Comment vous dealez avec le craving ?

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nokkloom
Psycho junior
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Ou c'est son corps qui a particulièrement bien réagi. Vous lire ça montre qu'on a vraiment tous une façon différente de réagir aux prods et d'en payer les conséquences. Du coup ça rend le sujet encore plus intéressant que j'pensais qu'il allait être.

Leaf, qu'est-ce qui change entre le shoot de crack et celui de coke ?

Ne pas s'éterniser dans la même merde, car même si la merde est une bonne école, on en connaît qu'elle a engloutis pour toujours. | Bukowski.

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isabelle femme
Nouveau Psycho
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91 messages
Sujet super intéressant. Donc c'est officiel, je mets maintenant un mot sur ce "désir compulsif" - le manque qui m'a parfois poussé à  faire des bêtises pour trouver de la beu. HUM. Surtout des virées en voiture à  pas d'heure quand j'avais bu un coup ... boire un verre me donne tjrs envie de fumer un pétard pour être moins "speedée", l'alcool me chauffe les neurones et me rend plus impulsive ...

Je pense qu'avec le temps on gère mieux, on devient philosophe (pour la beu en tout cas). Si on tient à  ce qu'on a acquit et aux gens qui vivent avec nous au quotidien, on peut se "maîtriser" par rapport au craving (encore une fois, je parle de beu et de mon cas). Il est fort probable que ce mode "philosophe" arrive après avoir fait pas mal de conneries ... j'avoue ... l'apprentissage sans doute...

J'ai décidé de mettre en place des plans sûrs sur le long terme qui me permettront d'éviter cette étape de "craving". (seeds, achat sur le darknet) bref ... je ne veux plus dépendre de personne concernant mon "approvisionnement", à  tel point que je vais acheter de manière régulière et toutes les semaines, une petite quantité de beu - on peut voir ça comme une constitution de stock avec une avance de 6 mois mdr

En tout sincérité et ayant bien pris conscience que la beu peut générer des angoisses; je précède toujours mon premier pétard du soir par deux bières bios wink Ni plus, ni moins. 2 bières bios et deux pétards après une journée bien productive.

Ensuite le sport aide à  sortir cette énergie qui est indéniablement présente et qui ne demande qu'à  s'exprimer.

Je vais demander à  changer de pseudo pour pouvoir raconter mes anecdotes de "craving" wink

Dernière modification par isabelle (31 juillet 2015 à  23:39)


La créativité est l'intelligence qui s'amuse :)
Creativity is intelligence having fun :)

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Fabrice homme
Psycho junior
Inscrit le 25 Jan 2013
306 messages
Avec le crack j'ai ressenti la même chose que Leaf, un craving vraiment puissant.
Les premiers jours sont les plus difficiles après l'arrêt. On y pense sans cesse.

Il faut laisser filer les 3 premières semaines sans céder à  la tentation, pour cela ma solution était de dormir en prenant somnifères et benzos en quantité.
Au delà  d'un mois, ca va mieux.

Le nouveau risque est le craving soudain qui peut me tomber dessus par surprise, souvent le weekend, un vendredi matin ou samedi matin par exemple. Ca dure toute la journée.
Je m'occupe au maximum, je sors faire une promenade dans ces moments là .

On ne contrôle pas les pensées qui naissent dans l'inconscient avant de se manifester à  la conscience de sorte que l'on n'échappe pas aux cravings.
J'ai remarqué que la méditation, la pnl, la sofrologie aident un peu.

Il n'y a pas de solution facile face aux cravings de crack ce n'est pas une drogue à  consommer tous les jours selon moi.

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ziggy homme
Michel HAmBurger avec nous
Inscrit le 21 Jul 2008
1935 messages
D'accord avec Fab,
Perso pour aller mieux par rapport à  ca, je me suis interdit tout eextra dans les premiers temps. Ce craving très intense , qui chez moi pouvait frapper n'importe quand (même en pleine nuit) s'est dissipé. .. finalement j'ai continué sur ma lancée - (j'y ai plus du tout repris depuis) et ca va mieux .

Life on Mars ..........................................

