Arrêt "obligé " oxycontin

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ale1797 femme
Nouveau Psycho
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Bonjour,

Voilà  je viens de faire le point sur mon stock d'oxycontin il me reste en gros 1 mois donc je dois me faire une raison et me dire qu' il faut arrêter tout ça. Je vais essayer de diminuer les doses et la fréquence des prises petit à  petit.
Je pense qu'au fond c'est une bonne chose enfin j'ai quand même trouver beaucoup de plaisir et une sorte d'echapatoire avec l'oxy. Je me sent mieux depuis que j'en prends. J'espère que mes vieux demons ne vont pas réapparaître.
Si vous avez des conseils je suis prenante.

A+
Ale.

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Terson homme
BioHacker
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Salut salut

Tu en prend quel quantité par jour ?

Sautez dans l'urinoir pour y chercher de l'or.
Je suis vivant et vous êtes morts - Philip K. Dick

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interopid homme
Héroinomane, polytoxico à  temps partiel
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Salut
Je ne connais pas les particularités de l'oxy parce que je n'en ai jamais pris par contre les opiacés en général je connais pour m'être déjà  sevré plusieurs fois de l'hero, skenan, trama..

C'est ton premier sevrage/arrêt total ? T'ai t"il déjà  arrivé de faire une pause dans ta conso, je veux dire d'avoir eu le temps entre deux prise de "revenir à  la normal", voir de sentir des symptômes de manque si tu penses être dépendante physiquement ?

En ce qui me concerne un de mes plus gros problèmes avec l'arrêt des opia c'est la dépression sévère qui arrive avec le sevrage, en général dès la fin des effets alors que les symptômes physiques arrivent en général 24h après la dernière prise chez moi. D'autant plus qu'en général quand je fini par raccroché et me remettre a taper quotidiennement c'est dû à  des passages dépressifs qui deviennent trop dur à  supporter. Un cercle vicieux. Et même sans être encore dépendant physiquement, les opia saturant le cerveau en dopamine et général quand on est déjà  dépressif de base ça fait revenir la dépression bien méchamment dès que les effets se dissipent.

Vu ce que tu dis ça semble être un peu pareil pour toi. Ce que je pourrai te conseillé c'est déjà  de diminuer les doses et la fréquence et surtout de te faire aider, aller en csapa si tu le peux.

Si tu as des problèmes de sommeil ou d'anxiété tu peux peut être voir avec un médecin pour prendre de l'atarax ou du donormyl ce qui permet d'éviter les benzos, je fais pas forcément la promotion de l'atarax mais je dois quand même dire que ça m'a beaucoup aider à  pouvoir gérer mon insomnie sans prendre de benzo.

Sinon ce serai toujours interessant de réfléchir à  la raison pour laquelle tu trouves un échappatoire dans les opia, déprime, problèmes d'angoisses ou de dépression etc.. Ce qui peut être fait si tu réussis à  avoir un suivi avec un addicto et/ou un psychologue pas mal.

En tout cas bon courage à  toi j'espère que ton arrêt de l'oxy se passera sans trop de problèmes

"J'espère que tu n'espères pas trop fort, ça te ferai du tort, les grands rêveurs que j'ai connu avaient tous des marchands de mort. Parce que le sable ne suffit pas, on s'y enfonce pour oublier. Et moi qui croyais bêtement que quelqu'un viendrait m'y chercher" (KDL)

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ale1797 femme
Nouveau Psycho
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Terson: j'en prends depuis l'été dernier au debut seulement une fois/semaine mais ma conso a augmenté avec le temps depuis environ 2 semaines j'en prends tous les jours 50 mg en une prise.

Interopid: merci pour ton temoignage je vois un peu a quoi m'attendre. Quand j'espace trop mes prise comme toi je sent une grosse baisse de moral mais plus au bout de 24h et pareils pour les signes physiques  (nausée, douleur ventre, diarrhée, courbatures, fatigue et meme maux de tête.)
Je pense en prendre pour commencer 1 jours sur 2 et baisser les doses donc demain  (aujourd'hui j'ai rien pris) 40mg.
En se qui concerne un suivi psy et addictologue je fais une sorte de blocage du certainement a mon passé bref! Faut que j'y arrive seule.

Encore merci

Ale.

Dernière modification par ale1797 (17 février 2017 à  15:07)

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interopid homme
Héroinomane, polytoxico à  temps partiel
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Je comprends très bien, moi aussi j'ai un gros blocages et pas mal de traumatisme par rapport au corps médical mais il faut savoir quand même qu'en csapa la prise en charge est anonyme et théoriquement basée sur l'écoute et le non jugement. Encore faut il en trouver un bien. En ce qui me concerne le seul où j'ai vraiment été suivi est très bien. Même si c'est dur à  trouver je pense que réussir à  avoir un suivi médicale et psychologique bien t'aiderai beaucoup.

