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Dernière modification par Mister No (02 avril 2015 à 12:51)
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Mais bon, dire à son médecin qu'on a consommé du speed c'est moyen.
Je me rends compte que j'ai beaucoup de chance de pouvoir tout dire à mon toubib. Il ne m'a jamais jugé ou changé de regard sur moi.
Je lui dit exactement ce que je consomme, tant que cela peut concerner ma santé.
Pour moi, c'est de ne pas le dire qui est moyen. Cela peut être du à une forme d'auto-censure, de déni ou tout simplement pasque le pro de santé en face sera plus efficace pour appeler les keufs que pour t'aider... ce dont je doute. Sinon, prends un autre médecin.
C'est dommage de se priver d'une partie de sa santé et de la possibilité d'infos sous prétexte de tabou lié aux drogues. Enfin avis perso.
Sinon, je confirme que speed et sale boutons au moins sur le visage vont souvent de paire. Si tu cumules avec une alimentation de type pizzaburger au kébab ou des abus d'alcool, ya de quoi avoir des boutons hors puberté.
D'ailleurs, si je ne me trompe pas, une partie de la prévention sur la conso de méthamphétamine aux states consiste à montrer des visages buboniques leur mère de stigmatisation qui sert à rien.
C'est censé effrayer la génération d'enfants qui regardent breaking bad ou better caul saul en ce moment.
Dernière modification par Mister No (02 avril 2015 à 15:07)
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Heureusement que j'ai un mode de vie très sain à coté (comme pour compenser mes abus aussi rares soient-ils)
ça aussi faut lui dire et certainement lui confirmer dans les yeux que tu ne dis pas cela pour te rassurer. Si tu annonces cash ta conso, c'est plutôt cool pour le médecin qui n'est pas face à un déni majeur. Jouer cash dans plein de relations, ça rapporte toujours.
Si tu flippes trop, tu vas voire un autre toubib et tu demandes pas de remboursement, ça n'évite pas la difficulté d'en parler mais ça permet d'éviter toute traçabilité.
Plus ton toubib est vieux, plus tu as de chance que son expérience te donne une oreille attentive. En plus si il est assez ancien, il aura peut-être pris du maxiton ou d'autres coupe-faim durant ses études et aura un avis éclairé sur les boutons et le speed.
Un jour j'aurai le cran.
Faudra un jour organiser une drogué pride avec un char "drogues : les médecins ne vous jugent pas, d'ailleurs ils en prescrivent !"...
Blagues à part, je comprends très bien que ce soit pas évident pour plein de raisons.
Dernière modification par Mister No (02 avril 2015 à 16:25)
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En attendant cette crise m'aura permis de prendre une décision: speed --> adieu en session. Qu'en petite dose.
Que signifie pour toi exactement cette phrase, si c'est pour ne plus en prendre beaucoup, c'est tout à ton honneur.
En revanche si c'est pour prendre un peu de speed et compenser le manque de défonce par autre chose, je te le déconseil.
Ce qui est dangereux dans les drogues dur (en comptant dedans l'alcool, qui est juste une drogue dur légal), ce ne sont pas les différentes drogues en elle même mais les mélanges, et ceci même juste avec de l'alcool.
C'est une pratique très courante de consommer de l'alcool avec des stimulants, surtout avec la coke vu que la coke annule presque les effets de l'alcool, mais c'est très dangereux, et c'est une pratique tellement courante que je suis persuadé que la plupart des décès dû à une overdose de coke sont en réalité des décès dû au mélange.
La coke diminuant de façon hallucinante les effets de l'alcool, les gens ne se rendent pas compte qu'ils boivent autant, et les deux produits ayant un effet vasoconstricteur, la crise cardiaque n'est pas loin, et la coke étant considéré comme le diable et l'alcool comme de l'eau bénite, le décès sera rangé dans la case "cocaïne".
J'aimerai bien connaître le nombre de décès dû à une prise uniquement de coke, parce que bon je veux bien croire qu'il y ai des abus, mais même si je n'en prend plus, dans mes souvenirs il y a un stade où ton corps te dis "STOP, je veux plus de ça", et je pense que cette sensation que notre corps n'en veux plus arrive quand même quand on est loin de l'overdose.
Combiner de l'alcool avec n'importe quelle drogue dur est extrêmement dangereux.
Mais un autre mélange est très dangereux, très courant et qui n'ai pas connu par beaucoup comme un mélange dangereux est XTC + speed.
C'est un mélange qui se comprend facilement, on prend un taz et le temps qu'il fasse effet on prend du speed pour patienter.
Vu que la mdma est une amphetamine, beaucoup considère que ce n'est pas réellement un mélange, mais ce sont 2 amphétamines qui n'agissent pas de la même manière, le speed (en concidérant qu'il n'y a pas trop de merde dedans donc c'est pas gagné) agit sur les neurotransmetteurs suivant : l'adrénaline, la noradrénaline et la dopamine.
