Des "surdoués" par ici ? Simple curiosité.

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Tetris68 homme
Il était une fois l'héroïne...
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T'as été plus que compréhensible, je t'assure, merci et bon courage pour ta dépression même si je sais pas si le courage entre la dedans.

L'héro c'est fabuleux mais quand t'arrêtes faut redécorer.

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Snoop' femme
Modératrice à  la retraite
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merci tetris :)

Born by accident, Bastard by choice, just...Bad seed...

"Si chaque personne savait ce que les uns disaient sur les autres, il n'y aurait pas deux amis au monde"

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Cannalyzer homme
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19 messages
Je suis aussi un zèbre, juste à  la limite cependant : 130, le nombre minimal de QI pour être affublé de l'étiquette "surdoué", également INTP selon le MBTI [Myers Briggs Type Indicator], le "groupe" qui en comporte le plus. J'ai vite su m'en débarrasser et la faire oublier autour de moi. Mon fort potentiel ne m'a que rarement servi en bien, ou plutôt je n'ai jamais su le contrôler pour en faire quelque chose de bien, à  tel point qu'il m'a valu 2 dépressions (que je dois en réalité à  notre société en général... Qui est tellement belle) et m'a aussi rendu fou bravo, un jour il y a eu un trop plein, en écoutant une terrible musique avant-gardiste de mes parents, mes pensées ont littéralement débordé et j'ai eu ce qu'on peut pourrait appeler un bad trip sans drogue doublé d'une experience de mort imminente (déréalisation intense, hallucinations sensorielles extrêmes). J'ai développé d'un jour à  l'autre ce que l'on appelle trouble anxieux. Résultat ? 2 ans de thérapies (à  ma sauce). Truc positif qu'on peut en faire ressortir ? Je n'ai plus vraiment peur de mourir depuis... big_smile

Voilà  mon rapport aux drogues : J'aime retourner en enfance avec les psychédéliques. C'est même en partie pour ça que je les prends. Cela m'aide à  en récupérer un peu aussi (et celle que j'ai loupé). Cet émerveillement quotidien. Pour être plus clair, plus je sens que je me rapproche de "ce que je suis vraiment", moins je fais dans le masque social et l'artifice, plus je "reviens" vers les sensations d'enfance roll. Ce que je veux aussi dire par là  est que les drogues psychédéliques ne sont qu'un seul outil très puissant parmi d'autres pour arriver à  cela.

Bisou demon1

PS: Je pense que le potentiel fragmenté en chaque être humain est égal.

Dernière modification par Cannalyzer (19 novembre 2016 à  17:38)

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Merci ! Nokk.

Méfie toi des hallucinations, c'est très bon signe !

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nokkloom
Psycho junior
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358 messages
Dommage MT, j'aurais bien aimé pouvoir lire ton témoignage - et je pense que beaucoup d'autres aussi. N'hésite pas à  refaire un "roman" en faisant plus attention aux infos données si tu as peur que ça te découvre. wink

Merci pour ton témoignage Snoopy, et bravo sincèrement. Honnêtement, je pense (et je crois que c'est prouvé par des tas de statistiques) que les HP ont plus tendance à  la dépression que "les autres". On sait tous pourquoi. Probablement parce qu'on réfléchit d'une manière différente qui ne nous permet pas complètement (ou du moins, pas très facilement) de se sentir lié au monde dans lequel on vit. Trop difficile de s'adapter, d'accéder au monde et de comprendre concrètement ce qui se passe. Parfois difficile d'accepter et d'assimiler l'existence de choses simples; parfois il existe des explications qui sont d'une grande simplicité, et personnellement, je suis actuellement absolument incapable de comprendre cette constante "simplicité" du monde. Difficile à  exprimer.

Snoop, à  quel âge et dans quelles conditions as-tu été dépistée ? Quels ont été les signes qui ont mis la puce à  l'oreille ? En espérant que ma question ne soit pas indiscrète.

Cannalyzer, merci aussi pour ton message ! En fait, le fait que tu parles de psyché fait écho à  quelque chose de très important que je peine toujours énormément à  expliquer et exprimer tant c'est complexe. Tu parles de retourner en enfance, de retrouver une certaine insouciance avec les psychédéliques. Je comprends totalement cet émerveillement de tout dont tu parles et surtout, la capacité à  intégrer des choses simples, tout connement (et merveilleusement !) basées sur le ressenti, l'intériorisation ses sensations & sentiments exacerbés qui nous atteignent. Les psychédéliques, tant que les trips sont bien vécus, apportent un apaisement intérieur & un fort accès aux mondes d' "en haut". Ils permettent d'apaiser le mental, surtout, exactement ce dont je parle plus haut avec la simple acceptation de ses ressentis. Tout paraît si réel.

Et personnellement, je pense que le fait d'être zèbre a (presque) complètement provoqué mes symptômes de déréalisation qui ont, par la suite, révélé une dépression profonde. La déréalisation, c'est ce sentiment d'extrême étrangeté, on ne sait pas vraiment d'où ça vient, on semble ne plus rien comprendre (et même le principe de compréhension semble lointain). Tout, et même nous-même, semble irréel, sans consistance, pâle (et tous ces synonymes du manque d'intérêt); tout semble se dissoudre constamment dans l'espace. Je ne sais pas si tu as déjà  vécu un fort trip au LSD mais c'est exactement cette sensation de se perdre, de se sentir dissolu et autant inexistant que profondément existant dans un principe d'espace temps qui ne fait en aucun cas écho à  notre monde; et de douter de sa propre existence et de la clarté de la moindre chose que l'on entreprend.
La découverte et la pratique, autant que je peux, de la spiritualité, m'a aidé à  apaiser mes tortures mentales à  propos de cette impression constante d'irréel. Elle me permet d'accepter que cette vie, ici-bas, soit effectivement aussi plate que je la perçois mais de, par le biais de rencontres, pratiques & expériences (je reviendrai plus tard sur les psychédéliques), accéder à  des montes différents, des dimensions plus élevées. La méditation aide à  y accéder. Ces mondes sont en chacun de nous et en chaque infime chose dans ce monde.

