Flash après 6 mois d'abstinence d'héroïne

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canna22 homme
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bonjour cela fais 6 mois que je n'ai pas toucher a aucune drogue, peut être un joint par si par là  ,mais sinon rien. J'ai grandi avec la drogue, je consomme depuis que j'ai 10 ans et j'ai terminé par l'héroïne. je suis actuellement sous Suboxone 8mg et je tiens le coup mais je n'arrête pas d'avoir comme des flash de seringue de poudre de défonce comme si je devenais schizo. Aujourd'hui je suis allé chercher mon traitement a mon centre et en arrivent dans la salle d'attente j'ai tous de suite senti une odeur qui a fais frissonner tous mon être, ça sentais l'héro chauffé et effectivement il y avait un mec sur les escalier dehors qui était entrain de préparer son piston, cette image ma secouer au point ou je pleur depuis tout a l'heure je sais pas se que j'ai et pourquoi ça m'affecte au temps, ma fiancé ne comprend pas pourquoi ça me bouleverse au temps et moi aussi j'aimerais comprendre pourquoi ????
PS: désoler si je ne suis pas sur le bon post, je suis nouveaux
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Texte mis dans les morceaux choisis de Psychoactif. (pierre)

je ne crains pas qu'on me piétine. Une fois piétinée, l'herbe devient sentier.
Blaga Dimitrova

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youyou homme
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J'ai eu une période d'abstinence de quasi 10 ans. Je me suis refait un petit extra l'année dernière, et même après tout ce temps, chauffer la came et sentir l'odeur (pourtant pas très marquée car c'était une came de merde coupée au fentanyl) ça m'a filé un putain de frisson des pieds à  la tête + un haut le coeur à  tel point que j'ai manqué de renverser la cup.
On est jamais guéri de ça. C'est juste qu'avec le temps ça s'estompe un peu. Mais pour toi, juste après 6 mois d'abstinence et des années de conso, je pense que c'est tout à  fait normal que ça te boulverse.

Dernière modification par youyou (06 septembre 2016 à  16:26)

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prescripteur homme
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Voir le célèbre texte de la Madeline de Proust. C'est une référence que tu peux faire partager, notamment à  ta fiancée  !!
Amicalerment

