSO et bien vivre le evrage d'opiacés que se jeter par la fenêtre.
Mon erreur a été je pense d'exiger de lui des choses que je n'étais moi meme pas cpable de faire.
Fais preuve d'empathie.....
Et courage à toi. Clairette
J'avais louper cette phrase
Là je suis pas d'accord avec toi fiche lui la paix pour la clope.la cigarrete première cause de mortalité de cancer évitable 80% des cancers du poumon imputer à la cigarette majorisation de pleins de cancer voie aérodigestive supèrieure etc et j'en passe!
pour le reste d'accord,Mieu vaut prendre une TSO que de prendre des consommations incontroler,ou qu'il soit triste et mal j'ai vraiment changer de point de vue et ais compris que ce comportement n'était pas du que aux médocs et que ça pouvait l'aider.
Dernière modification par aynala (14 avril 2015 à 15:17)
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Caïn a écrit
Aynala,
Je ne mets pas en doute la sincérité de tes sentiments. Mais je crois que malheureusement l'idée que l'amour peut aplanir les difficultés, c'est un peu trop Bisounours. Le cas de Clairette est très éclairant sur ce point. Elle aime vraiment son mec, lui aussi l'aime, mais ça n'a pas empêché leur vie de devenir un enfer. Et au fond je pense que tu vois bien ce risque existe.
Mais bon je voudrais pas non plus défendre l'idée que fonder un couple et une famille avec un toxico est injouable. D'autant que personnellement ma conso d'héro puis mon tso ne m'en ont pas empêché. Mais peut-être aussi que j'étais plus raisonnable que ton copain. Rien ne dit qu'il ne va pas le devenir. Sauf qu'il ne deviendra pas raisonnable parce qu'on veut l'obliger à l'être. La décision ne peut venir que de lui, même si ensuite elle peut se discuter en couple.
Bon courage à toi,
C.
Si ces problèmes de comportement ce règle,je ne demande que ça,alors tout irais bien dans le meilleur des mondes.Je parle de l'impulsivité,du non contrôle de soi,d'etre sage,réfléchis,maitrise de ses sentiments,pas avoir des humeurs changeantes.
Mon but c'est de le rendre heureux si ça devient un enfer pour moi comme pour lui j'arreterai j'attends un peu et j'aviserai,
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l'impulsivité,du non contrôle de soi,d'etre sage,réfléchis,maitrise de ses sentiments,pas avoir des humeurs changeantes.
C'est exactement ce que permettent les tso quand ils sont bien menés : obtenir une forme de contrôle de soi, une stabilité émotionnelle qui permettent de retrouver goût à la vie, de profiter de son boulot aussi bien que de sa famille et de ses amis. C'est dans cette direction qu'il faut chercher. Sans cependant croire aux miracles.
La difficulté c'est aussi que tu ne dois pas conditionner ton amour pour lui à son comportement. C'est une forme de chantage affectif que même les gens cleans ont du mal à supporter. (Ceci dit, il est assez logique que tu te dises, s'il fait trop le con, je me casse...)
Pour la clope, tu as raison sur les dangers qu'elle induit, bien minorés par rapport de substances classés comme "drogues". Mais quand on trouve bizarre que tu mettes ça sur le même plan, c'est parce qu'elle n'entraîne pas tous les problèmes que peuvent entraîner une consommation d'opiacé par iv. C'est pas comparable. En gros c'est comme si tu nous disais, il se shoote six fois par jour aux subs mais faudrait qu'il arrête d'abord de manger trop de hamburgers et de frites.
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aynala a écrit
Là je suis pas d'accord avec toi fiche lui la paix pour la clope.la cigarrete première cause de mortalité de cancer évitable 80% des cancers du poumon imputer à la cigarette majorisation de pleins de cancer voie aérodigestive supèrieure etc et j'en passe!
Vu que tu es une personne qui lit et comprend ce que les autres écrivent (combien tu as évolué dans ton discours en quelques temps), je vais te raconter mon histoire avec les clopes
Je suis né en 1954 d'une mère qui fumait des Baltos et ensuite des Gitanes sans filtre. J'ai donc attaqué dès 15 ans à la Gitane sans filtre. J'ai fumé 30 Gitanes sans filtre pendant 32 ans.