Les psychédéliques, d'après-moi, aident à  comprendre que "ce n'est pas grave", ils aident un peu à  relativiser sur le dégoût qu'on finit par éprouver sur nos propres capacités intellectuelles (et tout ce qui va avec; j'avoue que j'ai un peu de mal à  m'exprimer ce soir). Personnellement, quand je suis sous champignon ou sous acide, comme tu dis tout semble beau. Tout a une valeur, et elle est merveilleuse. Le jugement n'existe pas, alors finies les tergiversation mentales et cette obligation de tout expliquer. La sensibilité s'axe sur le vécu, sur le moment présent, et on n'est plus constamment en train de penser au passé, au futur & au présent à  la fois. On n'analyse plus les choses avant même de les vivre : on les vit simplement, et on peut donc se laisser aller à  la surprise de ce que nous offre la vie.
Ils aident aussi à  accéder plus facilement à  ces mondes "plus haut" dont je parlais. Peut-être que tout le monde ne me suivra pas, je sais que tout le monde n'est pas axé sur ces histoires de spiritualité. Mais d'après moi, mon propre vécu & mes propres croyances, les psychédéliques révèlent des dimensions différentes et nous aident à  y accéder. Beaucoup se sont tournés vers la spiritualité, la méditation & autres formes d'apaisent de l'esprit et d'accès au "plus haut" après des expériences aux psychédéliques. Aussi, ils remuent des choses profondes en nous, parfois comme une certaine forme d'hypnose, nous font expérimenter des états d'extase qui nous autorisent à  reprendre espoir sur la beauté des choses, et l'existence effective de ce qui nous entoure. Ils nous détachent du concret pour, finalement, mieux nous aider à  l'accepter.

Dernière modification par nokkloom (21 novembre 2016 à  21:43)

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J'avais sauvegardé le roman, jvais test de l'edit pour le rendre + anonyme. MT

Ne pas s'éterniser dans la même merde, car même si la merde est une bonne école, on en connaît qu'elle a engloutis pour toujours. | Bukowski.

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Anonyme 473 non binaire
Banni
Inscrit le 11 May 2016
212 messages
J'm'incruste vite fait dans la conversation.

C'est peut-être par effet Barnum, mais je me retrouve pas mal dans certaines histoires que vous racontez.

J'ai jamais passé de test de QI, ou en tout cas, je n'en ai jamais connu les résultats (Je me souviens vaguement d'un test de Rorscharch quand je devais avoir 6 ans, dans mon école primaire, mais tout est très flou), je ne suis donc probablement pas un zèbre.

En revanche, j'ai moi aussi été un enfant assez solitaire, un peu à  part, le "geek", "l'intello", et parfois rejeté à  cause de ça par les autres gamins.
J'étais très curieux, à  l'époque, je bouffais des bouquins, encyclopédie, harcelait mes parents, et ça avait ses répercussions : A 3 ans et demie, grâce à  mon (fantastique) père, je savais lire, écrire et compter (bien que mon écriture ne se soit pas améliorée depuis, au grand dam de mes professeurs lol )
On a voulu me faire sauter une classe, ce que mes parents ont refusé : Mon propre grand frère (Qui est quelqu'un de fantastiquement intelligent, mais que la pression à  mené selon moi à  la limite de la schizophrénie), avait sauté une classe deux années auparavant, et l'avait très mal vécu. De plus, j'étais tout petit à  l'époque (culminant aujourd'hui autour de 1m70 ^^), et mes parents avaient peur que je devienne la victime de mes camarades.
J'étais très sensible à  l'époque, du moins c'est ce que prétendent mon père. (Mes années pré-collèges sont floues dans ma tête, c'était pourtant il y a 8 ans, ça présage rien de bon pour la suite lol )

Arrivé au collège, j'étais très seul. Entre la 6ème et la 4ème, je n'avais que 3-4 amis, j'étais un marginal.
Je lisais beaucoup, surtout durant les cours (ma prof d'histoire n'en pouvait plus lol ), et tournait dans les 15-16 de moyenne générale.
Toujours l'intello, le geek (Les jeux-vidéos ont été, je pense, un refuge pour moi, avant de devenir ma plus grande passion big_smile ), le sans ami, il m'arrivait de rentrer chez moi le soir, de me mettre dans mon lit et de pleurer. (Pas une période de ma vie que j'ai beaucoup aimé).
Puisqu'eux me haïssait, et que je ne pourrait jamais leur plaire, j'avais décidé de m'affirmer, d'être celui que j'étais, pas celui qu'ils auraient voulu que je soit.
J'ai vécu éxactement la même chose que Rhéus, qui le dit mieux que moi :

"Pendant un temps j'ai rejeté ces éléments mais tout me revenait dans la face : un sentiment de solitude, de rejet, d'inefficacité ... Alors à  un moment j'ai pris la direction inverse : j'allais arrêter de vouloir être moins sensible, moins pensif, moins rationnel. Ces éléments, s'ils faisaient ma souffrance, faisaient néanmoins mon unicité. J'ai pendant un temps cherché à  les reconnaître et me forcer à  en être fier. J'étais "spécial", ma pensée allait plus loin par endroits ... Me "prendre la tête" n'était plus seulement une source d'angoisse mais devenait une force dont je devais être fier.
Aujourd'hui je me suis vraiment calmé sur la question, je n'y pense plus vraiment à  vrai dire."