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Leaf homme
Psycho sénior
Inscrit le 31 May 2014
844 messages

similana a écrit

Je crois que tu aurais dû créer un nouveau post pour ton cas. Parce qu'il me semble que le sujet est le craving...chez l'humain. Toi t'es mi-homme-mi-mutant. P'tain, ça a dû être exceptionnel, puis terriblement trash tes craving.

Je me dis dommage de ne pas avoir eu la même idée, shooter du crack. Et je me dis tant mieux, parce que je ne sais pas dans quel état je serais revenu, si j'étais revenu.

nokkloom a écrit

Leaf, qu'est-ce qui change entre le shoot de crack et celui de coke ?

En fait, shooter de la coke et shooter du crack ne sont pas si différents l'un de l'autre... Quoique, en termes d'effets, il y a des particularités propres à  l'un et à  l'autre. Je pense que c'est dû au fait que dans le crack (vendu tel quel, au Royaume-Uni, en cailloux déjà  cuisinés) on ne retrouve pas les mêmes coupes que dans la coke vendue en poudre. Certains effets moins "amphétaminiques" qu'on retrouve à  chaque fois, à  plus ou moins grande échelle, dans le shoot de coke (pour avoir shooté pas mal de speed, je sais au ressenti si la coke que je m'envoie a un peu de deu-spee dans sa coupe), ces effets on ne les a pas avec le crack en shoot, et c'est super cool ça. Bizarrement, à  l'opposé de son image, le crack en shoot était plus "clean" au niveau des effet que toutes les cokes en poudres que j'ai pu consommer. Et aussi plus intense, surtout au niveau du coeur et de la nausée.

En ce qui concerne les cravings, en fait ça ne te quitte jamais vraiment. Sérieux je suis blasé, hormis une session il y a de ça plus d'un mois et demi, sur un an je n'ai pas tapé de coke et sérieux ça ne me dérangeait pas. Je n'avais plus de cravings du tout, ça ne me disait plus rien, et BAM voilà  que depuis presque une semaine ça me hante et ça m'obsède, et je crois bien que je vais céder à  la tentation et me faire un "moment CCIV" ce weekend, c'est intenable. Donc faites gaffe, même quand vous avez l'impression que vous vous êtes totalement débarrassé des cravings et que ça fait super longtemps que vous n'avez rien tanké, vous n'êtes pas à  l'abri d'un retour de flamme du craving, six mois, un an ou plus, après vos derniers consos. Arrive-t-on jamais à  oublier ce truc?

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nokkloom
Psycho junior
Inscrit le 27 May 2015
358 messages
Leaf, ça me fait exactement comme toi. A un niveau moindre, parce que ça fait moins longtemps que je tape de la coke, mes "sevrages" sont aussi moins longs (et non voulus donc dès que je peux j'y retourne direct, si j'ai pas de coke c'est pas pour me sevrer volontairement) et c'est pas le shoot ou la base qui me manque mais le simple sniff. J'imagine aussi que le craving est comparable mais est plus faible de mon côté.

Et tout ça pour dire que les "remontées" de craving comme ça, c'est des trucs qui m'étonnent pas. Je sais pas du tout comment ça fonctionne chimiquement donc j'peux pas dire là -dessus, j'ai absolument aucune explication en fait mais j'trouve ça normal. Ya juste ce moment où le craving vient juste te latter la gueule (et ça peut être plus général d'ailleurs, pas forcément pour la coke), sans qu'tu saches pourquoi. Tu vois, ça m'étonnerait pas de chialer et de me bouffer les doigts pour quelques traces pendant une journée entière, puis le lendemain de m'dire "ouais, non en fait".

Si quelqu'un a une explication, j'suis preneuse, ça serait intéressant.

Mais le fait d'y revenir sans appréhension après une période d'arrêt, c'est juste tellement bandant.

