[ Addiction ]

Abstinence alcool

Bonjour,
J'ai 30 ans et voilà  4 mois et demi que j'ai cessé de boire suite à  un alcoolisme qui a commencé autour de la vingtaine et qui s'est amplifié au fil du temps. A la fin j'en étais à  une bouteille de vin plus une ou deux bouteille de porto quotidiennes. Je vis en couple depuis six ans et ma copine n'a pas de problème d'alcool. Aussi cette situation devenait vraiment insupportable pour elle. Un soir elle rentre du taf et je suis torché au porto. J'étais tellement mal psychologiquement qu'elle me dit : "tu peux pas rester comme ça j'appelle ton père et on va l'hosto. Tu vas être reçu par un médecin qui va te proposer des solutions. J'accepte et on se retrouve aux urgences de saint anne où je passe la nuit parce que j'étais à  2,5g et qu'il fallait que je décuve. Le lendemain ma copine vient me chercher et je prends rdv avec une addicto. Quelques jours plus tard je vais au rdv avec l'addicto qui me dit que vu les quantités consommées une hospitalisation va être nécessaire. Elle me donne un programme de réduction des quantités d'alcool pour que le sevrage à  l'hôpital soit moins compliqué. Comme j'ai une peur bleu de l'hôpital, j'applique le programme à  la lettre et j'arrive même à  réduire plus vite que prévu avec l'aide du valium et du cannabis. Au bout de quinze jours, j'ai cessé complètement de boire et j'esquive donc le séjour à  l'hosto. Les premières semaines sont compliqués mais au bout d'un mois et quelques je supprime le valium et je passe à  la quiétapine pour dormir. Le deuxième mois après sevrage tout va plutôt bien. L'envie de boire a presque disparu. Je me remet à  écrire (activité que je pratiquais déjà  avant le sevrage) et j'arrive vraiment à  bien travailler ce qui me procure une grande satisfaction.  Du coup je réduis le pilon et la quiétapine mais là  ça ne vas plus du tout. Je suis hyper nerveux ( avec pétage de cable et droitage de murs quasi quotidien-problème qui remonte à  la petite enfance et qui était tantôt canalisé, tantôt accentué par l'alcool.) Bien sur la situation redevient insupportable pour ma copine qui n'ose dire quoi que ce soit de peur que je pètes un plomb. j'en parle à  l'addicto qui me dit ok on remonte la quiétapine. Ca doit faire maintenant un peu plus d'un mois que j'ai augmenté la quiétapine et effectivement ça calme mes colères mais je suis obligé de prendre entre 300 et 500 mg par soir pour obtenir l'effet calmant du médoc. Jusque là  je me dis que c'est une étape et qu'il faut laisser le temps au temps mais l'envie de reboire remonte en flèche et ça devient un combat quotidien pour ne pas reboire. L'ivresse me manque terriblement et je me dis que si ce manque ne s'atténue pas c'est un véritable calvaire de lutter contre cette envie au quotidien. Voilà  en gros ma situation aujourd'hui. Je me sens vraiment au bord du craquage sur l'alcool et je sais bien que si je rebois c'est reparti comme en quarante. J'aimerai donc avoir vos témoignages, ressentis, conseils par rapport à  cette situation. En espérant lire vos réponses, courages à  ceux qui luttent contre leurs addictions et merci d'avance.