Un grand merci pour vos réponses rassurantes, qui me permettront de profiter encore mieux de mes enfants en pleine santé sans regretter de les avoir conçus consommateur de
cannabis. Je me posais déjà à leur conception la question et ai pris sciemment le risque, que j'estimais moi aussi minime. J'ai toutefois attendu à cette époque plusieurs heures sans fumer avant de m'adonner au coït.
Pour faire avancer le débat, je vous cite néanmoins le passage qui avait éveillé ma curiosité.
PS: mea culpa pour l'ouvrage, il s'agit en fait de l'ouvrage de référence phantastica, une encyclopédie des drogues, de Louis Lewin, aux éditions camion noir (38% sur kindl, je ne connais pas la page en version papier), 1ière édition Payot 1927.
" Abstraction faite de la bronchite et de la dysenterie provoquées par les éléments irritants de la fumée du chanvre, cette passion peut avoir comme conséquence une déchéance organique générale. De loin déjà , on reconnaît les fumeurs du haschisch à leur visage pâle, à leurs yeux creusés, à leur démarche mal assurée. La descendance du fumeur invétéré peut être, elle aussi, de qualité inférieure si la conception a eu lieu lors de l'ivresse. Chez les pirates du Rif, on désigne les enfants scrofuleux sous le nom d'Uld l'Kif ce qui veut dire fils du Kif. Ce qu'ont peut considérer comme vrai de l'
alcool, à ce point de vue, semble être vrai aussi du chanvre, substance d'un tout autre genre. Le sperme subit l'effet nocif des éléments actifs du haschisch et il est porté à cet état sur l'ovule. Je tiens pour vraisemblable que la passion du haschisch peut être héréditaire"
Pour défendre l'hypothèse de l'auteur (car cela ne reste qu'un postulat de sa part), il semble avoir existé un terme tout désigné dans la région du Rif pour désigner un phénomène. N'est-il toutefois pas à comparer à l'expression réunionnaise "Zamalien" qui désigne en fait un délinquant?
Pour la relativiser, cet ouvrage a été écrit dans les années 1920 avec les connaissances de l'époque. Je trouve néanmoins ces connaissances (et vous recommande par la même occasion cet ouvrage) très complètes, car à mon humble avis, la prohibition de toutes les drogues n'était pas encore passé par là . On y découvre des véritables traditions quant à la consommation séculaire de toutes les drogues. Une idée pour Noà«l?