Vint la 3ème, où j'ai rencontré des amis qui ne m'ont depuis plus quittés : Des gens selon moi fantastiquement intelligents (Dont plusieurs d'entre eux ont été diagnostiqués zèbres, en effet fume_une_joint ), avec lesquels j'ai enfin pu me socialiser.
J'ai commencé à  boire en soirée, un peu, beaucoup, trop.
Ca me permettait de me défaire du coté asocial qui s'était ancré en moi, et qui, 5 ans après, existe toujours, par réminescences.
Je sais plus qui disait que l'alcool était un excellent lubrifiant social, j'crois que c'est l'une des meilleures définition qu'on pourrait en donner.
Y'avait aussi le fait qu'en effet, sous l'alcool, j'avais plus à  penser, plus à  réfléchir chaque interactions sociales, à  me casser la tête, juste à  me laisser porter, et c'était bien.
J'me souviens, à  l'époque, mes premières cuites, avec l'un des gars les plus géniaux qu'il m'ait été donné de rencontrer : On refaisait le monde, toute la nuit, parlant de politique (14 ans, il lisait déjà  Marx, j'y connaissait rien mais j'avais mes idées lol )

La beuh, par contre, j'y ai jamais trouvé grand intêret, ça me filait juste envie de dormir, rien de plus ^^

Vers mes 15 ans, le premier amour, et surtout la première rupture.
Je savais que c'était rien, que j'étais (et suis toujours) au début de ma vie, que bien entendu, ça allait pas durer, mais je pense que c'est à  ce moment que toute la sensibilité que j'avais essayé de tuer au collège (avant qu'elle ne me tue), est ressortie.
Je passais des nuits entières à  réfléchir, à  penser, à  pleurer aussi, et j'en étais venu à  une conclusion très misanthrope, fataliste.
Le jour, je faisait bonne figure, souriait, mais au fond, je ne m'étais jamais senti aussi mal.

Je pense à  cette période avoir été en vraie dépression, bien que je n'ai jamais été chez un psychiatre, n'en ait jamais parlé à  personne d'ailleurs, pas même à  mes amis les plus proches. J'ai mis environ six mois, un an avant de pouvoir enfin dormir relativement normalement, sans avoir le cerveau en ébullition (Il m'arrivait de passer 3 jours sans dormir, m'anésthésiant sur mon PC le jour, déprimant la nuit)

Je m'en souviens en particulier d'un soir qui, étrangement, à  changer ma vie. Un soir où j'étais tombé sur une vieille musique merdique, version nightcore, par pur hasard, qui m'avait fait un immense choc.
La première écoute m'avait fait un effet tel que je me sentais en morceaux. J'ai passé la nuit à  l'écouter en boucle, et il m'a permis de faire table rase. Au petit matin, j'étais littéralement métamorphosé mentalement, j'avais repris une approche beaucoup plus optimiste de la vie.
J'explique pas ce fait, surtout que c'était une putain de musique pop commerciale des années 90, mais j'vais pas me plaindre ^^

En parallèle, la scolarité se déroule, tête de classe toujours, sur chacun de mes bulletins, la mention "Elève à  fort potentiel, mais ne travaille pas".
J'ai jamais aimé bosser fume_une_joint

Vint mon année de terminale (l'an dernier, en fait). J'ai été envoyé par ma daronne, avec qui je ne m'entendais plus du tout (Mon père ayant été femme au foyer pendant que ma mère bosser pour nourrir la famille, j'étais bien plus proche de lui, et elle n'avait jamais réussi à  me comprendre.)
2ème de ma classe en en touchant pas une, une année difficile pour mes chevilles : Je m'y suis fait un certain nombre d'amis qui, devant mes facilités, répétaient à  qui voulaient l'entendre, que j'étais surdoué, que je devais être un génie.
C'est l'année qui m'a fait le plus comprendre que l'idée d'intelligence ne veut pas dire grand chose : Il y avait, parmi ces mêmes personnes, des gens infiniment plus intelligents (selon mon ressenti) que moi, mais qui malgré tout se pensaient stupides, car elles avaient des notes pas terribles, en bossant.
A ce stade là , je me sentais plutôt comme Slycooper, cette idée d'être un imposteur.
D'autant qu'encore une fois, sur mes bulletins, la mention "Fort potentiel inexploité". Sur mes copies, régulièrement, des "Au bac, tu peux viser très haut" (véridique).
Alors que je ne pouvais pas faire plus : Je ne pouvais pas travailler. Je n'y arrivais pas.
Quel intêret d'avoir un potentiel s'il est inexploitable ? Rien que du gâchis.
Bon, j'm'en suis bien tiré avec une mention TB, ce qui est pas si mal, mais rétrospectivement, j'aurais pu faire tellement mieux...

C'est aussi cette année ou j'ai décidé de tester les drogues. Depuis mon épisode sur la pop merdique des années 90, j'étais devenu un partisan de l'idée qu'une vie étant courte, mieux valait tenter le plus de chose possible fume_une_joint
Ce qui m'a donc ammené à  tester le LSD, la MD, et bientôt la kéta et la salvia big_smile
Mais c'est pas tout. Y'avait aussi cette idée, pas mal véhiculé, des trips dans lesquels plus rien n'a de sens, on ne réfléchit plus, on ne pense plus : On est, c'est tout, et c'est bien.
C'est quelque chose qui m'attire encore beaucoup, cette idée d'un "néant" dans lequel je pourrais me fondre, je ne saurais dire pourquoi. (ceux qui auront lu "Blast" verront probablement de quoi je parle, cette BD est incroyablement déprimante, et à  énormément contribué à  ma dépression post-rupture, mais c'est un pur chef d'oeuvre)

