Bonjour à tous, premièrement je m'excuse si j'ai posté dans la mauvaise partie du forum, c'est celle ci qui m'as semblé la plus pertinente.
Alors je vais essayer de retracer les evenements dans le bon ordre et avec le plus d'elements possible.
Je fume du
cannabis depuis que j'ai 15 ans, ça m'as jamais posé problème, j'ai jamais culpabilisé par rapport à ça, ça s'est toujours très bien passé. J'avais une vie sociale vraiment complète, une copine etc..
Je tournais à 1/2
joints le soir puis voilà . Après le lycée et le bac, j'ai commencé direct à travailler, et j'me suis séparé de ma copine justement, (on avaient passé nos années college/lycée ensemble) et j'avoue que la séparation m'as mis dans le mal.
J'ai commencé à fumer beaucoup plus, (puis avec le taff et la paye qui suit bin c'est forcement plus facile qu'au lycée), puis je suis parti de chez mes parents 6 mois après mes 18 ans, pour me mettre en colloc avec un très bon ami à paris.
De là j'ai commencé à travailler en tant que barman à montparnasse, toujours en fumant pleins de
joint c'était cool. Puis est arrivé la
cocaine, j'avais déjà eu affaire à quelque prod en teuf (mdma/keta) mais c'était resté occasionnel.
Là on en vendaient en soirées sur paris, c'était vraiment facile, trop facile même... bref j'suis tombé dedans, j'tournais à 1g par jour, j'sniffait du matin au soir, j'dormais 3h dans la nuit, ça collait parfaitement avec l'image que je voulais de la fast life (lol) la vie parisienne à fond les manette, rouler à balle en mini cooper serrer des meuf ... ouais sauf que y'as le revers, celui où t'es bouffé par la cam, à un tel point qu'à la fin la
coke ne me faisait plus de bien (en a t'elle déjà fait à quelqu'un ..?) mais m'oppréssait.
Bref, et je continuais ma consommation régulière de
cannabis bien sûr. Puis j'ai perdu mon permis de conduire, (excès de vitesse + positif stup) donc là ... c'était le début de la
descente aux enfers. Plus de permis > plus de travail > rester dans l'appart à distribuer des doses à des gens que j'avais l'habitude de cottoyer en tant qu'ami, et pas en tant que dealer vis à vis d'un client ... ça devenais vraiment bizare, mais j'étais "obligé" parce que je payais ma part du loyer comme ça, je mangeais comme ça et j'm'habillais comme ça.
Puis c'est parti en balloche quand une fille passait et prenais chaque fois 6 - 7g, genre c'était limite mon pillier financier, et la meuf est arrivé un beau jour en me disant qu'elle pouvais plus assumer côté argent, et que ça devenais trop dur pour elle, qu'elle souhaitait arrêter etc... et c'est là que mon colloc a eu la super idée de la foutre en photo à poil sur vivastreet pour qu'elle aille tapine. (ouais j'sais c'est carrement horrible)
Bin perchés comme on l'étaient, on l'as fait. la fille était entousiate à cette idée, bref c'était nickel...
Puis au bous de 10 jours elle s'est fait violer dans le 18e dans un appart d'un mec, bref, la scène de film, elle est revenu en pleurs à moitié à poil ... moi c'était le début d'ma chute.
j'ai eu une prise de conscience d'un coup, j'ai vomi mes tripes, j'ai ressenti une douleur que j'avais encore jamais eu, qui partait des cottes jusqu'à ma gorge, un sentiment de culpabilité EXTREME
J'ai mis fin à la collocation le soir même et je suis reparti vivre chez mes parents 1 ans et demi après être parti.
Bref de là , grosse déprime, j'ai arrêté la
coke direct (l'histoire m'ayant tellement dégouté, c'est pas possible d'avoir l'esprit changé et affuté à ce point par cette merde, ça m'as dégouté) mais pas le pétard, justement c'était ma béquille... comment aller me coucher sereinement, m'endormir et fermer les yeux sans penser à tout ça ??! pas moyen fallait que j'me bute tous les soirs, à
base de 8 9 pillons, jusqu'à ce que je mendorme
joint à la main devant des dessin animé (comme pour me rassurer...).