Par contre fait gaffe à  pas tomber sur un médecin qui n'y connait rien et qui te prescrirait des trucs pas forcément adapté, j'suis très sceptique pour tout ce qui est benzos et neuroleptiques prescrits à  outrance ça fait souvent plus de mal que de bien.

Il y a aussi je suppose la possibilité de mettre en place un TSO si tu arrives vraiment pas à  dépasser le sevrage mais pour ça c'est certainement pas à  moi de t'en parler parce que j'ai jamais été sous TSO et que je sais très mal comment ça marche.

Pour ce qui est du sevrage dans mon cas il apparait environ 24h après la prise comme je l'avais dis et dure entre 6 et 10 jours avec un point culminant vers le 2e et 3e jours donc 3e et 4e jours après la dernière prise. Même si pour moi le plus dur à  passer c'est clairement au niveau du moral. C'est souvent plus facile à  supporter dans un carde extérieur à  ta vie quotidienne et en étant soutenu, il faut aussi réussir à  ce donner le temps d'aller mieux parce que ça prend du temps et qu'on a vite tendance à  désespéré en ayant l'impression que rien n'a l'air de s'arranger.

Mon dernier sevrage date de début décembre et en y réfléchissant je dirai qu'il m'a bien fallut un mois pour me remettre sur pied principalement au niveau du moral. Mais là  aussi j'étais de base dans une phase de dépression sévère et ça jouait beaucoup.
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Bons conseils merci / ale

"J'espère que tu n'espères pas trop fort, ça te ferai du tort, les grands rêveurs que j'ai connu avaient tous des marchands de mort. Parce que le sable ne suffit pas, on s'y enfonce pour oublier. Et moi qui croyais bêtement que quelqu'un viendrait m'y chercher" (KDL)

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ale1797 femme
Nouveau Psycho
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Le soucis c'est que ma famille (mon conjoint et mon fils) ne se doute absolument pas de ma conso, c'est quelque chose que je cache et je ne peux absolument leur en parler ( mon homme est trop fragile il a eu un grave accident il y a qurlques années ).
Personne dans mon entourage n'est au courant.
En se qui concerne les "mauvais medecins oui jr connais et la prescription a outrance des benzo et autre...
Le csapa dans ma ville ils me "connaissent " j'y suis allée pour quelqu' un de ma famille et je me sent pas d'y aller pour moi, je n'assume pas. Dans ma tête je me dis que j'en suis pas arrivée là .
Je verrais bien par la suite.

Merci pour ton "ecoute" et tes conseils interopid.

Dernière modification par ale1797 (17 février 2017 à  17:38)

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interopid homme
Héroinomane, polytoxico à  temps partiel
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C'est peu être encore une fois très niais et utopiste ce que je vais dire (pourtant depuis le temps je le suis plus..) mais on devrait pas avoir honte de consommer, et d'être dépendant, autant qu'on aurai pas a avoir honte d'être en dépression, et encore moins de faire les démarches pour soigner cette addiction. Ca prouve au contraire la lucidité qu'on a fasse à  nos problèmes de conso.

Ca ne devrait pas non plus être une question "d'en arriver là ", les csapa sont là  ,entre autre, pour aider les personnes en situations d'addiction, et être dépendant c'est dur, c'est pénible et je dis pas le contraire mais c'est comme ça c'est pas un crime, ça peut arriver.

D'autant plus qu'un sevrage est une épreuve difficile psychologiquement et physiquement, mais souvent au lieu du soutient tout ce à  quoi on a droit c'est "t'as voulu joué avec de la drogue tu l'as bien mérité". En même temps c'est rarement mieux avec la dépression, la plupart des personnes qui n'en souffrent pas ont la sale tendance à  minimiser les maladies mentales, "pense à  autre chose ça va passer" etc..

Je ne vais pas dire qu'on est "victime de la drogue", au contraire, c'est une idée que je rejette totalement. Je pense qu'on devrait être libre de consommer et d'en assumer les conséquences, mais il n'y a pas à  s'en vouloir plus que de raison pour autant. 

Je comprends aussi que ça puisse être dur pour les proches, mais ça l'est tout autant pour soi même. J'espère en tout cas qu'ici tu trouveras un peu de soutient et d'écoute. Tout ce que je pourrai te dire c'est d'essayer de ne pas trop culpabiliser si c'est le cas et essaie aussi d'être indulgente envers toi même parce que par expérience je sais à  quel point on à  tendance à  se sentir comme une merde en sevrage. Pour le reste je reste quand même d'avis qu'essayer d'avoir une consultation en csapa, si ce n'est qu'une fois pour parler de ta situation avec des gens neutres et pro pourrai être une bonne idée.