Au final dans cette histoire, à  18 ans, je pense que je m'en suis bien tiré, car j'ai rencontré des gens qui me comprennaient, qui me correspondait, avec qui j'ai pu (même si, après coup, j'en parle très peu dans ce post) me stabiliser.
Mais je sais que si je n'avais pas eu cette chance, alors encore aujourd'hui, je serais peut-être optimiste (peu de chances), mais n'en serait pas moins terriblement seul.
Ils m'accompagnent d'ailleurs, pour une bonne partie, dans mes trips, et ça m'arrive même (reliquat de mon "hyper"sensibilité passée ?) d'être heureux rien que de penser à  l'amitié qu'on partage.
Définitivement, en me sauvant de la solitude, ils m'ont sauvé de ces têtes à  têtes incessant avec moi même qui, je pense, auraient finit par avoir raison de moi, à  la longue.

J'ai lu que tout le monde ici n'avait pas eu cette chance, ça me désole profondément. J'ai été favorisé par le fait que j'avais un collège de 1200 élèves, pareil pour le lycée, donc forcément, dans ces personnes, quelques unes qui me ressemblaient, mais j'imagine que pour beaucoup, ça n'a pas dû être le cas...
Enfin, maintenant, grâce à  PA, on à  l'occasion de faire partie d'une communauté qui ne juge pas, et ça, ça doit bien valoir quelques amis lol

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Bootspoppers non binaire
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magnifique Dalaye.
Quand tu viens à  Paris fais nous signe.

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Mammon Tobin homme
Modéranimateur à  la retraite
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nokkloom a écrit

Dommage MT, j'aurais bien aimé pouvoir lire ton témoignage - et je pense que beaucoup d'autres aussi. N'hésite pas à  refaire un "roman" en faisant plus attention aux infos données si tu as peur que ça te découvre. wink

Salut nokkloom, en gros j'ai été envoyé
(après une batterie de tests Mensa-style en tout genre, et un exam final pour ne garder que 2 français sur les dizaines sélectionnés au début)
dans une école pour surdoués aux USA, et vu qu'il en existe très peu... hmm pas envie de prendre le risque de donner trop de détails.

Mais l'important c'est que j'ai pu grandir, évoluer, et me faire des amis pour la vie dans un environnement "pour les ado comme nous", je me sentais comme Harry Potter débarquant à  Hogwart/Poudlard, c'était magique. respect-2

Sans aucun doute les meilleures années de ma vie.
C'est aussi les années où j'ai découvert l'opium/les opiacés en général, les taz, et fumé beaucoup de weed, mais ça n'étais pas encore problématique à  ce stade.
(on était beaucoup dans ce cas...)

Je vais m'arrêter là , mais j'ai eu énormément de chance d'avoir cette opportunité, je sais pas si j'aurais tenu dans un lycée normal. merci-1

MT

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Acid Test homme
PsychoAddict
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3052 messages

Snoop' a écrit

j'oublie certainement la moitié de ce que je voulais ecrire en vous lisant, mais j'y reviendrais peut etre plus tard (apres mes revisions de partiels), mais juste en levant les yeux je vois que pleasurepulse parle de Freud en disant qu'il avait été cocainomane, et en était revenu, donc petite precision, il prenait au depart de la coke comme painkiller car il souffrait d'une importante fracture de la machoire, et il n'en est revenu que.....pour devenir a nouveau accroc.....a la morphine......donc bon, ca explique pas mal de choses, y compris le fait de pouvoir constater que lui aussi aimait se casser la tete a vouloir expliquer par ses theories tout comportement humain "déviant" (desolée, c'est comme ca qu'il le disait),


snoop'

Je tiens à  corriger ce que Snoop à  dit sur Freud puisque personne ne l'a fait semble t'il , il ne prenait pas de Coke comme pain Killer mais bel et bien comme euphorisant , contre les peridodes depressives , la neurasthénie  et contre la fatigue .
Il ne souffrait pas d'une fracture de la machoire mais d'un cancer de la machoire de 1923 , date à  laquelle les premiers symptomes ont été diagnostiqués suite à  l'examen d'une cavité dans la bouche ,jusqu'à  sa mort en 1939 .
Et il n'a jamais été accro à  la morphine ni à  quelque opiacé que ce soit et il semble qu'il n'ait pas été réellement dependant de la cocaine comme certains peuvent l'etre et qu'il n'a pas eu d'escalade au niveau des doses , d'apres ce que disent certains .
Il n'a apparemment pris de la morphine qu'apres des opérations mais refusait d'en prendre en permanence malgré les douleurs liées à  sa maladie .
il  a demandé à  son medecin , Max Schur , le moment venu , de faciliter sa mort avec la morphine , alors qu'il avait une grave infection de la peau du visage ,due à  son cancer , dont se dégageait une odeur pestilentielle .
Il a pris de la coke pendant une douzaine d'années ( 1884-1896 apparemment), dans sa période pre analytique   , jusqu'à  ce qu'il s'aperçoive des méfaits de celle ci et notamment sur un de ses collégues , Von Fleischl , qui avait un probleme tres douloureux à  la main et qui était devenu morphinomane pour se soigner au départ .
Il lui prescrivait de la cocaine à  des doses importantes et le médecin en question, non seulement n'a jamais arreté la morphine mais est devenu cocainomane ensuite et a fini par se suicider !

"L'homme médecin Max Schur fut donc chargé de rendre service (thérapeutique veut dire service) à  l'homme Freud jusqu'à  sa mort en 1939. Il organisa les soins, les diverses consultations spécialisées, les interventions, l'ajustement délicat de la prothèse avec l'aide d'un ingénieux dentiste.
Curieusement, en dépit des souffrances (sauf en phase post-opératoire) Freud ne voulut jamais utiliser d'opiacés. Il accepta une solution locale dérivée de sa vieille amie la cocaïne, c'est tout. Il ne cessa pas de fumer ce qui, nous rapporte Schur, l'aidait à  supporter la souffrance.