Dernière modification par nokkloom (02 août 2015 à  22:19)


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Syam homme
गोविन्द राधे राधे श्याम गोपाल राधे राधे
Inscrit le 26 May 2015
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La théorie dominante sur le sujet, Nokk, c'est que ces cravings psychologiques apparaissent par association. Par exemple si tu avais l'habitude de sniffer après manger pendant 15 jours, 2 mois plus tard lorsque tu manges des choses issus de ces menus et qui avaient été associées au sniff, le cerveau souhaitant s'attendre au même enchainement va ressentir un manque. Donc ces cravings apparaissent parce que des choses associées à  l'avant sniff sont réapparues dans ta vie et comme le plaisir attendu ne vient pas, un manque est ressenti. Si on a associé coke et alcool, le jour où on boit on va ressentir le manque, mais ça peut être aussi des détails en apparence insignifiants qui font la même chose.

Psychoactif propose l'analyse de vos produits (effets indésirables ou inhabituels) de manière anonyme, gratuite et par courrier (dispositif SINTES). psychoactif.org/sintes

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nokkloom
Psycho junior
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C'est vraiment pas con comme théorie. Cependant, ça n'empêche que parfois, on a beau avoir laissé tomber la coke (ou peu importe le produit en fait), on réussit à  vivre très correctement sans plus y penser ; donc en ayant ces habitudes qui étaient associées à  la coke, mais sans ressentir le manque pourtant.

Je me demande si c'est pas au moment d'une sorte de "relâchement" des efforts : justement, quand on arrête de se dire qu'il serait normal de ressentir le manque à  tel ou tel moment (donc lié aux habitudes), on se détache un peu du souci (en se disant qu'il n'y a plus de souci) et il réapparaît un peu soudainement, à  l'image d'une routine qui nous manque et à  laquelle on était attaché.

Mais l'idée est très bonne. C'est logique.

Dernière modification par nokkloom (03 août 2015 à  17:07)


Ne pas s'éterniser dans la même merde, car même si la merde est une bonne école, on en connaît qu'elle a engloutis pour toujours. | Bukowski.

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Syam homme
गोविन्द राधे राधे श्याम गोपाल राधे राधे
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Oui Nokk, j'ai observé la même chose, c'est à  dire que ton objection est juste, il y a beaucoup de cas où le système d'association ne cause pas de craving... Et des associations parfois qui semblaient anodines le réveillent d'un coup sans qu'on sache pourquoi. Ceci n'est pas spécialement expliqué par la théorie, peut-être des conjonctions avec un manque de sérotonine? Des moments où on a besoin de plus d'énergie? Je sais pas.

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Jacques mayolle homme
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Inscrit le 06 Dec 2015
4 messages
Le sevrage thérapeutique en cocaïne

Aucun des traitements évoqués ici n’a l’AMM (autorisation de mise sur le marché dans ce but) dans cette indication. De nombreux essais cliniques ont permis de faire émerger des pistes thérapeutiques fortes. Des recommandations sont en cours d’élaboration à  l’HAS. (elles sont aujourd'hui publiées HAS (Haute autorité de santé et également un très bon guide de la direction générale de la santé (DGS))

Les traitements pharmacologiques dans l’addiction à  la cocaïne

N-acétylcystéine (ce bon vieux mucomyst au gout d'orange pour nos toux grasses... et oui c'est si con que ça mais les lobby ne se font pas d'argent dessus pourquoi le conseiller alors)

La N-acétylcystéine est un traitement mucolytique, anti-oxydant et antidote de
l’intoxication au paracétamol. La tolérance et l’efficacité de ce traitement à  la dose de 1200mg/jour ont été testées en double aveugle et en cross-over chez 15 patients volontaires dépendants à  la cocaïne au cours de 2 hospitalisations de 3 jours chacune [119]. Les résultats étaient en faveur d’une bonne tolérance d’une part et de peu d’effets secondaires rapportés d’autre part (troubles digestifs mineurs, prurit, céphalées, note de moi : protège aussi le foie des métabolites cocaéthylène... y a pire comme effet indésirable...).

Une tendance à  la réduction du syndrome de sevrage et du craving était observée dans le groupe traité par N-acéthylcystéine [120]. Son efficacité a été évaluée à  3 posologies différentes (1200 mg/jour, 2400 mg/jour, 3600 mg/jour) chez 23 sujets dépendants à  la cocaïne. La diminution et l’arrêt de la consommation étaient plus nettes chez les patients aux deux dosages les plus élevés [121]. D’autres études évaluant son efficacité sont actuellement en cours.