LE TEXTE CELEBRE DE LA MADELEINE

II y avait déjà  bien des années que, de Combray, tout ce qui n'était pas le théâtre et le drame de mon coucher, n'existait plus pour moi, quand un jour d'hiver, comme je rentrais à  la maison, ma mère, voyant que j'avais froid, me proposa de me faire prendre, contre mon habitude, un peu de thé. Je refusai d'abord et, je ne sais pourquoi, me ravisai. Elle envoya chercher un de ces gâteaux courts et dodus appelés Petites Madeleines qui semblent avoir été moulés dans la valve rainurée d'une coquille de Saint-Jacques. Et bientôt, machinalement, accablé par la morne journée et la perspective d'un triste lendemain, je portai à  mes lèvres une cuillerée du thé où j'avais laissé s'amollir un morceau de madeleine. Mais à  l'instant même où la gorgée mêlée des miettes du gâteau toucha mon palais, je tressaillis, attentif à  ce qui se passait d'extraordinaire en moi. Un plaisir délicieux m'avait envahi, isolé, sans la notion de sa cause. II m'avait aussitôt rendu les vicissitudes de la vie indifférentes, ses désastres inoffensifs, sa brièveté illusoire, de la même façon qu'opère l'amour, en me remplissant d'une essence précieuse : ou plutôt cette essence n'était pas en moi, elle était moi. J'avais cessé de me sentir médiocre, contingent, mortel. D'où avait pu me venir cette puissante joie ? Je sentais qu'elle était liée au goût du thé et du gâteau, mais qu'elle le dépassait infiniment, ne devait pas être de même nature. D'où venait-elle ? Que signifiait-elle ? Où l'appréhender ? Je bois une seconde gorgée où je ne trouve rien de plus que dans la première, une troisième qui m'apporte un peu moins que la seconde. II est temps que je m'arrête, la vertu du breuvage semble diminuer. Il est clair que la vérité que je cherche n'est pas en lui, mais en moi. [...] Je pose la tasse et me tourne vers mon esprit. C'est à  lui de trouver la vérité. Mais comment ? Grave incertitude, toutes les fois que l'esprit se sent dépassé par lui-même ; quand lui, le chercheur, est tout ensemble le pays obscur où il doit chercher et où tout son bagage ne lui sera de rien. Chercher ? pas seulement : créer. II est en face de quelque chose qui n'est pas encore et que seul il peut réaliser, puis faire entrer dans sa lumière. Et je recommence à  me demander quel pouvait être cet état inconnu, qui n'apportait aucune preuve logique, mais l'évidence, de sa félicité, de sa réalité devant laquelle les autres s'évanouissaient. Je veux essayer de le faire réapparaître. Je rétrograde par la pensée au moment où je pris la première cuillerée de thé. Je retrouve le même état, sans une clarté nouvelle. Je demande à  mon esprit un effort de plus, de ramener encore une fois la sensation qui s'enfuit. Et, pour que rien ne brise l'élan dont il va tâcher de la ressaisir, j'écarte tout obstacle, toute idée étrangère, j'abrite mes oreilles et mon attention contre les bruits de la chambre voisine. Mais sentant mon esprit qui se fatigue sans réussir, je le force au contraire à  prendre cette distraction que je lui refusais, à  penser à  autre chose, à  se refaire avant une tentative suprême. Puis une deuxième fois, je fais le vide devant lui, je remets en face de lui la saveur encore récente de cette première gorgée et je sens tressaillir en moi quelque chose qui se déplace, voudrait s'élever, quelque chose qu'on aurait désancré, à  une grande profondeur ; je ne sais ce que c'est, mais cela monte lentement ; j'éprouve la résistance et j'entends la rumeur des distances traversées. Certes, ce qui palpite ainsi au fond de moi, ce doit être l'image, le souvenir visuel, qui, lié à  cette saveur, tente de la suivre jusqu'à  moi. Mais il se débat trop loin, trop confusément ; à  peine si je perçois le reflet neutre où se confond l'insaisissable tourbillon des couleurs remuées ; mais je ne peux distinguer la forme, lui demander, comme au seul interprète possible, de me traduire le témoignage de sa contemporaine, de son inséparable compagne, la saveur, lui demander de m'apprendre de quelle circonstance particulière, de quelle époque du passé il s'agit. Arrivera-t-il jusqu'à  la surface de ma claire conscience, ce souvenir, l'instant ancien que l'attraction d'un instant identique est venue de si loin solliciter, émouvoir, soulever tout au fond de moi ? Je ne sais. Maintenant je ne sens plus rien, il est arrêté, redescendu peut-être ; qui sait s'il remontera jamais de sa nuit ? Dix fois il me faut recommencer, me pencher vers lui. Et chaque fois la lâcheté qui nous détourne de toute tâche difficile, de toute oeuvre importante, m'a conseillé de laisser cela, de boire mon thé en pensant simplement à  mes ennuis d'aujourd'hui, à  mes désirs de demain qui se laissent remâcher sans peine. Et tout d'un coup le souvenir m'est apparu. Ce goût, c'était celui du petit morceau de madeleine que le dimanche matin à  Combray (parce que ce jour-là  je ne sortais pas avant l'heure de la messe), quand j'allais lui dire bonjour dans sa chambre, ma tante Léonie m'offrait après l'avoir trempé dans son infusion de thé ou de tilleul. La vue de la petite madeleine ne m'avait rien rappelé avant que je n'y eusse goûté ; peut-être parce que, en ayant souvent aperçu depuis, sans en manger, sur les tablettes des pâtissiers, leur image avait quitté ces jours de Combray pour se lier à  d'autres plus récents ; peut-être parce que, de ces souvenirs abandonnés si longtemps hors de la mémoire, rien ne survivait, tout s'était désagrégé ; les formes - et celle aussi du petit coquillage de pâtisserie, si grassement sensuel sous son plissage sévère et dévot - s'étaient abolies, ou, ensommeillées, avaient perdu la force d'expansion qui leur eût permis de rejoindre la conscience. Mais, quand d'un passé ancien rien ne subsiste, après la mort des êtres, après la destruction des choses, seules, plus frêles mais plus vivaces, plus immatérielles, plus persistantes, plus fidèles, l'odeur et la saveur restent encore longtemps, comme des âmes, à  se rappeler, à  attendre, à  espérer, sur la ruine de tout le reste, à  porter sans fléchir, sur leur gouttelette presque impalpable, l'édifice immense du souvenir.