Quand son état ne lui permit plus ni d'écrire ni de lire et que (nous étions avant l'ère des antibiotiques) la peau de son visage en regard du maxillaire s'infecta, s'ulcéra exhalant une odeur nauséabonde, au point que son fidèle petit chien ne pouvait l'approcher, alors Freud demanda à  Schur de tenir sa promesse. Ce qui fut fait à  l'aide de la morphine. Sur un organisme fragilisé, dénutri, épuisé, de petites doses sont suffisantes pour lever la garde des dernières résistances vitales à  la mort. Freud sombra dans un coma paisible et mourut le 23 septembre 1939 à  trois heures du matin. Schur en vrai médecin de famille lui avait tenu la main."

Voici deux pages interessantes qui parlent de tout ça :

http://www.rvh-synergie.org/prises-en-c … maine.html

http://www.psychotherapies.org/question … -8101-2233

Dernière modification par Acid Test (09 décembre 2016 à  13:23)

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Intéressant !

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Acid Test homme
PsychoAddict
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3052 messages

Recklinghausen a écrit

Salut,


QI et QE étroitement lié ??

QI important égal " surdoués " ?  Et balèze en philo de surcroit  ?

Ben l'autocongratulation et les égaux ( surdimensionnés ? ) sont de sortie wink

Reck

PS : @ Pleasurpulse : Je t'engage à  lire " Le Droit à  la Paresse " de Paul Lafargue parue en... 1880 !
                               Vu que tu sembles aimer te " bouger le cul tous les matins " pour te sentir en vie wink   Juste pour te donner un autre sens à  ce que tu nommes la bêtise.

Ce n'est pas moi qui dit ça , c'était une citation de paroles de Jacques Brel lors d'un interview !

Mais je me reconnais là  dedans car je ne peux rester à  rien foutre , j'ai besoin de quelque chose qui m'interesse et me stimule intelectuellement , sauf éventuellement quand je suis largement dosé aux opiacés !

Sinon, pour répondre à  ce que disait Snoop, les opiacés ne me mettent pas dans le brouillard ( contrairement à  la coke à  haute dose en fix ou en crack , qui embrouille l'esprit )  au contraire , ils me permettent de me concentrer et d'etre plus détendu pour cela , hormis quand je prend vraiment de tres grosses doses !

Dernière modification par Acid Test (09 décembre 2016 à  13:48)

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Enilyme femme
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Coucou les gens,

Pas grand chose à  dire là  tout de suite, juste pour ajouter mon pseudo à  la (pas si courte) liste de surdoués présents ici smile
Rien à  dire parce que peur des confrontations et déprimée dans l'immédiat.
Surtout là  pour les thèmes salvia, médicaments, psychiatrie.

Mais bon, éternelle fan de l'Espoir, papoter avec des gens perchés me plairait sûrement.
J'ai fait une présentation (dans la partie "présentation"), au cas où ça intéresse ^^

Bisous les gens.

Dernière modification par Enilyme (22 décembre 2016 à  16:25)


"Ce que tu veux me dire, est-ce vrai? Est-ce bien? Est-ce utile? " (Socrate).

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A festive Panda homme
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Yo ! Comme certains parmis nous je suis également "surdoué" smile(à  la limite, 132 de QI, M'enfin ça veut pas dire grand chose ^^)

Si tu tombes je serai la !
signé : Le sol

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Enilyme femme
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A festive Panda a écrit

Yo ! Comme certains parmis nous je suis également "surdoué" :)
(à  la limite, 132 de QI, M'enfin ça veut pas dire grand chose ^^)

Hello, si tu ne connais pas Raymonde Hazan (Youtube), je te conseille de regarder ses vidéos,
en tous cas elle m'a soulagé d'un poids, parce que je ne me reconnais pas dans le terme "zèbre"
(elle est en opposition avec les créateurs de ce terme, enfin faut voir ses vidéos
pour comprendre le pourquoi du comment. Moi je me sens mieux avec "surdoué")


je me souviens qu'elle a parlé du fait que pas mal de surdoués "ratent" les test de QI
(ce qui les exclut encore plus), ou tout simplement ils n'ont pas l'intelligence
qui correspond aux tests de QI européens
(les tests ne sont évidemment pas universels, donc peut-être
qu'au Bouthan tu as 150 de QI lol, et comme tu dis ça ne veut pas dire grand chose,
mais ne vas pas dire ça sur le site de MENSA, tu vas te faire engueuler haha).

Dernière modification par Enilyme (22 décembre 2016 à  16:43)


"Ce que tu veux me dire, est-ce vrai? Est-ce bien? Est-ce utile? " (Socrate).

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A festive Panda homme
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Enilyme a écrit

A festive Panda a écrit

Yo ! Comme certains parmis nous je suis également "surdoué" :)
(à  la limite, 132 de QI, M'enfin ça veut pas dire grand chose ^^)

Hello, si tu ne connais pas Raymonde Hazan (Youtube), je te conseille de regarder ses vidéos,
en tous cas elle m'a soulagé d'un poids, parce que je ne me reconnais pas dans le terme "zèbre"
(elle est en opposition avec les créateurs de ce terme, enfin faut voir ses vidéos
pour comprendre le pourquoi du comment. Moi je me sens mieux avec "surdoué")


je me souviens qu'elle a parlé du fait que pas mal de surdoués "ratent" les test de QI
(ce qui les exclut encore plus), ou tout simplement ils n'ont pas l'intelligence
qui correspond aux tests de QI européens
(les tests ne sont évidemment pas universels, donc peut-être
qu'au Bouthan tu as 150 de QI lol, et comme tu dis ça ne veut pas dire grand chose,
mais ne vas pas dire ça sur le site de MENSA, tu vas te faire engueuler haha).

effetivement, vidéo super interessante merci pour le lien !
Juste pour ajouter qu'il n'existe pas qu'un type "d’intelligence" mais pleins.. quelqu'un ayant une intelligence orale sur-développée mais une intelligence écrite moyenne n'aura que des résultats moyens à  un quelconque test de QI !