Perso, je prends ca : ce bon vieux mucomyst sans ordonnance à  1 200 mg en préventif et 2 400 mg en curatif (au total pas plus que les 3 600 recommandé) ça marche du feu de dieu pour MOI.

Modafinil

Agent glutamatergique et dopaminergique, le Modafinil est un traitement médicamenteux prescrit dans la narcolepsie avec ou sans cataplexie et dans l’hypersomnie idiopathique [115]. Il a été proposé comme approche thérapeutique substitutive dans la dépendance aux psychostimulants [122, 123]. L’étude princeps est une étude contrôlée randomisée en double aveugle testant le Modafinil (400 mg / jour) versus placebo chez 62 patients dépendants à  la cocaïne suivis en ambulatoire pendant huit semaines. Le groupe Modafinil avait de meilleurs résultats en terme d’abstinence que le groupe placebo. Aucun effet secondaire spécifique n’était rapporté [124].

Le Modafinil réduit significativement certains effets subjectifs comme le craving par exemple, les effets cardiovasculaires et l’auto-administration de cocaïne [125]. Un essai multicentrique récent chez 210 patients dépendants à  la cocaïne, a testé le Modafinil (200 ou 400mg/jour) versus placebo [126]. Le Modafinil réduit significativement l’usage de cocaïne dans le sous-groupe de patients dépendants à  la cocaïne, non dépendants à  l’alcool.

Une étude [127] récente, randomisée, réalisée en double aveugle, a testé l’efficacité du Modafinil versus placebo chez 210 patients dépendants à  la cocaïne. Elle a montré que le Modafinil associé à  une psychothérapie cognitivo-comportementale pendant 12 semaines entraîne une diminution du craving et des consommations de cocaïne chez les patients dépendants à  la cocaïne, non dépendants à  l’alcool.

Même si cette molécule est très prometteuse, elle est soumise en France à  une réglementation de prescription. Un essai combinant cette molécule et de l’imagerie cérébrale va débuter fin septembre 2009 en France

Agents dopaminergiques

Neuroleptiques de première génération et antipsychotiques

Les résultats d’études ayant utilisé les antipsychotiques de première et seconde génération
se sont révélés très décevants. [128]

L’aripiprazole est un antipsychotique atypique habituellement prescrit dans la schizophrénie et le trouble bipolaire. Agoniste partiel, il s’agit d’une piste intéressante dans la dépendance à  la cocaïne [129]. Une étude ouverte [130] ayant duré 8 semaines a montré une diminution du craving à  la cocaïne chez 10 schizophrènes dépendants à  la cocaïne traités par aripiprazole (15 mg/jour). Une autre étude ouverte [131] a montré qu’une dose moyenne de 12,5 mg/jour d’aripiprazole avait permis de réduire les consommations de crack cocaïne et les scores de craving chez 7 patients dépendants au crack non schizophrène. Du fait de ces propriétés agonistes partiels et de ces résultats préliminaires, des études testant l’aripiprazole chez les dépendants à  la cocaïne sont actuellement en cours [132].

Agents gabaergiques

Le système GABA est une cible pharmacologique potentielle dans le traitement de la dépendance à  la cocaïne [121,133, 134]. Le GABA est un neuromédiateur inhibiteur ubiquitaire qui module l’activité dopaminergique et les effets de la cocaïne [135]. De l’ensemble des études réalisées avec les agents GABAergiques, le Baclofène et le Topiramate sont les molécules les plus prometteuses dans le traitement de la dépendance à  la cocaïne [136].

Topiramate

Le premier essai contrôlé en double aveugle contre placebo a été réalisé chez 40 patients dépendants à  la cocaïne, suivis en ambulatoire, pendant 13 semaines. La posologie du Topiramate était augmentée progressivement jusqu’à  200 mg/jour les 8 premières semaines. Des séances de thérapie comportementale étaient associées deux fois par semaine. Le groupe Topiramate avait des scores plus élevés en terme d’abstinence [141]. Ces études concluent en l’absence d’intérêt des différentes molécules énoncées dans le traitement de la dépendance à  la cocaïne. Bien qu’aucune solution médicamenteuse ne soit validée, de nombreuses pistes thérapeutiques sont en cours d’évaluation afin de diminuer le craving et l’euphorie.