"J'espère que tu n'espères pas trop fort, ça te ferai du tort, les grands rêveurs que j'ai connu avaient tous des marchands de mort. Parce que le sable ne suffit pas, on s'y enfonce pour oublier. Et moi qui croyais bêtement que quelqu'un viendrait m'y chercher" (KDL)

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ale1797 femme
Nouveau Psycho
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Je suis tout à  fait d'accord avec toi on ne devrait pas avoir honte d'être depressif mais le regard des autres ceux qui sont "sains  d'esprit " (même dand le corps médical) te force a penser le contraire et oui on devrait avoir le droit de consommer tout en assumant les conséquences et que cela n'atteint pas nos proches.

Mais la réalité est autre et quand on ne rentre pas dans le moule c'est tres difficile. Je manque beaucoup de confiance moi et le fait d'être "bizarre" je ne l'assume pas. Quand on me voit je suis quelqu' un qui semble être bien dans da tête et d'une apparence tres soigné mais l'intérieur je suis un vrai tsunami.

En tout cas hier je n' ai rien pris et étonnamment malgré une baisse de moral et quelques douleur rien insurmontable. Bon par contre je pense h24 a l'oxy et j'ai vraiment une grosse envie d'en prendre depuis mon reveil malgré une journée en famille bien chargé et agreable. Pffff!

Dernière modification par ale1797 (18 février 2017 à  10:50)

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interopid homme
Héroinomane, polytoxico à  temps partiel
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Indépendamment du manque le craving c'est une belle saloperie aussi. Encore une fois à  ce sujet je serai pas le mieux placé pour t'en parler, parce que dans un sens j'ai jamais vraiment réussi à  le surmonter et que maintenant pour au moins mes trois derniers sevrages, j'ai jamais arrêté en ayant comme objectif de plus jamais reprendre d'opia. Mes arrêts étaient motivés déjà  par la peur d'avoir à  me retrouver en manque dans une situation où je l'aurai pas supporté, mais aussi parce que je savais que ma conso déraillait, que je ne tapais plus que pour éviter d'avoir à  affronter la dépression et pour moi c'était comme gacher de la came, j'aime trop les sensations des opia, en être réduit à  en prendre des doses énormes juste pour arriver à  me sentir normal et a peu près potable ça me rend malade.

Donc oui mes sevrages étaient aussi motivé en parti par l'envie de ressentir à  nouveau pleinement les effets des opia quand j'en reprendrais, je suis loin de dire que c'est la meilleure des motivations mais bon.

Avant j'ai passé quelques années à  me battre contre le craving, à  me mettre en tête que c'était fini qu'il fallait plus que j'y touche mais ça marche pas chez moi. L'envie fini toujours par être trop forte et au final j'y gagnais rien d'autre que de la culpabilité et une obsession le reste du temps.

Je pense qu'il faut que tu prennes les choses sur le court terme, au jour le jour. Tu es arrivée au point où tu sais que tu vas devoir arrêté mais c'est pas pour autant qu'il faut te mettre la pression, fait les choses progressivement, si tu en reprends au bout d'un jour, de deux ou de cinq c'est pas très grave. Le plus dur c'est d'apprendre à  vivre avec la sobriété. Essai peu être de te dire que oui c'est possible que t'en reprenne dans quelques jours mais que c'est pas le plus important à  l'instant présent, concentre toi sur les choses que tu fais sur le moment, si le craving est trop présent dis toi que tu verras plus tard et que pour l'instant tu continue a faire ce que tu fais sobre et que plus tard tu aviseras. Mais c'est pas pour autant que tu dois te mettre en tête que tu vas reconsommer tel jour, telle heure et qu'en attendant tu passes ton temps à  ne penser qu'à  ça parce qu'au contraire ça risque de ne pas arranger le craving du tout.

Après je sais que c'est facile à  dire et beaucoup plus dur à  mettre en pratique, pour le vivre actuellement entre autre. Et je sais pas du tout si c'est clair d'ailleurs ce que j'explique, j'espère que t'as à  peu près compris où je voulais en venir.

