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Sérieusement j'espérais ne jamais avoir à lire ce genre de truc de mon vivant à part dans des livres de science fiction
https://fr.wikipedia.org/wiki/St%C3%A9r … contrainte
En juillet 2013, le Center for Investigative Reporting accuse l'administration pénitentiaire de l’État de Californie d'avoir pratiqué des stérilisations forcées sur au moins 148 femmes détenues entre 2006 et 2010
En date du 2 février 2012, un collectif de 15 jeunes françaises, originaires de l'Yonne, et stérilisées à leur insu courant 1990, toutes handicapées mentales légères, et qui avaient déjà vu leurs plaintes classées sans suite en 2007 par le parquet d'Auxerre, ont à nouveau entamé une procédure contre l’État, laquelle vient d'être déclarée recevable par la Cour européenne des droits de l'homme.
Au Pérou, le président Alberto Fujimori (1990-2000) a été accusé de génocide et de crimes contre l'humanité en raison du programme de stérilisation mis en place21. Le Pérou avait alors mis en place un programme de stérilisations forcées contre des Amérindiennes (essentiellement des Quechuas), au nom d'un « plan de santé publique », présenté le 28 juillet 1995. Le plan était financé principalement par l'USAID (36 millions de dollars) et, loin derrière, le Fonds des Nations unies pour la population (UNFPA)22. Le 9 septembre 1995, Fujimori présente un projet de loi modifiant la « loi générale de la population », afin d'autoriser la stérilisation. Des méthodes de contraception sont aussi légalisées, toutes sortes de mesures auxquelles s'opposent fortement l'Église catholique ainsi que l'Opus Dei. En février 1996, l'OMS elle-même félicite alors Fujimori pour son plan de contrôle démographique22.
Le ministre de la santé Luis Solari institue en septembre 2001 une commission spéciale sur les activités d’anticonception chirurgicale volontaire (AVQ), tandis qu'une commission parlementaire chargée d'enquêter sur les « irrégularités » du programme est mise sur pied. En juillet 2002, le Rapport final commandé par le ministère de la Santé montre qu'entre 1995 et 2000, 331 600 femmes ont été stérilisées, tandis que 25 590 hommes subissaient une vasectomie22. Le plan, qui avait comme objectif de diminuer le nombre de naissances dans les secteurs pauvres de la société péruvienne, visait essentiellement les indigènes des zones déshéritées. Selon l'accusation de la députée Dora Nàºà±ez Dà¡vila en septembre 2003, 400 000 Amérindiennes auraient ainsi été stérilisées dans les années 1990. Des documents prouvent que le président Fujimori était informé, mois par mois, du nombre d'interventions réalisées, par les services de ses ex-ministres de la santé, Eduardo Yong Motta (1994-96), Marino Costa Bauer (1996-1999) et Alejandro Aguinaga (1999-2000)22. Une enquête de la sociologue Giulia Tamayo, Nada Personal (Rien de personnel), montre que des quotas avaient été fixés aux médecins. Selon Le Monde diplomatique, des « festivals de ligatures des trompes » (sic) étaient organisés dans les campagnes et les pueblos jà³venes (bidonvilles). En 1996, il y eut, selon les chiffres officiels, 81 762 ligatures de trompes, le pic étant atteint l'année suivante, avec 109 689 ligatures, pour seulement 25 995 en 1998. Le documentaire Le Ventre des femmes de 2010 parle de ce fait historique.
Selon un rapport de 2005 du Défenseur public des droits de Slovaquie, la Tchécoslovaquie stérilisa des femmes Roms entre 1973 et 1990, souvent via des incitations financières. Bien que la politique ait été officiellement abolie après 1990, certains médecins continuèrent ce programme (la dernière victime recensée a été stérilisée en 2003)31.
En effet, en 2009, 2011 et 2012, la Slovaquie a été condamnée par la Cour européenne des droits de l'homme (CEDH) pour des affaires de stérilisation contre des femmes roms, datant du début des années 2000 (alors que la Slovaquie était membre de l'UE), stérilisées à leur insu ou sans leur consentement éclairé lors d'accouchements à la césarienne32,33. De telles affaires ont aussi été dénoncées en Hongrie34. Les décisions de la CEDH quant à la Slovaquie ont été critiquées, car si elles condamnaient celle-ci sous l'angle des articles 3 et 8 (interdiction des traitements inhumains et dégradants ; vie privée et familiale), la Cour a considéré qu'il n'était pas nécessaire d'examiner, en sus, une potentielle violation de l'art. 14, à savoir l'interdiction de la discrimination35.