-->

L’addiction à  la cocaïne, quelque soit sa forme, est responsable de complications sociales.
La consommation de crack peut aggraver ou être responsable d’un phénomène de précarité
ou de marginalisation.

Personnellement, mon meilleur anti craving est un planning très serré de rendez vous avec des potes boire un coup dans un bar, une expo, du SPORT !!! ( je rejoins totalement la personne qui a dis ca ! risque de devenir accro ! (sensation similaire a une bonne latte apres l'effort avec en plus de la fierté). Zéro temps libre au max et quand je sais que je vais etre seul --> mucomyst a gogo (pas plus de 3 600 mg) et si ca ne passe pas, je m’assomme avec un bromazepam et un zolpidem (attention : le soir et doit rester exceptionnel) pour dormir et au réveil c'est passé.

Ne jamais oublier que : https://www.youtube.com/watch?v=ao8L-0nSYzg

A ta dispo si tu veux plus de détails,

Amicalement,
Reputation de ce post
 
Très bon post, bijord
 
Bon post et bon lien vidéo

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Jacques mayolle homme
Nouveau membre
Inscrit le 06 Dec 2015
4 messages
J'avais pas vu vos derniers messages les cocos ^^,

Mille fois d'accord avec vous !

Mes cravings viennent

quand j'entend un bruit d'alu,
quand je vois une épingle en me disant : tiens elle a le format idéale pour faire des trous sur mon alu,
quand j'oublie de mettre ma cendre dans le cendrier et que je la dépose délicatement pour ne pas la casser (puis je réalise que je suis con smile),
ou même quand j'entends une musique que j'ai écouté pour la première fois en tapant...

Saloperie de cerveau et d'association à  la con smile

Bon dimanche les copains,

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Jugo homme
Psycho Psyché
Inscrit le 28 Oct 2015
30 messages
Coucou tout le monde!

Je me rappelle d'un craving de plusieurs produits d'un coup:
Ethylphenidate (mais ça ça va), Mextoxphénidine (c'est déjà  plus hcaud), nitracaïne (alors ça c'est de la grosse merde le corps s'"habitue trop vite je ne touche plus à  ça), FMP aussi.
Rajoutez à  çe merdier rien à  fumer (en bédo)! Et c'est l'horreur

Dans ce cas-là  mon frigo a toujours quelques molécules,  qui trainent genre 2xNifoxipam ou 8mg de flubromazépam (même avec cette saloperie de Fluor) je mélange tout ce que je peur trouver car je déteste me sentir comme ça.

En général je survie au craving grâce à  des benzos que j'ai acheté massivement pendant un moment.
J'ai moitié honte de me lire parce que lancé j'en avale...
/forum/uploads/images/1449/1449415168.png

On n'arrête pas un peuple qui danse
https://soundcloud.com/jugofrance

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Snoop' femme
Modératrice à  la retraite
Inscrit le 09 Jul 2012
2280 messages
pour rappel, le sujet est "comment vous dealez avec le craving", et non "theories sur le fluor et les vaccins", merci donc d'y mettre un terme, et de revenir au sujet initial,

jugo, tu devrais faire preuve d'un tant soit peu de respect dans tes posts, merci de garder tes "mots d'oiseaux" et autres jugements de valeur sur tels ou tels sujets, ou forumers, descence oblige (as tu lu la charte ? si non, je te le conseille)

et tu n'est pas là  pour precher la verité vraie, la bonne parole, mais pour temoigner de tes experiences, et si tu cites un ou plusieurs articles, merci de mettre tes sources (sinon c'est trop facile de dire moi je sais tout, vous ne savez rien)

snoop'

pour revenir au sujet (le craving), perso le mucomyst ne m'a jamais fait grand chose, plus un placebo qu'autre chose dans mon cas, mais il y a aussi l'auriculo therapie (acupuncture des oreilles), la beuh, la sophrologie, de bonnes grandes balades, ou n'importe quel sport qui te fera pour un temps oublier cette envie irrepresible, et tant d'autres choses encore (toi seule pourra trouver la ou les solutions qui vont avec tes centres d'interets et envies personnelles)

quoi qu'il en soit, ne lache rien ! le craving, ca va ca vient, mais a force de temps qui passe, il s'attenue, jusqu'a (j'espere) disparaitre pour un long moment (moi ca fait 6 ans, bientot 7 que je tape plus de coke en sniff, apres 10 ans de conso effrenée, et il m'arrive encore de le ressentir quelques fois, mais bien moins hard qu'avant), donc ne perts pas espoir !!