Je me suis sevré de tous les produits (héroïne, benzodiazépines, alcool, codéine entre autres) mais n'ai jamais réussi à arrêter de fumer par la volonté. Une fois, j'ai tenu un an en pensant 50 fois par jour :"juste une taff".
Pourtant, ma famille (parents et épouse) insistait. Mais, ce sevrage là est particulier et long
Et puis, ayant repris une consommation d'opiacés rapidement stabilisée par méthadone et de cannabis (pour contrer la fatigue et la nausée que me procure mon hépatite C et ses traitements), j'ai réalisé qu'entre deux sticks, je n'avais plus aucune envie de fumer du tabac. J'ai arrêté les gitanes pour du tabac à rouler passant de trente à 5 par jour.
Et puis, je me suis acheté mon premier vaporisateur de cannabis et ai définitivement arrêté d'acheter du tabac. C'était il y a dix ans. Tout ça sans aucun effort volontaire et en douceur.
Bon, dans cette histoire, il est facile de contrer en disant que j'ai remplacé le tabac par le cannabis. Oui, et alors ? Vaporisé, sa dangersosité pulmonaire est éradiquée.
Amicalement et bon courage à toi aussi.
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C0112 en a pris plein la tronche... Normal, vu le ton et un nombre de conneries assez invraisemblable qu'il a réussi à placer sur un post de quelques lignes
Quelles conneries ? Certainement tous ce qui ne va pas dans ton sens ?
Primo, j'ai été un peu maladroit sur un post ou j'ai dit "Jettes moi ce drogué" et je m'en suis excusé...
Secondo, ce que je dis d'après mon expérience des TSO, on peut en en sortir, pas tout le monde j'en suis conscient, moi je suis dans un état d'esprit ou il y a plusieurs traitements selon les cas: TSO durée longue, TSO à vie, abstinence,etc...
Mais juste pour revenir sur mon expérience qui s'apparente au au cas d' Aynala, j'étais à l'époque sous sub et valium et ma nana (clean) au bout de 2 ans s'est barré, elle voulait une vie avec un mec clean comme elle.
Quelques années après, revenchard que je suis, je me suis dit: est que cette vie la te convient (sous traitement), la réponse était non.
Tout en étant encadré je me suis sevré (2 ans de sevrage).
Il est vrai que d'après les études, se sortir d'un TSO, représente un faible pourcentage.
Je pense être une minorité tout comme l'est la population toxicomane par rapport à la population générale.
Je n'en pouvais plus d'etre marqué du sceau du toxico...cette vie là a moi m'a fait la misère, je n'ai pas voulu me résigner tout simplement a être dépendant d'un produit, ni de quoi ce soit d'autre d'ailleurs.
Pour moi c'était le chemin de la liberté et cela fait 5 ans que ca dure
Je n'incite personne, je donne mon avis et mon expérience, il n'y aucun préjugés ou autre dans ce post.
D'ailleurs au passage c'est fatiguant de toujours se justifier sur ces points
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Dernière modification par Dy-eyes (14 avril 2015 à 17:58)
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A c0112,
Je pense que ta décision de sevrage était aussi motivée par le fait que tu allais mieux et que tu avais envie de tourner une page.
En général le sevrage "pur" c'est à dire sans aller mieux mais avec justement l'espoir que le sevrage en lui même arrangera les affaires mène à un echec immédiat ou après quelques mois.
Par contre, beaucoup de personnes évoluent et de ce fait arrivent à se sevrer mais le sevrage n'est qu'un des éléments de l'amélioration.
C'est important parce que la prise en charge idéale n'est pas centrée uniquement sur le sevrage mais sur l'ensemble de la vie de la personne pour lui permettre d'aller mieux.
Mais d'après ce que je crois entendre de ce que tu nous dis, je pense que tu as été bien accompagné et que tu en as bien profité, ce qui explique le succès de ton sevrage.