Dernière modification par interopid (18 février 2017 à  19:47)


"J'espère que tu n'espères pas trop fort, ça te ferai du tort, les grands rêveurs que j'ai connu avaient tous des marchands de mort. Parce que le sable ne suffit pas, on s'y enfonce pour oublier. Et moi qui croyais bêtement que quelqu'un viendrait m'y chercher" (KDL)

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ale1797 femme
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Oui pas de soucis je t'ai bien compris wink

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ale1797 femme
Nouveau Psycho
Inscrit le 17 Oct 2016
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Bonjour,

J'espère vraiment que quelqu' un pourra m'aider.
Cette nuit vres 1h du mat je me suis réveillée avec les bras et les jambes qui me donnaient la sensation de devoir bouger et une boule dans le ventre je me sentais tres oppressee c'était tres intense et je n'ai pas pu rester allongée et parfois pour me soulager je devais secouer les bras ou les jambes.
J'ai fini par prendre un anxio, ça m'a un peu calmer, mais ça n'a pas dispau. Vers 4h30 du matin ça recommencé mais j'ai quand même pu me rendormir.
Ce matin je sent toujours cette sensation dans les bras.
C'était tres intense voir douloureux j'ai cru devenir folle.
Est ce du a la diminution de l'oxy ( hier j'avais rien pris) ?
Merci

Ale

Dernière modification par ale1797 (20 février 2017 à  10:54)

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Porygon homme
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C'est tout à  fait normal, tu entame le sevrage physique
Accroche toi et ça va passer :)

Sound System owner
Aussi modérateur de la chaîne twitch Marou_Dz
Vous pouvez me retrouver sur le twitch game aha

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ale1797 femme
Nouveau Psycho
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Ah! Ça me rassure pas du tout sad

Merci pour ta reponse.

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the_seeker homme
Nouveau Psycho
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Alors où en es tu aujourd'hui ?

Apparemment ce que tu décris est typique du sevrage opiacés.
Je ne connais pas ta vie mais apparemment tu as l'air à  peu près stable (Coinjoint, enfant...),
bref que de bonnes raisons d'arréter.

Dans un premier lieu, si tu ne veux pas aller au csapa, et tu allée voir ton médecin traitant tout simplement ? Lui expliquer ta problématique et voir ce qu'il en pense. Décider avec lui d'une diminution progressive, voir s'il peut te prescrire un opiacé moins fort genre dihydrocodéine LP ou tramadol.
Normalement un médecin ne devrait pas te juger mais t'accompagner au mieux dans ta démarche.
Sinon ça veut dire qu'il faut que tu change de médecin traitant !!

Bon courage à  toi

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ale1797 femme
Nouveau Psycho
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93 messages
Bonjour the_seeker oui j'ai ine vie de famille heureuse maintenant le soucis chez moi c'est pas le present mais le passé.
Je pense que je vais devoir en effet trouver l'aide d'un medecin, je n' ai pas du tout envie d'arreter,l' oxy est vraiment pour moi une bequille mais j'en ai plus beaucoup en stock voilà  le soucis.
Par contre je pense que je vais voir pour trouver un medrcin qui me connais pad ça sera plus simple pour moi.
Merci d'avoir pris le temps de me donner des conseils.

Ale.

Dernière modification par ale1797 (21 février 2017 à  17:52)

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the_seeker homme
Nouveau Psycho
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64 messages
Songe aussi à  un accompagnement psychologique, si tu dis que le soucis c'est le passé.
C'est bien parfois d'avoir un interlocuteur externe et neutre. ça permet de voir les choses avec une autre perspective, prendre du recul, voir comment on en est arrivé là ...

Tu dis toi même que l'oxycodone est une béquille, et je comprend que tu ne veuille pas l’arrêter.
Mais de toute façon tu n'as pas vraiment le choix, aucun médecin ne t'en prescrira dans un cadre autre que celui prévu pour ce médicament, c'est à  dire la douleurs.
Et puis pour ta famille de toute façon, à  long terme il faudra bien que tu t'en débarrasse. Il n'y a jamais de "bon" moment pour faire ça, seulement le moment où tu le décide...
Donc entame le travail sur toi même pour savoir pourquoi tu as besoin de cette "béquille", et appuie toi sur ce qui est vraiment stable dans ta vie (ta famille...).

En tout cas ne reste pas seule la dedans, trouve des personnes avec qui en parler si tu ne peux pas dans ton cercle familial. Tu peux peut etre aussi aller dans un csapa d'une autre ville ?