Si tu tombes je serai la !
signé : Le sol

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Enilyme femme
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A festive Panda a écrit

Juste pour ajouter qu'il n'existe pas qu'un type "d’intelligence" mais pleins.. quelqu'un ayant une intelligence orale sur-développée mais une intelligence écrite moyenne n'aura que des résultats moyens à  un quelconque test de QI !

Oui, d'ailleurs cette phrase me fait penser que j'aurais pu ajouter une explication :
Je fonctionne sur l'intelligence émotionnelle (HPE) et pas du tout HPI (intelligence dite froide).
Mais cette thèse HPI/HPE est controversée,
voilà  pourquoi j'ai quand même un peu hésité avant de poster car il y a débat entre zèbres & HPI-HPE ... hmm

Je me souviens avoir lu un livre sur l'intelligence émotionnelle (par rapport au don d'empathie),
et tu as raison, c'est assez réducteur de dire simplement surdoué, sauf que tu vois, même nous, surdoués,
on fait au plus simple sinon on galère dans nos compréhensions (déjà  que c'est pas toujours simple lol ...).


"Ce que tu veux me dire, est-ce vrai? Est-ce bien? Est-ce utile? " (Socrate).

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Brainer homme
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29 messages
Bonjour à  vous tous !

Je pense être au bon endroit, je suis un graaaaand cérébral empli de soucis sociaux qui se rend compte que l'intelligence n'est vraiment pas le chemin du bonheur... Je ne vis qu'avec ma tête j'en oublie mon corps.. Et je ne suis plus en phase avec la sociabilité requise pour être quelqu'un de plus ancré dans la vie en communauté...
Depuis quelques années je travaille sur moi-même et donc du coup sur ces problèmes qui , selon moi , explique ma consommation accrue de shit/beuh il ya encore pas si longtemps...
Mais j'en arrive à  un point où je pense que j'ai besoin de parler de ces choses à  des gens qui me "ressemblent" et les "surdoués" bien qu'un peu pompeux ^^ me semble aproprié
Y a t-il des volontaires ? Mdr

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Shasha femme
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Bonjour Nokkloom

Je vois encore une victime des livres de Jeanne Siaud-Facchin ^^

Je n'ai jamais fais les tests qui me permettraient d'être sure de mon côté Zébre.
Par contre ce qui est sure, c'est que je me suis toujours sentie en décalage par rapport aux autres, notamment parce que j'avais une trop grande sensibilité, trop d'empathie et pas la même manière de penser.

Aujourd'hui je consomme des substances parce qu'elles me permettent de m'échaper. Comme je me sens incomprise (d'ailleurs ce n'est pas qu'une sensation), j'ai besoin de m'évader. Le cannabis me permet de mettre mon cerveau au repos. C'est une manière d'ârreter de penser et de se sentir normale pour moi. La md et la coco c'était pour me sentir vivre car j'avais contamment l'impression d'être à  côté de ma vie. Ca me permettait d'arreter de tout intellectualiser et d'avoir des sensations plus pulsionnelles on va dire....

Dernière modification par Shasha (28 février 2017 à  14:56)

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Tetris68 homme
Il était une fois l'héroïne...
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2384 messages
On est beaucoup a avoir un profile très proche je trouve.

Souvent les gens nous décrivent avec un intelligence au dessus de la moyenne et une très  (trop?) grande empathie, une manie a tout vouloir intellectualiser qui mène a une profonde tendance a la névrose bien souvent et les opiacés/THC pour canaliser tout ça.

On a l'archétype de beaucoup de consommateurs même si y a sûrement des dizaines de profiles différents.

Une immaturité affective aussi sûrement, peut être lié a l'enfance je sais pas.

L'héro c'est fabuleux mais quand t'arrêtes faut redécorer.

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Brainer homme
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Salut Tetris , qu'entends tu par immaturité affective?

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Tryptamphétorphine homme
Possesseur d'une lampe de poche
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Je passe sur le fait que moi et ma femme soyons des "zèbres", mais un truc me turlupine, est-ce que les zèbres ici présents sont principalement stimulés par les opioïdes, je trouve que , alors que mes amis étaient particulièrement légumineux sous opiacés (oxy, codéine,etc), j'étais moi même TRES loquace, je parlais , je faisais du sport..etc , le mélange avec des stimulants type MPH encore plus (NORMAL) -à  ne pas faire c'est dangereux tout le monde le sait ici-
Donc voilà , avez vous eu l'impression d'avoir des effets différents d'autres personnes, pas seulement avec les opioïdes ?

PS: Pour ceux que l'intelligence ne ravit pas, je les comprends à  100% mais, on peut se réfugier là  dessus, faire des trucs très complexes, et se dire qu'on est peut-être plus puissamment tristes, mais infiniment plus intensément heureux que les autres personnes, et en faire une force, plus facile à  dire qu'à  faire, certes, il restera des moments où pleurer parce-que tout nous file entre les doigts, qu'on déclare la perte de notre CI tous les ans...