Dernière modification par prescripteur (06 septembre 2016 à  17:45)

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Magnifique !
 
ahah bien vu de citer ce magnifique texte :)

S'il n'y a pas de solution, il n'y a pas de problème. Devise Shadok (et stoicienne)

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prescripteur homme
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Il faut dire aussi que Marcel Proust ne se shootait pas qu'à  la Madeleine
http://proustien.over-blog.com/pages/Ma … 94732.html
Amicalement

S'il n'y a pas de solution, il n'y a pas de problème. Devise Shadok (et stoicienne)

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Mascarpone homme
Vieux clacos corse pas coulant
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A l'époque  ( entre 1800 et le début du 20eme siècle) et en y réfléchissant, je n'arrive pas à  trouver un seul grand poà«te ou écrivain qui ne soit adepte des paradis artificiels.....Proust, Rimbaud, Maupassant, Baudelaire, Gauthier, Wild, Cocteau, De Qincey, Burrough, Bukowski, Vian, Doyle,....Liste vraiment non exhaustive.....Question mainte fois posée (y compris pour les peintres et musiciens) le talent est il encouragé par les drogues ou le fait d'avoir du talent encourage t il a prendre des drogues? Qui de l'œuf ou de la poule.... wink

Dernière modification par Mascarpone (07 septembre 2016 à  10:32)


Qui pète plus haut que son cul, fini par se chier dessus!
Le pire con, c'est le vieux con, car on ne peut rien contre l'expérience!
Ce qui est bien chez les félés, c'est que de temps en temps ils laissent passer la lumière!

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Mister No homme
Pussy time
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Quelle liste ! Il prenait même du popper.

LE BICARBONATE ALIMENTAIRE



LA VALERIANE



Consommée pour lutter contre l'insomnie, la nervosité et l'anxiété. 



LE CASCARA



                       Plante dont l'écorce séchée est utilisée comme laxatif.



LE TRIONAL



               Découvert en 1890, il fut le somnifère habituel de Proust depuis son service militaire (il n'avait alors que 18 ans) jusqu'en 1910, année au cours de laquelle il le remplacera par le véronal (voir lettre de février 1910 à  Robert de Montesquiou). Marcel Proust a pu consommé du trional dès sa découverte puisque à  l'époque la mise d'un médicament sur le marché n'était pas, comme aujourd'hui, soumise à  une longue période probatoire d'essais en tous genres.



LE TETRONAL


C'était un hypnotique et sédatif que l'écrivain commencera à  prendre en octobre 1904 sur recommandation de la princesse Hélène de Caraman-Chimay, soeur d'Anna de Noailles. Voici d'ailleurs ce qu'il lui écrit le 2 octobre 1904, alors qu'elle vient de lui en faire remettre :

"Quel présent mystérieux que ce tétronal. Par quelle communion incompréhensible la blanche hostie qui semble le contenir seul m'apportera-t-elle pour quelques heures l'oubli des chagrins et me laissera-t-elle au matin, à  l'heure du réveil, plus plein d'espérances et de résignation ? Merci de votre présent, Princesse, je vous devrai ce soir le sommeil. Vous ne m'aviez jusqu'ici donné que des rêves."