Enfin bon, je te souhaite de te sortir de ça au plus vite !
Déja tu as pris conscience de ton addiction, c'est un premier pas ;-)

Bon courage à  toi !
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Merci pour les conseils/ ale

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ale1797 femme
Nouveau Psycho
Inscrit le 17 Oct 2016
93 messages
Bonjour a tous,

Cela fait un moment que je n'ai pas posté.
Je me suis dis que pour m'aider dans mon sevrage je devais couper tous ce qui me rattache a l'oxy. Donc j'ai un ptit brek.
Cela fait maintenant 1 mois que je n'ai pas pris d'oxycontin et ce n'ai vraiment pas une mince affaire.
Déjà  il y a eu le sevrage physique avec les symptomes que beaucoup connaissent: courbatures, frissons bouffées de chaleur, sueurs nocturne et surtout ce qui a été le plus difficiles ça été les impatience dans les jambes et les bras j'ai cru devenir folle.
Je me suis aidée avec du tramadol et des decontractants musculaire. Cela a durait environs 10 jours bien que les impatiences reviennent de temps en temps ainsi que les sueurs nocturne.
Je suis maintenant a 15 jours sans rien.
Au final le plus difficile pour moi est le sevrage psychologique. Surtout que mon arret d'oxycontin est dû au fait que je n'en ai plus. Mais je m'étais dis au debut de ma prise que l'orsque j'en aurais plus ça sera definitif.
Mais j'ai vraiment eu une grosse accroche pour ce produit.
Depuis que j'ai arrêté  mon moral recommence a faire le yoyo et je recommence a être toujours malade bref c'est pas le top. Parfois je passe des heures a fouiller dans la maison dans l'espoir de trouver un petit comprimé que se serait égaré, mais je dois me faire une evidence.
Je me sentais si pleine de vie avec l'oxy je m'étais même mise au sport.
Je me poses beaucoup de questions sur les biens faits de cette arrêt.

Voilà  désolée pour le pavé.drapeau-blanc

Bises a tous.

Ale.drogue-peace

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Syam homme
गोविन्द राधे राधे श्याम गोपाल राधे राधे
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Pareil Ale. Je continue ici de répéter à  l'envie que le raccourci simpliste qui consiste à  croire que nos problèmes vont s'arrêter si on arrête les drogues, ce vieux mythe qui fonde toute la guerre contre la drogue, est à  peu près le pire ennemi des opiomanes. Dans la réalité à  chaque fois qu'un toxicomane aux opiacés arrête en espérant que ça ira mieux après, il constate qu'en fait les promesses étaient du vent et que ça va bien pire après, et en plus pendant plusieurs années il expérimente cette permanente déception (syndrome prolongé de sevrage) et coup finalement il replonge. Et ces traumatismes (le mot n'est pas du tout exagéré) que sont les sevrages ne font qu'enraciner de plus en plus dans la mémoire corporelle l'idée qu'on a besoin du produit. C'est à  dire qu'on replonge encore bien plus accros qu'avant. Je veux dire on le sait, c'est pas une découverte, les sevrages secs ont un taux d'échec qui avoisine les 95%. Le jeu en vaut-il la chandelle? Dans de rares cas oui, donc il ne faut PAS éliminer cette approche de l'arsenal. Mais dans la plupart des cas, non. Donc il ne faut pas idéaliser cette approche, il faut même s'en méfier énormément.

Note que tu aurais pu demander une dose dégressive pour information, c'est prévu dans l'utilisation normale du produit de ne pas sevrer brusquement.

Dernière modification par Syam (02 mai 2017 à  22:59)

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qui mérite d'être dit et répété /interopid

Psychoactif propose l'analyse de vos produits (effets indésirables ou inhabituels) de manière anonyme, gratuite et par courrier (dispositif SINTES). psychoactif.org/sintes

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ale1797 femme
Nouveau Psycho
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Oui je sais j'en suis contiente. Je me rends bien compte que l'oxy m'aide au contraire j'en suis consciente le soucis c'est que c'est inégal, reste a savoir ou sont mes limites. Continuer dans l'ilégalité avec les risques que ça comporte? Ou arrêter  (mais cela reste plus facile a dire qu' a faire).


Et pas possible pour moi de consulter un addictologue ou même mon medecin généraliste.

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Syam homme
गोविन्द राधे राधे श्याम गोपाल राधे राधे
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Tu sais quand même qu'en CSAPA tu peux consulter anonymement?

https://www.psychoactif.org/annuaire-re … s-risques/

Vu le nombre qu'il y en a en France, tu ne peux pas connaître des médecins dans toutes les villes. Sauf si tu es ministre de la santé en quel cas enchanté Mme, et j'en profite pour vous dire que niveau RDR, il faudrait vraiment se bouger un petit peu : on a des vies à  sauver, on sait comment les sauver, un peu de courage politique!

Psychoactif propose l'analyse de vos produits (effets indésirables ou inhabituels) de manière anonyme, gratuite et par courrier (dispositif SINTES). psychoactif.org/sintes

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ale1797 femme
Nouveau Psycho
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Je sais mais c'est une longue histoire. Merci pour les renseignements.

Ale.

