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avec un ramassis de banalités
Bientôt un master extraction de cannabis.^^ De l'information à la formation
On peut pas aller aussi vite que les frérots catalans... Faut commencer par informer le voisin de Caïn.
Dernière modification par Mister No (08 octobre 2015 à 12:12)
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filousky a écrit
Par contre, pour la défense du dossier, il n'y a pas d'erreurs frappantes comme dans les émissions TV racoleuses.
tout à fait vrai...et la carte du monde qui fume est assez éloquente...
un master en extraction ? j'vais en parler à la formation continue de mon CSAPA (mais bon, ils ont déjà refusé une formation en œnologie...pas assez addicto, à leur goût...)
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mais bon, ils ont déjà refusé une formation en œnologie...pas assez addicto, à leur goût... - See more at: https://www.psychoactif.org/forum/p1987 … ml#p198745
Il fallait mettre en place un projet œnologie et réduction des risques en impliquant des usagers recrutés chez Nicolas. Politiquement trop tendu !^^
Pour les formations en catalunya, il doit y avoir plein de places et le pays est vraiment sympa.
Quelque chose me dit que ta demande de formation n'est pas une blague.^^ Rien que l'idée me fait sauvagement marrer. Merci.
Dernière modification par Mister No (08 octobre 2015 à 12:25)
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Mister No a écrit
Il faudrait déjà que certains centres puissent imaginer que la réduction des risques s'applique aussi au cannabis...
j'irais même plus loin : il faudrait que certains addictologues ne stigmatisent plus les consommateurs de cannabis (y a un côté moral insupportable, avec une sorte d'empathie mal placée) et s'informent sur les usages, les formes, les produits, les modes de consommation (la vaporisation ? ils connaissent pas)...
quand je vois des collègues (psychiatres notamment) qui parlent de dangerosité au volant pour un mec qui fume 2 sticks de shit par jour...et lui prescrivent du Tercian pour qu'il arrête et n'entendent pas quand le patient leur dit qu'il s'estime plus dangereux avec ce genre de médoc (alors même que le mec est pas gêné du tout par son canna, fume depuis 20 ans sans aucun impact sur sa vie personnelle ou professionnelle ou alors à minima genre son ex qui le traite de toxico parce que là encore, la moral est à l’œuvre...bref, il fume de façon thérapeutique selon moi, il se fait des sticks comme il pourrait prendre un anxiolytique quoi...)...bin je me dis que y a encore du chemin
une collègue infirmière, 20 ans en addicto, qui me demande encore la différence entre "la weed"...et...le cannabis !! nan mais je rêve...
comment leur dire que j'en consomme depuis que j'ai 17 ans, que ça m'a amené plus de choses dans ma pratique en addicto que toutes le formations de la terre (où faut voir le contenu, stigmatisant au possible, avec toujours cette idée que si on prend un prod, c'est qu'on a un problème "de fond" qui n'est pas réglé et cet idéal d'une vie sans dépendance, vie qui sera forcément bien...chimère, illusion, les produits psychotropes sont là depuis que l'homme existe y parait)
bon j'arrête parce que mon côté un peu "militant" (dixit un collègue médecin accro à sa messe du dimanche) me fait vite partir hors sujet
Dernière modification par psychodi (08 octobre 2015 à 12:33)
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Dernière modification par Mister No (08 octobre 2015 à 12:36)
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Mister No a écrit
Il faudrait déjà que certains centres puissent imaginer que la réduction des risques s'applique aussi au cannabis...
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psychodi a écrit
j'irais même plus loin : il faudrait que certains addictologues ne stigmatisent plus les consommateurs de cannabis (y a un côté moral insupportable, avec une sorte d'empathie mal placée) et s'informent sur les usages, les formes, les produits, les modes de consommation (la vaporisation ? ils connaissent pas)...
quand je vois des collègues (psychiatres notamment) qui parlent de dangerosité au volant pour un mec qui fume 2 sticks de shit par jour...et lui prescrivent du Tercian pour qu'il arrête et n'entendent pas quand le patient leur dit qu'il s'estime plus dangereux avec ce genre de médoc (alors même que le mec est pas gêné du tout par son canna, fume depuis 20 ans sans aucun impact sur sa vie personnelle ou professionnelle ou alors à minima genre son ex qui le traite de toxico parce que là encore, la moral est à l’œuvre...bref, il fume de façon thérapeutique selon moi, il se fait des sticks comme il pourrait prendre un anxiolytique quoi...)...bin je me dis que y a encore du chemin
une collègue infirmière, 20 ans en addicto, qui me demande encore la différence entre "la weed"...et...le cannabis !! nan mais je rêve...
bon j'arrête parce que mon côté un peu "militant" (dixit un collègue médecin accro à sa messe du dimanche) me fait vite partir hors sujet
Je te rejoins 100% étant aussi "militant" et ayant passé ma journée d'hier au séminaire Naloxone organisé par la Fédération Addiction (2 assos d'usagers invitées et avec les logos sur leur flyer sans qu'à aucun moment la parole ne nous soit donnée).
Là , je réalise aussi qu'il y a encore beaucoup de chemin à faire. Le politiquement correct veut que les associations d'usagers soient représentées, mais pas encore question de les écouter.
Je ne te trouve pas hors sujet car justement, ce genre de dossier "grand public" peut les titiller un peu. Voir le sujet vaporisation du magazine.
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filousky a écrit
Le politiquement correct veut que les associations d'usagers soient représentées, mais pas encore question de les écouter.
c'est tout la question de la loi de 2002-2, sensée mettre les "usagers" (que ce mot est bizarre) au centre des dispositifs de soin (par la "participation des usagers") mais qui a bien du mal à se mettre en place dans nombre de lieux...tant il est difficile d'admettre pour les soignants que les vrais experts des drogues sont d'abord ceux qui les consomment d'une part...et d'autre part qu'ils sauraient être force de proposition dans la construction de leur projet d'accompagnement (faut lire les "recommandations de bonne pratique de l'ANESM" sur le Projet Personnalisé, une vraie usine à gaz pondue par des énarques éloignés de la clinique et qui nous parle d'accompagner...le projet ! et non plus la personne)
on a donc une loi (déjà vieille..2002 !) qui met le patient au centre...Et des recommandations de "bonnes pratiques" qui finalement évacue ce que les psy appellent le sujet, c'est à dire plus que "l'usager", donc la personne dans sa globalité et sa singularité...(on a qu'à tous faire de l'éducation thérapeutique et pis c'est marre, nan mais, font chier ces psy avec leur bazar qui oblige à réfléchir aussi...)
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