amicalement,

snoop'

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Champi27830 homme
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Inscrit le 03 Dec 2015
5 messages
bonjour,

G posté plusieurs post mai pas grand monde ne m'a répondu je suis un peu dans la détresse car je prend depuis bientôt 2 semaine de la cocaïne presque tout les jours(il y a 4 jours en tout dans les 2 semaine ou je n'en est pas pris. Cette consommation effréné me fai peur d'autant que mon dealer accepte facilement les chrome et que c presque mon voisin on s'entend comme des potes(je vais manger chez lui et sa femme, je garde son gamin de tps en tps) cependant cela reste un dealer. Je suis un ancien gros consommateur d'alcool et dextasy mais g tout arrêter grâce au baclophene. J'ai repris rdv avec mon addictologue mai je n'ai pas rdv avan 1 moi et j'ai très peur de continuer sur ma lancée. Je sui fermement décider à  limiter voire stopper ma consommation de coke mais n'ayant jamais été dépendant de cette substance je ne saï pa ou me situer dans quel degrés daddiction suis je ? Les benzo et anxio sont ils utiles pour faire passer l'envie de reconsommer ? Peut être augmenter ma dose de cannabis ? Je suis dans le désarroi g encore pris un g ce soir et je me sui di kil fallait que ce soit le dernier mais je me suis ossi dit ça la semaine dernière même si g fai une pause de 3jours sans étre en manque à  me taper la tête contre les murs rien à  voir à vec l'alcool quand je consommait. Je n'ai pas de syndrome dépressif ma vie va plutôt bien dc g très peur de retomber!!! Si vous avez ne serai ce qu'un conseil à  me donner pour ne pas retomber dans le piège demin car même si mon dealer me fait des prix relativement raisonnable par rapport à  la qualité je lui dois déjà  300e en 1 mois? Je ne suis pas vraiment en galère d'argent mais je trouve que ça fai beaucoup.
Merci de m'éclairer ou juste me soutenir dans ma démarche cela me ferai le plus grand bien.

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Snoop' femme
Modératrice à  la retraite
Inscrit le 09 Jul 2012
2280 messages
@ bijord : je prenais 3x par jour 5 sachets, donc les 15 y sont, et en plus mon addicto de l'epoque m'avait dit et meme recommandé de ne surtout pas hesiter a en prendre "a volonté", dès que j'avais un debut d'envie de consommer, ou rien que d'y penser un peu trop, mais malgres cela, rien n'y a fait (pour moi)!
mais comme chaque personne est differente peut etre que ca marche reellement, mais force est de constater que sur moi, ca n'agissait pas......

@ champi : j'ai bien connu ce que tu decris, pas aussi proche de mon dealos, mais quand meme, c'etait aussi mon voisin, et lui aussi me faisait des chromes sans probleme (au debut du moins).....si je pouvais te donner un conseil, ce serait d'essayer au maximum d'eviter d'etre trop proche de lui, deja arrete de garder ses gosses (ou fais toi payer pour ca, ce qui mettra direct une distance "business" entre vous, et arreterai de te faire trop de chromes par la suite), de ne pas trop familiariser avec lui et sa famille, evites les soirées aperos, declines les invitations a manger etc....bref, mets de la distance entre toi et lui !!

