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Alain Will a écrit
pour ce qui est d el'efferalgan codéïné, je ne crois pas que mon généraliste accepte de m'en délivrer la semaine prochaine (on lui a fait la leçon lors de ma substitution : "pas de codéïnés ni de morphiniques pour moi")
Yop Alain je passe en speed, mais tu peux acheter du Codoliprane, 2,67€, c'est la même chose mais sans ordonnance.
Bonne chance et courage...
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Dernière modification par prescripteur (03 avril 2009 à 18:27)
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loulou reed a écrit
Salut Alain,
Pour le syndrome des "jambes sans repos", tu veux dire que c'est atypique lors d'un sevrage?
...
Re-bonsoir Loulou,
Oui et non. Tous les sevrages sont différents et dépendent des produits, des personnes, des consos, des antécédents, de la prise en charge. J'ai un paquet de témoignage tous aussi variés les uns que les autres. Je m'étais bien renseigné sur la question avant de décider de renoncer dans un premier temps à l'hosto.
Il est fréquent que lors d'un sevrage il y ait des contractures musculaires qui donnent ce symptôme de jambes sans repos ; impossible pour la personne de rester en place, de se tenir tranquille dans son lit, envie de marcher malgré la fatigue, etc... Par contre faire la différence entre des contractures musculaires, des crampes, des jambes sans repos (c'est une pathologie bien précise), des "neuropathies", c'est pas évident au premier abord. Il faudrait faire des examens poussés pour différencier ces cas, et les sevrages ne sont pas le bon moment pour réaliser ça...
L'angoisse par elle-même peut aussi provoquer des symptômes douloureux. Le cerveau en période de sevrage souffre ; il se remet à fonctionner sans apport d'opiacés ; l'organisme aussi. Il est privé d'un produit dont il s'était habitué. Il lui faut du temps pour s'y retrouver.
En ce qui me concerne, outre les antécédents de la maladie de Lyme qui présente des troubles neurologiques, il y a la trithérapie et le vih qui peuvent aussi être responsables de ces phénomènes. Il est possible que jusqu'alors la méthadone avait atténué ces douleurs neuro-musculaires.
Tu vois, c'est pas tout simple. Il existe aussi des cas de sevrage où tout se passe très bien, les gens font des "mots-croisés" sans rien dire, ni se plaindre... J'ai eu ce témoignage (impressionnant d'ailleurs ; sevrage de métha 5mg).
Lorsque j'ai fait mon sevrage de Valium en 2007, je n'ai ressenti aucun trouble de cette nature. Par contre j'avais parfois l'impression de ne "pas être là ", de ne pas "sentir la réalité"... Le cerveau récupèrait certaines fonctionnalités qui étaient inhibées par les benzo et somnifères...
ps : le Rivotril® est prescrit entre autre pour l'épilepsie ; au cours d'une crise épileptique, les muscles du corps se mettent à se contracter sévèrement. On peut donc l'utiliser pour atténuer ce que je ressens en ce moment même si ce n'est pas son indication première.
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pierre a écrit
La différence entre un sevrage hospitalier et amulatoire, c'est que normalement, à l'hopital, ils peuvent te donner du catapressan !!! un medoc qui supprimer pas mal de signe de manque !!! Mais il n'est disponible qu'a l'hopital !!! Mais c'est énorme. J'en ai fait un avec et un sens, c'est le jour et la nuit !
Bonsoir Pierre,
La doc que j'ai vue pour l'hospitalisation ne m'a pas parlé du catapressan (à mon grand étonnement) : en fait il régule surtout les hausses de tension. Et celles-ci sont très relatives en fonction des personnes.
La clonidine (Catapressan) a été testée pour plusieurs types de sevrages ; je ne doute pas de son efficacité. J'espère pouvoir m'en passer.
Un petit lien sur un autre forum à ce sujet :
http://www.atoute.org/dcforum/DCForumID12/45.html
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La clonidine n'est pas un dérivé de la morphine mais un agoniste des récepteurs adrénergiques type alpha-2 Elle est habituellement utilisée pour traiter l'hypertension par son action alpha2 adrénergique. Cependant, tout comme la morphine, elle exerce un effet inhibiteur sur les neurones noradrénergiques centraux du locus coeruleus qui est la principale structure impliquée dans le syndrome de sevrage. La morphine et la clonidine agissent au niveau de ces neurones sur des récepteurs différents, mais dont l'excitation entraîne la libération du même médiateur (second messager). L'administration de clonidine supprimera donc l'hyperactivité de ces neurones au même titre que la morphine. Une partie du problème lié au manque se trouvera donc réglé. Les autres symptômes sont combattus à l'aide d'autres médicaments administrés en même temps. (Voir schéma ci-joint) : antispasmodiques, calmants n'entraînant pas d'assuétude : gouttes de théralène, antidépresseurs, neuroleptiques etc., plus un produit destiné à lutter contre la sévère hypotension provoquée par la clonidine.
Ce type de traitement qui peut se pratiquer en milieu médical ou à domicile, mais sous surveillance, est destiné au sevrage physique des opiacés avec, à son issue au bout de quelques jours (5 à 6), le projet d'une abstinence totale et d'une "'post cure'" psychothérapeutique.
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pierre a écrit
La différence entre un sevrage hospitalier et amulatoire, c'est que normalement, à l'hopital, ils peuvent te donner du catapressan !!! un medoc qui supprimer pas mal de signe de manque !!! Mais il n'est disponible qu'a l'hopital !!! Mais c'est énorme. J'en ai fait un avec et un sens, c'est le jour et la nuit !
Il n'est pourtant que liste 2... t'es sûr qu'un médecin ne peut pas faire une ordonnance de ville?
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Dernière modification par fanatic (04 avril 2009 à 23:16)
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