Amicalement
Bonjour,
C'est vrai, et je ne l'ai pas précisé, mais évidemment je ne l'ai pas fait sur un coup de tête, j'y avais réfléchi depuis quelques années.
De plus je suis relativement inséré, des ami(es)s non toxicomanes du a un changement de région pour raisons professionnelles en 2005.J'ai fait en sorte de ne pas fréquenter le milieu toxicomane ici à Strasbourg.
En fait je n'ai plus eu de problème de toxicomanies depuis 2000, donc forcément ca aide..
Dans mon cas, j'avais cette impression que je pourrissais avec ces traitements, je n'avais que des problèmes partout (professionnel, relationnel)....
C'est facile à dire maintenant, et c'est mon expérience, mais je me suis mis un bon coup de pied au cul au bon moment.
Malgré tout je reconnais avoir eu de grosse phases de dépression et c'est pas simple...c'est comme en course à pied le mental joue beaucoup..on est pas bien on du mal à avancer mais on avance quand même.
J'ai vu un addicto 2 fois au début du sevrage, le sevrage lui a semblé opportun, puis un suivi avec mon généraliste (qui ne s'est toujours pas remis, je suis le seul cas qu il connaisse sobre de tout substances (même le tabac depuis 3 ans, j'ai toujours un substitut nicotinique d'ou l'importance de la substitution).
Puis j'ai commencé la drogue à 20 ans, auparavant j'étais étudiant sans problème.
Je pense qu'un ensemble de bonnes dispositions au bon moment et que le caractère sont les clés de ma réussite.
Mais si j'interviens sur ce site et sevré c'est que d'une certaine manière sans prise de produits, je suis quand même impacté et que cela fait parti de ma vie.
Malgré tout je reconnais, qu'il ne faut pas jouer les têtes brûlées et aller au casse pipe en effectuant un sevrage sans s'entourer d'un spécialiste.C'est effectivement très dangereux (décompensation psychiatrique, prise d'autres produits ou suicide).
Cordialement
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J'ai osé dire sur un autre post, que j'étais ouvert à voir apparaître l'héroïne médicalisée dans le cadre des salles de consommation, ce qui veut dire un produit qui évite d'enrichir les mafias et qui offre une drogue de qualité, pour éviter les problèmes de santé, dont sont victimes la plupart des consommateurs, à cause d'une héroïne hautement toxique par les produits de coupe qui la compose.
A titre personnel, donc mon avis qui n'engage que moi, je pense que l'heroine medicalisée ainsi que les salles de shoot sont perçues comme un mauvais signal envoyé a la jeunesse par contre il faut reconnaître qu'en cas d'échecs répétés de tso ou dégradation de la vie du consommateur, cela pourrait s'avérer utile, mais l'encadrement devra être très strict.
Je suis partagé sur l'ouverture des salle de shoot, mais l'expérimentation et le regard sur les pays la pratiquant peuvent nous donner de bonnes indications.
Quand au fait que l'héroine médicalisée soit payé par la collectivité par contre serait anormale, la sécu ne rembourse pas les bouteilles d'un alcoolique.
Cdlt
Désolé de pourrir un peu le post d'Aynala
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Quand au fait que l'héroine médicalisée soit payé par la collectivité par contre serait anormale, la sécu ne rembourse pas les bouteilles d'un alcoolique.
Elle ne rembourse pas les sucreries, ni la crème fraîche, c'est déjà ça. On ne devrait pas financer les traitements des obèses ou autres diabétiques. C'est anormal que la société prenne en charge les troubles alimentaires de certains.
On devrait pas ouvrir des droits sécu pour les fumeurs de tabac aussi et la carte vitale devrait être donnée après dépistages de drogues et compatibilité génétique.
C'est ce que tu proposes aussi, indirectement, si tu laisses la morale décréter des maladies sales ou des traitements immoraux.
On devrait emprisonner ceux qui abusent de crème fraîche et de matières grasses. Ils coûtent cher à la société... C'est beau la solidarité morale.