Bref, ça s'est pas arrêté là , est venu les benzos, (codéine/tramadol/lexomil). j'ai appris la
CWE pour virer le
paracétamol et bim, j'en ai consommer vraiment pas mal sur 2 mois.. j'sortais plus de chez moi, j'voyais pu aucune meuf (j'baisais tous les jours à paris) et là ça doit faire 1 ans que j'ai pas touché une chatte ... j'ai perdu tous mes potes (enfin, j'l'ai ai tous envoyé chier après l'histoire avec la fille et mon colloc, car eux on tranchés en faveur de mon colloc (ils ont pas eu la prise de conscience que j'ai eu moi, et pour eux c'était "normal quand on deal, et qu'il faut avoir les épaules")) et bref, aucune sortie, juste mon plasma mon pc et ma défonce... ça a duré presque 1 ans, j'sortais juste pour aider mon père à faire ses marchés à champigny, ça me permetait de voir quand même du monde, meme si je conaissais personne..
Bref, j'ai repris contact avec un ami de longue date, qui m'as conseillait pour aller mieux, de reprendre contact avec cette fille, que j'avais complétement mis en morceaux... j'ai mis au moins 3 semaine à franchir le pas. et je 'lai fait, j'ai cherché son nom dans l'annuaire (j'avais plus son numéro) et j'ai appeler sur le fixe. Je suis tombé sur son père, j'ai donc demandé si je pouvais avoir claire à l'appareil.
Et là il me dit "je suis désolé, mais claire est décédée l'année dernière".
Bon beh voilà , autant vous dire que j'ai même pas répondu, j'ai raccroché et j'me suis mis à chialer pendant 3 jours. J'voulais me foutre en l'air, j'ai bouffé du
bromazepam en masse (au moins 10 cachets lol) j'me souviens de rien sur une semaine, gros trou noir, j'ai juste des flash où j'me revois à panam boire des bierre avec des mecs que j'conaissais même pas, j'me rappel que j'me suis fait casser la geule aussi et que j'suis rentré en taxi jusqu'à chez mes parents en miette quoi ...
Puis j'ai commencé à tapper d'la
rabla, en trace, j'allais chercher à champigny justement... ça a duré 3 mois à peu près, puis j'étais bien conscient que fallait pas que je m'enferme dans la brune ... donc j'ai arrêté, sans
sevrage, comme ça. juste j'bouffais du
tramadol ou des conneries, j'avais même trop honte pour aller voir un médecin et m'faire prescrire de la
méthadone ou du
subutex.
Pareil j'ai traversé une phase vraiment pas drole, (crise de panique au reveil, culpabilité enorme par rapport à tout, hyper sensibilité, limite j'voyais un chat perdu j'me mettais à chialer ... bref détruit quoi).
Puis j'ai décidé de me reprendre en main (lol ?) et de recommencer à taffer, pour récuperer ce maudit permis de conduire. donc en avant l'interim, les entrepot avec un taux elevés de connard/m² ... bref j'ai fait 6 mois de taff, en conduisant sans permis pour y aller, et j'ai mis de coté pas mal de sous.
Là au moment où j'écris ce message, je suis chez ma grand mère, dans les vosges avec un petit pactol pour me ré inscrire dans une auto école.. j'ai arrêté les benzos, ça doit faire plus de 6 mois que jai rien pris, j'ai arrêté l'
héro.
Il me reste environ 7g de
cannabis, je sais qu'il faudra que j'en rechope. Seulement j'connais personne ici, bref j'angoisse à l'idée de pu rien avoir...
j'aimerais bien en profiter pour arrêter en fait.. Je veux vraiment me détacher de la défonce, et partir faire de l'humanitaire en afrique ou j'sais pas où... être vraiment utile dans ce monde de chien... bref... j'ai pensé que c'était ici que j'aurai des avis les plus pertinents et efficaces..
Quels conseils auriez vous à me donner pour arrêter ?
Suis-je un cas deséspéré ?
Est ce que je mérite tout ce qui m'arrive ? je le pense fortement .. les mauvaises choses arrivent au
mauvaises personnes ... j'suis conscient que j'ai fait l'enculé, vraiment, et que j'suis limite un meurtrier, j'ai même pensé à en finir plusieurs fois, suelement j'ai même pas les couilles d'le faire ... Bref j'suis complétement paumé ....
Merci d'avoir pris le temps d'me lire (désolé du gros pavé, mais j'crois que j'avais vmt besoin de tout lacher).