Ces quelques lignes sont très révélatrices de l'état d'esprit de l'écrivain et de ce qu'il attendait aussi de certains des médicaments qu'il consommait : un sommeil réparateur, c'est à  dire, pour lui, générateur d'oubli.



LE VERONAL


C'est donc par lui qu'en février 1910 Marcel Proust remplacera le trional (voir ci-dessus). Le véronal était un barbiturique dont il abusera en ayant conscience des dangers qu'il court et qu'il accusera, dès 1915 (mais il y a déjà  cinq ans qu'il en prend ...) de lui faire perdre la mémoire (lettre de mars 1915 à  Lucien Daudet).

Le véronal était aussi un psycholeptique et un sédatif utilisé en cas d'insomnie/ou d'anxiété. Ses effets secondaires ne sont pas négligeables et interviennent isolément ou groupés suivant la fréquence et le dosage des prises :


- dyschromatopsie (troubles de la perception des couleurs)
- somnolence
- irritabilité
- excitation psychomotrice
- réactions allergiques
- urticaire
- photosensibilisation
- conjonctivite
- nausées
- diplopie (perception de deux images pour un seul objet)
- ptosis (chute de la paupière supérieure par impotence du muscle releveur)


Des précautions d'emploi sont donc nécessaires, notamment chez es personnes souffrant d'une insuffisance respiratoire chronique ...



Le DIAL-CIBA, le DIAL et le DIDIAL



Ce sont trois barbituriques hypnotiques et sédatifs qui lui furent recommandés par son amie Geneviève Straus (lettre d'avril 1921) elle-même grande consommatrice de médicaments de toutes sortes.



L'OPIUM

Il a des propriétés sédatives et analgésiques et entraîne la somnolence du consommateur.



L'ADRENALINE

(ou épinéhrine)

Hormone produite par la partie centrale des glandes surrénales, l'adrénaline est indispensable au bon fonctionnement du système nerveux sympathique dont l'action est essentiellement excitatrice. C'est pour cette raison que Marcel Proust s'en faisait lui-même des injections pour se lever, sortir ou travailler. Mais  elle est aussi employée contre le bronchospasme, la bronchiolite et le rhume des foins. L'anxiété, l'hypertension artérielle et la tachycardie comptent parmi ses effets secondaires fréquents.



LE NITRITE D'AMYLE
(ou nitrite d'isopentyle, isolé par Balard en 1844)

Il est conditionné sous forme de perles d'où son appellation courante de "perles d'amyle" au temps de Proust. Sa principale indication était l'angor ou angine de poitrine. C'est un puissant coronarodilatateur dont les effets secondaires sont les céphalées, vertiges et surtout un risque majeur de  dépendance. Ses effets sont immédiats (quelques secondes à  quelques minutes) mais éphémères d'où la nécessité de multiplier les prises en augmentant les doses pour obtenir le même très rapide résultat.

Interdit en France depuis le 28 mars 1990, il a été utilisé (et l'est peut-être encore ailleurs) comme aphrodisiaque et vendu en sex-shop sous forme de "poopers" (ampoules qu'on inhale), interdits en France par décret du 29 juin paru au Journal officiel du 7 juillet 2011. Il s'administrait aussi par intraveineuses. Ses pouvoirs dilatants font qu'il est aujourd'hui un des composants du Viagra.



LA PHYTINE
(ou inositocalcium)
C'est un composé de phosphore et de calcium indiqué

contre l'asthénie.