sinon, oui, tu peux t'appuyer sur LA BEUH (et non le shit !!) pour t'aider dans tes cravings, moi ca m'apaisait vraiment, et ca a été une grande aide quand j'ai decroché pour de bon, tu peux aussi opter sur une consultation dans un csapa ou un caarud proche de chez toi (tu as la liste d'adresses en haut de la page d'accueil, dans le bandeau, dans "annuaire rdr") ca pourrait fortement t'aider sur plusieurs points d'en parler a une equipe professionnelle,
sinon depenses toi physiquement, fais du sport, et tu verras que quand tu rentreras crevé chez toi apres une seance de sport, tu ne penseras qu'a prendre une douche et te detendre, pas a taper wink

c'est ce qui me vient en premier en tete, mais il y a beaucoup d'astuces pour se detourner l'esprit, meme si, il faut bien le savoir, c'est bien difficile (mais pas impossible), tu peux aussi privilegier tes relations avec d'autres amis, non consommateurs, avant de voir ton "pote" dealos......

je laisse la parole aux autres forumeurs, qui pourront te donner d'autres trucs et astuces qui pourraient t'aider, en esperant que ca ira bien pour toi, et que tu pourra te faire des pauses de quelques jours/semaines entre chaque prise.....

amicalement,

snoop'
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Merci pour les précisions! bijord

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filousky homme
Modérateur
Inscrit le 14 Dec 2008
12273 messages

snoopy a écrit

sinon, oui, tu peux t'appuyer sur LA BEUH (et non le shit !!) pour t'aider dans tes cravings, moi ca m'apaisait vraiment, et ca a été une grande aide quand j'ai decroché pour de bon,

snoop'

Ceci conforte ma propre expérience sur le craving. Voilà  un article qui va dans ce sens : Le cannabis comme outil de substitution à  l’alcool, aux opiacés ou au crack : http://www.ungass-on-drugs.eu/data/301

Quand tu écris LA BEUH (et non le shit!!), peux tu développer le pourquoi et nous dire quel type de beuh t'aidait (type très THC high sativa ou bien plutôt indica apaisante et laquelle). Si tu peux préciser cela, ça aiderait ceux qui nous lisent.

Amicalement

Fil


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bighorsse femme
Banni
Inscrit le 19 Mar 2007
8506 messages
Champi
Avoir rdv ds un mois pour un problème de craving me laisse assez dubitative sur la compétence de ton addictologue...

Les circonstances font le larron dit on ...avoir son dealer comme voisin n est pas pour T aider ...sauf à  augmenter ton chrome qu un jour tu ne pourras plus payer...et la que va T il se passer avec ton cher voisin ?

J ai vécu une situation similaire et on a tous fini au trou ...mon voisin dealait ..qu à  moi...avec 5000 francs de chrome il m a bien fallu dealer pour sa pomme ...on à  pris deux piges ...

C était y a si longtemps......ceci pour te dire qu il te faut réagir avant d être totalement piege ....
Vous avec lui comment faire pour te limiter , l éviter peut être ...
C est compliqué ...

l angoisse est le vertige de la liberté

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Snoop' femme
Modératrice à  la retraite
Inscrit le 09 Jul 2012
2280 messages
@ fil : je suis plutot profane en ce qui concerne le large choix des differents types de beuh, je ne pourrai pas vraiment t'aider en te disant laquelle/lesquelles je prenaient, mais ce que je sais, c'est que c'etait principalement de la skunk pour un achat, et que je faisait souvent des changements de familles de beuh (pas exemple, une semaine skunk bien puissante, la semaine d'apres je me prenais plus de la beuh style made in home, moins forte et plus naturelle, et j'alternais (mais pour les noms, je ne saurait te dire, desolée.......)

sinon, champi, donnes nous de tes news de tes avancées, ca serait sympa wink

amicalement,

snoop'

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Dyson homme
Drogué modéré
Inscrit le 02 Feb 2015
55 messages
Salut à  tous.

Ahlala ce pu**in de craving à  la C, quel sujet!

Perso je ne fais que la sniffer, et j'en chie déjà  assez pour passer à  un autre moyen d'administration.
Je ne prends rien du tout pour palier à  cette souffrance et plus je vieilli plus je galère.
J'ai bien essayé de prendre lexomil, seresta, xanax, prozac et bien évidemment de fumer des joints, ça marche, ça soulage grave, et même si la tentation est grande je trouve mal sain de palier à  un désir de drogue par une autre substance. Alors je souffre... Et je souffre encore...  En me disant que ce mal être dû aux redescentes me permet de me rendre compte de la dangerosité du produit et de ne pas y tomber dedans.