La MDMA agit sur : la sérotonine, la dopamine et la noradrénaline.
Le mélange agit donc au final sur 4 neurotransmetteurs, qui est un effet qu'aucune drogue seul a.
Bon je suis parti dans des explications pas forcément nécessaire vu que ta première idée était peut-être juste de ne plus prendre de speed, mais je pense qu'une piqure de rappel à propos des mélanges ne fait pas de mal.
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Combiner de l'alcool avec n'importe quelle drogue dur est extrêmement dangereux.
Combiner de l'alcool avec n'importe quelle autre drogue dure est extrêmement dangereux.
Dis comme ça, ça passe mieux, surtout que le concept drogues dures, drogues molles n'avance pas bien loin.
Sinon,tu as déjà probablement gobé des taz qui contenaient MDMA et speed ou de la caféine. La MDMA est en cristaux. Pour en faire un bon gros comprimé, un taz ou XTC, faut rajouter des trucs pas forcément neutres.
De nos jours la pratique perdure. Pire encore tu peux avoir des synthétiques de remplacement ou des coktails.
http://nuit-blanche.ch/warning/nuitblanche.html
Dernière modification par Mister No (02 avril 2015 à 19:41)
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Dernière modification par marc93 (03 avril 2015 à 01:42)
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Dernière modification par Laura Zerty (09 avril 2015 à 11:37)
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Donc pour résumé tu fais une grosse soirée speed, et le lundi matin tu te réveilles avec des plaques boutonneuses sans faire le lien entre ta conso du week end et ces plaques, c'est étrange venant de ta part mais après tout ça peut sembler logique de ne pas vouloir voir ce lien qui te ferait culpabiliser d'avoir pris du speed, puisque suite à ta conso tu aurais eu comme un retour de bâton allergique.
D'où le fait que tu accuses ton chat...c'est pas sympas pour lui mais les animaux domestiques sont souvent là pour ça, ils ne culpabilisent pas eux :)
Juriste a écrit
J'en viens à aller chez le médecin, qui me parle d'un assèchement de la peau et donc une irritation qui fait que ça gratte ou je sais pas quoi (je ne suis pas médecin moi).
Ce qui m'étonne c'est que c'est les propos de ton médecin ne t'es pas fais faire le rapprochement entre le speed et les boutons, parce que si les boutons proviennent d'un assèchement de la peau, et que le speed assèche la peau en te déshydratant, surtout quand on en consomme beaucoup comme tu l'as fais, ça parait donc très logique que les boutons soient du à la prise de speed, et d'autant plus quand ceux-ci débarquent juste le lendemain de la prise, soit le lundi matin avec le fin des effets du speed dans la journée du dimanche.
Maintenant que tu ne veuilles pas voir ce lien logique, cela pourrait expliquer une réaction psychosomatique dans le sens où niant une vérité logique, tu refoules un stress qui est bel et bien là puisque ton corps subit une allergie, bref je ne suis pas médecin non plus mais des personnes prenant rdv sur rdv en changeant à chaque fois de médecins j'en ai lu des tas sur internet, et à chaque fois ils se prennent la tête pour trouver un problème qu'ils se sont créés de toute pièce psychologiquement et qui les fait stresser plus ils y pensent, en gros c'est une sorte de spirale infernale.
Bon dans ton cas l'extériorisation du stress est plus physique que psychologique donc l'interprétation peut être quelque peu différente (en gros ça met encore plus une distance entre un problème d'origine psy), mais ayant déjà eu des réactions physiques indésirées post trip, je n'ai vraiment pas mis longtemps à m'apercevoir que ces réactions étaient survenus après un abus, qu'elles persistaient tant que je me focalisais dessus, et qu'une fois parties, elles revenaient comme elles étaient venus après un nouvel abus de drogue (ce qui est stressant pour l'organisme, donc faut bien que le stress s'évacue d'une quelconque manière).
Bref je pense que chez toi le stress s'évacue via une forme d'allergie, même si avoir des boutons n'est pas forcément du à une allergie, m'enfin le médecin t'en dira plus, ou pas, y en a qui se contentent de regarder, de prescrire et de ne pas t'expliquer ce qui arrive à ton corps ou ton esprit...même si de bonne volonté tu leur poses des questions par simple curiosité...à ce niveau là je préfère être jugé parce que j'ai fais ceci ou cela plutôt qu'être ignoré par un mec qui, si ça se trouve ne veut pas montrer qu'il ne sait pas ce que ses patients ont..
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Dernière modification par YourLatestTrick (16 avril 2015 à 19:32)
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Dernière modification par frost (17 avril 2015 à 01:43)
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