LA CAFEINE

Qu'il soit chez lui ou en déplacement, Marcel Proust l'absorbera évidemment sous forme de café liquide (qu'à  son domicile et à  Cabourg en 1914 Céleste devra lui préparer selon une méthode très stricte) mais aussi en cachets pour lutter contre l'asthénie, la somnolence, l'insuffisance respiratoire chronique et les migraines. L'absorption massive de caféine solide, donc extrêmement concentrée, le mettra dans un état de grande excitation nerveuse et intellectuelle qu'il lui faudra combattre par l'absorption tout aussi massive de somnifères pour tenter de dormir ...   



LA MORPHINE

C'est le plus important des alcaloïdes de l'opium, puissant analgésique et soporifique comme ses dérivés (héroïne, codéïne, etc.). La morphine est utilisée par ingestion ou injection. C'est un antitussif, analgésique, sédatif, histaminolibérateur et antidiarrhéique.

Marcel Proust se piquera à  la morphine pour dormir. Comme l'éthéromanie (voir ci-dessous), la morphinomanie est très répandue au temps de Proust puisque la morphine est en vente libre. Ses consommateurs se l'injectent par voie sous-cutanée et la recherchent alors pour l'état d'euphorie qu'elle provoque. Sa consommation prolongée entraîne le morphinisme, intoxication notamment caractérisée par un affaiblissement des fonctions cérébrales (volonté, sens moral), par des troubles sensitifs et sensoriels (hallucinations) et par des troubles de la nutrition.



L'ETHER ETHYLIQUE

Le concernant, il faut d'abord dire que sa consommation est courante à  la fin du XIXème et au début du XXème siècle. Si courante qu'il existe à  Paris des "cafés à  éther" dans l'arrière-boutique desquels on peut, "clandestinement", consommer l'éther soit directement en le buvant (!) soit en l'inhalant. Les pouvoirs publics ferment généralement les yeux sur l'existence de ces "clandés". Le poète Max Jacob en fut un gros consommateur à  tel point, dit-on, que porte fermée, on devinait son entrée prochaine dans un salon tant l'odeur en imprégnait sa personne ...   


L'éther éthylique est indiqué dans la désinfection des plaies et l'était pour atténuer les effets de l'asthme.


Ses effets secondaires sont nombreux et peuvent être très sérieux :

    dépression respiratoire

    arrêt cardiaque

    hypotension artérielle

    hémorragie locale

    hypersécrétion bronchique

    laryngospasme

    sialorrhée (augmentation morbide de la sécrétion salivaire)

    vomissements

    crise convulsive

    hyperthermie maligne


Just say no prohibition !

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Acid Test homme
PsychoAddict
Inscrit le 28 Sep 2014
3052 messages
Les drogues n'nt rien à  voir avec le talent !
Elles peuvent modifier la visionndes choses et les faire voir sous un autre angle mais elles sont le plus souvent un frein au bout d'un moment si laconsommation devient excessive et beaucoup se sont brulé les ailes du fait de la difficulté à  les gérer pour une partie des consommateurs !
Mais je ne les condamne pas pour autant , le probleme est souvent le manque d'éducation vis à  vis de celles ci et les conduites excessives ne sont pas dues aux drogues elles memes mais à  la vie des gens et à  ses conséquences qui peuvent les pousser vers les excès !

Dernière modification par Acid Test (07 septembre 2016 à  11:25)

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prescripteur homme
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Inscrit le 22 Feb 2008
12147 messages
Ce que je voulais dire c'est que la description que fait Marcel Proust dans ce texte me parait dépasser l'effet habituel des madeleines. Je pense que beaucoup d'usagers d'opiacés pourraient s'y retrouver. Mais justement votre avis m'intéresse.
Amicalement

Dernière modification par prescripteur (07 septembre 2016 à  11:44)


S'il n'y a pas de solution, il n'y a pas de problème. Devise Shadok (et stoicienne)

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Mascarpone homme
Vieux clacos corse pas coulant
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4222 messages
Oui prescripteur, moi aussi, même durant mes 15 ans d'abstinence (et à  fortiori, maintenant que je m'autorise qqes extras par an), il y avait et il y a des tas de choses qui réveillent mon envie d'opiacé....

