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Dernière modification par ExpériMentaleFrénésie (14 mars 2017 à 17:05)
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Elle me rend stupide, inutile, écervelé, hyper-émotionnel,...
Est-ce-que tes études te plaisent au point de te mettre dans des états qui ne te permettent pas d'être efficace ?
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mikykeupon a écrit
L'envie de l'ivresse doit te venir du fait que tu as arrêter de boire sans remplacer ce produit par autre chose. Pour ma part c'est le sport, le thé et mon investissement de militant qui l'emporte.
Au début de mon militantisme je buvais beaucoup, mais je n'étais pas fière de la qualité de mes réponse, donc j'ai commencé à vouloir diminuer afin d'être plus efficace dans mon activité, car comme tu l'as bien ditElle me rend stupide, inutile, écervelé, hyper-émotionnel,...
Est-ce-que tes études te plaisent au point de te mettre dans des états qui ne te permettent pas d'être efficace ?
Mes études me plaisent, oui. Bien qu'après six mois, comme à mon habitude, je change subitement d'intérêt. Pour cet examen-ci, c'est de la matière que j'adore. C'est très intéressant. Ce n'est pas le sujet principal de mes études mais ce vers quoi je me dirigerais plus à présent.
Je ne sais pas. Je crois que je suis un peu perdu, mais ça comme à faire longtemps quand même.
Alors je me trouve des activités. Histoire d'arrêter de me questionner sur : "Mais pourquoi est-ce que je fais ce que je fais? Quel but? A quoi ça mène?". Bref, la tornade cérébrale qu'il faut éviter car il n'y a aucun réponse. Que celles qu'on se donne, et encore faut-il y croire.
Ca dépend vraiment des jours. Parfois je me réveille avec tellement d'idées que je pourrais refaire le monde, enfin, du moins le mien. Et parfois, j'ai juste envie de m'enfuir de celui qui m'entoure.
Le thé ça m'aide aussi, on se sent plus "sain". En fait, ce sont tous ces petit gestes, comme le sport (je compte m'y remettre aussi), qui font qu'on a l'impression de vivre plus sainement. Et qui nous donnent envie d'accomplir des choses, d'aller au bout et du mieux qu'on peut. Pour ressentir cette satisfaction personnelle qui nous enlève l'envie de nous auto-détruire.
Car s'auto-détruire aussi : à quoi bon?
Quand j'ai eu mes premiers examens de l'année. Tout se passait bien. J'étais à fond dedans. Je n'avais même pas l'impression de travailler. Puis ça s'est atténué peu à peu.
Alors j'ai voulu me reprendre en main en me disant : petite pause-cure avec la famille, dans un coin paumé pour mieux étudier sans tentation. Une semaine, ça devrait aller.
Mais au bout de trois jours j'ai littéralement pété un plomb.
Rien ne rentrais dans mon crâne. Etre assis là à me faire du bourrage de crâne m'en rendu fou. Je ne restais pas en place. Quand je restais seul, je mettais la musique la plus bruyante et excitante à fond, je dansais comme un dingue. J'avais besoin de me défouler. Mais j'avais surtout envie de me défoncer, sortir mes tripes, m’exploser la cervelle.
Normalement il devait me rester quelques AD ((Alprazolam 0,25mg) je n'ai aucun traitement, j'ai juste récupéré la boîte) dans mon sac. Il fallait que je prenne quelque chose. C'était la seule chose que je pouvais trouver pour me calmer et m'aider à bosser.
Mais je ne les ai pas trouvés. Je ne sais pas si je les avait déjà pris ou si j'avais fait exprès de les enlever. Je ne me souvenais plus.
Et j'ai eu beau balancer tout le contenu de mon sac et tout fouiller, rien.
Je me suis à hurler, taper dans les murs, les meubles,... Fallait que je sorte quelque chose.
J'ai souvent eu envie de reprendre des prods plus "forts", mais je me suis toujours raisonner. Parfois je m'empêche même de sortir mais au final, je ne travaille pas plus.
Du coup, il a bien fallu que ça pète à un moment.
D'ailleurs, hier après avoir posté, j'en ai fait une belle...