"L'animisme établissait entre la Nature et l'Homme une profonde alliance hors laquelle ne semble s'étendre qu'une effrayante solitude."
Jacques Monod

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Enilyme femme
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Tetris68 a écrit

On est beaucoup a avoir un profile très proche je trouve.
Souvent les gens nous décrivent avec un intelligence au dessus de la moyenne et une très  (trop?) grande empathie, une manie a tout vouloir intellectualiser qui mène a une profonde tendance a la névrose bien souvent et les opiacés/THC pour canaliser tout ça.
On a l'archétype de beaucoup de consommateurs même si y a sûrement des dizaines de profiles différents. Une immaturité affective aussi sûrement, peut être lié a l'enfance je sais pas.

Hello Tetris,

Oui je suis d'accord avec toi, il y a une fragilité qui peut s'exprimer par ce que tu appelles l'immaturité affective (en fait il s'agit à  mon avis plutôt de dépendance affective qui créée un tas de déséquilibres) et les drogues en général permettent de soulager la tristesse, le vide, l'incompréhension et la sensation de rejet et de "différence" que peut vivre une personne dite surdouée. Si on vivait dans un monde uniquement rempli d'être sur-doués, bon ce serait autant le bordel ^^ mais peut-être qu'il y aurait moins d'usage de drogues ou d'addictions, car moins besoin de s'évader puisque moins mis de côté par la société.


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Parole d'éléphant
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33 messages
Juste pour rejoindre certains de vos témoignage, identifié à  15 ans à  160 de qi, j'étais en echec scolaire totale, j'ai trouvé longtemps refuge dans les opiacés, je partage cette source qui m'a aidé à  mettre des mots sur me problèmes quotidiens (tant sociale, que professionnel):

http://www.douance.org/qi/thqi.html

Le qi n'est pas de l'intelligence, c'est un quotien intellectuel, une prédisposition

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Enilyme femme
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@ Parole d'éléphant

Hello,

Tu t'en sors comment aujourd'hui ? Moralement et socialement.

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Parole d'éléphant
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33 messages
En fait j'ai découvert ceci récemment car mes parents avaient choisis de me le cacher. J'ai développé une culture de l'ennui et de la paresse qui on alimenté une bonne dépression très longtemps.
Aujourd'hui j'essaye d'avancer. La spiritualité que j'ai longtemps fuit semble m'apporter du réconfort, et je dois me trouver des activités adéquates pour ne pas retomber dans mes travers, je lis beaucoup et je fais du sport, mais je suis complétement handicapé social, j'ai jamais réussi a avoir cette simplicité a communiquer.

Dernière modification par Parole d'éléphant (28 février 2017 à  18:34)

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Tetris68 homme
Il était une fois l'héroïne...
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Oui je suis plutôt d'accord que ce que j'appel de immaturité affective peut être une dépendance affective.

Dans mon cas oui on peut dire ça et j'ai tellement mal vécu mes deux relations amoureuses très fortes dont une qui dure depuis plus de 10ans avec ma femme que si on devait se séparer je pense que plus jamais je me mettrais en ménage, y a trop de dégât et de souffrance.

Je suis clairement pas fait pour ça et si je suis pas capable de rendre heureux quelqu'un ni d'être heureux moi même alors tout ça n'a pas d'intérêt.

L'héro c'est fabuleux mais quand t'arrêtes faut redécorer.

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Enilyme femme
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Eh bah, j'ai déclenché la journée déprime à  3 ^^

@ Parole d'Elephant,
je ne sais pas si c'était littéral, mais je suis reconnue handicapée psy (pas pour le côté surdoué mais il est évident que ça joue beaucoup) donc je comprends le problème social.

Est-ce que tu parles vraiment d'ennui ? Ou c'est plutôt que tu t'es senti perdu et "pas toi-même" pendant des années sans comprendre qui a fait que tu as procrastiné etc ? Car l'ennui ne conduit pas spécialement à  la dépression et c'est un sentiment "court", alors que la frustration et la non-possibilité d'agir oui et ce sont des sentiments qui s'expriment sur le long terme.

Tu sembles savoir communiquer à  l'écrit ... :)

@ Tetris,
Je ne sais pas si tu as vu passer un de mes précédents posts, j'avais mis un lien Youtube avec les vidéos d'une psychanalyste, l'écouter m'a aidé à  comprendre les troubles et pbs amoureux.

"Relations amoureuses très fortes" : au fond, une relation amoureuse pas forte, est-ce qu'à  tes yeux c'est une relation amoureuse quand même ...? (il n'y a que toi qui peut répondre :))
En plus, en te relisant tu expliques bien que tu fonctionnes sur ce mode de dépendance affective.
Désolée si je pars dans un trip psychanalytique (vous me verrez pas trop parler d'autre chose lol, fuyez ^^), mais de toute façon la dépendance affective vient d'autre chose que le côté surdoué, si ça peut te rassurer, ça touche tout le monde et tout me monde gère plus ou moins ce souci.
Etant surdoué, tu as la "chance" (je sais, on dirait pas comme ça) de te comprendre et de faire des introspections plus facilement qu'une personne "normale" (je dis "neurotypiques" même si ce terme est souvent pour différencier les gens normaux des autistes), c'est un peu le principe de la malédiction à  transformer en miracle.

J'ai vécu les même situations (cf ma présentation) et le vis encore, c'est pas des paroles égocentriques car j'ai fait beaucoup de recherches pour en arriver là  (et je les finirai sans doute jamais tellement le sujet est vaste et plein de ramification). Ca me fait plaisir de continuer à  en discuter, si vous voulez en mp, c'est avec plaisir aussi, car même si moi je m'en fous, je conçois qu'étaler sa vie sur un forum peut devenir gênant.