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Syam homme
गोविन्द राधे राधे श्याम गोपाल राधे राधे
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3358 messages
Interopid : "qui mérite d'être dit et répété"

C'est ce que je fais  wink

Psychoactif propose l'analyse de vos produits (effets indésirables ou inhabituels) de manière anonyme, gratuite et par courrier (dispositif SINTES). psychoactif.org/sintes

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interopid homme
Héroinomane, polytoxico à  temps partiel
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Syam a écrit

C'est ce que je fais  wink

Et c'est ce que je salue !
Parce que malheureusement sur tout ce qui concerne les drogues, les idées reçus et les clichés débiles (et dangereux) ont la vie dure, alors quand on peut décrasser un peu tout ça c'est toujours utile, enfin je l'espère


"J'espère que tu n'espères pas trop fort, ça te ferai du tort, les grands rêveurs que j'ai connu avaient tous des marchands de mort. Parce que le sable ne suffit pas, on s'y enfonce pour oublier. Et moi qui croyais bêtement que quelqu'un viendrait m'y chercher" (KDL)

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ale1797 femme
Nouveau Psycho
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Bonsoir,

Voici quelques nouvelles, apres un sevrage raté (physiquement c'etait bon, mais le sevrage psychologique je n'ai absolument pas réussi).
J'ai recommencé a reprendre de l'oxy et ma consommation devient vraiment complètement incontrôlée et les effets quasiment nuls.
Aujourd'hui j'ai pris 230 mg d'oxy en 4 fois  (40 mg cette nuit, 40 mg en fin de matinée, 50mg vers 17h00 et 100mg a 22h00 soit y a 1h00) et je ressent plus rien.
Je me dis je ne vois plus l'intérêt de consommer si cela ne m'apporte plus toutes crs sentation que j"adorais, alors peut être que dans ma tête je commence a faire un sevrage psychologique. En plus on aimerait avec mon mari avoir un deuxième enfant donc il est clair que je dois complètement arrêter et je pense que c'est une belle motivation.
Je poste plus beaucoup mais je viens vous lire tres souvent et les conversations sont toujours aussi passionnantes sur ce forum.

Bonne nuit a tous.

Ale.

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Recklinghausen homme
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Salut,

Aie... 230mg, ça commence à  faire une belle grosse dose.

Je connaîs le redrop de la frustration... Et je dirais que le dernier de 100mg en est un wink

J'ai remarqué que le buzz de cette molécule intervient lors de la 1ère prise.

Ensuite, à  chaque fois que j'ai redrop, même à  des doses plus poussées que la première, je n'ai jamais ressenti les effets positifs de la première consommation de la journée.

Bon, mes dosages sont moins importants vu que mon traitement est de 50mg par jour.

Ces derniers temps, j'ai tendance à  doubler et... Je sens que je vais le regretter à  la fin du mois, à  moins que je n'arrive à  redresser la barre.

Comme le suggère le psychowiki, il serait peut-être intéressant que tu passes par un TSO pour stopper ce produit.

Et comme tu envisages de concevoir un enfant, je pense que la methadone serait plus indiqué que la buprenorphine.

Je trouve quand même que l'appel de cette molécule est particulièrement important.

Prends soin de toi,


Reck.

L'amour d'une famille, le centre autour duquel tout gravite et tout brille.

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ale1797 femme
Nouveau Psycho
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Merci Reck c'est très gentil et instructif.

Tu parles de tso mais mon soucis ce n'est pas le sevrage physique  ( bien que ca ne soit pas une partie de plaisir pour autant) mais plutôt l'aspect psychologique. La tso permet aussi de couvrir le manque psychologique?  Ou bien est ce seulement une question de volonté de vouloir arrêter? Car pour mon dernier  ( et premier) devrage ce n"était pas un sevrage choisi mais juste par ce que je n'avais plus d'oxy et qur je m'étais promis au début de ma consommation d'arrêter une fois mon stock vide.
Alors que là  je commence ressentir une véritable envie d'arrêt de consommer.
Et puis un sevrage a la méthadone cela signifie que je remplace un produit par un autre et je veux prendre aucun produits durant ma grossesse et nous souhaitons commencer les travaux pratiques pour faire le petit deuxième assez rapidement ( mon conjoint n'est pas au courant de ma consommation).
Et une dernière question combien de temps le produit prend pour totalement disparaître de l'organisme? Je compte faire un sevrage progressif quand même.

Merci pour les courageux qui auront pris la peine de tout lire et m'apporter vos connaissances.

Ale

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Recklinghausen homme
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En à  peu prêt 24 heures, l'oxycodone est totalement éliminée par l'organisme.

Pour ce qui est du bébé, je te conseille, même si d'habitude je plaide pour la transparence, de continuer un moyen de contraception pendant quelques temps.