Des lieux ( que ce soit simplement une évocation orale ou littéraire, une image dans un film ou un reportage...) qui pour moi sont associés principalement, voire exclusivement à  l'héroine : Le quartier de Belleville à  Paris, Certaines cités d' IDF par exemple.

Des sons : La musique orientale (que j'entendais toujours à  Belleville), certaines chansons ou certains groupes que j'écoutais à  l'époque épique.

Des odeurs : Celle du vinaigre bien sûr! Celle des suppos qui souvent me fait penser à  l'op ou l'héro qui brûle, un parfum que j'utilisais à  l'époque (aussi comme alcool pour désinfécter wink ) et que je ne peux plus sentir sans avoir des hauts le cœur tant ça me rappelle les shoots.

Des gouts même! : La merguez frite et la halva, le cacolac ces choses qui m'écoeurent rien que de les voir (tant j'en ai soupé quand j'étais dedans...)

Des lectures, des auteurs (que je dévorais aussi à  l'époque...Le journal actuel par ex entre bcp d'autres)

Que des choses qui pour les personnes lambda n'auraient rien avoir avec la came, mais qui pour moi y sont intimement associées....Je me souviens précisément de l'endroit où j'étais, de l'heure et de la saison, de l'odeur et de la musique qui retentissait au moment précis où j'ai sniffé de l'héro pour la 1ere fois...Pour mon 1er shoot pareil.....


Avec toutes ces "madeleines" auxquelles il est quasi impossible d'échapper, difficile de ne pas avoir un pti coup au cœur au moins 1 fois par semaine.....Aussi je me suis blindé en reléguant tout ça à  mes vieux souvenirs....

Dernière modification par Mascarpone (07 septembre 2016 à  12:26)


Qui pète plus haut que son cul, fini par se chier dessus!
Le pire con, c'est le vieux con, car on ne peut rien contre l'expérience!
Ce qui est bien chez les félés, c'est que de temps en temps ils laissent passer la lumière!

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endgel homme
Nouveau Psycho
Inscrit le 10 Jan 2015
136 messages
ces tout a fait normal surtout si tu en a consommé longtemps tu doit aussi  rever que tu en consomme ou que tu en achete ,  quand tu dort et pour les odeur ces normal que ton cerveau associe ca  a la consommation , pour les pleur ca peut etre plein de chose mais  moi quand j avait arreter d en faire pendant 1 ans j etait tres déprimé et jai fait une dépressoin et mon médecin ma dit que ca arrivait souvent chez les heroinomane qui arrete de tomber en dépressoin , bonne chance a toi et lache surtout pas

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canna22 homme
Nouveau membre
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14 messages
bonjour,
non je n'ai pas envie de lâcher. Je n'ai pas fais tous ça pour rien, c'est se que je me dis tous les jours mais la vie a perdue de ça superbe c'est comme manger un plat insipide ou comtempler une aquarèle sans couleur. Je me donne des raisons chaque jour, heureusement j'ai une femme, qui ne comprend pas toujours (la drogue la plus forte qu'elle est pris c'est un joint). Se qui me manque le plus c'est se calme au moment ou le piston est dans le bras et cette plainitude qui me gagne de plus en plus a mesure ou je presse le piston, cette douce chaleur qui te monte a la tête comme un raisonnement de plus en plus fort et au point culminent cette arret du temps tout reste figer toute est comme une nature morte, juste de l'art pour 20 euro le gramme et je dois retrouver ça sans rien, c'est peut être ça le plus difficile.

je ne crains pas qu'on me piétine. Une fois piétinée, l'herbe devient sentier.
Blaga Dimitrova

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endgel homme
Nouveau Psycho
Inscrit le 10 Jan 2015
136 messages
Essai de te trouver  quelque chose que tu aime faire , trouve toi une passion ce qui tue ces les temps libre  le best ces de toujours avoir les pensée occupé

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