Dernière modification par Enilyme (28 février 2017 à  19:05)


"Ce que tu veux me dire, est-ce vrai? Est-ce bien? Est-ce utile? " (Socrate).

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Brainer homme
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Salut Enilyme , tu as des connaisances en psycho/psychanalyse?
J'effectue justement cette introspection dont tu parles depuis maintenant 3 ans et je dois dire que je m'en sors plus à  causes des très nombreuses ramifications comme tu le dis et je n'arrive pas à  sauter le pas de la visite en cabinet, et malheureusement je suis de ceux qui sont trop pudiques même dans le virtuel pour tout lâcher ici ^^
A l'occase j'aimerais beaucoup discuté de tes connaissances par rapport à  mes soucis si possible, étant à  la limite de l'autisme je comprends où tu veux en venir quand je te lis et je me dis que ce serais peut etre bénéfique (surement plus pour moi lol) d'échanger avec toi ^^

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Tetris68 homme
Il était une fois l'héroïne...
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Non t'inquiètes je trouve rien d'ego centrique la dedans !

En faite quand je dis relations fortes c'était dans le sens que j'ai été en couple avec plus que deux filles mais avec ces deux là  je sens clairement que ma vie ne tient qu'à  ça et je vie avec une peur panique de la perdre car je sais que je suis atypique et pas simple a vivre car même si je suis pas méchant je peux vite me recroqueviller sur moi et devenir invisible et donc on s emmerde très vite quand je me drogue pas.

Avant d'avoir un enfant et d'arrêter la drogue c'etait différent , j'arrivais mieux a m en sortir dans les relations humaines même a tout petite dose d'héroïne.

Je pense pas que ce souci chez moi vienne du fait que je serais surdoué selon certain mais j'ai remarqué que beaucoup d'heroinomanes ont ce souci.

Désolé si je m'emmêle les pinceaux j'ai pas trop le moral et je dois dire un paquet de mer** incompréhensible.

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Parole d'éléphant
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Enilyme,

Personnellement j'ai pris une grosse gifle en lisant:
Et si vous m'expliquiez le bouddhisme ?, premier livre dans le genre que je lis, et en écoutant Alan Watts
J'ai trouvé une cause à  mes problèmes, étant super pessimiste et assez paresseux (j'ai vraiment pas besoin de m'investir beaucoup pour résoudre des problèmes complexes). J'ai lu noir sur blanc que les personnes négatives étaient des personnes paresseuses...
Je me suis rendu compte que cette grosse dépression que je traine c'est mon inactivité qui l'alimente, je parle d'ennui car j'ai aussi des problèmes d'ego, les deux sont liés, plus on s’ennuie plus notre egoisme est grand (on se donne beaucoup trop d'importance) il faut le mettre de coté pour avancer, ç'est complétement improductif. Notre ego surdimensionné vient aussi de notre culture et dans notre monde actuel rien n'est fait pour arranger ceci. Mes lectures me font plus de bien que mes seances de psy.
J'ai longtemps pensé que tous mes mecanismes mentaux étaient bloqués sur :
" frustration et la non-possibilité d'agir " mais je me rends compte aujourd'hui que c'est à  moi de désamorcer ceci. J'ai du travail, je suis conditionné, mais j'ai trouvé des pistes pour me sentir mieux. Il faut voir le monde autrement. De simples choses m'ont fait le plus grand bien, comme me réconcilier avec tous les gens avec qui j'étais en conflit. (c'est pas si facile que ça en a l'air mais ça marche instantanément)
Sinon, coté dépendance affective, je pense de mon coté que c'est étroitement lié avec notre capacité a créer du lien social, personnelement, je suis dépendant affectif, et je pense sincèrement que si j'avais une vie sociale plus riche je le serais moins.

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Anonymousse au chocolat
٩(^ᴗ^)۶
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Je rejoins Tetris sur le côté émotionnel de son analyse.
Sinon j'ai soit disant 135 de QI (lol) d'après le test de l'armée et je lis en moyenne 800 mots minute.

Docteur ? C'est à  cause de mon QI que je me drogue ?

240 g de chocolat noir cassé en morceau.
    60 g de beurre.
    6 œufs jaunes et blancs séparés.
    60 g de sucre et une pincée de sel.

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Enilyme femme
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Brainer a écrit

Salut Enilyme , tu as des connaisances en psycho/psychanalyse?
J'effectue justement cette introspection dont tu parles depuis maintenant 3 ans et je dois dire que je m'en sors plus à  causes des très nombreuses ramifications comme tu le dis et je n'arrive pas à  sauter le pas de la visite en cabinet, et malheureusement je suis de ceux qui sont trop pudiques même dans le virtuel pour tout lâcher ici ^^
A l'occase j'aimerais beaucoup discuté de tes connaissances par rapport à  mes soucis si possible, étant à  la limite de l'autisme je comprends où tu veux en venir quand je te lis et je me dis que ce serais peut etre bénéfique (surement plus pour moi lol) d'échanger avec toi ^^

Oui, j'essaye d'avoir des connaissances, quand on me demande ce que je fais dans la vie (genre la question la plus importante au monde ...) j'essaye de répondre que je me forme pour être psychanalyste (mais en vrai j'en ferai sans doute même pas mon métier, bref), disons que j'ai certaines facilités/capacités d'analyse et que je m'occupe à  lire des livres pour qu'on me dise pas que je fous rien de ma vie.

J'ai commencé les introspections à  16 ans, j'en ai 29 ... (gros silence lol), j'ai arrêté les psy autour des 25 ans, y'a eu du moral très bas, pas beaucoup de hauts, mais zéro décès, donc ma moyenne reste positive ^^

Bah, on a l'occasion là  :) Je vais t'écrire en mp c'est plus simple (et j'avais rep à  ta présentation !)


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