A l'heure où j'écris ce texte je rentre d'un déplacement de 10 jours pour le travail et ça fait 15 jours que je suis pas sorti et que j'ai rien pris. Durant mon séjour j'ai fait plusieurs apéro et comme d'habitude depuis plus de 10 ans chaque fois que je bois 3 verres je ne pense qu'à  sentir ce goût si particulier que l'on a ressenti la première fois qu'on a taper qui coule au fond de ma gorge. J'ai certainement une forte addiction à  l'association de ces deux produits, et du tabac également, que je ne fume que quand je suis bourré et/ou au taquet.
La je viens de rentrer chez moi, je suis seul, manque d'amour et de sexe,  j'ai quelques g sous la main que je ne touche en général que pour faire la fête. Je suis très fatigué j'ai sommeil, j'ai faim mais j'ai la force de rien, malade depuis une semaine je suis sous cortisone... Demain je re travaille, j'ai beaucoup de taf, j'ai envie de décompresser... la tentation est la, que faire ?
Je craque.
Une poutre... Une clope, une carlsberg, je suis bien j'ai des frissons mais je redoute l'envie de reprendre... Je range tout. Passage au toilette, allez tant pis on a qu'une vie... 2 ème poutre... Le produit envoi vraiment, 2ème bière, seconde et dernière cigarette (danger!!)... J'ai plus faim je suis en forme, je me résout à  l'idée de me coucher sans manger... 20 mn après je commence à  cogiter, mais non le produit est bien là  où il est [fait pas le Con!], puis je bosse demain, 3ème et 4ème bière à  l'instant... Bon allez n'ayant rien pour me calmer je bois la 5 ème, mais je m'accroche, l'idée de re taper pour m'apaiser et me détendre me travaille (wtf n'importe quoi !).

Je souffre, je regrette et je souffre encore... La meilleure façon de résister au craving est certainement de ne pas taper...

Dernière modification par Dyson (18 décembre 2015 à  22:25)

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Texte mis dans les morceaux choisis de Psychoactif. (pierre)

"A quoi bon prendre la vie au sérieux, de toute façon nous n'en sortiront pas vivants."

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La Chenille Bleue femme
Banni
Inscrit le 08 Oct 2016
108 messages
Putain j'avoue le Craving je connaissais pas mais là  j'suis en plein dedans enfin je viens de finir ma coke. Il me reste de la beuh du tabac du lorazépam et un quart d'ecstasy >< Jme sens pas bien snif -_- : (

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Acid Test homme
PsychoAddict
Inscrit le 28 Sep 2014
3052 messages
Pense à  la descente , moi c'est comme ça que j'arrivais à  ne pas taper !
Lamontée est cool mais la descente est dure ( surtout quand on la shoote ou quand on tape du free base !) !
Essaie d'aller te coucher car si tu tapes toute lanuit , tu vas etre naze pour ton taff et surtout si tu es malade !
Si tu n'abuses pas trop , tu seras heureux demain de ne pas t'etre tapé ne nuit blanche et tu te diras que t'as bien fait de ne pas retaper !
Sur lè moment on en a vraiment envie mais le plaisir est fugace et éphemere , autant le reserver à  une soirée où tu pourras vraiment en profiter !
Bon courage et repose toi bien !

Et pour la Chenille , caresse le chat , avec un petit joint à  la rigueur, ça te déstressera (bien que parfois le cannabis et la coke , ça peut augmenter l'angoisse , ça dépend des gens ) !

Dernière modification par Acid Test (09 octobre 2016 à  22:48)

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Leaf homme
Psycho sénior
Inscrit le 31 May 2014
844 messages
C'est clair, comme toi Acid, moi ce qui fait que je me tiens le plus à  l'écart possible de la coke en shoot, c'est le souvenir de ces descentes interminables et cauchemardesques, franchement j'ai tellement douillé avec ca que maintenant quand je me rappelle de la coke en shoot, je me rappelle du flash mais aussi juste après de la descente impitoyable que je me tapais après.

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