J'ai honte mais l'écrire me fera certainement mieux réaliser ma connerie.
J'ai bien évidemment continuer à cuver la fin des bouteilles. Puis, je me suis rendu compte que mes parents rentraient sous peu, et je n'avais pas du tout envie qu'ils me voient dans cet état à la veille de mon test.
La seule chose que j'ai trouvé à faire est de rembarquer toutes mes affaires pour faire comme si je n'étais jamais venu. Je suis parti chez des amis sans même savoir s'ils étaient là . C'était à une heure de route.
Première bêtise : j'ai pris le volant plein mort (c'est la première fois, j'avais toujours dit "jamais, même pas après un join!"). J'aurais pu hôter la vie de quelqu'un, heureusement j'ai rouler sans soucis.
Deuxième bêtise : J'ai embarqué toutes mes affaires, oui, mais j'ai oublié les bouteilles sur la table.
Mes parents m'ont appelés, j'ai répondu complètement saoul (à l'arrêt). Je ne sais même plus ce que j'ai pu leur sortir comme idiotie, mais ce qui est sûr, c'est que j'ai menti, comme un abruti.
Néanmoins, mes amis étaient là et ont pris soin de moi. Apparemment j'avais l'air encore plus plein-mort que ce que je ne pensais.
Aujourd'hui j'ai bien bossé. Ca va mieux.
Il n'empêche que c'était d'autant plus vicieux quand ça revient après quelques années...
Dernière modification par ExpériMentaleFrénésie (15 mars 2017 à 21:03)
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mikykeupon a écrit
Je peux te parler de mon expérience ayant un passé de très gros alcoolique, jusqu'à plus de 6L par jour. Aujourd'hui je peux passer plusieurs semaines sans boire, et avoir de l'alcool devant moi sans en avoir envie.
Wow, passer de 6L à presque rien, ou même sans envie, ça ne doit ps être rien. C'est un changement de comportement et d'habitude radical non?
Ca t'as pris longtemps pour y arriver?
mikykeupon a écrit
Hier j'ai été faire des courses, je me suis dit "tiens, pourquoi pas un petit pack de bière", puis je me suis rappeler que mes finances ne sont pas trop dans le vert en ce moment, donc j'ai continuer mes courses sans y penser, et aujourd'hui je ne regratte pas. Je préfère aller me boire un demi au café histoire de ne pas être seul, et j'adore l'ambiance des bars PMU.
L'ambiance joue aussi. Boire seul est un autre "délire".
C'est plutôt l'inverse pour moi : j'accumule l'achat de bouteilles avec de le peu que j'ai alors que mon frigo se vide.
Par contre, je ne les bois pas. Je ne sais pas, je regrette de les avoir achetées. Mais je sais qu'elle finiront par y passer. Et pour l'instant je tiens l'idée d'inviter mes amis à dîner pour les ouvrir. Les effets seront moins forts qu'en solo mais l'ambiance sera certainement d'autant plus agréable.
Si j'y arrive, ce sera déjà ça de gagné.
En tous cas je vais essayer de me trouver aussi des activités qui me prennent plus, et me rendent plus satisfait de moi. Sinon c'est un cercle vicieux.
Et si l'envie me reprend, j'essayerai d'en faire abstraction. Ou à la limite avec modération.
Merci du partage de ton expérience, je vais essayé d'en tirer profit.
.EMF
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Non, je n'en ai jamais parler à personne. Je n'ai jamais pris ça comme un problème en lui-même. Je sais que j'ai parfois des pulsions irraisonnées, mais j'en ai toujours eu, alors... Je vais me renseigner.
En as-tu déjà pris?
Si oui, que sais-tu m'en dire?
C'est un long traitement?
Y'a pas d'interactions à déconseiller? Les médecins ou pharmaciens ne savent pas toujours bien répondre s'ils ne s'y connaissent pas un minimum en prod. D'où mon très mauvais mélange MD-AD.
Je viens aussi de lire que c'est pour les personne à consommation avec dépendance et risque élevé. Est-ce utile même si ça ne m'est arrivé que deux fois?
Je demanderai, c'est peut être mieux.
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