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Bernard Debré découvre qu’on peut se fournir sur Internet. Il demande une mission d’information parlementaire contre le trafic de drogue en ligne.
Depuis quelques années, se faire livrer de la drogue par la Poste, via des vendeurs situés à l’étranger, est devenu un jeu d’enfant. Que l’on se rende sur des sites légaux ou que l’on se fournisse sur le Darknet, les portes d’entrée sont nombreuses. Le député Bernard Debré (LR) en a fait l’expérience dans le cadre d’une enquête menée par Valeurs actuelles : il s’est fait livrer de la coke, de la weed et des champis, avec l’aide des journalistes.
Les produits ont d’abord été livrés au domicile de Serge Lebigot, président de l’association Parents contre la drogue, avant d’atterrir sur le bureau du député de Paris. Si Bernard Debré, médecin de profession en guerre contre le trafic de drogue, découvre la poudre un peu après tout le monde, sa réaction a été virulente. Il commente ainsi cette livraison (illégale, député ou pas) auprès du magazine conservateur :
“Que l’on puisse, en quelques jours, se voir livrer chez soi des stupéfiants interdits à la vente et à la consommation, et pour certains d’une extrême dangerosité, doit entraîner une véritable prise de conscience au niveau national, mais aussi le déclenchement d’une lutte sans merci du gouvernement contre ce phénomène menaçant, si rien n’est fait, de transformer Internet en premier supermarché de la drogue accessible à tous.”
Bernard Cazeneuve interpellé à l’Assemblée
Sur le plateau de LCI, il détaille un peu plus le fonctionnement : timbre néerlandais, papier craft avec des enveloppes pour berner les chiens renifleurs… Si l’on n’était pas familier avec la procédure, c’est désormais chose faite :
Fort de cette prise de conscience, Bernard Debré réclame la création d’une mission d’information parlementaire sur la vente de drogues sur Internet. Il se dit également favorable à l’interdiction en France des bitcoins, monnaie virtuelle qui permet notamment de régler des achats sur le web profond.
Le 21 juin, le député a interpellé le ministre de l’Intérieur, Bernard Cazeneuve, à ce sujet. Le ministre a reconnu que ce trafic était “réel et préoccupant”. “Une nouvelle stratégie a été définie par [l’Union Européenne] pour la période 2013-2020”³, a-t-il rappelé. Concernant la vente sur Internet, Bernard Cazeneuve assure que des policiers cyberpatrouilleurs œuvrent sur Internet et que “d’excellents résultats” ont été obtenus dans le cadre de cette lutte.
Pour ce qui est des poursuites judiciaires éventuelles à l’encontre de Serge Lebigot et de Bernard Debré, en revanche, Valeurs actuelles n’en fait nulle mention.
source: http://www.konbini.com/fr/tendances-2/d … -la-poste/
Putain, ils y croient encore à l'interdiction du bitcoin mais mais... ça me laisse sans voix, comme si c'était le bitcoin le responsable du deep web aha
Et puis le mec je suppose qu'on lui parle de tor il va savoir nous répondre.... Quoi ? Ah oui c'est vrai ce sont des "journalistes" qui l'on aidé à aller sur le deep
Par contre je suppose que lui il est pas inquiété par la police, hein on se fait livrer de la drogue ah mais oui excusez moi c'est vrai qu'il est ministre aha pardon je suis désolé *sarcasme à son niveau maximal*
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Dernière modification par SteveJordanrider (29 juin 2016 à 22:06)
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Amaranthe a écrit
Mister No en a parlé sous un autre post :
https://www.psychoactif.org/forum/t1940 … from=actud
On a bien rigolé nous aussi x)....
J'avais pas vu
Désolé
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Pour ce qui est des poursuites judiciaires éventuelles à l’encontre de Serge Lebigot et de Bernard Debré, en revanche, Valeurs actuelles n’en fait nulle mention.
Ils méritent des poursuites judiciaires.
Je ne dis pas qu'ils doivent être condamnés, un rappel à la loi dans leur cas me parait suffisant dans ma conception de la justice.
Je ne suis pas pour la condamnation des consommateurs, attention.
Si ça se trouve, ils se sont faits livrer des prodes comme d'hab, et le pot aux roses ayant été découvert, avec l'appui de valeurs actuelles, ils ont noyé le poisson.
C'est comme si j'allais dans un ter-ter acheter du teuch... si je me fais arrêter, je dirais que c'était pour une cession à Debré et Lebigot afin qu'ils refilent l'info à valeurs actuelle ou franche foire et en informer l'assemblée nationale.
Trop faciles les lascars.