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Dernière modification par Syam (04 octobre 2016 à 14:42)
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Par contre que ce soient des officiels d'une ville européenne qui fassent ouvertement ces déclarations j'avoue que c'est flippant.
Forcément, tu vas trouver des officiels, des industriels pour soutenir ce type de programmes eugénistes consentis... enfin, dans quelles conditions parler de consentement ?
http://www.projectprevention.org/united-kingdom/
http://www.20minutes.fr/monde/609853-20 … angleterre
Aux Etats-Unis, ils sont plusieurs milliers, mais en Angleterre, John est le premier. Ce toxicomane a en effet accepté la somme de 200 livres (un peu moins de 230 euros) pour subir une vasectomie, dans le cadre du programme Project Prevention, mis au point par une américaine.
John est accro à l’héroïne depuis quinze ans, raconte le Guardian. L’homme, âgé de 38 ans, n’a pas hésité longtemps avant d’accepter la proposition de l’association: «Je ne pourrais pas supporter un enfant, j’ai déjà du mal à m’occuper de moi-même.» Passés les 30 jours de réflexion réglementaires, il a subi l’intervention mi-septembre.
Je suis surpris que vous soyez surpris, loin de moi l'idée de penser que vous êtes naïfs. Pas que les pays nordiques... pas que durant la période de la seconde guerre mondiale.
Entre la contraception forcée, la castration chimique ou physiologique on assiste régulièrement à des dérapages contrôlés en direction d'une politique eugéniste assumée ou du droit ou permis d'avoir des enfants.
ca se faisait dans les pays nordiques a peu pres a la periode de la seconde guerre mondiale, on sterilisait de force les handicapés et d'autres sans doute (inquiétant non ?)
En date du 2 février 2012, un collectif de 15 jeunes françaises, originaires de l'Yonne, et stérilisées à leur insu courant 1990, toutes handicapées mentales légères, et qui avaient déjà vu leurs plaintes classées sans suite en 2007 par le parquet d'Auxerre, ont à nouveau entamé une procédure contre l’État, laquelle vient d'être déclarée recevable par la Cour européenne des droits de l'homme.
Dernière modification par Mister No (04 octobre 2016 à 17:06)
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C’est bien connu, « l’enfer est pavé de bonnes intentions ». L’initiative de l’adjoint au maire de Rotterdam (Pays-Bas) nous le rappelle une nouvelle fois. Le correspondant à Bruxelles raconte ainsi que Hugo de Jonge, élu du parti chrétien-démocrate, souhaiterait changer les dispositions légales afin d’obliger les « femmes fragilisées » à recevoir une contraception. Une proposition qui semble sortie tout droit d’un autre âge, mais qui serait déjà en « expérimentation » auprès de femmes volontaires.
Droguées, prostituées, sans-abri : telles sont les femmes « fragilisées » que Hugo de Jonge souhaiterait empêcher de procréer, pour le bien des enfants à naître. Ces mères sont la plupart du temps incapables de s’occuper de leur progéniture, estime l’élu, qui souligne que les cas de placement sont nombreux.
L’organisation politique du pays a permis qu’un programme basé sur le volontariat soit déjà lancé à Rotterdam, alors même que le ministère néerlandais de la Santé ne s’est toujours pas exprimé sur le sujet. L’idée fait cependant son chemin, puisqu’un autre commune, Tilbourg, a tenté l’expérience, incluant en plus de 165 femmes, 4 hommes volontaires.
On peut imaginer qu’accéder gratuitement à la contraception peut représenter un réel plus en termes de santé publique. Si tant est que l’on soit effectivement volontaire. Mais, au-delà même de la réflexion éthique, dont monsieur de Jonge semble bien peu se soucier, comment imaginer imposer une contraception à une femme ou un homme qui ne le souhaiterait pas ? « Infaisable », a jugé pour sa part la Société royale de médecine néerlandaise, qui estime également la mesure « non-souhaitable » et « inefficace ». Un des responsables de cette société savante, Gert van Dijk, rappelle au passage à Hugo de Jonge qu’une telle mesure serait contraire à la Convention européenne des droits de l’Homme.
Aussi choquante qu’elle puisse paraître, au 21e siècle et dans un pays de l’Union européenne, la proposition suscite des débats dans le pays. « Les médias néerlandais interrogent des personnes dont les parents correspondent au profil tracé par la ville de Rotterdam », indique ainsi Le Monde. Donner la parole à ceux qui n’auraient pas vu le jour avec cette mesure permettra peut-être à Hugo de Jonge de revoir son point de vue.
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