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Mister No a écrit
Quand au fait que l'héroine médicalisée soit payé par la collectivité par contre serait anormale, la sécu ne rembourse pas les bouteilles d'un alcoolique.
Elle ne rembourse pas les sucreries, ni la crème fraîche, c'est déjà ça. On ne devrait pas financer les traitements des obèses ou autres diabétiques. C'est anormal que la société prenne en charge les troubles alimentaires de certains.
On devrait pas ouvrir des droits sécu pour les fumeurs de tabac aussi et la carte vitale devrait être donnée après dépistages de drogues et compatibilité génétique.
C'est ce que tu proposes aussi, indirectement, si tu laisses la morale décréter des maladies sales ou des traitements immoraux.
On devrait emprisonner ceux qui abusent de crème fraîche et de matières grasses. Ils coûtent cher à la société... C'est beau la solidarité morale.
Bonjour,
Tu pousses un peu à l'extreme, la question à se poser est l'heroine est elle ou pourrait t'elle devenir un traitement ? Pour l'instant non.
Il ne faut peut être pas trop tirer sur un système en bout de souffle même si je pense qu'il y aurait un problème d'ethique plutôt que de coût.
C'est l'intoxication par l'heroine qui condamne à devoir prendre des TSO (qui eux sont remboursés), et ensuite dire qu'elle pourrait être un traitement dans certains cas pourquoi pas ?
Mais je ne pense pas qu'il y ai des maladies sales, elles sont toutes sales..après il est vrai que le point de vu de la population générale sur la toxicomanie n'est pas angélique....je suis passé par là ..
Par contre ce qu'il est interessant de noter dans tes exemples, c'est que l'on peut agir en prévention, en informant de ne pas trop fumer, manger equilibré, etc...
Cordialement.
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Tu pousses un peu à l'extreme
Je pense que c'est toi qui pousse à l’extrême en considérant certains médicaments sales et ne méritant pas le remboursement et une prise en charge pour une raison morale ou de coût.
Demain, d'autres demanderont la non solidarité pour les consommateurs de tabac, puis pour ceux qui abusent de la crème fraîche.
Après demain, la société ne voudra plus être solidaire avec ceux qui sont jugés défaillants génétiquement.
Non, ça, c'était déjà hier. Cela s'appelle l'eugénisme.
Il est facile de lutter contre ces dérives ; cela commence déjà par ne pas laisser tomber ceux qui ont besoin d'un traitement. L'héro, y en a partout et seuls les médecins en sont privés dans leur usage pro.
L'héro médicalisée, ça coûte pas grand chose, d'ailleurs la France produisait pour la Suisse il n'y a pas si longtemps... L'entreprise a perdu le marché, ça faisait désordre... Vraiment, la numéro 4 pharmaceutique, ça coûte que dalle et en plus on a un savoir-faire national à valoriser. (je peux même être nationaliste parfois^^)
Anyala, Caïn a raison, quand l'état psychologique s'améliore, forcément le reste suit. Cool pour vous et pas que pour les acrobaties. Je vous souhaite plein de sac de ciments.
Dernière modification par Mister No (15 avril 2015 à 18:45)
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Après demain, la société ne voudra plus être solidaire avec ceux qui sont jugés défaillants génétiquement
Sur la solidarité, malheureusement il y a de moins en moins, d'ailleurs au niveau de la sécu, il y a des gens (entrepreneurs en général) qui veulent en sortir car cela coût trop cher.Tu payes proportionnellement en fonction de ton chiffre d'affaire...N'y aurait t'il pas une injustice à ce niveau ?
Si tu prends une assurance privé a l'étranger, tu as une cotisation fixe ou en fonction de tes dépenses.
Je ne dis pas qu'il faut laisser les gens mourir, en France nous sommes bien loties, mais un jour viendra l'état ne pourra plus faire face à toutes les dépenses.
Quand tu vois les charges sur l'entreprise, ceux qui ont de les moyens filent au Luxembourg, et restera en France les plus pauvres surtaxés bref je m'égare...
Cordialement
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[ PsychoWIKI ] PAWS, le syndrome prolongé de sevrage |