C'est , à  mon humble avis, peut-être pas encore le bon moment pour tomber enceinte.

Je patienterais ( façon de parler bien entendu ) d'être stabilisé pour passer à  l'étape de la conception.

Pour ce qui est de la dépendance, la plus pernicieuse n'est pas la dépendance physique. Bien que le manque d'oxycodone est particulièrement gênant et douloureux ( et je trouve que c'est un euphémisme ). Mais bien la dépendance psychologique.

Je t'engage à  consulter le psychowiki sur le phénomène de PAWS.

C'est un sentiment de désir de consommation très poussée qui intervient alors que la dépendance physique est réglée.

https://www.psychoactif.org/psychowiki/ … de_sevrage

Pour ce qui est du Traitement de Substitution aux Opiacés, bien sûr qu'il règle les soucis de dépendance psychologique.

C'est même un de ses meilleur avantage.

Si le sevrage total consistait " juste " à  souffrir physiquement pendant une dizaine de jours, il y aurait beaucoup moins de soucis à  stopper la consommation d'opiacés.

Le TSO prend en charge non seulement la dépendance physique mais également la dépendance psychologique.

Avec un TSO, l'envie de consommer est une histoire ancienne ( si je peux m'exprimer ainsi ).

Dans ton cas, comme tu veux concevoir un enfant, je pense que la methadone serait plus approprié car elle est compatible avec la possibilité de tomber enceinte.

Et d'avoir une grossesse qui se passe bien.

En plus, je pense que dans ton cas, le dosage ne sera pas exceptionnellement important.

Pour pouvoir bénéficier de ce médicament, il est impératif de consulter un CSAPA pour une initialisation du traitement.

Ensuite, le médecin traitant peut prendre le relai des prescriptions.

Pour pouvoir faire un choix éclairé, je te conseille de consulter le forum

Comme,par exemple cette discussion :

https://www.psychoactif.org/forum/t1006 … adone.html

Je ne te cache pas qu'il est possible que ton enfant présente un syndrome de sevrage à  la naissance mais c'est loin d'être une généralité.

Et il sera également nécessaire d'en parler à  ton mari car ce sera compliqué de lui cacher cela pendant toute ta grossesse.

Et si tu stoppes ta consommation, il ne faudra surtout pas reprendre pendant ta grossesse et pas non plus pendant la période d'allaitement ( passage de la molecule dans le lait maternel ).

Bref, ta situation n'est pas des plus évidentes... J'aurais même tendance à  la trouver compliqué.

Bonne réflexion ale,

Petite question indiscrète... Tu as réussi à  te procurer de l'oxycodone de quelle façon ? C'est pas la molécule la plus simple à  se faire prescrire.

Prends soin de toi,


Reck.

L'amour d'une famille, le centre autour duquel tout gravite et tout brille.

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Sufenta
Adhérent PsychoACTIF
Inscrit le 11 Apr 2015
6267 messages
Salut

Le sevrage physique est loin d'être une partie de plaisir cependant pour l'avoir vécu plusieurs fois on en arrive à  bout assez facilement (relatif ) il faut serrer les dents 15jrs avec des antidiarrheique, antispasmodique, antiémétique et du paracétamol avec quelques benzo ...

Passer ces deux semaines ça va mieux, et deux semaines supplémentaires sont encore nécessaires pour vraiment être bien physiquement...

Puis à  chaque fois, c'est une fois toute ces souffrances passées que je pensais que ça y est c'est gagné .. que je me prenais une déprime de tarba au point de préférer reconsommer que de vivre comme ça ..

et oui quand tu n'as plus goût à  rien et que chaque jour est un supplice, non il faut agir ..

J'ai trouvé mon équilibre après quelque ttt, bupre puis metha et enfin morphine depuis ben je vie normalement heureux et triste comme tout le monde mais pas déprimé..

Après vouloir un enfant et ne pas lui faire vivre sa dépendance est bien sûr un très bon motif d'arrêter, mais je n'ai pas les connaissances nécessaires pour développer donc je ne me lancerai pas là  dessus par contre shaoline est bien au courant et peut t'être de très bon conseils.

Amicalement sufenta

SINTES: Analyse de produits :
https://www.psychoactif.org/sintes

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ale1797 femme
Nouveau Psycho
Inscrit le 17 Oct 2016
93 messages
Merci sufenta.

Tu résumes bien le parcours du sevrage en effet même si le sevrage physique est une étape a passé qui n'est pas agréable a vivre  le sevrage psychologique c'est vraiment avoir l'impression que même le fait de respirer est un vrai supplice car la vie la plus de goût.