Je vais aller acheter de la drogue et prétendre que c'est pour en informer la France.
Je les avais mal jugés.
Moi, la police ne me croira jamais. Eux, ils commandent ce qu'ils veulent.
Ils ont une martingale pour commander de la drogue quand ils le souhaitent.
Chapeau !
Dernière modification par Mister No (30 juin 2016 à 09:24)
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Il y est question de "trafiquants qui financent les politiques".
Est-ce que quelqu'un a des preuves de cette assertion.
Bien entendu, il existe des précédents impliquant des financement directs, mais c'est la partie émergée de l'iceberg.
Je te conseille de lire les déclarations ou les silences de JC Trichet, ex directeur de la banque de France et de la Banque centrale Européenne. On peut évoquer la circulation de ces montagnes d'argent au sein de notre économie et de l'économie mondiale après leur blanchiment.
Chercher des preuves ici est inutile, cela reviendrait à démontrer que l'eau mouille ou que l'argent se lave et se blanchit...
http://mediateur.blog.lemonde.fr/2013/0 … me-combat/
C'est un ancien gendarme qui le dit :
Changer la politique en matière de drogue est urgent, non seulement parce que la politique actuelle est un échec, mais surtout parce qu’elle est responsable de la progression de la consommation de drogues. La crise actuelle fournit un autre motif de changer radicalement, car il n’est pas douteux que la circulation des fonds recyclés alimente à la fois le développement des « non banques », le shadow banking. Curieusement, une série d’articles très documentés, dont un long article de Jean-Claude Trichet, président de la Banque centrale européenne (BCE) de 2003 à 2011, ne contenait aucune référence à cette réalité.
Il est vrai qu’en 2007, lors d’un congrès, Catherine Austin Fitts, directrice de la banque d’investissement Dillon Read, n’hésitait pas à affirmer que les 500 à 1000 milliards de dollars en provenance du trafic de drogue « servait à financer la croissance ». Elle ajoutait que « sans ces centaines de milliards qui gonflent artificiellement l’économie américaine, les USA subiraient une crise plus dure que celle de 1929 ».
Ce qui gonfle aussi artificiellement notre économie, finance des politiques, politiques qui financent la croissance et la prohibition à leur tour, le tout en donnant l'impression d'un cercle vertueux.
D'autre part, comme le signale justement le professeur Jacob :
Pour quelle raison ne légalise-t-on pas en France ?
« À cause d’arguments politiques. Celui qui tire le premier est perdu. Le pouvoir économique suffit à maintenir le pouvoir. »
Tout est verrouillé et sous contrôle afin que le marché noir soit boosté tandis que la ménagère continue de penser que tout ceci est morale.
Ensuite, certains secteurs économiques n'ont pas intérêt à ce qu'un nombre important de personnes découvrent les vertues thérapeutiques de cannabinoides à travers une libéralisation du cannabis.
Il s'agit aussi de marchands de drogues, au sens pharmaceutique du terme.
Leurs intérêts divergent car ils comptent saturer le marché de leurs produits.
Eux aussi ont un pouvoir de financement ou de lobbying. Maintenir la prohibition est leur intérêt, ils peuvent même émouvoir en parlant de maintien de l'emploi...
Par exemple, en matière de cannabis et d'usage des cannabinoides en médecine, voici ce que déclare le Professeur Jacob, éminent psychiatre et addictologue.
Pour quelle raison ne légalise-t-on pas en France ?
« À cause d’arguments politiques. Celui qui tire le premier est perdu. Le pouvoir économique suffit à maintenir le pouvoir. »
Vous signez un édito dans la revue scientifique spécialisée Le Flyer, dans laquelle vous évoquez l’impact du cannabis sur la prescription de médicaments et des lobbyings des industriels contre le cannabis…
« Vingt-deux états américains se sont prononcés pour la libéralisation du cannabis. Ce qui est intéressant, c’est qu’à présent on peut disposer d’études significatives, puisqu’on peut solliciter des témoignages de gens qui pratiquent. Une de ces études montre la baisse significative de la consommation de médicaments prescrits par les médecins là où le cannabis a été légalisé. Pour les antalgiques, cette baisse est spectaculaire. Une publication démontre encore que l’utilisation de cannabis thérapeutique engendre une baisse de 40 % de l’usage des opiacés pour obtenir des résultats identiques. Si je suis fabricant d’opiacé, je ne suis pas content. »
https://www.psychoactif.org/forum/p2418 … =d#p241870
Dernière modification par Mister No (26 septembre 2016 à 12:37)
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Dernière modification par Mister No (10 octobre 2016 à 12:34)
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