Reck pour repondre a ta question en fait j'ai eu de la chance ( ou pas) car j'ai découvert environ 1 mois apres mon arret de l'oxy qu' un copain que je connais depuis plusieures années ( pas si bien que ça au final) connait ce produit et qu' il en consomme de temps en temps et il m'a présenté une autre personne qui en vend. Bon je suis obligée de faire un peu de route car c'est pas a côté de chez moi mais tanpis. J'ai cru comprendre que cette personne en rachetait aupres de patients qui se font prescrire de l'oxy pour des douleurs mais qui en ont plus que nécessaire et le plus fou c'est que se sont des personnes plutôt âgées  ( une façon d'arrondir les fins de mois. la vie est dure pour tout le monde)

Bonne journée

Ale

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Syam homme
गोविन्द राधे राधे श्याम गोपाल राधे राधे
Inscrit le 26 May 2015
3358 messages
Il n'y a pas de sevrage psychologique, d'où sortez-vous cette conception? Vous croyez qu'après X jours, comme pour le sevrage physique l'envie de consommer va disparaître?

Ale, tu as constaté toi-même que ce sevrage forcé avait finalement aggravé ta dépendance psychologique. Et là  tu te prends à  rêver que ça va se faire tout seul? Voir que c'est en train de se faire? Par l'opération du Saint-Esprit?

Après avoir longuement consommé de grosses doses d'oxycontin, il serait peut-être temps de réaliser ce qui se passe : tu es complètement accros au produit même si tu ne ressens plus les plaisirs du commencement. Cela ne signifie pas du tout que tu vas pouvoir l'arrêter sans dommage. Tout sevrage d'opiacés est un traumatisme. Il est généralement suivi de longs mois voire années de déprime parfois profonde. Et tu as l'air de minimiser tout ça, de penser qu'il suffit d'une "motivation" pour que tous les problèmes s'envolent. On dirait que tu es toi aussi emportée par le mirage de "la vie sans drogue sera facile".

La dépression qui fait suite à  l'arrêt d'une conso massive d'opiacés n'est pas une mince affaire! Il suffit pas de faire un bébé pour que ça passe crème! Avec le stress et les responsabilités que représente un bébé mon Dieu, vouloir rajouter une dépression intense probable et un manque que te hante du matin au soir, je vois mal en quoi ça va aider... (?!?)

As-tu pensé plutôt à  une méthode douce qui ne consiste pas à  te faire violence et à  ne pas t'imposer un traumatisme qui risque très probablement de déboucher sur une longue dépression? Tu as à  ta disposition des traitements de substitution, que tu pourras peut-être (probablement) mieux contrôler que l'oxy, et qui permettent de décrocher certes très lentement, mais en douceur. Et cela permet de mener une grossesse presque normalement et sans risque pour le bébé si c'est ce que tu veux.

Mon avis personnel : va consulter en CSAPA, fais-toi suivre dans un programme réaliste de décrochage sur deux ans et là  oui il est possible que ça aille en douceur. Vraiment ne t'imagine pas qu'après quelques jours de sevrage sec on se réveille un matin avec l'envie de consommer qui a disparu et la vie qui marche sur des roulettes. Ton attitude actuelle me laisse penser que tu as décidé de te mettre au pied du mur en accumulant toutes les difficultés possibles et en t'imaginant qu'un beau matin, après quelques semaines, tu seras clean et heureuse. Mais c'est complètement irréaliste et c'est un projet dangereux pour toi.

Pour la grossesse : il faut absolument être stabilisée pour une grossesse ; avoir un traitement opiacé n'est pas un problème, ce n'est pas dangereux pour le bébé, mais être en dépression pendant et après la grossesse à  cause du syndrome de sevrage prolongé aigu est un gros problème, et être instable dans la consommation est un gros problème aussi, le plus dangereux pour le bébé c'est les sevrages de force si par exemple tu reprends la conso à  cause de la dépression, puis que tu te forces de nouveau à  arrêter etc.
-> Le TSO permet d'être bien avec un dosage régulier, sans dépression, sans soucis pour se procurer les produits, sans risques légaux qui peuvent être catastrophiques en pleine grossesse (oui l'achat d'oxy au noir c'est légalement un achat de stupéfiant) etc.

Je comprend que tu aies pas envie d'être dépendante d'un traitement de substitution. Mais tu ne peux pas mettre fin à  la dépendance un beau matin juste parce que tu l'as décidé. Une fois que c'est compris, je crois, moi, que le TSO est un moindre mal.

Psychoactif propose l'analyse de vos produits (effets indésirables ou inhabituels) de manière anonyme, gratuite et par courrier (dispositif SINTES). psychoactif.org/sintes

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